APEL Editions.

APEL Editions. VIVEZ LE BONHEUR DES HISTOIRES DE NOS VIES !

Nouvelle parution:  fans Andaal BOBOH HOUSE MEDIA APEL Reader. Apel éditions de Douala PARCE QUE LA PROFESSION DE CUISIN...
22/05/2025

Nouvelle parution: fans Andaal BOBOH HOUSE MEDIA APEL Reader. Apel éditions de Douala

PARCE QUE LA PROFESSION DE CUISINE, DE PÂTISSERIE bref DE L'HÔTELLERIE PEUT ET DOIT DEVENIR UN ESPACE INCLUSIFS AVEC SON PARCOURS ET SES DEFIS.
----------------------------------------
J’écris pour former , informer, développer, éduquer, construire, faire changer la société et donner de la compétence…Derrière ces écrits se trouvent une histoire, une expérience, des interpellations et des prises de conscience.
HANDICAPABLE est une œuvre pour tous, éditée aux éditions APEL, pour une société inclusive est bien plus qu'un livre. C'est un combat , une pédagogie, une expérience.
👉🏽 Etre Handicapé c’est:
- être vulnérable. Et ça nous le sommes tous, que nous soyons hôteliers ou non, patron dans le secteur ou non , parents de personnes handicapées... Qu'il soit officiel ou non officiels, il est indispensable de
- ⁠vivre avec eux et de se connaître . Trop de talents dans le secteur restent invisibles simplement a cause d'une mauvaise éducation du secteur , oui, à cause du fauteuil roulant, d'une canne blanche ou d'un regard différent.
- ⁠se soigner , agir et donner une place comme tous.
J’arrive vers vous avec une œuvre qui exprime le cœur, qui partage l’amour d’un formateur acharné et engagé pour la valorisation des métiers de l’hôtellerie.
La formule est un ensemble de processus théoriques et pratiques qui donnent du plaisir aux apprenants et encadreurs. En Afrique noire nous avons un grand nombre de personnes vulnérables. Mais une question se pose, 《 qui est vulnérable ?》. Au risque de me tromper, mais 80% de demandeurs de formation en hôtellerie le sont.
Je donne comme recette à travers cette œuvre:
- la possibilité aux personnes vivant avec un handicap d'exercer dans leur passion, ce qu’il aime.
- ⁠Un système pédagogique pour les formations courtes durées
- une thérapie à base de l’art culinaire LA CULINOTHERAPIE essentielle pour le bien-être et le vivre ensemble.
- ⁠mais savons nous que nous pouvons devenir du jour au lendemain des personnes vivant avec un handicap ? Est-ce la raison pour briser son rêve ? La médecine du travail face aux décisions, les maladies professionnelles du secteur de l’hôtellerie etc .
Procurez-vous HANDICAPABLE en cuisine et pâtisserie. Ma recette a toujours été avant tout
La prise en compte
La conscience
L’engagement
La maîtrise
Le bien-être
Le style
Et après la réalisons
Je vous invite à lire ce livre, à le partager, a en parler , débattre
- Offrez - le a un Ou une enseignent -e , un-e chef-fe , un -e proche handicapé-e ou non
- Parlez-en dans vos écoles, vos entreprises,vos centres de formation
- Faîtes -en un outil de prise de conscience pour sensibiliser, inclure , former autrement
Merci à celles et ceux qui feront vivre ce message. Ensemble, faisons bouger les lignes pour une société plus juste, plus humaine, plus inclusive.

Bonne fête de l'unité à tous!
20/05/2025

Bonne fête de l'unité à tous!

 fans
05/05/2025

fans

Bonne fête du travail à toute ma communauté. Continuez de nous lire et de nous faire confiance.  fans
01/05/2025

Bonne fête du travail à toute ma communauté. Continuez de nous lire et de nous faire confiance. fans

Journée mondiale du livre à Yaoundé. Toutes les infos sur le visuel
20/04/2025

Journée mondiale du livre à Yaoundé. Toutes les infos sur le visuel

Journée mondiale du livre ce 23 avril à Yaoundé à partir de 08h. Tout sur le visuel...
20/04/2025

Journée mondiale du livre ce 23 avril à Yaoundé à partir de 08h. Tout sur le visuel...

Voici la suite du prologue du .Bonne lecture:Chapitre I : L'Ombre d'une ObsessionLe lendemain matin, le soleil de Yaound...
06/04/2025

Voici la suite du prologue du .
Bonne lecture:

Chapitre I : L'Ombre d'une Obsession

Le lendemain matin, le soleil de Yaoundé tentait de percer la brume légère qui coiffait encore les collines, promettant une journée chaude et humide. Le chaos familier de la ville reprenait ses droits : klaxons impatients, vendeurs haranguant les passants, odeurs de beignets chauds et de café fort flottant dans l'air. Mais pour Bolo, marchant d'un pas rapide vers les locaux de Radio Mboa FM, le monde semblait étrangement distant, assourdi. Son esprit était ailleurs, tourbillonnant dans les ténèbres de la nuit précédente, accroché aux images insoutenables du journal télévisé.
Bolo avait trente ans. Un solide gaillard camerounais, toisant la foule du haut de son mètre quatre-vingts. Sous le simple tee-shirt bleu délavé et le jean qu’il portait presque quotidiennement – ses habitudes vestimentaires se résumant à cette combinaison confortable et passe-partout, variant seulement la couleur du haut –, on devinait une charpente athlétique, héritage probable d'années de football de quartier. Ses cheveux crépus étaient coupés courts, dégageant un front volontaire sur lequel perlait déjà une fine sueur malgré l'heure matinale. D'ordinaire, son regard pétillait d'une curiosité insatiable, mais ce matin, il était voilé par une préoccupation sombre.
Le Rôdeur de Nuit... Le nom glaçant ricochait dans sa tête. Et avec lui, le sinistre décompte. Six mois. Cela avait commencé il y a six mois, presque discrètement, avec Marie. Une jeune femme sans histoire, retrouvée dans une ruelle sombre. Puis, le mois suivant, Christine Ngo. Le schéma macabre commençait à se dessiner. Un silence de trois mois, une accalmie trompeuse, avant la découverte de Madeleine Soppi. Mère d'une adorable fillette de douze ans, songeait Bolo avec une boule dans la gorge. L'idée de cette enfant privée de sa mère par une telle barbarie lui était insupportable. Et maintenant, hier, Grace. Poignardée. Mutilée jusqu'au visage. Horrible !
Les questions se bousculaient dans son esprit, aussi chaotiques que la circulation environnante. Pourquoi ? Pourquoi cette escalade dans la violence ? Pourquoi ces femmes ? Y avait-il un lien entre elles, autre que leur funeste destin ? Et cette mise en scène macabre... toujours retrouvées nues, comme dépouillées de leur dernière dignité. Était-ce une signature ? Un message ? Et comment faisait-il, ce tueur ? L'hypothèse du bensikineur semblait plausible, terrifiante de facilité. Un moyen de transport si commun, si anodin, transformé en piège mortel. Mais comment identifier un visage parmi les milliers de conducteurs de moto-taxis qui sillonnaient la ville jour et nuit ? Bolo sentait le vertige le gagner face à l'ampleur de la tâche.
Il arriva devant le petit bâtiment décrépi abritant Radio Mboa FM. L'enseigne peinte à la main commençait à s'écailler sous l'assaut du soleil et des pluies. À l'intérieur, l'ambiance était celle d'une ruche modeste : un standardiste répondant au téléphone, le son étouffé d'un jingle provenant d'un studio, l'odeur de vieux papiers mêlée à celle du café instantané. Son collègue animateur, le jovial Papi Joe, lui lança un salut sonore :
« Eh, Bolo ! Le fantôme ! T'as vu l'heure ? Le boss va encore râler ! »
Bolo répondit par un vague sourire et un geste de la main, trop absorbé pour engager la conversation habituelle. Il se dirigea d'un pas décidé vers le fond du couloir, vers le bureau du responsable des programmes.
Il frappa. Une voix bourrue répondit : « Entrez ! »
Derrière un bureau envahi de dossiers, de cassettes audio et d'une vieille radio à transistors, se tenait Monsieur Eko. La cinquantaine bien tassée, chemise à manches courtes un peu froissée malgré la climatisation poussive, il leva des yeux sévères mais pas méchants vers Bolo.
« Ah, c'est toi Bolo. Qu'est-ce qu'il y a encore ? J'espère que tu ne viens pas me demander une avance sur salaire. »
« Non, Chef, pas aujourd'hui, » répondit Bolo, sa voix plus ferme qu'à l'accoutumée. Il resta debout devant le bureau. « C'est à propos du Rôdeur de Nuit. »
Monsieur Eko arqua un sourcil, sa curiosité piquée malgré lui. « Le tueur dont tout le monde parle ? Quoi, tu veux faire une émission spéciale 'frissons garantis' ? » Un sourire amusé étira ses lèvres.
« Non, Chef. Je veux enquêter. Je veux découvrir qui c'est. »
Le sourire de M. Eko s'effaça, remplacé par un rire bref et incrédule. « Toi ? Enquêter ? Bolo, mon garçon, tu es animateur radio, pas commissaire de police ! Laisse ça aux professionnels. Contente-toi de passer des bons sons et de lire les dédicaces. »
« Mais Chef, personne ne semble rien trouver ! » insista Bolo, faisant un pas en avant, ses mains se crispant légèrement. « Quatre femmes sont mortes ! La dernière a été massacrée ! On ne peut pas juste... passer des disques et faire comme si de rien n'était. Les gens ont peur. Nos auditrices ont peur ! C'est notre devoir d'en parler, de chercher, de comprendre ! Je suis peut-être qu'un animateur, mais je suis aussi un citoyen de cette ville, et je suis révolté. Je dois faire quelque chose. »
Il y avait une telle flamme dans le regard de Bolo, une telle détermination dans sa posture, que M. Eko le dévisagea avec une attention nouvelle. Il connaissait l'idéalisme de son jeune employé, souvent source de moqueries cordiales, mais là, c'était différent. Ce n'était plus le rêveur habituel, c'était un homme animé par une conviction profonde. Le vieux routier de la radio vit peut-être aussi une opportunité : une petite station comme la leur, si elle sortait une information exclusive sur cette affaire qui terrifiait la capitale...
Il soupira longuement, passant une main sur son visage. « Écoute, Bolo... C'est extrêmement dangereux. Ce type est un psychopathe, et la police elle-même piétine. Tu n'as aucune expérience, aucun moyen... » Il marqua une pause, observant la détermination inflexible dans les yeux de Bolo. « Bon. D'accord. Essaie. Vois ce que tu peux trouver. Mais discrètement, tu m'entends ? Ne te mets pas en danger inutilement. Au moindre pépin, tu laisses tomber. Et que ça n'empiète pas sur ton travail ici, c'est clair ? Tes émissions d'abord. »
Un éclair de triomphe passa dans le regard de Bolo, aussitôt maîtrisé. « Merci, Chef. Merci. Vous ne le regretterez pas. »
« J'espère bien, » grommela M. Eko, déjà replongé dans ses dossiers, comme pour signifier que l'audience était terminée.
Bolo sortit du bureau, le cœur battant la chamade. Il avait obtenu un feu vert, aussi mince et conditionnel soit-il. En traversant la petite salle de rédaction, il ignora les regards curieux. Une énergie nouvelle, faite d'appréhension et d'une excitation fébrile, le parcourait. Il sortit son carnet à spirale de la poche arrière de son jean. Il y avait tant à faire, tant d'ombres à dissiper. La traque du Rôdeur de Nuit venait officiellement de commencer, et Bolo sentait, avec une certitude mêlée d'effroi, que sa vie venait de basculer dans une dimension bien plus sombre et sensationnelle qu'il ne l'aurait jamais imaginé.

Chapitre II : Poussière, Rumeurs et Noms Divins

Le véritable travail commençait, et Bolo l'aborda avec l'enthousiasme fébrile du débutant mais les moyens dérisoires de l'amateur. Sa première étape fut de transformer un coin de son modeste salon en quartier général d'enquête. Il rassembla les quelques coupures de journaux qu'il put dénicher chez les vendeurs ambulants ou en fouillant dans les archives poussiéreuses de la radio – des articles aux titres sensationnalistes, souvent contradictoires, imprimés sur un papier jauni qui semblait aussi fragile que les pistes qu'il contenait. Tenter de reconstituer les faits à partir de ces fragments donnait l'impression d'assembler un puzzle dont la moitié des pièces manquaient et l'autre moitié avait été grignotée par les termites tropicaux.
Quant aux témoignages officiels, n'y pensons même pas. Sa vague connaissance au commissariat local, l'inspecteur Mbarga, fut plus intéressé par la perspective d'une bière offerte que par l'idée de partager des informations classifiées avec un "fouineur de radio". Bolo comprit vite qu'il devrait se débrouiller seul, sur le terrain.
Il décida de commencer par Nkolbisson, là où le corps de Grace avait été retrouvé. Le quartier s'étendait sur une colline, un enchevêtrement de maisons en parpaings nus et de baraques en planches, reliées par des pistes de terre rouge. Bien que la saison sèche battît son plein, transformant la ville en étuve poussiéreuse, certaines zones basses de Nkolbisson restaient des bourbiers permanents, cicatrices liquides où croupissaient les eaux usées et les restes des dernières pluies. Progresser ici relevait du sport d'aventure : slalomer entre des nids-de-poule capables d'avaler une moto entière, éviter des rigoles aux effluves suspects, et respirer une poussière ocre si épaisse qu'elle semblait pouvoir se manger à la cuillère.
Bolo interrogea les riverains avec toute la diplomatie dont il était capable. Les réponses furent à l'image du quartier : chaotiques et insaisissables.
« Le Rôdeur ? Jamais vu, mon frère, » lui lança un jeune homme assis sur un banc, les yeux rougis par le manque de sommeil ou autre chose. « La nuit, ici, on dort ou on veille sur nos portes. On ne regarde pas dehors. »
Une femme plus âgée, tenancière d'une petite échoppe de beignets, se signa avant de murmurer : « On dit que c'est un ekong ! Un sorcier qui vole l'âme des femmes ! Il ne faut pas chercher ces choses-là ! »
Un autre, méfiant, le toisa de haut en bas. « Pourquoi tu poses toutes ces questions ? T'es qui même ? La police ? Parce que sinon, circule. »
Obtenir une information fiable ici semblait plus compliqué que de capter la 4G avec un téléphone des années 2000. Bolo repartit de Nkolbisson avec son carnet presque vide et une couche de poussière rouge lui donnant l'air d'un revenant.
Les jours suivants, il arpenta d'autres quartiers touchés de près ou de loin par le drame : Madagascar, où aurait vécu Marie, la première victime ; la Briqueterie, réputée pour ses nuits agitées. Partout le même constat : il piétinait. Littéralement, dans la poussière et les détritus, et métaphoriquement, dans son enquête. Les gens haussaient les épaules, offraient des rumeurs plus folles les unes que les autres (le tueur serait un ministre ! Un expatrié ! Un fantôme !), ou se terraient dans un silence prudent. La frustration commençait à ronger Bolo. Assis sur le rebord d'un caniveau à Essos, épongeant son front sous le soleil de plomb, il soupira. Sa liste de suspects potentiels était aussi fournie que le programme de reboisement national : inexistante. L'enquête avançait plus lentement qu'un fonctionnaire cinq minutes avant la fin du service.
Ce dimanche matin-là, une idée le poussa vers la petite paroisse catholique du quartier Mvog-Ada, non loin de chez lui. Peut-être que l'église, lieu de rassemblement et de confidences, recèlerait une oreille plus attentive, une bribe d'information utile. C'est là, sous le manguier qui ombrageait le parvis après la messe, qu'il remarqua Mama Martine. Une figure du quartier, la septantaine vive, toujours vêtue d'un Kaba Ngondo coloré, elle vendait des arachides grillées et des bonbons aux enfants. Ses yeux pétillaient de malice et de bonté. Bolo s'approcha, saluant avec le respect dû aux anciens.
« Mama Martine, bonjour ! Comment allez-vous aujourd'hui ? »
« Ah, Bolo, mon fils ! » répondit-elle avec un large sourire édenté. « Ça va, ça va par la grâce de Dieu. Mais le cœur est lourd, tu sais. Avec toutes ces histoires... »
Bolo acquiesça gravement. « C'est justement pour ça que je voulais vous parler, Mama. Cette peur qui grandit... ce 'Rôdeur'... Les gens sont terrifiés. »
Mama Martine soupira, son visage se rembrunit. Elle fit un rapide signe de croix. « Ah, mon enfant... Ces pauvres filles... Quelle tragédie ! D'abord la petite Marie, que Dieu ait son âme... Vierge Marie, quelle tristesse ! Puis cette Christine Ngo... Vierge Marie ! Si jeune aussi ! Et après, la pauvre Madeleine Soppi, laisser une petite orpheline derrière elle... Vierge Marie, quel malheur ! Et maintenant, cette pauvre Grace... Seigneur, prends pitié de nous et arrête ce démon ! »
Elle ponctuait chaque nom d'un "Vierge Marie !" éploré, secouant la tête. Bolo écoutait, compatissant, quand soudain... Bim ! Quelque chose cliqua dans son esprit, une étincelle dans le brouillard de son enquête. Il resta figé une seconde, les mots de Mama Martine résonnant encore.
Marie.
Christine. (Pas directement biblique, mais tellement lié au Christ).
Madeleine. (Marie-Madeleine).
Grace. (La Grâce divine).
Ce n'était pas juste une coïncidence. C'était un motif. Un lien ténu mais incroyablement précis. Tous les prénoms des victimes avaient une connotation biblique ou fortement religieuse ! La fatigue, la frustration, la poussière, tout disparut, balayé par une vague d'adrénaline. Il tenait quelque chose ! Enfin ! Une piste sérieuse !
« Les prénoms... » murmura-t-il, les yeux écarquillés.
« Quoi, les prénoms, mon fils ? » demanda Mama Martine, intriguée par son changement d'attitude.
« Mama Martine, vous êtes un génie ! Merci ! Merci infiniment ! Que Dieu vous bénisse ! » s'exclama Bolo, une joie presque incontrôlable dans la voix.
Il serra chaleureusement la main ridée de la vieille dame, qui le regardait, interloquée mais amusée par cet enthousiasme soudain. Sans plus d'explication, Bolo tourna les talons et partit presque en courant, son carnet serré contre sa poitrine comme un trésor.
Qu'est-ce que cela signifiait ? Le Rôdeur de Nuit était-il un fanatique religieux ? Un prêcheur fou appliquant une justice divine tordue ? Ou utilisait-il ces noms comme une sorte de symbole macabre ? Les questions fusaient, mais cette fois, elles n'étaient plus désespérées. Elles avaient une direction. Il devait rentrer chez lui, se poser, réfléchir, recouper. Il quitta les rues animées et poussiéreuses de Mvog-Ada, laissant derrière lui Mama Martine et son étonnement bienveillant. Dans la fournaise de Yaoundé, une première lueur venait enfin de percer les ténèbres de l'enquête. Fragile, incertaine, mais une lueur tout de même.

Nouvelle Chronique:Le rôdeur de la capitale.J'espère que tu vas aimer cette nouvelle aventure... Voici le début:Okay, vo...
06/04/2025

Nouvelle Chronique:
Le rôdeur de la capitale.
J'espère que tu vas aimer cette nouvelle aventure... Voici le début:
Okay, voici une proposition pour le prologue de "Le Rôdeur de Nuit", en essayant de planter le décor, d'introduire Bolo et de créer une atmosphère de suspense.

---

**LE RÔDEUR DE NUIT**

**Prologue**

Yaoundé. La nuit tombait sur la ville aux sept collines, étirant des ombres longues et inquiétantes sur les pistes de terre battue et les éclats de goudron fatigué. Dans le quartier populaire de Mvog-Ada, l'air vibrait encore de la clameur de la journée : échos des vendeurs à la sauvette, pétarades des motos-taxis – les *bensikineurs* – qui se faufilaient dans un ballet incessant, et bribes de musique s'échappant des bars modestes.

Mais dans le petit salon de Bolo, seul le son du poste de télévision meublait le silence. La pièce tenait plus de la cellule que du séjour. Un canapé élimé, dont les ressorts menaçaient de percer le tissu usé, faisait face à une petite table basse bancale sur laquelle traînaient quelques journaux et un carnet à spirale ouvert. Au mur, une peinture défraîchie laissait deviner une ancienne teinte plus vive, aujourd'hui mangée par l'humidité. Une unique ampoule nue, au bout d'un fil pendant du plafond, jetait une lumière jaunâtre et vacillante sur le linoléum craquelé. C'était là tout l'univers de Bolo en dehors de la petite cabine d'enregistrement de "Radio Mboa FM", la station locale où son maigre salaire d'animateur lui permettait à peine de joindre les deux bouts.

Ce soir-là, Bolo, affalé sur le canapé, une assiette de riz et de haricots refroidissant sur les genoux, regardait distraitement le journal de 20 heures de la CRTV. Ses traits étaient tirés, marqués par la fatigue d'une journée passée à jongler entre chroniques musicales et annonces publicitaires pour les commerces du coin. Ses yeux, habituellement vifs et curieux, étaient mi-clos.

Puis, le visage grave du présentateur fixa la caméra. Le ton changea, devenant plus sombre. "Et l'horreur a encore frappé la capitale cette nuit," annonça-t-il d'une voix posée mais chargée d'effroi contenu. "Le corps sans vie d'une jeune femme a été découvert aux premières heures ce matin, dans un terrain vague du quartier Nkolbisson."

Bolo se redressa d'un coup, son assiette manquant de glisser. Son regard s'aiguisa, fixant l'écran où apparaissait une image floutée de la scène de crime, entourée de policiers et de badauds tenus à distance.

"La victime, dont l'identité n'a pas encore été révélée," poursuivit le journaliste, "a été retrouvée entièrement nue et portait les marques de multiples coups de couteau. Un mode opératoire sordide qui n'est pas sans rappeler..." Il marqua une pause, laissant le poids des mots s'installer. "...celui du mystérieux tueur que la presse a surnommé 'Le Rôdeur de Nuit'."

Une photo composite, vague et imprécise, apparut brièvement à l'écran. Celle d'un *bensikineur* anonyme, silhouette encapuchonnée sur sa moto, symbole de la peur qui commençait à s'insinuer dans les rues de Yaoundé dès la nuit tombée. Une peur visant spécifiquement les femmes seules, proies faciles pour ce prédateur insaisissable qui utilisait le véhicule même censé les transporter en sécurité pour les attirer vers la mort.

Un frisson de dégoût parcourut Bolo. Ce n'était pas seulement l'horreur du crime qui le glaçait, mais l'injustice crasse, la vulnérabilité de ces femmes trahies et assassinées avec une telle sauvagerie. Lui, le petit animateur radio, l'éternel idéaliste qui croyait encore à la vérité et à la justice dans une ville où elles semblaient souvent oubliées, sentit une colère froide monter en lui. Une révolte viscérale contre cette violence impunie, contre ce monstre invisible qui transformait les nuits de Yaoundé en cauchemar.

L'image de la victime, bien que floutée, s'imprima dans son esprit. Les mots "entièrement nue", "multiples coups de couteau", "Rôdeur de Nuit" résonnaient dans le silence de son modeste salon. L'assiette fut repoussée, oubliée. La fatigue s'était envolée, remplacée par une détermination brûlante.

Ce soir-là, dans la lumière blafarde de son ampoule solitaire, Bolo ne voyait plus seulement une information tragique de plus. Il voyait un défi. Une énigme à résoudre. Un monstre à démasquer. Le Rôdeur de Nuit... Qui était-il ? Pourquoi ? Comment l'arrêter ? L'enquêteur fauché, l'homme épris de justice, venait de trouver sa cause. Et il ne savait pas encore à quel point cette quête allait le plonger dans les ténèbres les plus profondes de la ville et de l'âme humaine. La nuit venait à peine de commencer.

--- Si tu veux la suite, commente et demande la suite en commentaire.

01/04/2025

Merci de nous faire confiance...

Adresse

Yaoundé

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque APEL Editions. publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à APEL Editions.:

Partager