20/03/2025
| Un cri d’alarme pour sauver le Général Centrafricain Abdoulaye Miskine, en détention depuis 5 ans et dans un état de santé critique
Par: T. John - La Rédaction Charilogone
Au Tchad, derrière les murs épais de la maison d’arrêt de Klessoum à sortie est de N'Djamena, se joue un drame humain qui risque de virer au tragique. Le Général Abdoulaye Miskine, ancien politico-militaire centrafricain et acteur clé dans le processus de réconciliation en République Centrafricaine se meurt lentement dans une indifférence glaciale. Privé de soins adaptés, rongé par une santé déclinante, cet homme est aujourd’hui un prisonnier de la maladie et de l’oubli.
Selon des sources proches de sa famille et de ses avocats, l’état de santé du Général Miskine s’est gravement détérioré ces derniers mois. Insuffisance rénale, hypertension sévère, douleurs chroniques, affaiblissement généralisé… Les diagnostics s’accumulent et dressent le portrait d’un homme au bord de l’effondrement.
Et pourtant, cette semaine, deux figures de la rébellion centrafricaine notamment Abakar Saboune et le Général Alkatim Mahamat, ont été libérées après plusieurs mois de détention. Mais pourquoi cette clémence ne s’applique-t-elle pas au Général Abdoulaye Miskine ?
Le cas de Abdoulaye MISKINE, bien plus critique sur le plan sanitaire, mérite une attention immédiate. Malgré les alertes répétées de ses proches, de ses avocats. Il s'en remet à la clémence du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, en tant que garant ultime de la stabilité du Tchad et acteur central de la résolution des conflits régionaux.
En effet, le Président de la République du Tchad, peut permettre la libération humanitaire du Général Abdoulaye Miskine, afin qu’il puisse être soigné dignement, ne serait pas seulement un acte de compassion, ce serait une preuve de sagesse et de grandeur politique.
Les heures passent et la vie de Miskine s’effiloche, dans l’ombre d’une cellule chaude, loin des regards. Chaque minute de silence de la part des autorités est une minute de trop. Faut-il attendre qu’il meure en prison pour qu’enfin sa cause devienne une "urgence " ?
Il est encore temps de sauver Abdoulaye Miskine. Il est encore temps de faire primer l’humanité sur la politique.