Adorons Jésus-Christ

Adorons Jésus-Christ Adorons Jésus-Christ est un stimulateur et un accerateur de foi.

𝗚𝗲𝗻𝗲̀𝘀𝗲 𝟭 : 𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗾𝘂'𝘂𝗻 𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘁 𝗰𝗼𝘀𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗿𝗼𝗶𝗿 𝗶𝗻𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮̂𝗺𝗲 !"Au commencement, Dieu créa les cieux et la t...
27/10/2025

𝗚𝗲𝗻𝗲̀𝘀𝗲 𝟭 : 𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗾𝘂'𝘂𝗻 𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘁 𝗰𝗼𝘀𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗿𝗼𝗶𝗿 𝗶𝗻𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗮̂𝗺𝗲 !

"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre."

Cette phrase, la plus célèbre jamais écrite, est le point de départ de tout. Pour beaucoup, le premier chapitre de la Genèse n'est qu'un prologue cosmique lointain. Un sujet de débat entre scientifiques et théologiens, une ligne de front dans la guerre culturelle entre création et évolution. Nous le lisons souvent comme un rapport de laboratoire divin, une chronologie majestueuse mais impersonnelle de la formation des galaxies, des océans et des continents. L'histoire de l'univers, pas la nôtre.
Mais et si je vous disais que vous avez mal lu ce chapitre toute votre vie ? Et si son véritable sujet n'était pas principalement les étoiles ou les océans, les plantes ou les animaux, mais... vous ?
Et si cette histoire ancienne de la création du cosmos était en réalité le plan directeur, le modèle divin pour votre propre création, votre propre salut, votre propre transformation ? Imaginez : la puissance que Dieu a déchaînée pour faire jaillir la lumière des ténèbres est la même puissance qu'Il veut déchaîner pour chasser les ténèbres de votre âme.
Aujourd'hui, nous allons entreprendre un voyage différent. Nous allons ranger nos télescopes et prendre un miroir. Avec l'aide d'un guide comme Charles Spurgeon, qui voyait l'Évangile sur chaque page de l'Écriture, nous allons découvrir que Genèse 1 n'est pas l'histoire de la naissance d'un monde lointain, mais le secret de la nouvelle naissance d'un cœur humain. Nous allons voir que ce chapitre ne parle pas seulement de la façon dont le monde a été fait, mais de la façon dont vous et moi sommes refaits.

Le récit de la Genèse se poursuit au verset 2 par une description saisissante de la Terre avant l'intervention divine :
"La terre était informe et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux."

Ces mots sont parmi les plus désolés de toute la Bible. "Informe et vide" – en hébreu, Tohou vabohou – dépeint un chaos primordial, un désordre absolu, une inutilité, un potentiel inexploité, plongé dans une obscurité totale. Pas de forme, pas de structure, pas de but. Seulement le silence, les ténèbres et l'abîme.
Et c'est précisément dans cette description d'un monde pré-créé que nous trouvons le miroir le plus fidèle de l'âme humaine sans Dieu.
Pensez à votre propre vie avant que la lumière de Christ ne brille sur vous, ou peut-être à votre vie en ce moment même. N'avez-vous jamais ressenti ce sentiment d'être "informe et vide" ? Un chaos intérieur où pensées, désirs et ambitions tourbillonnent sans but ni direction. Un vide existentiel, une faim profonde dans l'âme que ni le succès, ni les relations, ni les plaisirs ne peuvent combler. Vous pouvez avoir une vie extérieurement organisée – un travail, une famille, une routine – mais à l'intérieur, un désert, un Tohou vabohou. Il y a des ténèbres à la surface de l'abîme de votre cœur. C'est la condition humaine naturelle après la Chute : nés dans un état de chaos spirituel, séparés de la source de toute lumière, de tout ordre et de tout sens.
Beaucoup s'épuisent à tenter d'organiser ce chaos par leurs propres moyens :
• La religion : Construire des structures de règles et de rituels pour donner une forme à leur vide.
• La philosophie : Chercher un système de pensée pour éclairer leurs ténèbres.
• Le matérialisme : Accumuler des biens pour remplir leurs vides.
Mais tout cela revient à essayer d'organiser les ténèbres. On peut déplacer les ombres, mais on ne peut pas créer la lumière. La condition de la Terre, "informe et vide", était une impasse totale. Elle ne pouvait pas s'améliorer d'elle-même, ni évoluer vers la lumière. Elle nécessitait une intervention extérieure, une puissance créatrice venant du dehors. Il en va de même pour l'âme humaine.

C'est alors que surviennent les mots les plus puissants de l'univers. Le chaos est là. Les ténèbres sont absolues. L'abîme est profond. Et Dieu dit, changeant tout :
"Que la lumière soit ! Et la lumière fut." Dieu ne négocie pas avec les ténèbres. Il ne se lamente pas sur le vide. Il ne commence pas à façonner le chaos de Ses mains. Il parle, et Sa parole n'est pas une description de la réalité ; elle en est la créatrice. C'est le concept de creation ex nihilo : la création à partir de rien. Dieu n'a pas besoin de matière première ; Sa volonté exprimée par Sa parole est la matière première. Quand Dieu parle, les mondes naissent.
Le premier acte créateur de Dieu est de répondre aux ténèbres par la lumière. Et voici le secret, la clé qui connecte ce chapitre à votre vie. L'apôtre Paul, dans 2 Corinthiens 4:6, nous donne l'interprétation divine de Genèse 1:3 :
"Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres, a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ."
Paul nous révèle que le même Dieu qui a accompli l'acte créateur originel est celui qui accomplit l'acte de la nouvelle création dans le cœur du croyant. L'appel d'un pécheur des ténèbres spirituelles à la lumière de l'Évangile n'est pas une simple décision humaine. C'est un acte de création divine, aussi puissant et surnaturel que la création de la lumière elle-même.
Quand vous étiez dans votre chaos, informe et vide, quand les ténèbres de l'ignorance et du péché recouvraient l'abîme de votre âme, Dieu a prononcé une parole dans votre vie. Il a dit : "Que la lumière soit !" Et la lumière de la connaissance de la gloire de Christ a brillé dans votre cœur. Votre conversion n'était pas une rénovation, c'était une création. Dieu n'a pas pris le "bon" qui était déjà en vous pour l'améliorer. Il a pris votre rien, votre vide, vos ténèbres, et Il a créé quelque chose de complètement nouveau. Il a créé la vie là où il n'y avait que la mort.
Question pour la réflexion : Regardez honnêtement les abîmes de votre propre cœur. Avez-vous déjà connu ce sentiment d'être informe et vide ? Si vous êtes assez courageux, décrivez ce que cela signifie pour vous.

Nous avons donc établi la première et la plus fondamentale des vérités : la puissance qui a créé l'univers à partir de rien est la même puissance qui recrée une âme humaine à partir du chaos du péché. Mais le parallèle ne s'arrête pas là. Ce que nous voyons dans les jours suivants de la création n'est pas seulement l'histoire de la formation du monde, mais c'est aussi le plan directeur de Dieu pour le processus de sanctification dans la vie d'un croyant. Chaque jour de la création nous révèle un secret sur la manière dont Dieu met de l'ordre dans le chaos de nos vies.

A. Jour 2 : La Séparation (Mise à part)

Après avoir créé la lumière, le premier acte de Dieu est de séparer la lumière des ténèbres. Puis, au deuxième jour, Il sépare les eaux d'en haut des eaux d'en bas, créant une étendue, un firmament.
Voici le premier principe de l'œuvre de Dieu dans une âme recréée : la séparation. La sainteté, à sa racine, signifie être mis à part. Quand la lumière de Christ entre dans votre vie, l'Esprit de Dieu commence immédiatement une œuvre de séparation. Il crée un "firmament" dans votre conscience, traçant une ligne de démarcation claire entre ce qui appartient à la lumière et ce qui appartient aux ténèbres, entre le Royaume de Dieu et le royaume du monde.
Avant cette œuvre, votre vie était un chaos aqueux où désirs, affections et loyautés étaient mélangés. Mais l'Esprit commence à ordonner, montrant la différence entre vérité et mensonge, pureté et impureté, amour sacrificiel et convoitise égoïste. Ce processus peut être douloureux, impliquant de se séparer de vieilles habitudes, relations et façons de penser. C'est le début de la sanctification : Dieu ordonne votre monde intérieur en établissant des frontières claires, vous appelant à sortir des ténèbres pour marcher dans Sa merveilleuse lumière.

B. Jour 3 : La Fécondité (La Vie qui porte fruit)

Au troisième jour, Dieu continue Son œuvre d'ordre et de finalité. Il commande aux eaux de se rassembler pour que la terre ferme apparaisse, et Il l'appelle "terre". Puis, Il ordonne à cette terre de produire de la vie : de l'herbe, des plantes, des arbres fruitiers.
Voici le deuxième principe : la fécondité. Une fois que Dieu a établi dans votre vie un sol ferme – un fondement de vérité biblique, une séparation du chaos du monde – Il ne le laisse pas stérile. Il lui commande de porter du fruit. La vie chrétienne n'est pas seulement une séparation du mal, mais une production active du bien. C'est l'apparition du fruit de l'Esprit (Galates 5 : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi).
Spurgeon insisterait : cette fécondité n'est pas quelque chose que nous produisons par nos propres forces. Dieu dit : "Que la terre produise." C'est un commandement divin qui libère le potentiel de vie qu'Il a Lui-même placé. De même, Dieu a placé en nous la semence de la vie divine par la nouvelle naissance, et Il commande à cette nouvelle nature de produire du fruit. Notre rôle est de demeurer en Lui (le cep) pour que Sa vie puisse couler en nous. Le secret est qu'une vie véritablement touchée par le Verbe créateur de Dieu ne peut rester stérile. Le chaos est remplacé par un fondement, et ce fondement est destiné à fleurir pour la gloire de Dieu.

C. Jour 4 : L'Ordre et le But (Gouverner notre temps)
Au quatrième jour, Dieu s'occupe des cieux. Il crée le soleil, la lune et les étoiles. Leur but précis n'est pas seulement d'éclairer, mais de servir de signes, de marquer les époques, les jours et les années.
C'est le troisième principe de la recréation : un ordre et un but. Avant la lumière de Christ, notre temps est souvent chaotique et sans but. Nous vivons pour le week-end, les vacances, la gratification instantanée. Nos jours s'écoulent "informes et vides". Mais lorsque Dieu recrée une vie, Il lui donne un nouvel ordre et un but transcendant.
Il établit de nouvelles lumières pour gouverner notre existence : Christ devient le Soleil de Justice qui gouverne le jour de notre vie (vie publique, travail, actions). La lueur plus douce de Sa Parole et de la communion devient la Lune qui gouverne notre nuit (vie intérieure, réflexion, repos). Notre temps ne nous appartient plus. Chaque jour, chaque heure, chaque saison de notre vie est réorientée vers un but unique et glorieux : refléter la lumière de notre Créateur. Nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour la gloire de celui qui nous a appelés des ténèbres. Le secret du quatrième jour est que Dieu prend notre temps chaotique et lui donne un rythme divin, un calendrier céleste où chaque moment est une opportunité de manifester la gloire de Son nom.

D. Jour 5 : La Vie Abondante (Remplir le Vide)
Finalement, au cinquième jour, Dieu remplit ce qui était vide. Les eaux silencieuses grouillent maintenant de créatures vivantes. Le ciel vide est rempli d'oiseaux qui chantent. Et Dieu leur donne ce commandement : "Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre."
C'est le quatrième principe : une vie abondante. Le monde passe de l'état de vide à celui d'une vie foisonnante. Et c'est exactement ce que Dieu veut faire dans votre âme. La vie chrétienne, telle que Dieu l'a conçue, n'est pas une existence stérile, minimaliste et ennuyeuse. Le salut ne consiste pas seulement à être sauvé de l'enfer ; il consiste à être sauvé pour une vie d'une abondance et d'une joie que nous n'avions jamais connues auparavant.
Jésus a dit : "Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance." Dieu veut remplir les mers de nos émotions et les cieux de nos pensées avec des choses qui sont vivantes et qui L'honorent : la joie, la créativité, la communion fraternelle, le zèle pour Sa mission. Le secret du cinquième jour est que l'œuvre de recréation de Dieu ne consiste pas seulement en une soustraction (enlever le péché et le chaos), mais en une addition glorieuse (nous remplir d'une vie spirituelle riche, dynamique et abondante). Il ne nous a pas seulement sauvés des ténèbres ; Il nous a créés pour voler dans la lumière.

Le plan de Dieu s'est déroulé jour après jour. Il a fait la lumière, séparé les eaux, fait émerger la terre ferme, l'a fait germer de vie, organisé les cieux et rempli le monde de créatures. Le palais est construit, la scène est prête, le monde est maintenant ordonné, rempli, vibrant et magnifique. Mais il manque encore quelque chose. Il manque le chef-d'œuvre. Il manque le roi qui règnera sur cette création en tant que vice-régent de Dieu. Il manque la seule créature capable d'entrer en communion consciente avec le Créateur. Le monde entier attend en silence le point culminant de l'œuvre de Dieu.
Puis, au sixième jour, le langage du texte change de manière spectaculaire. Jusqu'à présent, Dieu a créé par un commandement impersonnel : "Que la lumière soit !", "Que la terre produise !". Mais maintenant, pour la première fois, nous entendons une consultation au sein même de la Divinité. C'est le secret le plus profond de la création, une fenêtre ouverte sur la nature trinitaire de notre Dieu.
Genèse 1:26 : "Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance." "Faisons", au pluriel. Les Pères de l'Église et les grands théologiens comme Spurgeon ont toujours vu ici un aperçu glorieux de la Trinité. C'est le Père, le Fils et le Saint-Esprit qui se consultent. La création de l'humanité n'était pas un acte ordinaire ; c'était un projet spécial, le résultat d'un conseil divin. Avant de créer les galaxies, Dieu a simplement parlé. Mais avant de vous créer, il y a eu, pour ainsi dire, une réunion du conseil d'administration de l'univers. Cela seul devrait vous remplir d'un sentiment d'émerveillement et de dignité.
Et quel était le plan décidé dans ce conseil éternel ? "Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance." C'est le point culminant de notre scénario. La raison pour laquelle ce chapitre parle de vous. L'essence de votre identité se trouve dans cette phrase. L'acte final de la création n'était pas de faire quelque chose de simplement "bon", mais de créer un être qui serait un miroir vivant de Dieu Lui-même sur la terre.
Qu'est-ce que cela signifie ? Être créé à l'image de Dieu, l'imago Dei ? Ce n'est évidemment pas une ressemblance physique, car Dieu est Esprit. C'est une ressemblance dans nos capacités et nos attributs : nous avons été créés avec une capacité de raisonner, de créer, de ressentir des émotions profondes, d'avoir un sens moral, de distinguer le bien du mal. Mais le cœur de l'image de Dieu est plus profond encore. Nous avons été créés pour deux raisons fondamentales qui nous distinguent de tout le reste de la création :
1. Pour gouverner : Le verset continue : "et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel..." Nous avons été créés pour être les représentants de Dieu, Ses ambassadeurs, pour exercer une intendance sage et bienveillante sur Sa création. C'est pourquoi nous avons une soif de but, de signification, de faire une différence.
2. Pour la relation : Et c'est le plus important. Nous sommes les seules créatures conçues pour avoir une communion consciente et aimante avec notre Créateur. Nous avons été faits pour connaître Dieu, pour L'aimer, pour L'adorer, pour trouver notre plus grande joie en Lui. C'est la raison pour laquelle il y a un "vide en forme de Dieu" dans chaque cœur humain.
Voici donc le secret de votre identité. Qui êtes-vous ? Notre monde vous offre une multitude de réponses fragiles : vous êtes votre travail, votre nationalité, votre orientation sexuelle, vos opinions politiques, votre compte Instagram, ce que les autres pensent de vous. Ce sont des identités construites sur le sable mouvant de la culture, des sentiments et de la performance. Mais la Bible vous donne une identité gravée dans le roc de l'éternité : vous êtes à la base un porteur de l'image de Dieu. Votre valeur n'est pas quelque chose que vous devez créer ou mériter ; elle vous a été conférée par votre Créateur. Votre valeur est infinie parce que vous portez l'image du Dieu infini. C'est pourquoi le meurtre est le plus grand des crimes, car il profane l'image de Dieu. C'est pourquoi chaque être humain, de l'embryon à la personne âgée, a une dignité et une valeur incommensurable.
Mais nous savons tous que l'histoire ne s'arrête pas là. Car si nous regardons en nous-mêmes et autour de nous, nous ne voyons pas cette image glorieuse dans sa perfection. Nous voyons une version brisée, déformée, souillée. C'est la tragédie de la Chute en Genèse 3. Quand l'homme a péché, l'image de Dieu en lui n'a pas été détruite, mais elle a été terriblement endommagée. Le miroir s'est fissuré, la réflexion est devenue grotesque.
• Notre capacité à raisonner est maintenant assombrie par l'erreur et l'orgueil.
• Notre créativité est souvent utilisée pour le mal.
• Nos émotions sont en guerre les unes contre les autres.
• Notre volonté, autrefois libre d'obéir à Dieu, est maintenant esclave du péché.
• Notre capacité à gouverner s'est transformée en une tyrannie destructrice sur la création et sur les autres.
C'est la source de toutes nos crises d'identité. Nous nous sentons comme des rois en exil, hantés par le souvenir d'une gloire perdue, mais incapables de la retrouver. Nous passons nos vies à essayer de réparer ce miroir brisé avec les matériaux de ce monde, mais nous ne faisons qu'aggraver les fissures.
Et c'est là que la connexion entre Genèse 1 et l'Évangile devient si glorieuse. Car le but de la venue de Jésus-Christ est précisément la restauration de l'image de Dieu en nous. La Bible appelle Christ "l'image du Dieu invisible" (Colossiens 1:15). Il est l'image parfaite, ce que l'humanité aurait dû être. Et le but du salut est de nous rendre conforme à cette image. C'est pourquoi l'Esprit Saint est à l'œuvre en nous, nous transformant "de gloire en gloire à la même image".
Ceci relie tout. Quand Dieu dit "Que la lumière soit !" dans votre cœur, c'est le début du processus de restauration de Son image. Chaque jour de la création que nous avons vu – la séparation, la fécondité, l'ordre, la vie abondante – sont les étapes par lesquelles Dieu restaure Son image en vous. Il sépare votre nouvelle nature de l'ancienne. Il vous fait porter le fruit de l'Esprit. Il met de l'ordre dans le chaos de votre vie. Il vous remplit d'une vie nouvelle et abondante. Et tout cela dans un seul but : vous refaçonner à l'image de Son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. L'histoire de la création du monde est le modèle de l'histoire de votre recréation.

Nous avons donc voyagé du chaos primordial à la création glorieuse de l'homme à l'image de Dieu. Nous avons vu que cette histoire n'est pas simplement un récit ancien, mais le modèle même de l'œuvre de Dieu dans l'âme humaine. Il prend notre vide et nos ténèbres et, par Sa Parole puissante, Il crée la lumière, l'ordre, la fécondité et un but. Il commence le processus de restauration de Son image brisée en nous, nous façonnant à la ressemblance de Son Fils Jésus-Christ.
Et cela nous amène à la vérité finale et la plus libératrice de toutes. Un trésor qui découle directement du concept de la creation ex nihilo, la création à partir de rien. C'est peut-être le secret le plus encourageant pour quiconque se sent indigne, brisé ou trop loin pour être atteint par la grâce.
Souvenez-vous du point de départ : "La terre était informe et vide." Elle n'avait rien à offrir à Dieu. Pas de beauté, pas de potentiel inhérent, pas de matière première de valeur. Elle n'était que néant et chaos. Et c'est précisément de ce "rien" que Dieu a créé tout. Il n'a pas eu besoin de la coopération de la terre. Il n'a pas eu besoin d'une petite étincelle de lumière préexistante. Sa puissance n'améliore pas ce qui existe déjà ; elle crée ce qui n'existe pas.
Maintenant, appliquez cette vérité à votre propre vie. Combien de fois regardons-nous en nous-mêmes et pensons-nous : "Je n'ai rien à offrir à Dieu. Mon passé est trop sombre, mes échecs sont trop nombreux, mon cœur est trop froid, je suis trop vide, Il ne peut rien faire avec moi." Et ce faisant, nous insultons la nature même du Dieu Créateur. Nous projetons sur Lui nos limites humaines. Nous pensons qu'Il a besoin d'un peu de bien en nous, d'un peu de bonne volonté, d'un peu de force morale pour pouvoir commencer Son œuvre.
Mais le Dieu de Genèse 1 nous crie que c'est un mensonge. Il est le spécialiste du rien.
• Il n'a pas besoin de votre bonté pour vous sauver ; Il crée la bonté en vous à partir de rien.
• Il n'a pas besoin de votre force ; Il crée la force dans votre faiblesse.
• Il n'a pas besoin de votre lumière ; Il est la lumière qui brille dans vos ténèbres.
Spurgeon dirait que le seul prérequis pour que Dieu travaille en vous est que vous Lui apportiez votre néant. Il vous demande seulement d'arrêter de prétendre que vous avez quelque chose à offrir. Arrêtez d'essayer de Lui présenter vos "bonnes œuvres sales", votre moralité fragile, votre religion vide. Venez à Lui tel que vous êtes, informe et vide. Car c'est sur la toile de fond de notre néant que la puissance de Sa grâce créatrice brille le plus. C'est lorsque nous admettons que nous sommes spirituellement en faillite qu'Il peut nous remplir des richesses de Sa gloire.
Cette vérité change la façon dont nous voyons notre passé et notre avenir :
• Votre passé n'est pas une disqualification ; c'est une occasion pour la grâce créatrice de Dieu d'être magnifiée.
• Vos échecs ne sont pas la fin de l'histoire ; ils sont la matière première à partir de laquelle Il peut créer quelque chose de nouveau.
• Votre sentiment de vide n'est pas un signe que vous êtes hors de portée ; c'est la condition parfaite pour que le Dieu qui remplit l'univers vienne et remplisse votre vie.
Le Dieu qui a créé les cieux et la terre n'est pas intimidé par le chaos de votre cœur. C'est Sa spécialité.

Nous avons vu que l'histoire de la création est notre histoire.
Elle commence dans le chaos et les ténèbres de notre état naturel. Puis vient la parole souveraine de Dieu : "Que la lumière soit !", qui nous tire de la mort spirituelle par la nouvelle naissance. S'ensuit le travail patient et progressif de la sanctification où Dieu sépare, ordonne, remplit et fait fructifier nos vies. Tout cela dans le but ultime de restaurer en nous l'image glorieuse de Son Fils Jésus-Christ.
L'histoire de la Genèse ne s'est pas arrêtée au septième jour. Dieu continue Son œuvre de création. Il est, en ce moment même, en train de créer un nouveau ciel et une nouvelle terre. Et l'avant-goût de cette nouvelle création, c'est l'œuvre qu'Il accomplit dans le cœur de chaque croyant. Chaque fois qu'une âme passe des ténèbres à la lumière, c'est un miracle aussi grand que la création de la première étoile. Chaque fois qu'un cœur égoïste apprend à aimer, c'est un miracle aussi profond que la naissance de la première fleur.
Alors, quelle est la conclusion pour vous aujourd'hui ?
Cessez de regarder votre vie à travers la lentille de vos échecs et de votre vide. Cessez d'essayer de construire une identité à partir des morceaux brisés de votre passé ou des promesses vides de la culture. Levez les yeux du miroir et regardez au Créateur.
L'histoire de Genèse 1 est l'invitation la plus profonde à la confiance. Faites confiance au Dieu qui se spécialise dans le commencement. Faites confiance au Dieu dont la parole seule suffit à transformer le chaos en cosmos. Apportez-Lui votre Tohou vabohou, votre confusion, votre vide, votre obscurité, et croyez qu'Il est capable non seulement de vous pardonner, mais de vous recréer.
La promesse de l'Évangile n'est pas que Dieu va vous aider à devenir une meilleure version de vous-même. La promesse est qu'Il fera de vous une nouvelle création. Le même Dieu qui a dit "Que la lumière soit !" a promis qu'Il achèvera la bonne œuvre qu'Il a commencée en vous. Votre histoire n'est pas terminée. Le Maître Artiste est encore à l'œuvre, et le chef-d'œuvre final qu'Il est en train de sculpter est l'image même de Son Fils bien-aimé.
Telle est votre identité, tel est votre destin, telle est la vérité cachée dans le premier chapitre de la Bible.

𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑒𝑛𝑒𝑧 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑞𝑢𝑖 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒̀𝑡𝑒. 𝑆𝑖 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑠𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑐𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑎 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑒́ 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑟, 𝑟𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒́ 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎̂𝑚𝑒, 𝑜𝑢 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑒́ 𝑙'𝑖𝑚𝑚𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑜𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 : 𝑛𝑒 𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒𝑧 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑒 𝑡𝑟𝑒́𝑠𝑜𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠 !

𝑉𝑜𝑖𝑐𝑖 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑃𝑜𝑢𝑣𝑒𝑧 𝑆𝑜𝑢𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑉𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́ :
1. 𝐴𝑖𝑚𝑒𝑧 (𝐿𝑖𝑘𝑒𝑧) 𝑒𝑡 𝑃𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒𝑧 : 𝐿'𝑎𝑙𝑔𝑜𝑟𝑖𝑡ℎ𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑑𝑒́𝑓𝑖. 𝑉𝑜𝑡𝑟𝑒 𝐿𝑖𝑘𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑃𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑢𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑐œ𝑢𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛 𝑜𝑛𝑡 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛. 𝑃𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒𝑧-𝑙𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛 𝑎𝑚𝑖, 𝑢𝑛 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑜𝑢 𝑢𝑛 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑏𝑒𝑠𝑜𝑖𝑛 𝑑'𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑐𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒.

𝗕𝗮𝗯𝗲𝗹 𝟮.𝟬 : 𝗟'𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗗𝗶𝗲𝘂, 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱 𝗱𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝗽𝗼𝗾𝘂𝗲 ?Quelle est la plus grande et la plus ancienne amb...
27/10/2025

𝗕𝗮𝗯𝗲𝗹 𝟮.𝟬 : 𝗟'𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗗𝗶𝗲𝘂, 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱 𝗱𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝗽𝗼𝗾𝘂𝗲 ?

Quelle est la plus grande et la plus ancienne ambition de l'humanité ? Si vous examinez les rêves de nos philosophes, les plans de nos politiciens et les promesses de nos technocrates, vous trouverez un fil conducteur. C'est le rêve de l'unité. Le rêve d'une humanité unifiée, travaillant ensemble, parlant d'une seule voix, construisant une utopie mondiale, un paradis sur terre par ses propres forces. C'est le rêve de la paix mondiale, de la prospérité universelle, de l'éradication de la maladie et de la pauvreté. C'est l'ambition de construire une civilisation si grande, si puissante que nous pourrons enfin nous faire un nom et assurer notre propre immortalité.
C'est un rêve noble, n'est-ce pas ? C'est un rêve séduisant. Mais et si je vous disais que ce rêve n'est pas nouveau ? Et si je vous disais que ce même rêve est à l'origine de l'un des plus grands actes de jugement divin de tout l'Ancien Testament ? Et si l'utopie humaniste dont nous rêvons aujourd'hui n'était qu'une reconstruction moderne de la première et de la plus grande rébellion organisée de l'humanité contre son Créateur ?
Aujourd'hui, nous allons voyager en arrière dans le temps jusqu'à une plaine antique dans le pays de Chinéar. Nous allons examiner l'histoire de la Tour de Babel. C'est une histoire que nous avons souvent reléguée aux contes pour enfants, une explication mythique de l'origine des différentes langues. Mais nous allons découvrir, avec la perspicacité d'un maître comme Charles Spurgeon, que cette histoire est bien plus que cela. C'est une parabole divinement inspirée sur le danger mortel de l'orgueil humain, de l'unité sans Dieu et de la religion centrée sur l'homme.
Le secret que nous allons révéler est que la Tour de Babel n'était pas simplement un projet de construction. C'était le premier projet de gouvernement mondial, le premier empire global fondé sur une rébellion unifiée contre la souveraineté de Dieu. Et nous allons voir comment l'esprit de Babel est aujourd'hui plus que jamais la force motrice de notre culture.
Je vous invite à rester avec moi jusqu'à la fin de cette analyse. Car après avoir vu comment Dieu juge l'orgueil de l'homme, nous prierons ensemble. Nous prierons pour que Dieu nous donne l'humilité de construire nos vies, non pas pour notre propre nom, mais pour la gloire du sien. Préparez-vous, car l'histoire de cette tour antique est un miroir qui nous montre le reflet de nos propres ambitions modernes.

Le récit se trouve dans Genèse chapitre 11. Il commence par planter le décor.

A. L'Unité et l'Autosuffisance (Genèse 11:1-3)
"Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots." C'est une description d'une unité parfaite. Après le déluge, l'humanité était encore un seul peuple avec une seule culture, une seule langue, et cette unité leur donnait une puissance formidable.
"Comme des nomades, ils se déplacèrent vers l'est et trouvèrent une plaine dans le pays de Chinéar et ils y habitèrent." Chinéar est un autre nom pour la Babylonie, le futur site de l'empire babylonien qui deviendra dans la Bible le symbole de l'arrogance humaine et de l'opposition à Dieu. Le choix du lieu est déjà significatif. Ils choisissent une plaine, un lieu de construction humaine, loin des montagnes où l'on pourrait se sentir plus proche de Dieu. Et c'est dans cette plaine qu'une idée naît. Ce n'est pas une idée inspirée par Dieu, c'est une idée purement humaine.
"Ils se dirent l'un à l'autre : 'Allons, faisons des briques et cuisons-les au feu.' Et la brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de ciment." C'est une déclaration d'ingéniosité et d'autosuffisance. Ils ne vont pas utiliser les matériaux naturels de Dieu, la pierre. Ils vont fabriquer leurs propres matériaux, la brique. Ils vont construire leur civilisation avec leur propre technologie, leurs propres forces.

B. Les Quatre Piliers de la Rébellion (Genèse 11:4)
Et quel est le projet ? Le verset 4 est le cœur de leur rébellion. C'est le manifeste de l'humanisme.
1. "Allons, bâtissons-nous une ville."
o Leur premier objectif est la sécurité et la centralisation. C'est un acte de désobéissance directe. Le commandement originel de Dieu à Noé et à ses fils après le déluge était : "Soyez féconds, multipliez et remplissez la terre" (Genèse 9:1). C'était un commandement de dispersion, de diversification.
o Mais le peuple de Chinéar dit : "Non, nous ne nous disperserons pas. Nous nous rassemblerons, nous nous centraliserons." C'est le rejet du plan missionnaire de Dieu en faveur d'un plan de confort et de contrôle humain.
2. "Et une tour dont le sommet touche au ciel."
o Ce n'est pas une simple tour d'observation. Les structures de ce genre dans l'ancienne Mésopotamie étaient des ziggourats. C'était des montagnes artificielles, des structures religieuses avec un temple au sommet. C'était une tentative de l'homme de construire son propre chemin vers le divin.
o C'est la religion de l'accomplissement humain dans sa forme la plus littérale. Ils ne voulaient pas attendre que Dieu descende à eux dans sa grâce. Ils allaient monter à lui par leurs propres efforts, selon leurs propres termes. C'est le cœur de toute fausse religion.
3. "Et faisons-nous un nom."
o Voici l'essence de leur péché. Le but de ce projet n'était pas la gloire de Dieu, mais la gloire de l'homme. C'est le péché originel de Lucifer qui a dit "Je monterai au ciel, je serai semblable au Très-Haut." C'est le péché d'Adam et Ève qui ont voulu être comme des dieux.
o L'ambition de Babel est de créer une civilisation si impressionnante, si glorieuse, que le nom de l'homme, et non celui de Dieu, soit exalté et commémoré pour toujours. Le but principal de l'existence humaine, selon l'Écriture, est de glorifier Dieu. Le projet de Babel est de glorifier l'homme. C'est une déclaration de guerre directe contre la souveraineté et la gloire de Dieu.
4. "De peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre."
o Ils avaient peur, peur de l'inconnu, peur de l'insignifiance, peur de la dispersion. Et leur solution à la peur n'était pas la confiance en Dieu, mais la confiance en l'unité et la technologie humaine. Ils ont cherché leur sécurité dans la solidarité humaine plutôt que dans la providence divine.
L'esprit de Babel est donc un mélange toxique d'autosuffisance, d'orgueil religieux, d'auto-glorification et de désobéissance née de la peur. Et cet esprit, mes amis, n'est pas mort dans les plaines de Chinéar. Il est le principe directeur de notre monde moderne.

L'esprit de Babel est l'esprit de l'humanisme moderne dans sa forme la plus pure. C'est la déclaration d'indépendance de l'homme vis-à-vis de son Créateur. C'est un projet grandiose, unifié, technologiquement avancé et entièrement dédié à la gloire de l'homme. Et pendant un temps, il semble que ce projet réussisse. Les briques sont fabriquées, le bitume est appliqué, et la tour commence à s'élever vers le ciel, un monument à l'orgueil humain.
Mais l'homme, dans son arrogance, oublie une chose fondamentale. Il peut construire sa tour aussi haute qu'il le veut, mais il est toujours sous le regard de celui qui habite une lumière inaccessible.

𝐴. 𝐿𝑒 𝑅𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑 𝐼𝑟𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐷𝑖𝑒𝑢 (𝐺𝑒𝑛𝑒̀𝑠𝑒 11:5)

"Et l'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes."

Cette phrase est l'une des plus ironiques de toute la Bible. Elle est chargée d'un humour divin et d'une condescendance écrasante. Pensez-y : Les hommes construisaient une tour dont le sommet devait toucher au ciel. Ils pensaient que leur accomplissement était si grand qu'ils pouvaient attirer l'attention de Dieu, qu'ils pouvaient même l'atteindre. Mais de la perspective du ciel, leur tour était si pathétiquement petite, si insignifiante, que le Dieu transcendant a dû descendre simplement pour pouvoir l'inspecter correctement. C'est une moquerie divine de l'orgueil humain.

• Nous pensons que nos plus grandes réalisations (nos gratte-ciel, nos programmes spatiaux, nos avancées technologiques) sont des choses immenses. Mais pour le Dieu qui mesure l'univers avec la paume de sa main, ce ne sont que des châteaux de sable construits par des enfants sur la plage de l'éternité. La première chose que ce verset nous enseigne, c'est l'échelle infinie de la grandeur de Dieu par rapport à la petitesse de l'homme.
• Notez ce qu'il vient voir : "la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes." L'Écriture souligne ici que c'est un projet entièrement humain. Il n'y a aucune approbation divine, aucune inspiration divine. C'est l'homme qui essaie de construire son propre paradis sans Dieu.
L'Éternel n'est pas un observateur passif ou distant. Il descend, il inspecte, il évalue. Rien n'échappe à son regard omniscient, et après son inspection, il prononce son verdict.

𝐵. 𝐿𝑒 𝑉𝑒𝑟𝑑𝑖𝑐𝑡 : 𝑈𝑛 𝑃𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝐼𝑙𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑀𝑎𝑙 (𝐺𝑒𝑛𝑒̀𝑠𝑒 11:6)

Son verdict, consigné au verset 6, est l'une des déclarations les plus surprenantes sur le potentiel humain de toute l'Écriture. C'est le cœur de la décision de Dieu d'intervenir. Dieu parle (probablement au sein du Conseil de la Trinité) et dit : "Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue. Et c'est là ce qu'ils ont entrepris de faire."
La première partie du diagnostic de Dieu est une reconnaissance de leur force. Il reconnaît le pouvoir de leur unité. Une humanité unifiée avec un seul langage et un seul but est une force formidable. Mais c'est la deuxième partie qui est vraiment choquante. Dieu regarde leur tour à moitié construite et dit : "Et c'est là ce qu'ils ont entrepris de faire. Littéralement, ce n'est que le début de leurs agissements. Puis il ajoute la conclusion la plus étonnante : Maintenant, rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté."

• Dieu ne dit pas que leur projet va échouer. Au contraire, il affirme leur potentiel. Il dit que si on les laisse faire, ils réussiront. Unis dans leur rébellion, avec un seul langage et une seule technologie, leur potentiel de réussite est illimité.
• Pourquoi est-ce terrifiant pour Dieu ? Dieu est-il menacé par le succès de l'homme ? Bien sûr que non. Spurgeon dirait que l'inquiétude de Dieu ici n'est pas pour lui-même, mais pour l'humanité. Il ne voit pas une menace à sa souveraineté, mais une trajectoire vers l'auto-destruction humaine.
• Le secret que ce verset révèle est que le potentiel humain, lorsqu'il n'est pas soumis à la gloire de Dieu, est une chose terrifiante. C'est une capacité illimitée pour l'orgueil, l'arrogance et le mal. Si l'humanité, unifiée dans sa rébellion, réussissait à construire son utopie sans Dieu, le résultat ne serait pas le paradis sur terre, mais l'enfer sur terre. Ce serait une civilisation d'une arrogance si immense, d'une auto-glorification si totale qu'elle se détruirait elle-même.
Le jugement de Dieu qui va suivre n'est donc pas un acte de jalousie cosmique, c'est un acte de miséricorde. C'est Dieu qui, voyant la trajectoire suicidaire de ses créatures, décide d'intervenir pour les freiner, pour les empêcher d'atteindre le plein potentiel de leur mal unifié. C'est un acte chirurgical divin, une intervention douloureuse mais nécessaire pour sauver l'humanité d'elle-même.

Le diagnostic divin est posé. Le projet de l'humanité est une trajectoire de rébellion unifiée dont le potentiel pour le mal est illimité. Le Dieu qui est à la fois parfaitement juste et infiniment miséricordieux voit que cette unité fondée sur l'orgueil et l'auto-glorification ne conduira l'humanité qu'à une auto-destruction plus rapide et plus complète. Et donc, il décide d'intervenir.

𝐴. 𝐿𝑒 𝐶œ𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝐽𝑢𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 : 𝐿𝑎 𝐶𝑜𝑛𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝐿𝑎𝑛𝑔𝑢𝑒𝑠 (𝐺𝑒𝑛𝑒̀𝑠𝑒 11:7)

L'acte de jugement qu'il choisit est d'une élégance et d'une précision chirurgicale. Il ne choisit pas d'envoyer un autre déluge. Il s'attaque à la racine même de leur puissance : leur unité. Et comment détruit-on l'unité ? En détruisant la communication.
"Allons, descendons et là, confondons leur langage afin qu'ils n'entendent plus la langue les uns des autres."
• "Allons, descendons" : Encore une fois, nous voyons la pluralité de la Divinité à l'œuvre. C'est un rappel que le Dieu qui crée est aussi le Dieu qui gouverne et qui juge.
• "Confondons leur langage" : C'est le cœur du jugement. Imaginez la scène. Un matin, les maçons se réveillent. Les architectes arrivent sur le chantier. La veille, ils travaillaient en parfaite harmonie, mais ce matin, quelque chose a changé. L'architecte crie un ordre et le maçon entend un non-sens. Le maçon répond et l'architecte entend un charabia. La communication, le ciment de leur projet, s'est instantanément désintégrée.
• C'est une intervention surnaturelle au niveau neurologique et linguistique de toute l'humanité. Le don du langage, qui était le grand instrument de leur unité, devient la source de leur division. La panique a dû s'installer, puis la frustration, puis la suspicion. L'homme qui ne vous comprend pas devient rapidement votre ennemi. Les groupes se forment non plus basés sur un projet commun, mais sur une langue partagée. Le grand projet unifié de Babel s'effondre non pas à cause d'une attaque extérieure, mais à cause d'une implosion interne. La tour, ce grand symbole de leur unité, reste à moitié construite, un monument à leur orgueil brisé.

𝐿𝑎 𝐷𝑖𝑠𝑝𝑒𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑀𝑖𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 (𝐺𝑒𝑛𝑒̀𝑠𝑒 11:8-9)

"Et l'Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre et ils cessèrent de bâtir la ville."
C'est ici que nous voyons l'ironie divine dans toute sa splendeur. Quel était le but avoué des constructeurs de Babel ? C'était de ne pas être dispersés sur la face de toute la terre. La chose même qu'ils craignaient est précisément ce que Dieu leur impose comme jugement.
Mais comme nous l'avons dit, ce jugement était aussi un acte de miséricorde.
1. Miséricorde restrictive : En brisant l'unité de l'humanité, Dieu a mis un frein à la consolidation du mal. En nous divisant en nations et en langues, Dieu a, en un sens, dilué le potentiel du péché humain. Il a rendu plus difficile pour l'humanité de s'organiser en une seule force anti-Dieu.
2. Miséricorde commandée : L'acte de dispersion, bien qu'étant un jugement, a forcé l'humanité à obéir au commandement originel de Dieu : "Remplissez la terre." Le jugement de Babel a donc accompli par la force ce que l'homme a refusé de faire par obéissance.
Le nom de la ville est donc appelé Babel, ce qui signifie confusion. Et pendant des milliers d'années, l'humanité a vécu sous l'héritage de Babel : des nations en guerre contre d'autres nations, des cultures qui ne se comprennent pas, une division qui semble insurmontable. C'est une image du monde brisé par le péché, un monde de confusion et de dispersion. Et c'est dans ce monde que nous vivons encore aujourd'hui.

L'humanité est donc dispersée, confuse, brisée. Si l'histoire s'arrêtait là, ce serait une tragédie sans fin. Mais Dieu, dans sa grâce, ne laisse jamais son jugement être le dernier mot. Le problème de Babel était la fausse unité de l'homme fondée sur l'orgueil qui menait à la confusion. La solution de Dieu ne sera donc pas la division éternelle, mais une nouvelle forme d'unité, une unité véritable fondée sur l'humilité et la grâce.
Le secret que nous devons comprendre est que Babel n'est pas un événement, c'est un esprit. C'est l'esprit de l'humanisme rebelle. C'est le projet de l'homme de construire une utopie sans Dieu, de trouver la sécurité dans son unité, la gloire dans ses propres accomplissements et le salut dans sa propre technologie. Et cet esprit est le principe directeur de notre monde moderne. Regardons autour de nous et voyons les "tours de Babel" modernes que nous construisons.

Quel est le rêve de nos élites politiques et économiques ? C'est la création d'un système mondial unifié. Des organisations comme les Nations Unies, le Forum Économique Mondial parlent constamment d'unité mondiale, de gouvernance globale, de solutions centralisées aux problèmes du monde. Le langage est noble (paix, coopération, fin de la pauvreté). Mais quelle est la philosophie sous-jacente ? C'est la croyance que l'humanité, par sa propre sagesse, sa propre planification et sa propre organisation, peut résoudre tous ses problèmes. C'est la conviction que si seulement nous pouvions surmonter nos divisions et nous unir sous une seule autorité, nous pourrions créer un paradis sur terre. C'est exactement l'ambition de Babel : "Allons, bâtissons-nous une ville de peur que nous ne soyons dispersés."

La Tour de Babel était le summum de la technologie de l'époque. C'était une merveille d'ingénierie. Et quel était son but ? "Une tour dont le sommet touche au ciel." C'était une tentative de l'homme d'effacer la frontière entre le terrestre et le divin par sa propre ingéniosité. Cet esprit est l'essence même de l'ambition technologique moderne. Nous ne construisons plus avec des briques, mais avec des algorithmes, des gènes et du silicium.
• L'Internet a, en un sens, inversé le jugement de Babel. Il a donné à toute l'humanité une langue commune, un moyen de communication instantané et global. Et quel en a été le résultat ? Une plus grande unité et une plus grande paix, ou une amplification de l'orgueil, de la division, de l'immoralité et de la confusion ?
• Des mouvements comme le transhumanisme cherchent ouvertement à utiliser la technologie pour vaincre les limites de notre condition de créature. Ils veulent vaincre le vieillissement, la maladie et même la mort. Ils veulent télécharger la conscience humaine sur des ordinateurs pour atteindre une forme d'immortalité. C'est l'ambition de la Tour de Babel poussée à son extrême logique : "Faisons-nous un nom, devenons comme des dieux," non pas en nous soumettant à notre Créateur, mais en le remplaçant par notre propre technologie.

L'esprit de Babel est plus dangereux lorsqu'il s'infiltre dans l'Église elle-même. La Tour de Babel était un projet religieux, une ziggourat, une tentative de l'homme d'atteindre Dieu selon ses propres termes.
• Combien d'églises aujourd'hui sont construites sur ce même principe ?
• L'Évangile de la Prospérité, n'est-ce pas l'esprit de Babel ? C'est l'utilisation de principes divins comme une technique pour construire notre propre royaume de confort et de richesse sur la terre.
• L'Évangile de l'auto-assistance, n'est-ce pas l'esprit de Babel ? La focalisation sur "se faire un nom", sur la réalisation de son potentiel, sur la construction de sa propre tour de succès personnel avec un léger vernis de vocabulaire chrétien.
• Et le mouvement œcuménique et interreligieux moderne n'est-il pas l'esprit de Babel dans sa forme la plus pure ? C'est la tentative de construire une grande religion mondiale unifiée, non pas en se rassemblant autour de la vérité exclusive de Jésus-Christ, mais en diluant toutes les doctrines, en effaçant toutes les distinctions jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un vague humanisme spirituel où tous les chemins mènent à Dieu. C'est la tour de Babel religieuse où l'unité est obtenue au prix de la vérité.

Spurgeon a combattu l'esprit de Babel de son temps qu'il appelait le modernisme. C'était la tentative de rendre le christianisme respectable aux yeux de la science et de la philosophie moderne en abandonnant les doctrines difficiles comme les miracles, l'inspiration de la Bible et le sacrifice expiatoire. Il a vu que c'était une tentative de reconstruire la foi sur des briques humaines plutôt que sur le roc de la révélation divine.
L'esprit de Babel est donc partout. Il est dans notre politique, notre technologie et, tragiquement, dans nos églises. C'est le projet humain par défaut. Mais l'histoire de Genèse 11 ne nous montre pas seulement l'ambition de l'homme, elle nous montre aussi la réponse de Dieu. Et si le jugement de Dieu sur Babel était la confusion et la dispersion, quelle est la solution de Dieu ? Comment Dieu inverse-t-il la malédiction de Babel ?

L'humanité est donc dispersée, confuse, brisée. C'est l'héritage de Babel. C'est l'histoire de la civilisation humaine depuis ce jour : une histoire de division, de malentendus, de nations en guerre contre d'autres nations, chacune construisant sa propre tour pour son propre nom. Si l'histoire s'arrêtait là, ce serait une tragédie sans fin. Mais Dieu, dans sa grâce, ne laisse jamais son jugement être le dernier mot.
Le problème de Babel était la fausse unité de l'homme fondée sur l'orgueil qui menait à la confusion. La solution de Dieu ne sera donc pas la division éternelle, mais une nouvelle forme d'unité, une unité véritable fondée sur l'humilité et la grâce. Et le secret de cette solution, le grand renversement de Babel, est révélé des milliers d'années plus t**d dans le livre des Actes au chapitre 2, le jour de la Pente-côte. Ceci est le contrepoint divin à Babel.

Analysons le contraste, car il est d'une beauté parfaite :
• À Babel : Des hommes orgueilleux ont essayé de monter au ciel par leurs propres efforts pour se faire un nom. Le résultat fut la confusion et la division.
• À la Pente-côte : Dieu est descendu vers des hommes humbles par son Esprit Saint. Et quel fut le résultat ? Un miracle des langues qui a créé une unité parfaite.
Mais quel genre d'unité ? C'est crucial. Le miracle de la Pente-côte n'a pas effacé les différentes langues pour créer une nouvelle langue mondiale unique. C'est le contraire. Les apôtres, remplis de l'Esprit, ont commencé à parler et la foule, composée de Juifs de toutes les nations qui sont sous le ciel, a entendu le message chacun dans sa propre langue. C'est une vérité magnifique. La solution de Dieu à la division de Babel n'est pas d'imposer une uniformité culturelle ou linguistique. L'unité que Dieu crée n'est pas une unité qui efface la diversité, c'est une unité qui la transcende. Les gens de langues, de cultures et d'origines différentes ont tous entendu et compris la même et unique vérité : les merveilles de Dieu manifestées dans l'œuvre de Jésus-Christ.
Spurgeon dirait que la véritable unité humaine ne se trouve jamais dans un projet politique commun, une langue commune ou une culture commune. C'est l'unité de Babel, une unité fragile et vouée à l'échec. La seule véritable unité, la seule qui durera pour l'éternité, est l'unité créée par le Saint-Esprit, lorsque des personnes de toutes les nations se rassemblent non pas au pied d'une tour de briques, mais au pied de la croix de Christ.

L'histoire de Babel et de la Pente-côte nous présente donc deux modèles pour l'humanité, deux types de construction.
1. La Tour de Babel est le modèle du monde.
o C'est l'homme qui essaie de construire son propre salut, sa propre utopie pour sa propre gloire.
o Ses matériaux sont humains (briques et bitume).
o Sa motivation est l'orgueil ("faisons-nous un nom").
o Et son résultat final est la confusion et la dispersion.
2. L'Église de Jésus-Christ, née le jour de la Pente-côte, est le modèle de Dieu.
o C'est Dieu qui construit son temple spirituel.
o Sa fondation n'est pas l'ambition humaine, mais la pierre angulaire qui est Jésus-Christ.
o Ses matériaux sont des pierres vivantes : des pécheurs rachetés de toutes les nations.
o Son ciment n'est pas le bitume, mais l'amour produit par le Saint-Esprit.
o Et son but n'est pas la gloire de l'homme, mais la gloire de Dieu.
o Et son résultat final n'est pas la confusion, mais une communion éternelle.
Nous arrivons donc à la conclusion personnelle. Chaque jour de votre vie, par vos pensées, vos paroles et vos actions, vous participez à l'un de ces deux projets de construction. À quelle construction consacrez-vous votre vie ?
• Utilisez-vous vos dons, votre énergie, votre temps et vos ressources pour construire la tour de votre propre nom (votre carrière, votre réputation, votre sécurité financière, votre propre petit royaume) ? C'est le chemin de Babel. Et même si votre tour semble haute et impressionnante aux yeux du monde, son destin final est la confusion et la ruine.
• Ou êtes-vous une pierre vivante, humblement soumise à l'Architecte divin, vous laissant intégrer dans son projet de construction éternelle, l'Église, un projet dont le but n'est pas votre gloire, mais la sienne ?
Comme promis au début, après avoir vu comment Dieu juge l'orgueil de l'homme et comment il construit sa véritable unité dans l'humilité, prions ensemble. Prions pour que Dieu nous donne la grâce de cesser de construire notre propre tour de Babel et de trouver notre place dans son temple saint.

Père céleste, nous nous tenons devant Toi et nous confessons l'esprit de Babel dans nos propres cœurs. Nous confessons notre orgueil, notre autosuffisance, notre désir secret de nous faire un nom dans ce monde.

Vous venez de lire une vérité qui change la perspective, une vérité souvent tenue secrète. Si cette analyse percutante a défié votre façon de penser, réconforté votre âme, ou vous a rappelé l'immense gloire de Dieu, nous vous demandons une chose : ne gardez pas ce trésor pour vous !
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𝑅𝑒𝑗𝑜𝑖𝑔𝑛𝑒𝑧 𝑙𝑎 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝐴𝐷𝑂𝑅𝑂𝑁𝑆 𝐽𝐸𝑆𝑈𝑆-𝐶𝐻𝑅𝐼𝑆𝑇 𝑠𝑢𝑟 𝑌𝑂𝑈𝑇𝑈𝐵𝐸, 𝑇𝐼𝐾𝑇𝑂𝐾, 𝑒𝑡 𝑡𝑒𝑙𝑒𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚.

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