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EDEA by ZeroMalheur, Edea, Edéa (2025)

31/10/2025

🔵 [ACTUALITÉ]

MUNICIPALES ET LÉGISLATIVES 2026 - SANAGA MARITIME : MANGOMBÈ, VILLAGE DAMNÉ DE LA COMMUNE D'EDEA 2, ACQUIS AU RDPC, AUJOURD'HUI DEPIÉCÉ

📌Mai 2020, un espoir semble sourire à la ville d'Edea, chef-lieu du département de la Sanaga Maritime. En effet, le site de l'ancienne usine CELLUCAM a été choisi pour l'implantation de la SCIEB (Société Camerounaise d'Industrie et d'Exploitation du Bois), une technopole industrielle de grande envergure, évaluée à 80 milliards de Xfcfa, dont la construction en plusieurs phases promet au finish la création de 2 000 emplois directs et 6 000 indirects et un important cahier de charges sociales au bénéfice des populations du Village MANGOMBÈ qui abrite le projet, dans la commune d'Edea 2. 2025, l'entreprise tourne déjà, malheureusement les grandes promesses semblent enfouies dans l'espérance sans délai. Les populations désœuvrées, trompées et laissées dans le noir, qui ont pourtant voté le candidat Paul Biya le 12 Octobre, alertent la mairie de Jean MBEI NJE, président de la sous-section Sanaga Maritime centre 2.

🪵Mardi 7 octobre 2025, notre rédaction est contactée par les populations du Village MANGOMBÈ, l'interlocuteur parle d' "une situation très gênante à l'ex cellucam, depuis quelques temps les riverains réclament ce que la société SCIEB leur avait promis. Ils ont aussi licenciés les enfants du village, hier se sont les poteaux électriques qu'ils ont détruits avec leurs engins, le village est dans le noir".-ZM- Après vérification l'alerte est vraie, nous décidons alors de descendre sur le terrain pour toucher du doigt les faits et tirer des conclusions de rédaction sociale et citoyenne.

👉🏽Effectivement, le petit village MANGOMBÈ est dans le noir, mais pas depuis le 7 octobre, plutôt longtemps avant, depuis le mois de Mars, 8 mois d'obscurité. Une électricité fournie grâce aux premiers efforts de la mairie d'arrondissement d'Edea 2 qui s'en est lassé dès le premier souci technique selon Innocent NSONG fils du village qui nous a rapporté que "les populations ont même cotisé pour régler la panne, mais l'argent était insuffisant et le technicien introuvable ou coûteux pour la maintenance".-ZM- Le pique a été atteint le soir du 6 octobre, quand dans la manœuvre de son engin, un chauffeur de l'entreprise SCIEB a renversé des poteaux de support du courant, qui depuis Mars n'attendait que l'énergie, une énergie qui est pourtant fournie au sein de l'entreprise qui y est implantée, mais qui n'a pas trouvé empathique d'en offrir au village.

🤧C'est cette destruction de poteaux, unie à bon nombre de réclamations légitimes longtemps retenues, qui a forcé une rencontre d'urgence le 7 octobre entre sa Majesté NGO NKEN MARGUERITE, cheffe du village MANGOMBÈ, accompagnée de ses notables, et l'entreprise SCIEB afin de trouver des solutions idoines aux diverses revendications des populations qui ont longtemps appelés la municipalité et l'administration au secours, sans avoir de retour.-ZM- L'entreprise consciente des pertes engendrée par un mouvement d'humeur qui a duré deux jours quelques années auparavant, a cette fois-ci été diligente, rendant aux populations les moyens nécessaires pour réparer les dégâts causés par leur engin, on parle d'une enveloppe financière. Apport utilisé avec parcimonie par les populations orphelines de leurs élus et sans élites, qui a ainsi permis de rétablir l'électricité au village quelques jours après les élections d'octobre, actions de grâce malgré les pertes énormes générées par cette longue absence d'électricité en 2025 dans un village périurbain.

‼️MANGOMBÈ n'est pourtant pas au bout de ses plaintes, ce village qui a pourtant accordé son suffrage le 12 octobre dernier au candidat du RDPC / CPDM le President Paul Biya malgré son délaissement;-ZM- Sa majesté NGO NKEN MARGUERITE l'a exprimé à notre micro, selon elle " la population de Mangombe n'a pas eu l'honneur d'accueillir la campagne présidentielle comme celà a été le cas dans d'autres villages" une absence qui pour la cheffe, montre à suffisance jusqu'à quel niveau son village est ignoré.

🤲🏽Tourné désormais vers l'avenir notamment les élections municipales et législatives, et moyennement éclairé d'électricité générée et des plaques solaires achetées, les populations du village MANGOMBÈ tiennent à rappeler aux pouvoirs publics, administratifs et municipaux, notamment le sous-préfet d'Edea 2 Marie BEBGA BITANGA et le maire Jean MBEI NJE, que malgré la présence méprisante d'une telle entreprise sur leur sol, qui ne réalise aucune de ses promesses faites en 2020, -le village n'a pas un seul forage d'eau potable fourni par la mairie pour une population installée dans un village qui s'étant sur 3,5 km; pas de structures sanitaires; pas d'école maternelle; pas de routes d'accès; l'électricité même n'est pas normalisée (nous bénéficions des branchements araignées) d'où des chutes de tension- l'environnement et les esprits étant pourtant favorable à la réalisation de chacun de ces besoin, avec un militant inégalé pour l'homme du septennat de la GRANDEUR ET ESPÉRANCE .

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Élections locales 2026: Je vote utile et objectif, j'incite les autres à faire autant, pour une ville potable, lumière et industrielle comme d'antan.

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31/10/2025

👁️‍🗨️CAPTATION

La condition pour être un bon opposant au Cameroun, selon MAKON MA UM , cadre du PCRN

D'accord ou pas d'accord ⁉️

31/10/2025

VILLES MORTES OU LE TEMPS VENU POUR MANGER CE QUE LA MARCHE A DONNÉ DANS LES MARCHÉS AVEC LA BÉNÉDICTION DES ÉVÊQUES

Les gars voudraient désormais imiter la souffrance qu'endurent nos frères des régions anglophones en crise, ils veulent bien calquer les "villes mortes" de là-bas, ces appels que l'ancien ministre de la communication, leur nouvelle idole, a passé 9 bonnes années à condamner avec partialité, d'ailleurs sans y mettre le moindre pied en tant que ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, pour ne serait-ce que voir comment vivent les débrouillards et les diplômés au chômage de ce côté, peut-être il se plaisait à entendre les gens raconter que nos frères du NoSo sont des scammers, et pourtant nous savons que c'est juste des invectives habituelles faites à l'une ou l'autre communauté au Cameroun. Mais est-ce vraiment les villes mortes que l'on voit ce vendredi à Garoua, Douala et Bafoussam ou c'est l'heure de prier avec l'Eglise pour manger le salaire du péché ?

Non, les villes vivent, lentement à cause de la psychose générale, mais plus sereinement qu'hier. À l'opposé, il y'a les marcheurs casseurs de Lundi, mardi et mercredi dernier, qui ayant fait leur marché durant les casses "pacifiques", sont dès ce vendredi en train de préparer et manger le butin du vol, tester les appareils volés et connecter les bouteilles de gaz kidnappés, pendant que d'autres achètent fièrement des consommables avec l'argent volé dans les caisses des structures de nobles citoyens détruites. Il n'y a pas de villes mortes, il y'a des vies mortes dont les chairs et les sueurs sont actuellement mangées par leurs semblables qui disent vouloir le changement, mais en les enterrant.

Une mère pleure actuellement son kiosque orange money dévalisé, un père est inconsolable devant sa boutique de cercueils vandalisée, un ami crie dans le sommeil ses téléphones en boutiques emportés, une sœur est en larmes car les perruques obtenues en contrat vente ont été volées, elle va prendre l'argent où pour rembourser, un jeune garçon est paralysé car ses motos dans le magasin ont disparues, une mère ne sait où mettre le pieds parce que les ballots venus de Chine Lundi ont été kidnappés dans la boutique Mardi. Les employés de Bocom, Tradex, Congelcam, SGC sont au chômage, ils discutent la Télécommande à la maison avec les enfants qui ne vont plus à l'école, d'ailleurs les enseignants, ceux-là même qui étaient soutenus dans OTS hier sont surpris que leurs soutiens les aient forcés à rester à la maison par peur de recevoir les balles perdues d'un soldat épuisé et indécis face à son compatriote casseur en marche. Dans tout les cas, les vrais bénéficiaires, les pilleurs, eux sont assis dans les cités en train de consommer la sueur de nos fronts.

On cherche aujourd'hui l'évêque de Yagoua, le dessinateur du diable au Cameroun, qui a réussi à montrer aux Catholiques que la Bible ne ment pas, car Jésus a dit -père évêque "ce que tu auras lié sur la terre sera lié au ciel"- on ne le voit pas, il peut pourtant encore délier ce qu'il a lié, mais non, son dessein avec ses collègues de l'épiscopat, serait certainement de voir le pays s'embraser ainsi, ce n'est pourtant pas ce que ceux du Congo avaient fait. Mais alors pourquoi annoncer l'arrivée de l'homme en blanc dans le sang ? Que viendrait faire le pape aux chaussures rouge (martyr) dans une marre de sang qui ceinture la soutane noire des évêques Camerounais ? Est-ce donc pour rembourser les biens détruits des chrétiens ? Est-ce pour régulariser leur salaire qu'ils pointent au jour le jour dans les structures Catholiques dans assurance ? Est-ce pour constater qu'aucun blessé de ces manifestations ne peut se soigner dans les structures sanitaires coûteuses Catholiques ? Est-ce pour accorder suffrage aux morts et dire la messe de requiem gratuitement ?

Ces prélats qui ont pourtant appelé le diable à régner et qui s'absentent aux réunions de paix organisées par certains préfets ? Où est donc Mgr Barthélémy YAOUDA pour rappeler à ceux qui ont écouté son appel à manifestation que la doctrine sociale de l'Eglise, dans le chapitre de la dignité de la personne humaine dit "qu'il n'est pas permis de faire le mal pour qu'il en résulte un bien " où est il ? Où est la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun pour parler et arrêter d'être tiède, c'est la même Bible qui dit que tu seras chaud ou froid, jamais tiède. Veulent-ils que les chrétiens engagés, victimes des casseurs viennent dimanche dans les paroisses et les cathédrales les chercher ? Sont-ils amis avec mamon maintenant ?

Le changement nous le voulons tous, mais la méthode alors ? Une semaine d'analphabétisme pour les élèves ? Est-ce que les écoles catholiques où même la maternelle coûte minimalement 100 000 FCFA sont fonctionnelles ? Dans un pays sans connexion internet pour ne serait-ce que partager les cours aux enfants en ligne, comment accepter ça, alors que les parents viennent de payer la deuxième tranche ? Une semaine sans échange monétaire, sans vie économique ? Une semaine de peur et de risques ? Qui va payer l'addition et la pression ? Où sont donc le président "élu" et ses acolytes (les meneurs notamment une certaine société civile), dans la rue pour dire "stop, chers jeunes manipulés rentrés dans votre quotidien et laissez nous manifester" où sont-ils ?

Le changement oui, mais la méthode hum ... Rip cher petit cousin mort dit-on en martyr, que ton ami charcuté hier au bras sur la route de l'école s'en sorte vivant pour rappeler les stigmates d'un conflit inutile au vrai peuple. Bon appétit aux marcheurs mangeurs.

ZeroMalheur

31/10/2025

Bonjour. Joyeux vendredi.
Quand en 2017, des jeunes Camerounais découvrent qu'un de leur congénère de 37 ans est doté d'un sens élevé de la politique, une bonne majorité n'a pas apprécié, car en bon camerounais, tout jeune croit toujours que la réussite de l'autre est la cause de son échec à lui. Car oui, hier c'était Cabral Libii qu'on disait aimer, aujourd'hui c'est Hiram Iyodi qu'on s'apprête à détester.

30/10/2025

🟤 [FLASH]

IRÉNÉE MANDENG ET SA FONDATION DJESSY OFFICIELLEMENT RECONNUS PAR L'ÉTAT FRANÇAIS

📌L'opérateur économique Edeaien, indéfectible soutien du President Paul Biya est apparu ce mardi 28 octobre 2025 au journal officiel de la République Française dans la rubrique Associations et fondations d'entreprise, ce à travers son association DJESSY créée et désormais reconnue sur le territoire du Président Emmanuel MACRON .

🫂La fondation DJESSY, connue dans la Sanaga Maritime et au Cameroun pour ses œuvres sociales, culturelles et de paix, avec notamment la marche très courue en 2023 pour la paix et le soutien au chef de l'État Paul Biya qui avait mobilisé un parterre d'invités, est désormais légale sur le sol français avec les mêmes objectifs de toujours dont l'assistance et le soutien aux personnes âgées, aux enfants et aux familles en difficulté, la promotion de la paix, la solidarité, la tolérance et le dialogue entre les communautés tout en contribuant à l'éducation et l'insertion professionnelles des jeunes dans un élan d'actions humanitaires et culturelles.

🇨🇲🇫🇷 IRÉNÉE MANDENG, en séjour depuis de nombreux mois en France, candidat recalé aux élections régionales de Novembre 2025 par ses camarades du RDPC / CPDM en Sanaga Maritime et malheureux absent des listes des lieutenants de campagne pour la présidentielle 2025 à Edea, ne reste donc pas oisif dans son quotidien, il vient une fois encore, après les messes organisées à Paris pour le président Paul BIYA, montrer aux siens s'il le fallait encore, son combat humanitaire pour le bien-être commun et sa vocation d'homme de paix sans frontières, au-delà de la politique et des affaires.

ZeroMalheur | 6 73 56 27 82

30/10/2025

🟤 [FLASH]

L'ASSOCIATION DES CHEFS TRADITIONNELS DU LITTORAL (ACTL) À LAQUELLE APPARTIENNENT DE NOMBREUX CHEFS DE LA SANAGA MARITIME RÉAGIT AUX MANIFESTATIONS POST ÉLECTORALES

📌"Nous condamnons avec la plus grande fermeté tout acte de subversion, de vandalisme, de violence ou de division susceptible de troubler la quiétude des populations ou de porter atteinte aux biens publics et privés." Pour l'ACTL, le président exécutif, son Altesse Royale Jean Yves EBOUMBOU DOUALA MANGA BELL

ZeroMalheur

30/10/2025

Bonjour. Bon Jeudi.
Sans surprise le RDPC a perdu les élections à EDEA 1 et EDEA 2, n'eût été la relâche incomprise et subite du PCRN son principal challenger en Sanaga Maritime, il perdait également à NDOM, NYANON, NGWEI, MASSOK et DIZANGUE où les populations "réelles" ont exprimé leur ras-le-bol dans les urnes, en serrant les scores. Mais ont-il compris ces élus ?

29/10/2025

🟠[DÉCOUVERTE]

TERRITORIALE : VOICI LES 3️⃣1️⃣ PRÉFETS QU'A CONNU JUSQU'ICI LE DEPARTEMENT DE LA SANAGA MARITIME

📌En ce moment où Cyrille Yvan ABONDO, préfet actuel de la Sanaga Maritime, à la suite de ses prédécesseurs, arrive à maintenir la paix, la stabilité et la préservation des acquis et de l'unité du chef-lieu de son territoire de commandement EDEA, et ses 11 arrondissements, nous vous présentons les 31 administrateurs dont 1 colon et 30 compatriotes de divers tribus, administrateurs civils ou du travail entre autres, ayant dirigé la préfectorale en Sanaga Maritime. Ils y ont séjourné 3 mois pour le moins et 6 ans tout au plus jusqu'ici. Dites-nous en commentaire selon votre époque, lesquels de ces préfets vous ont marqués ⁉️

De façon chronologique les voici👇🏽👇🏽👇🏽

J. Bernard ROUSSEAU (1959)

Eteki MBOUMOUA AW (1960-1961)

Jean NGALLE MIANO (1961-1962)

Jean George BISCENE (1962-1965)

Paul DONTSOP (1965-1968)

Séraphin ONAMBELE (1968-1969)

Gabriel MOUAFO (1969-1971)

Conrad EYOUM ESSOMBE (1971-1972)

Samuel MENYE (1972-1975)

Jean NGOUNOU YOUTE (1975-1979)

Appolinaire ABADA EBOLO (1979-1981)

Samuel NKAIFON PEFURA (1981-1982)

Magloire NGUIAMBA (1982-1983)

Abdoulahi KARIMOU (1983-1984)

Hamadou VINDJEDOU (1984-1989)

Koumpa ISSA (1989-1991)

Pascal ETOUNDI ONDOUA (1991) -ZM-

François OLAMA NGBWA (1991-1995)

Jules Marcellin NDJAGA (1995-1998)

Laurent MINDJA (1998-2000)

Paul EKO ENGOUBOU (2000) -ZM-

Thomas EJAKE MBONDA (2000-2001)

Jean Bienvenu ABANDA (2001-2003)

Abakar AHAMAT (2003-2005)

NWOS A KOS (2005-2006)

Grégoire MVONGO (2006-2008)

Gambo HAMAN (2008-2010)

Dorien SADJO (2010-2012)

Jean ABATE EDI'I (2012-2014)

DIKOSSO SEME Fritz (2014-2019)

Cyrille Yvan ABONDO (2019- à nos jours)

NB : Cette chronologie nominative préfectorale associée aux photos des concernés, est exposée au hall et à la mezzanine de la préfecture d'Edea. C'est l'œuvre d'un artiste local qui nous est inconnu.

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29/10/2025

Comme mbombo Ernestine Song dit que me lire sur les actualités civiles, politiques et de développement d'Edea lui procure le rétablissement, et sous ordre de sita Nina Albertine Talairach , nous reprendrons dès ce soir avec notre ligne éditoriale habituelle "J'AIME MA VILLE, JE CONTRIBUE", la paix définitive pointant à l'horizon et nos acquis sécurisés.😘😘😘😘 2026 c'est....

29/10/2025

🟣 [RÉACTION]

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2025 : MPÈPÈ MBII POURSUIT SON AUTOPSIE D'UNE RÉVOLUTION AVORTÉE, CETTE FOIS AVEC LE CAS CABRAL LIBII

📌 Après que le Conseil Constitutionnel ait donné le 27 octobre dernier, les résultats définitifs du scrutin présidentiel du 12 de ce mois, faisant du candidat President Paul Biya vainqueur et de l'honorable Cabral Libii 3e sur les 12 en lice, le Mpèpè MBII Arthur, spécialiste dans l'accompagnement des décideurs politiques et auteur, dans sa 3e sortie sur ses analyses du contexte politique Camerounais actuel débuté le 22 octobre, revient sur le profil de Cabral LIBII président national du PCRN Party dont le mouvement bat de l'aile depuis le début des manifestations post électorales, avec des démissions et conversions subites d'une minorité non négligeable de ses cadres et filleuls.👇🏽👇🏽👇🏽

"
AUTOPSIE D’UNE RÉVOLUTION AVORTÉE
(Partie 3) — Cabral vendu par ses frères

Il y’a dans l’histoire politique du Cameroun des figures qui incarnent chacune à leur manière, un moment de foi populaire. Cabral Libii en fait partie. En 2018, il surgit comme une comète dans un ciel saturé de vieilles lunes. À moins de 40 ans, verbe clair, gestes mesurés, énergie contagieuse, il devient pour toute une génération le visage d’une jeunesse qui veut encore croire que la politique peut se faire.

Il parcourt le pays micro en main, presque seul, portant dans la poussière des routes et dans la ferveur des marchés une mission que peu de ses aînés osaient encore: parler au peuple, l’éduquer, lui rendre sa voix. Nul ne saurait lui enlever cela. Même ses détracteurs les plus féroces reconnaissent cette constance qu’il a remis la pédagogie au cœur du débat public même dans ses débats à la télé. Mais le Cameroun n’est pas tendre avec ceux qui croient encore à la parole. Car ici, le verbe est une cible.

L’homme a voulu bâtir un mouvement rationnel dans un pays émotif, 11 millions de citoyens, mouvement parti d’idées dans un espace de fidélités. Le but: avoir le plus dinscrits possibles sur les listes électorales. Et c’est là sans doute, que s’est jouée sa tragédie. Au moment où la société se tribalise fortement, et ce depuis l’échec du concours Bulu, où les appartenances deviennent des frontières, où la haine politique se mue en suspicion ethnique, Cabral Libii se retrouve au centre d’un paradoxe cruel d’un homme qui combat pour un État républicain, mais que ses propres frères d’idéal livrent aux hyènes du soupçon. Non pas parce qu’il a trahi, mais parce qu’il a résisté à la tentation du camp. Car au Cameroun, ne pas haïr c’est déjà suspect. Ne pas se radicaliser, c’est déjà trahir. Et l’histoire, ironique qu’elle soit, transforme très souvent le modéré en cible et le provocateur en héros.

Ce qui se joue autour de Cabral dépasse sa personne. C’est la radiographie d’une scène politique devenue familiale au sens le plus dévoyé du terme. Une politique de cousins, de clans, de querelles d’héritage. Une politique où les ambitions se nouent dans les salons et se défont dans les chambres. Une politique où l’on se reconnaît non par les idées, mais par les lignages, les accents, les appartenances invisibles.

Dans cette maison Cameroun, chacun veut la bénédiction du père, mais personne ne veut labourer le champ. Cabral, lui, a cru qu’il suffisait de parler clair pour être entendu. Libérer les énergies veut-il, croyant que la pédagogie désarmerait les extrêmes. Mais le Cameroun de 2025 n’est plus celui de 2018. Le pays a vieilli dans la rancune et s’est rajeuni dans la ruse. Et celui qui hier portait la promesse d’une nouvelle génération se retrouve aujourd’hui isolé, traversé par des défections qui ne sont pas que politiques mais aussi morales.

Ses lieutenants d’hier deviennent ses procureurs. Ses compagnons d’autrefois, ses accusateurs. Le parti qu’il a façonné, envers et malgré tout, le PCRN, se fissure comme une maison de famille rongée par la jalousie. On parle de milliards, de calculs, d’alliances, de postes. Mais derrière ces murmures, il n’y a qu’une seule vérité: la difficulté d’être loyal dans un monde où tout se vend.

Et c’est là que la métaphore biblique prend sens. Comme Joseph, Cabral a été vendu par ses frères. Non parce qu’il avait fauté, mais parce qu’il rêvait trop. Ils ont cru se débarrasser de lui; ils ont juste confirmé son rôle. Car dans les récits de la destinée, le puits précède toujours le trône. Et dans la politique camerounaise, la trahison est souvent le rite d’initiation au pouvoir lorsqu’on maîtrise l’art de retourner sa veste.
Il faut pourtant mesurer la gravité du moment. Le pays tout entier observe cette scène car ce qui se passe avec Cabral, c’est exactement ce qui se passe dans la République: la division entre les fils d’un même rêve, les fils et filles d’une même terre.

Le pays ne s’oppose plus entre le pouvoir et l’opposition, mais entre ceux qui veulent encore construire en étant modérés et ceux qui préfèrent détruire pour exister. Il paraît que ça va prendre ceux que ça va prendre et les survivants vont rester reconstruire le pays. Et dans ce tumulte, Cabral, sans doute meurtri, choisit de ne pas rendre coup pour coup. Mais cette tempérance, dans un environnement saturé de passions, ressemble à une faiblesse. On lui reproche d’être trop prudent, trop conciliant, trop respectueux des institutions qu’il critique. On lui reproche d’avoir soutenu, même indirectement, un régime dont il dénonçait l’usure. On lui reproche enfin, de ne pas incarner assez la colère. Mais bon Dieu…qui se souvient encore que la colère ne construit rien?

Ce qu’il apprend à ses dépens, c’est que dans une société où les slogans valent plus que les arguments, l’homme qui doute passe pour un traître. C’est aussi peut-être le revers du fédéralisme communautaire. Et pourtant, malgré tout il tient. Il tient par devoir, par fierté, ou peut-être par fidélité à cette idée qu’un pays ne se construit pas en cédant à la rage. Le Cameroun de demain aura besoin de ceux qui savent encore se taire car, dans la cacophonie actuelle, la sagesse n’est plus populaire, même si elle reste nécessaire.

Alors oui, Cabral a perdu des batailles, il a subi les coups, il a vu ses soutiens s’éloigner. Mais il a gagné quelque chose de plus rare: la distance. Cette capacité de regarder son époque sans y perdre son âme. Et dans le tumulte de cette fin de cycle, cette posture vaut bien plus qu’une député qui claquera la porte ou d’un soutien financier calculé qui s’envolera.

La politique camerounaise, comme l’histoire de Joseph, est une longue traversée du désert. Ceux qui y survivent ne sont pas toujours les plus bruyants, mais ceux qui savent attendre la famine pour nourrir ceux qui les ont trahis. Le Cameroun est encore dans la fosse. Mais peut-être que quelque part, se prépare déjà celui qui transformera cette fosse en grenier.

Et si Cabral Libii, loin des tribunes et des trahisons avait encore un rôle à jouer dans cette réconciliation nationale? Peut-être le temps le dira. Peut-être pas. Mais une chose est certaine, dans ce pays où tout s’oublie, sa persévérance restera un rappel qu’au milieu des tempêtes de la vanité, il est encore possible de rester debout, sans haine, mais sans renoncement.

À suivre…
28.10.2025
"
✍🏽 Jacques Arthur MBII

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29/10/2025

⏳[SOUVENIR]

IL Y'A 4️⃣ ANS ETAIT ASSASSINÉE APHRODITE MAYO, 14 ANS, À EKITE DANS L'ARRONDISSEMENT D'EDEA 2

📌C'est le 29 Octobre 2021 que Bitjoka Grace Faveur Esther la tante de Aphrodite MAYO, a lancé l'alerte sur l'assass!nat crapuleux de la jeune élève de 14 ans, victime de ses vi0leurs quelques jours plutôt, dans la nuit du 26 Octobre de la même année alors qu'elle accomplissait une commission de sa maman; elle etait alors retrouvée le lendemain matin, morte devant la sous-préfecture d'Edea 2, des suspects avaient été interpellés et un procès ouvert au tribunal d'Edea le 9 septembre 2021. L'Alliance Internationale des Femmes Avocates -AIFA- saisie du dossier, racontait alors les circonstances tragiques de cette sombre nuit, où des sardoniques réclamaient une rançon de 50 000 FCFA, à une femme éplorée sans espoir, dont l'enfant était déjà à l'au-delà. A-t-on arrêté ces criminels ?👇🏽👇🏽👇🏽

✍🏽Voici l'histoire de la jeune Aphrodite MAYO, 14 ans, v!olée puis assass!née le 26 octobre 2021 à Edea 2 écrite par l'AIFA (Alliance Internationale des Femmes Avocates)

🚶🏽‍♀️Le 26 Octobre 2021, aux environs de 17h30, la maman d'Aphrodite lui donne de la nourriture pour aller remettre à sa grande sœur malade. Une fois chez cette dernière, celle-ci mange et lui remet les assiettes afin qu'elle retourne à la maison. Sortie du domicile de sa grande sœur, Aphrodite n'arrivera jamais chez sa mère.

😓Aphrodite était sortie avec le téléphone de sa maman qui, inquiète de ne pas la voir, composera son numéro à maintes reprises toute la nuit jusqu'à ce qu"une personne décroche et lui exige la somme de 50 000 Fcfa si elle veut revoir sa fille vivante. Pourtant, Aphrodite n'était plus de ce monde. Elle avait subi un viol, avait été tuée et son corps abandonné devant la sous-préfecture d'Edea 2 le 27 octobre à 8 heures.

😭La mère d'Aphrodite s'est rendue au commissariat central de la ville d'Edea pour déclarer la disparition de sa fille et c'est là qu'elle sera informée de son décès et sera conduite vers la dépouille de sa fille à la morgue de l'hôpital régional annexe d'Edea.[...]

🤲🏽 L'ONG STOP VIOLENCE qui s'était saisi du dossier l'avait alors confié à L'association internationale des femmes avocates qui pouvait l'affaire en justice.

🖤S'ils oublient, nous jamais nos cœurs n'oublieront.
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EDEA by ZeroMalheur

31/10/2025

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30/10/2025

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29/10/2025

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