08/05/2022
Les adeptes du décapage, devront réviser à la hausse le budget destiné à cette pratique, car, de nouvelles taxes sur les produits cosmétiques décapants entrent en vigueur cette année.
Si la pratique de la dépigmentation, le Djangsang comme on l’appelle chez nous, était une nécessité comme se nourrir, se vêtir ou se soigner, il est presque certain que le Cameroun entrerait d’ici peu dans l’un des mouvements de contestation social jamais connu. Et pour cause, les adeptes djangsang au féminin comme au masculin, en colère du fait de la hausse des produits décapant, sont très nombreux sur le territoire camerounais. Cette pratique touche presque toutes les couches sociales. De la « bayam salam » aux ministres ; de l’adolescente à la grand-mère, le djansang est très prisé quoi qu’on dise, et même quelques hommes s’y adonnent sans complexe. Heureusement pour le gouvernement, le djangsang, tout comme la drogue, la prostitution, quoique l’usage soit très répandu, sont toutefois des pratiques que la société conventionnelle rejette et condamne. C’est pour cette raison que les femmes du djangsang, en dépit de la colère noire qu’elles ruminent, ne descendront pas dans la rue. Mais les hommes risquent en payer les frais