17/06/2025
Titre : Le Codeur de Douala
Dans les rues bruyantes et colorées de Douala, capitale économique du Cameroun, vivait un jeune homme nommé Yannick, âgé de 22 ans. Issu d’un quartier populaire de Bonabéri, il grandit entre les coupures d’électricité, les connexions Internet capricieuses et les bruits des moteurs de moto-taxis qui ne s’arrêtent jamais.
Malgré cela, Yannick avait un don rare : il comprenait les ordinateurs comme d’autres comprennent la musique ou les mathématiques. À l’âge de 16 ans, il démontait déjà les vieux PC ramassés dans les cybercafés pour les remonter et les faire revivre. À 18ans, il apprenait à coder en autodidacte grâce à des tutoriels YouTube, souvent regardés de nuit, quand la connexion était plus stable.
Mais avoir du talent ne suffisait pas.
Après le bac, faute de moyens pour aller à l’université, il s'était lancé dans les petits boulots pour payer une formation en développement web. De jour, il vendait des accessoires téléphoniques dans une échoppe, et de nuit, il codait. Front-end, back-end, WordPress, JavaScript, Python : il avalait les langages comme d'autres boivent du café noir au petit matin.
Un jour, un concours de start-up locales fut organisé à Douala. Yannick y présenta une idée simple mais puissante : une application mobile qui permettait aux artisans locaux (maçons, plombiers, couturiers) de se faire connaître et de recevoir des commandes, même sans être connectés en permanence. Le tout fonctionnait en partie par SMS pour les zones rurales.
Les jurés furent impressionnés. Il ne gagna pas le premier prix, mais une femme dans le public, entrepreneure dans la tech, repéra son potentiel. Elle l’aida à décrocher un stage dans une petite boîte de développement logiciel à Yaoundé, puis à postuler à un programme d'incubation financé par une ONG européenne.
Aujourd’hui, Yannick n’est pas encore riche, ni célèbre. Il partage encore un studio avec deux amis et jongle avec les factures et les réalités du pays. Mais il travaille sur des projets qui lui tiennent à cœur, donne des cours de code à des jeunes du quartier, et surtout, il n’a jamais cessé d’y croire.
Dans un monde où le système semble parfois bâti pour t’écraser, Yannick écrit sa propre ligne de code, chaque jour, pour se frayer un chemin vers un avenir qu’il rêve meilleur, non seulement pour lui, mais pour toute une génération.
et si c'était vrai!?
Envoie moi le titre de ton histoire et on reformule ensemble 🤷🙂💯
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