Guy Alain Tchamde

Guy Alain Tchamde Bienvenue sur cette page. je m'appelle Guy Alain Tchamde, je suis président du parti politique le Mouvement pour la Justice sociale, le Développement.

15/02/2023
25/01/2023

▬ Tahar Benjelloun ▬
♦Question de civisme
Un jour je prends le bus au centre de Stockholm pour me rendre dans une banlieue où se trouve le grand magasin Ikea. L’ambiance dans le bus était calme et sympathique. A un arrêt, un vieux monsieur monte, pardessus gris et chapeau noir, un vieux cartable en cuir à la main. Une jeune femme l’invite à lui céder sa place, il refuse gentiment et fait le voyage debout. Ce petit bonhomme m’intriguait. Je demandai à Mats, mon traducteur, s’il connaissait cet homme. Il me dit, «oui, c’est Ingvar Kamprad, l’inventeur et le propriétaire d’Ikea». Il se rendait ainsi à son bureau pour travailler. Il ne portait sur lui aucun signe de son immense fortune. Dans ces pays, l’argent n’est pas une valeur à exhiber. Cet homme vient de décéder à l’âge de 91 ans dans la plus grande discrétion.

Le lendemain, j’étais au salon du livre de Göteborg, au sud-ouest de Stockholm. Après la présentation d’un de mes livres, séance de dédicaces. Les gens faisaient la queue. Mats me dit: «tu viens de signer ton livre au ministre des Affaires étrangères», un homme en jeans et parka quelconque. Rien ne le distinguait des autres lecteurs. Plus t**d, je l’ai vu repartir sur son vélo. Arrive un immense acteur d’Ingmar Bergman, Erland Josephson («Scènes de la vie conjugale»). Il est seul, il me dit bonjour en français puis continue en anglais : «juste une signature». Il ne m’a pas laissé le temps de lui dire combien je l’admirais. Il est parti, s’est fondu dans la foule. Ni garde du corps, ni photographes, ni jeunes filles en délire devant cette star si discrète.

Un soir je dîne à Tokyo avec mon éditeur et mon traducteur. Chacun avait son vélo muni d’un bac où il y avait leur sac ou cartable avec notamment dedans un ordinateur et d’autres objets de valeur. Nous arrivons au restaurant.

Ils déposèrent leurs vélos en face, dans un lieu réservé pour cela. Non seulement ils n’ont pas attaché leurs vélos, mais ils y ont laissé leur sac et cartable avec les ordinateurs bien visibles. Je leur fais remarquer qu’ils ont oublié de prendre leurs affaires. «Pas du tout, on les laisse dehors pour ne pas encombrer le restaurant». Vous ne craignez pas qu’on vous les vole? Éclats de rire joyeux. Le traducteur qui avait fait ses études à Paris me répond : «mais, nous ne sommes pas ici en France !» J’aurais aimé ajouter «ni au Maroc», mais je me suis abstenu. L’éditeur m’explique ensuite qu’au Japon, en dehors évidemment d’une mafia sophistiquée, on ne vole pas les vélos ni les affaires laissées dessus. Question d’éducation, de principes et de civisme.

Passons à présent à notre cher pays:
Un jour à Tanger. J’allais sortir ma voiture du garage quand un agent de police me fait signe d’arrêter le moteur et de ne plus bouger.

J’entendis des sirènes. Je me suis dit «ce n’est pas Sa Majesté ; le roi est en visite officielle aux Emirats; c’est peut-être son fils ou son frère…» J’attendis que la très haute personnalité passe. C’était un ministre dont j’ai oublié et le visage et le nom. Evidemment ni sa voiture ni celles qui le suivaient ne s’arrêtèrent au feu rouge.

J’imagine que cette scène est assez fréquente dans notre beau pays. Ces pratiques devraient être interdites. Nous sommes une société modeste et nous devons cesser de nous donner l’importance que nous n’avons pas.

Assez d’accorder tant d’intérêt aux apparences, au faste artificiel, au spectacle sans intérêt.

Je fais la queue chez Maroc Telecom après avoir tiré un ticket numéroté. J’attendais sagement quand je vois un jeune couple, lui une barbe teintée avec du henné, elle, voilée évidemment en noir comme un corbeau apeuré. Le couple passe devant tout le monde et se met à parler avec un des agents. Personne ne bouge. J’eus le malheur de lui faire remarquer calmement qu’il devait faire la queue comme tout le monde, prendre un ticket et attendre son tour.

Là, le barbu vient vers moi le poing levé dans l’intention de m’assommer. J’ai oublié de vous dire qu’il mesurait plus d’un mètre quatre-vingt et qu’il devait peser cent kilos.

J’essayai de me protéger, là, il renonça et me dit «si tu n’es pas content je te casse les dents». Venant juste de refaire une partie de mes trente-deux dents, je n’avais aucune envie de les voir éparpillées sur le carrelage de l’agence.

Entre-temps, personne n’avait réagi ou ne vint à mon secours.

Ce jour-là, j’avais compris que nous sommes entrés dans le chaos de la loi du plus fort, le tout enroulé dans un discours islamiste qui ne peut en aucun cas excuser ou justifier ce manque de civisme, cette barbarie qui ne cesse de se répandre dans notre beau pays. Si j’étais de la même trempe que lui, je lui aurais coupé la barbe et arraché le voile de l’hypocrisie à sa femme, objet sans avenir. Mais mon éducation m’a donné des principes et des valeurs à respecter même quand on est agressé par la bêtise et l’absence de tout civisme.

Reste l’histoire du ministre hollandais. C’est un exemple exceptionnel. Non seulement c’est impensable chez nous, mais même en France.

Dans les pays nordiques, les hommes et femmes politiques sont au service du peuple et de l’intérêt général. Ils peuvent du jour au lendemain passer d'un poste de ministre à celui d’enseignant ou d’artisan, si tel était leur métier d’origine. Etre député ou ministre n’est pas une promotion de son égo. C’est un travail comme un autre, avec davantage de responsabilités. Or chez nous nombreux sont ceux qui deviennent député ou ministre en vue de faire fructifier leurs affaires privées et oublient simplement leurs devoirs. Ils se trouvent dans tous les partis.

La notion du service public n’a pas été intégrée dans leur logiciel de vie. C’est pour cela que le peuple ne croit plus aux politiques et ne se déplace presque plus pour voter. La démocratie est une culture. Or elle est trahie tout le temps. Qu’on cesse de nous bassiner avec ce concept que nos comportements ignorent ou méprisent. ✍ Tahar Benjelloun () le 14/01/2019
Chroniques Algériennes

30/12/2022

Il ne faut jamais désespérer Dieu est au contrôle !

09/11/2022

"Le Noir ignore que ses ancêtres qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la Vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l'humanité dans la voie de la civilisation; que ce sont eux qui ont créé les arts, la religion (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l'écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier…), la médecine, l'architecture, etc. à une époque où la Terre entière (Asie, Europe : Grèce, Rome) était plongée dans la barbarie.

Ignorant les faits historiques qu'on prend soin de lui cacher, ou de déformer avant de les lui enseigner, il en est arrivé à épouser le point de vue que l'enseignement colonialiste a constamment chercher à lui inculquer pour s'assurer sa docilité : à savoir qu'il n'a pas d'histoire ou de culture comparable à celle de l'Europe, qu'il est donc fait pour obéir et non pour organiser ou assumer des responsabilités.

Il en résulte un manque de confiance en soi et en ses propres possibilités, ce qui est fatal à une oeuvre aussi positive qu'une lutte de libération nationale" Alerte sous les tropiques, Cheikh Anta Diop, page 48.

09/08/2022

Juste pour comprendre !

24/07/2022

Écoutons !

01/07/2022

Lac Kennedy à Yaoundé. Version "avenue des champs élysées" du régime néocolonial rdpc ! Option pour l'émergence en 2035! Allons y seulement !

25/03/2022

Très intéressant !

16/03/2022

Ça peut nous instruire !

Je crois ceux qui ne comprennent rien au conflits russo-ukrainien peuvent se ressourcer ici !  Merci Wilfried !  Très be...
27/02/2022

Je crois ceux qui ne comprennent rien au conflits russo-ukrainien peuvent se ressourcer ici ! Merci Wilfried ! Très beau texte !

Leçon numéro 3 :
RUSSIA TOMORROW

Les Camerounais sont des êtres amusants. Ils te disent : « Parlons d'abord des choses du Cameroun avant d'ouvrir d'autres sujets. Est-ce qu'on a déjà fini avec notre pays pour nous intéresser à la Russie ? »

En gros, en 2022, il y a des gens à qui il faut encore expliquer l'interconnexion des paradigmes géopolitiques mondiaux. Sachez-le donc aujourd'hui une fois pour toutes : il n'existe aucun événement sur terre dont on ne peut pas trouver de parallèle avec ce qui se passe chez vous. Quel que soit le domaine, vous devez toujours vous posez la question : « Quelle leçon pouvons-nous tirer de tout ceci ? ». Car des leçons il y en a toujours, même s'il faut creuser de profonds sillons pour les trouver.

C'est d'ailleurs à cet égard que certains m'ont demandé hier : « Comment peux-tu soutenir le dictateur Vladimir alors que tu dénonces le dictateur Paul ? ». Et même si je n'ai jamais prétendu soutenir l'action de Poutine, même si d'aucuns confondent l'analyse politique froide avec des opinions subjectives, en gros, même si cette question insolite m'a plié de rire, elle a au moins le mérite de poser sur la table les enseignements qu'il faut tirer de l'offensive russe qui a cours en Ukraine depuis 48 heures.

LOIN DE L'ABSURDE ÉMOTION

Je n'ai pas envie de vous dire que l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, le Mali, la RDC et consorts ont souffert (et souffrent) mille fois plus de la main des Occidentaux que les Ukrainiens de la main de Poutine, ni que les massacres de l'armée ukrainienne dans la région du Dombass ces dernières années étaient plus insoutenables que les dégâts de l'armée russe depuis deux jours. Car la vérité, c'est que la guerre est sale et horrible, quel que soit le camp, et quel que soit celui qui a raison. Il ne s'agit donc pas d'établir un système de gentils et de méchants totalement stupide et archifaux comme le fait la « Communauté Internationale » dans les médias pour vous liquéfier le cerveau. Et avec succès d'ailleurs.

Ce que nous faisons ici, c'est l'étude objective des causes d'une guerre, afin de rappeler ce qu'il aurait fallu faire pour qu'elle ne débute même pas. Ôtez de vos esprits les fantasmes de « droit international » et de la « souveraineté de l'Ukraine » qui n'existent que dans vos rêveries, et faites enfin de la Realpolitik internationale. On vous a déjà rappelé que Cuba aussi était un pays souverain qui a autorisé l'Union Soviétique en 1961 à déployer ses missiles sur son territoire, aux portes de la Floride, et que les USA s'y sont opposés. Il est donc illogique de demander à Poutine d'accepter que les USA continuent d'encercler la Russie en récupérant l'Ukraine dans l'alliance militaire de L'OTAN. C'est du deux poids deux mesures.

Exactement comme ceux qui vous interdisent de développer l'arme nucléaire (ex. les pressions sur l'Iran) pendant que eux, la possèdent et n'y renoncent pas.

Et on vous a déjà rappelé que l'accord tacite entre les blocs Ouest et Est était à l'époque de ne jamais franchir l'autre côté du Rideau de Fer. Les Russes ont scrupuleusement respecté cet engagement face à la France, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne etc... tandis que les Américains n'ont pas arrêté de gratter le voisinage russe depuis une vingtaine d'années en récupérant la Lituanie, l'Estonie, la Bulgarie, la Turquie, le Monténégro, la Lettonie etc... et de les intégrer dans le giron de l'OTAN. Et comme dans toute tromperie, il arrive un moment où la goutte d'eau finit par faire déborder le vase, et où le partenaire n'accepte plus de se faire duper.

Et parce que gouverner c'est prévoir, Poutine n'a pas voulu attendre d'avoir les Américains devant sa terrasse pour comprendre ce que jusqu'à présent vous ne comprenez pas.

LA RÉALITÉ DES FAITS

On va donc vous l'expliquer simplement : si vous pensez que l'Ukraine est un pays souverain qui a volontairement décidé de se rapprocher du monde « civilisé » de l'Ouest, cela signifie que les médias internationaux ont bien fait leur travail dans vos têtes. La réalité, la seule, c'est qu'aux yeux des États-Unis (les chefs de l'OTAN, donc) l'Ukraine ne représente que la serpillère sur laquelle ils désiraient marcher pour mieux prendre la Russie en tenaille. Il y a 1600 km de frontière entre les deux pays, donc Washington obtiendrait 1600 km d'influence supplémentaire directement dans la véranda de Moscou ! Et Moscou qui a jadis laissé passer l'affaire des pays baltes, de la Bulgarie, la Pologne et autres, a décidé que c'en était trop, et d'agir par anticipation.

Car la meilleure défense... enfin bref.

S'il y a donc bien un pays qui ne respecte personne, ce sont les États-Unis d'Amérique. Quand on observe comment Joe Biden a ordonné à Olaf Scholz, le chancelier allemand de stopper le contrat du nouveau gazoduc Nordistream 2 entre la Russie et l'Allemagne, on constate que même la première puissance économique européenne n'est qu'un valet de Washington sans aucune autonomie. Alors imaginez à plus forte raison l'insignifiante Ukraine. Les Américains se fichent pas mal de la souveraineté de Kiev ; ils avaient juste prévu que ce soient eux qui assurent la tutelle de ce pauvre pays, et ne digèrent pas que Poutine ait compris la manœuvre et pris les devants. C'EST TOUT.

Quand la France vous dit : « La Chine vient piller l'Afrique », est-ce qu'elle se soucie de votre indépendance, ou est-elle simplement jalouse de se faire damer le pion sur ce terrain ?

Si tu as compris ça, alors prends une Vodka chez le voisin, et paye toi-même.

Et si malgré tout tu continues de croire en la sacro-sainte souveraineté, demande donc aux USA d'autoriser des militaires russes à Cuba, au Mexique, au Canada ou à quelques nautiques de l'île d'Hawaï. Et demande aussi aux Français pourquoi ils sont furieux qu'un pays souverain tel que le Mali ait décidé de les chasser de son territoire. Sans oublier que tous les ans, l'État d'Israël continue de grappiller de plus en plus de territoires palestiniens, sous la bénédiction de Washington et de ses alliés. Les mêmes qui sont choqués par la supposée « annexion » de l'Ukraine.

Si Moscou est une dictature, en quoi Paris, Berlin, Washington et Londres ne le seraient-ils pas ?

EN BREF :

Supposons que le Gabon était un ancien territoire camerounais et que le Tchad, adversaire géopolitique du Cameroun, prévoie d'installer ses bases à Libreville dans un an. Que devra faire Yaoundé ? Laisser l'ennemi s'approcher et le mettre en danger immédiat, sous le prétexte manipulateur de « la liberté du Gabon à choisir ses partenaires » (alors qu'on sait bien ce que ça cache), ou bien rappeler au Gabon qu'il n'a pas à servir de tapis-tremplin pour les intérêts d'une puissance en perte de vitesses ?

Dans ce registre, Yaoundé ne cherchera pas à convaincre qu'il a raison. Il dira simplement qu'il n'avait pas le choix s'il voulait continuer de dormir sereinement. C'est ce que fait Vladimir Poutine. Est-ce qu'il y a d'autres questions ?

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED

La leçon numéro 2 se trouve ici : https://www.facebook.com/1352895778219742/posts/2202618969914081/?sfnsn=mo

26/02/2022

Vérité

23/02/2022

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