LA VOIX DE NEW-BELL

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Le choix du gain Facile Quand le gouverneur  mettait en garde le nouveau préfet du WouriAu moment de prendre le commande...
15/09/2025

Le choix du gain Facile

Quand le gouverneur mettait en garde le nouveau préfet du Wouri

Au moment de prendre le commandement de la ville de Douala, Mvogo Sylyac Marie avait été prévenu de la nécessité de faire « le choix de l’éthique républicaine et de l’intérêt général » pour éviter les pièges tendus par des administrés qui brandissent des espèces sonnantes et trébuchantes pour assouvir leurs ambitions démesurées.

Place de la Besseke, devenue place du Ngondo, le 06 février 2024. Le gouverneur de la Région du Littoral installe Mvogo Sylyac Marie au poste de préfet du département du Wouri, en remplacement de Benjamin Mboutou. Le nouveau préfet hérite de l’unité administrative la plus sensible du Cameroun. Douala est en effet un chaudron en perpétuelle ébullition, au cœur duquel la mosaïque des cultures et des idées donne parfois du tournis aux administrateurs civils appelés à le manager
Au moment de prendre le commandement, Mvogo Sylyac Marie a été suffisamment prévenu par le gouverneur de la Région du Littoral. Samuel Ivaha Diboua lui a déroulé une feuille de route qui met en exergue les attentes du gouvernement de la République, en même temps qu’elle lui fournit quelques astuces pour éviter les pièges tendus par des administrés animés par le désir d’associer les autorités administratives aux multiples projets mafieux dont la capitale économique a, seule, les secrets.

Le péché de Benjamin Mboutou

Mises en garde, recommandations et conseils ; le gouverneur de la région en a servi au nouveau préfet. Mais il y a un conseil qui a particulièrement retenu l’attention du nombreux public massé à la place du Ngondo : « Je vous recommande fermement de privilégier l’intérêt général qui est la raison d’être de l’Etat que vous représentez et n’est nullement l’agrégation des intérêts particuliers… Si par un fâcheux concours de circonstance, vous faites le choix du gain facile, vous serez peut-être riche, mais il sera fort probable que vous ne soyiez plus préfet.», a martelé Samuel Ivaha Diboua.

Chacun y est allé de son interprétation de ces propos justes qui ne s’accommodent pas de la langue de bois. Pour les habitants de Douala 2 présents à la place du Ngondo, il s’est agi d’une claque administrée au préfet sortant. A tort ou à raison, les gens de New-Bell pensent qu’il ne peut en être autrement. Et pour cause, l’image que laisse Benjamin Mboutou aux newbellois est marquée du sceau de la cupidité. Et c’est dans la gestion du domaine privé de l’Etat, sur lesquelles les populations de New-Bell sont installées depuis des lustres, que l’ex préfet du Wouri aurait péché.
Quelques semaines avant sa mise en retraite, les habitants de New-Bell ont découvert avec stupéfaction que la vente de gré à gré du domaine privé de l’Etat, objet des titres fonciers 3844/W,3927/W, 3950/W et 4192/W, s’était transformée en une vente aux enchères qui ne dit pas son nom, foulant aux pieds le droit de préemption accordé par l’Etat aux occupants légitimes.
A ce propos, l’honorable Emmanuel Pongoh et sa majesté Edouga, chef de 3ème degré du quartier Babylone, n’ont eu que leurs yeux pour pleurer lorsque rendus auprès des services du cadastre, ils découvriront que les terres sur lesquelles sont bâties leurs résidences sont sur le point d’appartenir à de nouveaux acquéreurs.

Benjamin Mboutou a-t-il été débarqué pour désamorcer la bombe sociale qui couvait à New-Bell ? Rien n’est moins sûr. Mais pour les newbellois, le pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat, dont a fait allusion le gouverneur dans son discours d’installation, ne pouvait ne pas tenir compte des cris de détresse qu’ils ont commencé à lancer relativement à la vente de gré à gré du domaine privé de l’Etat à Douala 2.

Réforme de la procédure du gré à gré

Le départ de Benjamin Mboutou avait donc été perçu comme une délivrance de l’étau des prédateurs fonciers qui avaient trouvé à la préfecture du Wouri de solides appuis pour faire main basse sur des terres que les occupants légitimes ont du mal à acquérir du fait d’une procédure trop coûteuse qui fait le bonheur des fonctionnaires.

Dans la feuille de route présentée à Mvogo Sylyac Marie, il n’était pas explicitement fait mention de la réforme de la procédure de vente de gré à gré du domaine privé de l’Etat à New-Bell. Mais le nouveau préfet n’a pas t**dé à découvrir cette manne très juteuse. Les prédateurs fonciers n’ont pas hésité à lui faire découvrir leurs appétits pour le foncier. Le gouverneur de la Région du Littoral l’avait pourtant prévenu. Samuel Ivaha Diboua n’est pas passé par quatre chemins pour lui dire qu’il sera soumis à la tentation de « faire le choix du gain facile» au lieu de faire « le choix de l’éthique républicaine et de l’intérêt général ».

C’est pourtant cet intérêt général qui sous-tend la décision de l’Etat du Cameroun de céder ses terres de New-Bell à ceux qui les ont toujours occupées. C’est un acte social et républicain qu’aucun intérêt particulier ou égoïste ne saurait galvauder.

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08/09/2025
Homme de la paix 2025Stéphane Nke Ndjana : Un engagement citoyen contre l’injusticeLe gré à gré préfectoral a agi. 21 ti...
01/09/2025

Homme de la paix 2025

Stéphane Nke Ndjana : Un engagement citoyen contre l’injustice

Le gré à gré préfectoral a agi. 21 titres fonciers sont miraculeusement nés . Des conseillers municipaux ont d’abord crié au scandale avant de se rendre compte de ce que des espèces sonnantes et trébuchantes avaient circulé dans cette affaire. « Je viens de recevoir des informations terribles sur les mallettes de millions de FCFA ayant transité entre…et Bonanjo», ainsi s’exprimaient ces élus locaux pour s’indigner contre l’injustice subie par les commerçants du marché des femmes. Mais ils ont finalement trébuché face "aux mallettes de millions" pour abandonner le petit peuple aux abois.

C’est dans ce contexte de tension sociale que le jury du Tournoi de la Paix s’est réuni. Ses membres ont observé l’attitude des uns et des autres. Ils ont remarqué le regard désapprobateur du sous-préfet de Douala 2. Stéphane Nke Ndjana et le chef du quartier New-Bell Funkel auraient dû être les personnages clés dans la conduite dans la procédure devant aboutir à l’attribution des 21 titres fonciers suscités. De par leur proximité avec les terres convoitées, ils auraient dû être là pour protéger le droit de préemption accordé par l’Etat aux pauvres populations qui occupent son domaine depuis des lustres.

Mais le gré à gré préfectoral en a décidé autrement. Il a choisi le passage en force, en passant outre la réglementation imposée par le ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières. Le sous-préfet de Douala 2 a observé tout cela avec une distanciation surprenante qui n’a laissé personne indifférent. Surtout pas les membres du jury du Tournoi de la Paix. Le jury a notamment relevé ce refus d’accorder la possibilité à un prédateur foncier d’organiser une rencontre avec la presse pour narguer les commerçants et justifier l’injustifiable. Stéphane Nke Ndjana a aussi adopté une attitude de vigile pour contrecarrer des ambitions démesurées porteuses des germes d’une déflagration sociale évidente.

Avant la finale du Tournoi de la Paix, Jean Stéphane Biatcha, le parrain de l’évènement, avait déjà annoncé les couleurs du costume qu’arborera l’homme de la paix 2025. « Comment voulez-vous que New-Bell devienne une chasse réservée à ceux qui ont de l’argent. Ils veulent tout acheter. Le marché des femmes a été complètement acheté par des gens qui ont fait des titres fonciers bidons. Nous ne devons pas laisser que des gens acheter, à notre insu, les terres sur lesquelles nous sommes installés.» Ainsi s’est exprimé le secrétaire exécutif des Synergies africaines, le 30 août 2025, face aux populations de New-Bell Nouveau terrain.

Et le 31 août, le verdict est tombé. Le sous-préfet de Douala 2 est l’Homme de la Paix 2025. Le message du jury est clair : Stéphane Nke Ndjana doit continuer à veiller sur l’espace réservé au marché des femmes. Il en est d’ailleurs le voisin le plus proche. Il a désormais la responsabilité de faire triompher l’Etat de droit face à la pression des détenteurs du pouvoir financier. Cette distinction vient donc saluer son implication courageuse dans la défense du domaine privé de l’Etat et de ses occupants légitimes.
Stéphane Nke Ndjana vient d’apporter la preuve de ce que si l’Etat est parfois un monstre froid, il peut aussi être un agneau protecteur. Il n’est pas seulement une poigne de fer, il peut aussi être une main qui berce.

Mais à travers le sous-préfet de Douala 2, c’est le gouverneur de la région du Littoral qui est honoré. Il a su anticiper les agissements des prédateurs fonciers, en leur coupant l’herbe sous les pieds pour donner la possibilité à la collectivité territoriale de Douala 2 d’implémenter sa vision de développement. Une vision porteuse d’espoir, de bien-être et de paix pour les populations de Douala 2.

A travers le gouverneur de la Région du Littoral, l’Etat a redoré son blason terni par une maffia, sans foi ni loi, qui a pour seul guide l’argent. Pendant que l’argent fait le bonheur de la maffia, la vente de gré à gré du domaine privé de l’Etat se vide de sa substance pour devenir une arme de destruction massive contre la paix et la cohésion sociale.

Et donc, le message du jury de Tournoi de la Paix s’adresse aux prédateurs fonciers. Ils ne passeront plus à New-Bell. Ils ne gâcheront pas le vivre ensemble des newbellois. Car, l’Etat sera toujours là pour rappeler son rôle protecteur, à travers des hommes et des femmes qui entendent le servir avec dignité et responsabilité.

Face à l’injustice, l’Etat n’aura pas besoin de porter le masque de Don Diego de La Vega, alias Zorro, pour agir. Il agira à visage découvert pour défendre les opprimés et les démunis.

Monsieur le sous-préfet , Le DP de LA VOIX DE NEW-BELL vous souhaite la bienvenue dans le cercle très fermé des Hommes de la Paix de Douala 2.

Ive TSOPGUE
Homme de la Paix 2019

Plaidoyer pour des prédateurs fonciersLes incongruités d’une note d’information adressée au Sgpr Jules Raymond Minamo, C...
29/08/2025

Plaidoyer pour des prédateurs fonciers

Les incongruités d’une note d’information adressée au Sgpr

Jules Raymond Minamo, Charles Elie Zang Zang, Célestin Bessala et Aoudou Garba viennent d’écrire au Secrétaire général de la Présidence de la République pour le supplier d’intervenir afin d’entériner la spoliation de terres par 02 individus détenteurs de 21 titres fonciers sur un espace marchand exploité depuis des lustres par la commune de Douala 2. Mais les 04 élus locaux de Douala 2 auront du mal à convaincre le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh du sérieux de leur démarche. Décryptage.

Jules Raymond Minamo, Charles Elie Zang, Célestin Bessala et Garba Aoudou ont décidé de former un quatuor pour poignarder dans le dos le gouverneur de la Région du Littoral, le maire de la commune de Douala 2 et les commerçants du marché des femmes.

Dans un revirement spectaculaire qui frise la manipulation et mercantilisme, ils ont saisi le Secrétaire général de la présidence de la République pour lui signaler qu’ils viennent *« d’être des témoins passifs d’une casse brutale effectuée le 11 juillet 2025, jour de la convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain sur le site dit » marché des femmes» , sous le couvert de la commune d’arrondissement de Douala 2 d’un espace qui selon des informations soumise à notre analyse était jadis une dépendance du domaine privé de l’Etat cédée aux particuliers conformément aux titres fonciers versés dans le dossier ouvert auprès des instances dédiées. »

Par ailleurs, les 04 élus locaux signalent au Sgpr qu’ « une enquête minutieuse auprès de la conservation foncière du Wouri nous a permis de nous rendre à l‘évidence de l’existence des titres fonciers légalement attribués par les services compétents. »

Pour les 04 signataires de la note d’information adressée au Sgpr, les 21 titres fonciers détenus par Dame Foumi, Clovis Nkontcheu et consorts sont désormais valables. Ils sont ainsi d’accord avec le préfet du Wouri qui a conduit la procédure de vente de gré-à-gré sous le nez et la barbe de ceux qui occupent le site depuis plus de 50 ans.

Jules Minamo avait pourtant dans des réseaux sociaux qui regroupent des forces vives de Douala 2 affirmé que 3000 personnes étaient concernées par le déguerpissement effectué dans la nuit du 11 au 12 juillet 2025. Ces personnes propriétaires d’espaces et de boutiques au marché des femmes étaient-elles droguées au somnifère pour ne pas se rendre compte de ce qu’une équipe de la préfecture du Wouri et du Cadastre avait effectué une descente dans leur marché pour une opération devant aboutir à l’établissement des Procès-verbaux de bornage ? Les responsables du cadastre ont-ils utilisé des drones pour éviter d’être identifiés par les commerçants ? le quatuor des signataires de la lettre adressée au Sgpr auraient dû fournir des précisions pour permettre à Ferdinand Ngoh Ngoh de comprendre les mécanismes par lesquels le préfet du Wouri a procédé pour donner un caractère légal à une procédure qui a échappé à la vigilance du Ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières, généralement très regardant en matière de vente de gré à gré du domaine privé de l’Etat à New-Bell.

Jules Minamo, Charles Elie Zang, célestin Bessala et Garba Aoudou ont-ils oublié qu’ils ont, en date du 07 septembre 2023, au cours d’un conseil municipal, signé une délibération autorisant le maire *« à user du droit de préemption pour toute transaction immobilière s’opérant dans le ressort de la commune d’arrondissement de Douala 2 » ? Si non, ont-ils signalé cet aspect de l’affaire au Sgpr ? Le préfet du Wouri a-t-il consulté le sous-préfet et le maire de Douala 2 dans sa procédure de vente de gré à gré ?

Dans la lettre au Sgpr, Jules Minamo, Charles Elie Zang, célestin Bessala et Garba Aoudou soutiennent que l’opération d’assainissement effectuée le 11 juillet 2025 *« s’apparente à une occupation forcée d’un terrain, au détriment de ses occupants et ayant-droits… » Alors questions : Qui étaient les occupants du terrain avant la date du 11 juillet 2025? Qui sont les ayant-droits ayant subi la casse ? Les 04 signataires sont-ils au courant de ce que le terrain querellé était un espace marchand occupé depuis plus de 50 ans et mis en valeur par des commerçants et autres occupants de fait ? Dame Foumi et sieur Nkontcheu peuvent-ils justifier d’une mise en valeur antérieure au 11 juillet sur ledit terrain ? les 04 signataires sont-ils au courant de ce que la commune de Douala 2, dont ils sont des conseillers, tirait l’essentiel de ses ressources propres du marché des femmes depuis la répartition faite, il y a une dizaine d’années, par la plate-forme Cud/Communes d’arrondissement de Douala ?

Dans leur réquisitoire auprès du Sgpr, les 04 conseillers municipaux de Douala 2 sont revenus sur le marché de la gare pour indiquer qu’ « il n’est pas inutile de préciser que ledit marché est achevé et le coût des places se chiffre en milliards cumulés sans qu’un seul centime ne soit reversé dans les caisses de notre commune.» Mais ils omettent de dire au Sgpr que le projet de construction du marché de la gare a été conçu autour d’un partenariat fructueux avec un opérateur économique. Ce dernier a pris le risque d’investir ses milliards pour les récupérer plus t**d et permettre à la commune de Douala 2 de se doter d’un espace commercial moderne dont les prévisions de rentabilité en 2024, en termes de droits de place, avoisinent les 200 millions de francs CFA.

Cela dit, le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh devrait-il s’opposer à une collectivité territoriale décentralisée qui a réussi à mettre sur pied une stratégie qui lui a permis d’asseoir son patrimoine foncier, tout en créant une source de richesse qui lui permet d’engranger des ressources propres dans un contexte où l’Etat central peine à assurer ses obligations financières vis-à-vis des communes ?

Les articles 71, 127,167 alinéas 5 et6 ; 168 alinéas 4 et 12 de la loi portant code général des collectivités territoriales décentralisées. Les articles 5, alinéas 4,8 et 16 de la loi fixant régime général des contrats de partenariat. Les articles 12 et 13 du décret n° 2008/0115/PM du 24 janvier 2008, précisant les modalités d’application de la loi N° 2006 /012 du 29 décembre 2006 fixant le régime général des contrats de partenariat. Tous ces articles évoqués par le groupe des 04 dans leur lettre pouvaient-ils aider madame le maire de Douala 2 à mettre hors d’état de nuire le cabinet Atou et tous les prédateurs fonciers qui gravitent autour du patrimoine foncier de l’Etat ? Le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh saura y répondre.

Pour boucler leur note d’information à l’attention du Sgpr, les 04 élus locaux de Douala 2 supplient le ministre d’Etat *« d’intervenir afin de rétablir l’ordre, la justice et le respect de la légalité républicaine dans notre arrondissement.» Ils demandent par ailleurs au Sgpr de «croire en notre soutien indéfectible aux institutions de la République et à celui qui les incarne, son excellence Paul Biya, Chef de l’Etat, Président National du Rdpc notre candidat que nous nous engageons à réélire contre vents et marrées. »

En clair, Jules Minamo, Charles Elie Zang, célestin Bessala et Garba Aoudou demandent au Sgpr de choisir entre le gouverneur de la Régon du Littoral et le préfet du Wouri. Ils demandent à Ferdinand Ngoh Ngoh de choisir entre 3000 personnes, potentiellement acquis à la cause du candidat du Rdpc à la présidentielle 2025, et 02 ou 03 prédateurs fonciers.

Pour les 04 signataires, l’ordre, la justice et le respect de la légalité républicaine sont incarnés dans cette affaire par le préfet du Wouri qui s’est permis, à travers une procédure maffieuse, de spolier de paisibles commerçants de leurs terres pour les offrir à trois individus et leurs alliés.

Un prophète de malheur

«Entre les têtes des gens qu'on veut couper, et le business très lucratif du foncier, où sont les pauvres populations de Douala 2 ? Où est l'intérêt de ma ville, de mon village New Bell ? J'apprends que Mme le Maire de Douala 2 est dans un combat noble de sauvegarde et de sauvetage des derniers terrains qui nous restent face à la prédation foncière accrue et sauvage. Bravo!»* , Ainsi s’est exprimé Charles Elie Zang Zang, le 08 août 2025, dans tous les forums Whatsapp de Douala 2. Aura-t-il le courage de répéter ces mots devant le Sgpr afin de le convaincre d’agir pour rétablir « l’ordre, la justice et le respect de la légalité républicaine »?

Le 08 août 2025, Charles Elie Zang Zang, "l'apôtre des bonnes nouvelles" n’a pas été chiche en bonnes nouvelles. Il avait notamment souligné que : « Je souhaite juste dire à notre maire/mère qu'elle peut compter sur moi. Les documents et les messages que j'ai reçus me font froid au dos, me font très mal. J'aurai aimé que nous y soyons tous dans ce combat. Quoiqu'il en soit, nous devons tous nous lever contre cette Dame Foumi...ah ça, nous devons la combattre. Et régler nos problèmes internes plus t**d, laver le linge sale en famille. Ma sortie arrive...je vais tout dire, je vais tout raconter. Fils de New Bell, élu de New Bell, c'est mon devoir.»

Pendant que les populations de Douala 2 attendaient la suite de l’affaire, Charles Elie s’est miraculeusement dédit. L’apôtre de bonnes nouvelles aura-t-il le courage de regarder le Sgpr dans les yeux pour lui avouer qu’il est devenu un prophète de malheur à la solde des prédateurs fonciers ? Qu’est ce qui n’a pas marché pour que Charles Ele Zang Zang et ses 03 compères en viennent à exiger la révocation de madame le maire de la commune de Douala 2 ? Ont-ils été séduits par les yeux doux du business très lucratif du foncier ? Le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh ne t**dera pas à tout savoir.

Ive TSOPGUE
LA VOIX DE NEW-BELL

*Litige au Marché des femmes de Douala*Quand Charles Elie Zang et Jules Minamo   trahissent leurs consciences*A la suite...
28/08/2025

*Litige au Marché des femmes de Douala*

Quand Charles Elie Zang et Jules Minamo trahissent leurs consciences

*A la suite de la suite de l’opération d’assainissement survenue au marché des femmes, les deux conseillers municipaux Rdpc ont, dans un premier temps, affiché, d’une part, leur soutien à des commerçants qu’ils considéraient comme de potentiels électeurs du candidat du Rdpc à la présidentielle 2025 ; et d’autre part, leur condamnation d’une maffia organisée par des prédateurs fonciers. Mais alors que les populations de Douala 2 attendaient de les voir poursuivre leur combat contre l’injustice, ils ont retourné leurs vestes pour devenir des agents de la propagande de la loi du plus fort. Retours sur les faits marquants d’une trahison inédite.*

Tout a commencé dans la nuit du 11 au 12 juillet 2025. Alors que le corps électoral vient d’être convoqué par le président de la République en vue de la présidentielle 2025, une gigantesque opération d’assainissement est menée au marché des femmes de Douala sous la supervision des autorités de la ville, au premier rang desquelles le gouverneur de la Région du Littoral.

Réagissant à chaud dans une plate-forme whatsapp réunissant des forces vives de Douala 2, le conseiller municipal et grand conseiller à la Communauté urbaine de Douala, Jules Raymond Minamo fustige une action qui pourrait impacter négativement sur la campagne électorale et sur le score du candidat du Rdpc au soir du 12 octobre 2025. Pour Jules Minamo, en effet, *«Le terrain est dur et les sons de cloche sont mauvais, je dis bien très mauvais, ne nous voilons pas la face....On ne peut pas casser plus 3000 personnes le jour de la convocation du Corps électoral et attendre un résultat extraordinaire....On se demande bien pour qui d'autres travaillent !!! En tout cas, c'est la FIN qui justifiera les moyens. »*
La position de Jules Raymond Minamo est ainsi dictée par une approche sociale et humaniste qui vise à protéger les intérêts de potentiels électeurs acquis à la cause de Paul Biya.

Quelques semaines plus t**d, soit le 08 août 2025, le conseiller municipal et grand conseiller à la communauté urbaine, Charles Elie Zang Zang apparait, à son tour, dans les mêmes plates-formes Whatsapp ouvertes aux forces vives de Douala 2. Celui qui se fait passer pour « l’apôtre des bonnes nouvelles » est choqué par la découverte d’un scandale au cœur duquel des prédateurs fonciers agissent avec la complicité de quelques autorités de la ville pour spolier les commerçants du marché des femmes de leurs terres.

Charles Elie Zang Zang n’est pas passé par quatre chemins pour faire des révélations fracassantes dignes d’un apôtre de bonnes nouvelles. Ces nouvelles sont à la fois bonnes pour le gouverneur de la Région du Littoral, madame le maire de la commune de Douala 2 et les commerçants du marché des femmes. En effet, pour le communicant du Rdpc habitué des plateaux télés, les titres fonciers acquis au marché des femmes *« ont été bizarrement délivrés entre 2024 et 2025. Pire, les détenteurs de ces TF ont pour certains 16 ans et pour d’autres ce sont des personnes déjà mortes »*.

Charles Elie Zang Zang va plus loin en dévoilant l’identité des prédateurs fonciers. Il s’agit, d’une part de Dame Foumi, propriétaire du centre commercial Foumi qui jouxte l’espace dédié au marché des femmes, et d’autre part, du sieur Nkontcheu Clovis, un homme d’affaires précédemment cité dans l’affaire d’acquisition des titres fonciers au marché de la gare.

La découverte faite par Charles Elie Zang Zang est à la fois stupéfiante et renversante. *« Je viens de recevoir tous les TF en question, je suis au sol. Ça c'est quoi ça ?? Je viens également de recevoir des informations terribles sur les mallettes des millions de FCFA ayant transité entre....et Bonanjo ! On a voulu noyer le Gouverneur dans cette saleté ! Heureusement qu'il a été très malin.*
» , Ainsi parle le communicant du Rdpc aux populations de Douala 2, le 08 août 2025.

A la suite de Charles Elie Zang, les commerçants du marché des femmes découvriront les dessous de leurs déguerpissements. Ils comprendront alors que le gouverneur de la Région du littoral et madame le maire venaient d’éventrer un vaste complot visant à faire mains basses sur des terres qu’ils occupent depuis plus de 50 ans.

Les commerçants et ayant-droits se rendront compte de ce qu’ils ont été dépossédés de leurs terres à travers une procédure de vente de gré à gré défiant la réglementation en vigueur et foulant aux pieds le droit de préemption des occupants légitimes. Au total, ce sont 21 titres fonciers qui ont été attribués à deux ou trois individus au terme d’une procédure marathon au centre de laquelle le préfet du Wouri a fait valoir un pouvoir administratif qui défie le bon sens et la décence.

*Revirement spectaculaire*

Pour le moins, Jules Raymond Minamo et Charles Elie Zang Zang aurait pu s’accorder sur une chose : l’impérieuse nécessité de protéger les intérêts des 3000 personnes recensées par Jules Minamo ; si tant est que celles-ci sont de potentiels électeurs du candidat du Rdpc à la présidentielle du 12 octobre 2025. Le soutien de Jules Minamo et de Charles Elie Zang aux commerçants était d’autant plus attendu que ces derniers ont clairement indiqué leur soutien au gouverneur de la Région du Littoral et madame le maire. Ces commerçants ont, en effet, compris que leur destin, au marché des femmes, était désormais entre les mains de Samuel Ivaha Diboua et de Denise Fampou. C’est ainsi qu’au cours d’une réunion avec les déguerpis, madame le maire a été portée en triomphe après qu’elle a présenté son projet de modernisation du marché des femmes. Un projet qui prend en compte les désidératas des commerçants et rétablit les occupants légitimes des terres dans leurs droits.

A la surprise générale, Jules Raymond Minamo et Charles Elie Zang Zang vont tourner le dos aux 3000 personnes dont ils prétendaient au départ défendre la cause pour espérer un retour d’ascenseur le 12 octobre 2025, jour du vote.

Contre toute attente, les deux grands conseillers à la communauté urbaine de Douala 2 vont s’adjoindre deux complices : Célestin Bessala et Aoudou Garba. L’un est aussi conseiller municipal et grand conseiller à la Cud. L’autre est conseiller municipal et président du conseil national de la jeunesse de Douala 2.

Les 04 vont porter auprès du Secrétaire général de la présidence de la République un plaidoyer bizarre qui trahit leur soutien à une maffia bien huilée qui a fait de la vente de gré à gré du domaine privé de l’Etat à New-Bell un business lucratif qui fait le bonheur des prédateurs fonciers et de leurs complices tapis dans les couloirs du ministère de l’administration territoriale.

Ive TSOPGUE
LA VOIX DE NEW-BELL

26/08/2025

*Affaire Marché Des Femmes*:

Tous les Titres Fonciers en question ont été "bizarrement" délivrés entre 2024 et 2025 ;

Pire les détenteurs de ces TF ont pour certains 16 ans et pour d'autres ce sont des personnes déjà mortes.

Dame Foumi... cette femme... Hum ! En tout cas...
Sieur Nkontchou Clovis...ce type... Hum ! En tout cas...

Je viens de recevoir tous les TF en question, je suis au sol. Ça c'est quoi ça ??

Je viens également de recevoir des informations terribles sur les mallettes des millions de FCFA ayant transité entre....et Bonanjo !

On a voulu noyer le Gouverneur dans cette saleté !
Heureusement qu'il a été très malin.

On veut introduire un certain Ngueufack dans cette affaire, son nom n'apparaît nulle part !

Cette affaire est même arrivée à Yaoundé lors de la conférence des Gouverneurs des Régions et même chez le MINETAT SGPR...

Entre les têtes des gens qu'on veut couper, et le business très lucratif du foncier, où sont les pauvres populations de Douala 2 ? Où est l'intérêt de ma ville de mon village New Bell ?

Que Lazare Atou a fait quoi dedans ?

Qui est même Dame Foumi ?

Qui a fait quoi dans cette affaire ?
Qui a pris combien dedans ?

J'apprends que Mme le Maire de Douala 2 est dans un combat noble de sauvegarde et de sauvetage des derniers terrains qui nous restent face à la prédation foncière acrrue et sauvage. 👍🏿👏🏿👍🏿 Bravo.
Je souhaite juste dire à notre maire/mère qu'elle peut compter sur moi. Les documents et les messages que j'ai reçus me font froid au dos, me font très mal.

J'aurai aimé que nous y soyons tous dans ce combat🙏🏿.

Quoiqu'il en soit, nous devons tous nous lever contre cette Dame Foumi...ah ça, nous devons la combattre.

Et régler nos problèmes internes plus t**d, laver le linge sale en famille.

Ma sortie arrive...je vais tout dire, je vais tout raconter.

Fils de New Bell, élu de New Bell, c'est mon devoir.

À très bientôt !

*Conseiller Zang Zang Zang Charles Elie*

Une question de paix…ou de paix !Une soirée très colorée  offerte aux amoureux du football par madame le maire de la com...
02/08/2025

Une question de paix…ou de paix !

Une soirée très colorée offerte aux amoureux du football par madame le maire de la commune de Douala 2, ce jeudi 31 juillet 2025. Sons et lumières ont donné au Cercle municipal de Douala 2 un aspect féérique qui rappelle les grands moments au cours desquels la CAF et la FIFA tirent au sort les combinaisons de leurs compétitions continentales et intercontinentales.

C’est qu’à Douala 2 le Tournoi de la Paix se développe et se modernise pour s’arrimer à la métamorphose que subit la cité. Aux côtés du rose et du blanc, le football jeune présente les couleurs de la paix et du vivre ensemble pour former cette parfaite harmonie qui procure aux populations le bonheur et la joie de vivre.

Pour la 15ème édition du Tournoi de la Paix de Douala 2, Jean Stéphane Biatcha et Denise Fampou demeurent fidèles aux engagements pris en 2008 auprès de leurs jeunes compatriotes. « Amener les uns et les autres à s’accepter, à promouvoir la communion et la fraternité pour favoriser la vie en harmonie. » Telle est la philosophie qui sous-tend le concept que portent les Synergies africaines contre les souffrances et le Sida et la commune de Douala 2.

Et Pour le patriarche Jean Stéphane Biatcha, le but reste le même. Il s’agit de capitaliser cette capacité qu’a le sport et le football en particulier, « de faire bouger les lignes de la méfiance, du rejet systématique de l’autre qui pourrait penser autrement que nous, en offrant une opportunité au dialogue, à la tolérance et à cette nécessité pour une communauté, un pays de se dire qu’il y a peut-être plus de choses à partager et à construire ensemble. »

Nous sommes en 2025. Hier comme aujourd’hui, le Secrétaire exécutif des Synergies africaines nous parle. Il pointe du doigt la présidentielle du 12 octobre 2025. Jean Stéphane Biatcha et Denise Fampou connaissent, mieux que quiconque, ce que les joutes électorales produisent comme effets.

On peut déjà constater, avec regret, que les antagonismes et les disparités font raisonner leurs funestes voix. La propagande politique bat son plein et les slogans les plus macabres jaillissent çà et là et promettent de mettre en péril notre vivre ensemble : « Assaut final », « c’est…ou rien" , « No make erreur », «... ça prendra ceux que ça prendra »*, etc. Tels sont les mots qui accompagnent depuis quelque temps les discours de haine et les appels à l’insurrection. Certains ont fait de la présidentielle 2025 une question de vie ou de mort.

Fort heureusement, le Tournoi de la Paix sera là avec sa jeunesse. Une jeunesse, certes, candide et insouciante. Mais qui porte en elle les espoirs d’un avenir meilleur. Pendant un mois, cette jeunesse-là va jouer au football en ignorant qu’elle porte la lourde responsabilité de faire triompher aujourd’hui, plus que par le passé, les valeurs de fair-play dont ce sport célèbre les vertus.

A travers le beau jeu, ils parleront aux politiciens dans un langage franc et sincère. Ils leur diront que dans une compétition électorale, on peut jouer comme au football. C’est-à-dire jouer avec respect, tout en dialoguant avec dignité pour concourir avec loyauté. Cette jeunesse-là usera de son dynamisme et du pouvoir du sport pour montrer que la paix est la condition sine qua none pour assurer toute victoire durable ; qu’elle soit politique, sociale ou humaine.

C’est ce message fort que la 15ème édition du Tournoi de la Paix de Douala 2 entend porter. Cela dit, la présidentielle 2025 sera, pour les populations de Douala 2, une question de paix…ou de paix. Il n’existe pas d’autre choix viable, pas d’autre issue honorable ; pas d’autre voie responsable.

LA VOIX DE NEW-BELL
Trophée de la Paix 2019

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LA VOIX DE NEW-BELL

Journal communautaire d’informations générales créé en janvier 2015. Avec pour objectif primordial de faire la promotion de la participation citoyenne et collective au développement de la municipalité de Douala 2. Dans cette perspective, un accent est mis sur la promotion des initiatives portées par les filles et fils de New-Bell pour contribuer au bien- être des populations. La paix et le vivre-ensemble sont aussi exaltés afin que perdurent la cohésion sociale et la tolérance dans un environnent où foisonnent des cultures et des religions diverses portées par des communautés venues de tous les coins de notre triangle national et de l’Afrique. A ce titre, LA VOIX DE NEW-BELL est un projet social qui tire son essence de la Newbellité (Fierté d’être né à New-Bell et de défendre son image partout et toujours).

Ive TSOPGUE, DP DE LA VOIX DE NEW-BELL