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[Bangou] Restaurer la mémoire pour construire le développementLe vendredi 5 décembre 2025, la commune de Bangou a accuei...
14/12/2025

[Bangou]
Restaurer la mémoire pour construire le développement

Le vendredi 5 décembre 2025, la commune de Bangou a accueilli un symposium scientifique de haut niveau consacré à la restauration et à la valorisation des sites mémoriels liés à la traite négrière au Cameroun. Organisé par le Groupe d’Initiatives Locales pour la Gestion et l’Animation des Lieux de Mémoire (GILGAL TOURS), avec l’appui du MINAC, de la Commune de Bangou et du Tagidor Garden Resort & Spa, cet événement a réuni chercheurs, acteurs culturels, artistes et représentants de la société civile autour d’un enjeu central : faire de la mémoire un outil de transmission, de réparation et de développement.

À cette occasion, la Route des Chefferies, représentée par son Coordonnateur Général M. Sylvain Djache Nzefa, a vu son engagement reconnu pour le travail exemplaire mené depuis plus d’une décennie dans la réhabilitation des anciens marchés d’esclaves en tant que lieux de mémoire vivants, notamment dans la région de l’Ouest. Le symposium a particulièrement mis en lumière l’ancien marché caché d’esclaves de Bangou, aujourd’hui restauré et valorisé comme référence nationale en matière de patrimonialisation mémorielle.

Les échanges scientifiques ont été enrichis par les contributions de chercheurs issus des universités de Dschang et de Douala, parmi lesquels la Professeure Célestine Colette Fouellefack Kana-Dongmo, le Pr Sacharie Saha, le Dr Léa Lili Kemegne Simo et le Dr Prince Tchoudja, dont les analyses ont permis d’inscrire cette démarche mémorielle dans une lecture historique rigoureuse et une perspective citoyenne assumée.

Le CIRCOD salue la vision stratégique portée par la Route des Chefferies, à travers des initiatives structurantes telles que la Case Patrimoniale de Bamendjinda, le programme Mémoires libérées conduit avec l’association nantaise Les Anneaux de la Mémoire, ou encore les actions menées à Bimbia et l’exposition itinérante Indépendance du Cameroun, Libérons la mémoire. Ces projets démontrent que la mémoire, lorsqu’elle est pensée, documentée et mise en scène avec méthode, devient un instrument puissant de gouvernance culturelle et de développement territorial.

L’aboutissement symbolique de cette dynamique reste la création du premier Jardin mémoriel de l’esclavage de Bangou, reconnu lors du symposium pour l’exemplarité de son parcours scénographique immersif. Fruit d’une collaboration entre la Route des Chefferies, la Commune de Bangou et plusieurs partenaires institutionnels, ce site constitue désormais un espace de recueillement, d’éducation citoyenne et de dialogue intergénérationnel.

Au-delà de la commémoration, cette rencontre scientifique a rappelé une évidence : assumer l’histoire, c’est construire l’avenir. La reconnaissance des mémoires douloureuses participe à la consolidation de la paix, à la cohésion sociale et à l’émergence d’un développement culturel inclusif.

Par son engagement constant, la Route des Chefferies confirme que les sites patrimoniaux, loin d’être figés dans le passé, peuvent devenir des leviers stratégiques de développement durable et de réconciliation collective.

CIRCOD | Gouvernance • Mémoire • Développement

[🏆🌍 AWARDS] DSCHANG, MODÈLE DE GOUVERNANCE TOURISTIQUE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENTLa commune de Dschang s’est illustrée ...
14/12/2025

[🏆🌍 AWARDS]
DSCHANG, MODÈLE DE GOUVERNANCE TOURISTIQUE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT

La commune de Dschang s’est illustrée lors de la première édition des Awards des Meilleures Municipalités Touristiques du Cameroun – étape de la Région de l’Ouest, organisée à Bafoussam dans les locaux de la Délégation régionale du Tourisme et des Loisirs, le samedi 13 décembre 2025. Nominée dans quatre catégories sur six, la ville a été distinguée par deux prix majeurs : Meilleure initiative promotionnelle et Meilleur ambassadeur du tourisme de l’Ouest.

Ces distinctions, décernées par un jury composé d’acteurs institutionnels, des secteurs de la communication et du développement territorial, consacrent une vision structurée du tourisme comme levier de développement local. Elles récompensent un travail de fond mené par l’Office de Tourisme de Dschang, sous la coordination de son directeur Donfack Tsapgou et de son équipe, autour de l’attractivité territoriale, de la promotion du patrimoine et du rayonnement national et international de la destination.

Le CIRCOD salue également la représentation de la municipalité par le 4ᵉ adjoint au Maire, Monsieur Nsanu Eric Lionel, venu recevoir ces distinctions au nom de la Commune, ainsi que le rôle moteur de l’Association Camerounaise pour la Promotion de l’Écotourisme (ASCA-PRECO), initiatrice de ces Awards.

Il convient de rappeler que Dschang est la première ville d’Afrique centrale à s’être dotée d’un Office de Tourisme, une innovation institutionnelle née d’une coopération décentralisée exemplaire avec la ville de Nantes (France). Ce choix stratégique, longtemps perçu comme audacieux, apparaît aujourd’hui comme une référence en matière de planification, de professionnalisation et de gouvernance du secteur touristique.

À travers ces récompenses, Dschang démontre que le tourisme, lorsqu’il est pensé, structuré et piloté avec méthode, devient un outil puissant de développement économique, de création d’emplois, de valorisation culturelle et de diplomatie territoriale.

Ces Awards marquent le début d’une responsabilité nouvelle : celle d’ambassadeurs du tourisme régional, appelés à inspirer d’autres collectivités dans la construction d’un développement durable fondé sur les potentialités locales.

CIRCOD | Gouvernance • Communication • Développement

🇨🇲⚽ CAMEROUN | COUPE DU CAMEROUN 2025La Panthère Sportive du Ndé soulève le trophée face à  la Colombe Sportive du Dja e...
14/12/2025

🇨🇲⚽ CAMEROUN | COUPE DU CAMEROUN 2025

La Panthère Sportive du Ndé soulève le trophée face à la Colombe Sportive du Dja et Lobo.
Score : 1–1 à l’issue du temps réglementaire, puis victoire de la Panthère aux tirs au but (3 tirs transformés contre 3 manqués).

Au-delà de la performance sportive, le Cercle International de Réflexion et de Communication pour le Développement (CIRCOD) salue un travail de fond remarquable, fruit d’une vision claire, d’un encadrement rigoureux et d’une structuration méthodique du club.

Nos félicitations appuyées vont au coach Yves Clément AROGA, dont le leadership, la discipline tactique et la capacité à fédérer ont été déterminants dans ce sacre national. Cette victoire consacre également une organisation managériale cohérente, portée par un encadrement stable et des choix stratégiques assumés.

Le CIRCOD tient également à souligner le rôle de Madame Célestine Ketcha Courtès, Présidente d’Honneur de la Panthère Sportive du Ndé, dont l’engagement constant en faveur du sport et du développement local illustre l’importance du lien entre gouvernance, leadership et performance collective.

Pour le département du Ndé, ce trophée dépasse le cadre du football. Il constitue un levier puissant de développement territorial : renforcement de l’identité et de la cohésion sociale, visibilité nationale accrue, stimulation de l’économie locale et de l’emploi autour du sport, inspiration pour la jeunesse, dans une logique de mérite, de discipline et de travail.

Cette victoire démontre que lorsque le sport est bien gouverné, il devient un outil stratégique de développement durable.

Félicitations à la Panthère Sportive du Ndé, à son encadrement, à ses joueurs et à toute la population du Ndé.

CIRCOD

Accident meurtrier à Bandjoun : quand la mauvaise gouvernance tue et humilieHier soir à Bandjoun, une tragédie de plus e...
12/12/2025

Accident meurtrier à Bandjoun : quand la mauvaise gouvernance tue et humilie

Hier soir à Bandjoun, une tragédie de plus est venue endeuiller le Cameroun : une collision violente entre une semi-remorque, une fourgonnette et un véhicule de ville, entraînant la mort de cinq personnes, dont un couple qui circulait sur une moto, fauchés sur le champ.

Mais au-delà du drame humain, un autre spectacle, plus affligeant encore, a eu lieu sur les lieux de l’accident : des populations, après avoir aidé à dégager les corps, ont commencé à ramasser les œufs transportés par le camion impliqué dans la collision. Une scène surréaliste, qui témoigne d’une misère sociale profonde, d’un système à bout de souffle et d’un pays où l’État a cessé d’assumer ses responsabilités fondamentales.

Le CIRCOD ne peut rester silencieux face à ce double scandale :

- scandale de l’insécurité routière, qui continue d’emporter des vies faute d’infrastructures routières décentes, d’un contrôle des charges, d’une régulation sérieuse du transport et d’un véritable service public de secours ;

- scandale de la pauvreté et de l’abandon social, qui pousse des citoyens, au milieu des cadavres et des larmes, à ramasser des denrées perdues comme unique opportunité de survie.

Ce qui s’est passé à Bandjoun n’est pas un accident isolé : c’est le symptôme d’une mauvaise gouvernance chronique, où la prévention, la protection sociale, la dignité humaine et la sécurité des populations ne sont plus des priorités.
Dans un État responsable, un drame de cette nature ouvrirait un débat national sur les routes, la régulation, les conditions de transport, la lutte contre la pauvreté et la gestion des urgences. Mais au Cameroun, il se noie dans le silence et la résignation.

Le CIRCOD appelle une fois de plus à un sursaut collectif. Il devient urgent de repenser la gouvernance publique, de replacer l’humain au centre des politiques et d’agir pour que de telles scènes ne soient plus jamais banalisées.

Un pays qui laisse mourir ses citoyens sur ses routes et qui laisse la misère les réduire à ramasser des œufs parmi les décombres doit impérativement se réinventer.

Sabrina : un talent mondial, mais une stratégie locale à revoirLa 13ᵉ édition des Balafon Music Awards s’est tenue hier....
12/12/2025

Sabrina : un talent mondial, mais une stratégie locale à revoir

La 13ᵉ édition des Balafon Music Awards s’est tenue hier. Malgré plusieurs nominations, Sabrina n’a décroché aucune distinction. Pourtant, il est difficile de nier l’évidence : cette jeune artiste possède l’une des plus belles voix du Cameroun. Son registre, sa maîtrise vocale et sa fertilité artistique la placent parmi les talents les plus prometteurs de sa génération.

Un succès déjà confirmé sur le plan international

Elle a collaboré avec des grands noms de la musique africaine, dont Koffi Olomide. Son dernier album Freely contient des titres à fort impact, dont « Faraway », qui totalise plus de 30 millions de vues sur YouTube en trois mois. La plupart de ses titres dépassent largement le million de vues chacun, confirmant un réel succès digital et une audience internationale déjà solide.

Malgré sa visibilité digitale, Sabrina reste peu connue dans son propre département, les Bamboutos (100 % Batcham), et plus largement au Cameroun. Le contraste entre sa réussite en ligne et son faible ancrage local illustre un enjeu crucial : le talent, aussi exceptionnel soit-il, doit s’accompagner d’une stratégie de proximité.

En Afrique, et particulièrement au Cameroun, la carrière d’un artiste se construit d’abord par la communauté locale, les concerts de proximité et l’engagement direct avec le public. Des artistes comme Krys M, connus d’abord dans leur région, ont transformé cet enracinement en notoriété nationale.

Un management à réévaluer

La maison de production de Sabrina, en privilégiant un professionnalisme strict et un contrôle rigoureux, limite paradoxalement ses opportunités locales. L’artiste apparaît rarement sur les scènes communautaires ou familiales, pourtant essentielles pour bâtir un soutien populaire solide.

Le public camerounais vote en ligne pour les récompenses musicales, mais un artiste trop distant de sa base peine à mobiliser ses fans, même avec des titres millionnaires sur YouTube.

Le CIRCOD estime qu’il est urgent que le management intègre davantage la scène locale et communautaire, favorise des apparitions régulières pour créer un lien avec le public camerounais, exploite les performances digitales et internationales pour valoriser sa présence locale.

Sabrina possède un talent rare et une voix exceptionnelle. Pour que ce talent devienne une référence à la fois nationale et internationale, il est essentiel de réconcilier professionnalisme et proximité, et d’articuler la stratégie autour de ses racines et de sa communauté.
Découvrez Freely et confirmez notre analyse en cliquant sur le lien ci-dessous
https://youtube.com/playlist?list=PLqfyDIAOYSLJa6a_0Yd3GzD6qjyuFTXWK&si=XpFkj4L3E3cUMEBt

BALAFON TV : La vision d’un promoteur qui redéfinit la télévision camerounaiseDepuis quelques années, le paysage audiovi...
12/12/2025

BALAFON TV : La vision d’un promoteur qui redéfinit la télévision camerounaise

Depuis quelques années, le paysage audiovisuel camerounais se transforme sous l’impulsion de nouveaux acteurs déterminés à renouveler les standards de production, de créativité et de proximité. Parmi eux, un nom s’impose désormais avec évidence : Cyrille Bojiko, ancien présentateur à la CRTV devenu l’un des promoteurs les plus influents du secteur. À la tête de Balafon Média, il bâtit, année après année, une télévision qui raconte le Cameroun autrement, qui valorise ses talents et qui réconcilie le public avec des contenus authentiques, captivants et rigoureusement produits.

Balafon TV porte une vision claire : mettre en lumière la richesse culturelle et artistique du pays, offrir une plateforme solide aux jeunes créateurs, et proposer une ligne éditoriale fidèle aux réalités du public. L’édition 2025 des Balafon Music Awards, organisée hier, en est encore une éclatante démonstration. L’événement a une fois de plus rassemblé artistes, professionnels, leaders et publics autour d’un spectacle d’une qualité rarement égalée dans la sous-région. Décor soigné, organisation maîtrisée, rigueur dans les catégories, performances bien produites : tout a confirmé la place singulière que cette chaîne occupe aujourd’hui dans l’écosystème médiatique camerounais.

La 13ᵉ édition a distingué plusieurs figures majeures. K-Tino a reçu le Balafon d’Honneur 2025, tandis que Tony Nobody, Magloire Tchepmo, auteur de l’ouvrage sur Lapiro de Mbanga, et Gaëlle Wondje ont été célébrés avec les Balafon Spéciaux 2025 pour leurs contributions exceptionnelles. Du côté des distinctions basées sur les votes du public, l’on retient entre autres les victoires de Guy Michel Kingue (chanson d’inspiration religieuse), Mimie (chanson d’inspiration traditionnelle), Beri Boys Club (révélation de l’année), Sa Majesté Junior Abega (meilleur beatmaker), Seppo (meilleure reprise), Ben Decca (meilleur concert live), et Sandrine Nnanga qui remporte à la fois le meilleur clip vidéo et la voix féminine de l’année.

La soirée a également consacré Cysoul, doublement sacré voix masculine de l’année et détenteur de l’album de l’année. Lady Ponce a de nouveau raflé le prix de l’artiste féminine de l’année tandis que le titre « Lève-toi », interprété par Blanche Bailly et Lady Ponce, s’impose comme chanson de l’année. Dans la dynamique des rythmes urbains, Les Rhythmeurs ABC remportent la catégorie Mbole et Kocee celle de la performance internationale. Tchakala VIP est sacré pour le hit des vacances.

Au-delà des récompenses, cette édition laisse surtout une impression forte : celle d’une télévision qui a compris son époque et qui sait fédérer un public exigeant, fier de voir ses artistes célébrés avec respect et professionnalisme. Balafon TV continue ainsi d’imposer une nouvelle manière de faire de la télévision au Cameroun, avec une équipe jeune, passionnée et créative qui, sous la conduite de Bojiko, redonne de la valeur aux métiers de l’audiovisuel et participe à la construction d’une industrie culturelle plus ambitieuse.

Félicitations à tous les lauréats, et surtout, hommage à cette vision qui, au-delà des écrans, contribue au développement culturel, économique et social du Cameroun.

Décès de Ndi MENKEM Kennedy International : un départ douloureux et des réalités qui interpellentLes obsèques de Kennedy...
11/12/2025

Décès de Ndi MENKEM Kennedy International : un départ douloureux et des réalités qui interpellent

Les obsèques de Kennedy International, figure majeure du Mangassa et de la culture camerounaise, ont été un moment de grande émotion… mais aussi de profonde interrogation. Au-delà de l’hommage artistique rendu, plusieurs éléments observés à Bamendou méritent d’être relevés, non pas pour polémiquer, mais pour amener une réflexion collective sur la place des artistes dans notre société et sur la manière dont nous valorisons ou négligeons ceux qui font rayonner notre culture.

Kennedy International a été inhumé le dimanche 7 décembre 2025 sur une parcelle agricole appartenant à sa famille. Ce choix, certainement dicté par les réalités du terrain et les dispositions familiales, révèle toutefois un fait troublant : l’artiste n’avait pas de maison dans son propre village.

Comment comprendre qu’un artiste ayant tant donné à son groupement, à la Menoua et au Cameroun, avec certainement des moyens qui allaient avec, n’ait pas pu construire un espace à lui, chez lui ?
Cela pose une question centrale : quelle sécurité, quel patrimoine, quelle dignité matérielle accordons-nous aux porteurs de notre identité culturelle ?

Autre fait marquant : la présence presque inexistante des autorités traditionnelles du groupement Bamendou lors des cérémonies.
Le Chef supérieur lui-même était absent.

Pour un artiste qui a porté haut les couleurs de son village et de Penka-Michel, cette absence interroge. Ne méritait-il pas un accompagnement protocolaire digne de son statut et de son impact culturel ?
Comment expliquer qu’un homme qui a tant contribué au rayonnement de sa communauté n’ait pas bénéficié du soutien symbolique des garants de ses traditions ?
Ce silence est, pour beaucoup, un affront involontaire mais douloureux.

L’un des aspects les plus choquants a été la modicité des moyens mobilisés. un cercueil exposé en plein soleil, sans protection ; une seule tente pour accueillir une foule immense ;
une logistique insuffisante au regard du rang de l’artiste.

L’image du cercueil brûlant sous le soleil du village a profondément bouleversé l’opinion.
Elle nous renvoie à la précarité persistante des carrières artistiques et à la fragilité sociale de ceux qui vivent de leur art.

Autre élément regrettable : Kennedy International n’était pas inscrit à la SONACAM, malgré toutes ses années de carrière. Cela lui a fermé l’accès à plusieurs droits tels redevances éventuelles, appuis institutionnels, reconnaissance dans la base des artistes professionnels.

Lors de son allocution, Pepsy BB, Président du Cercle des artistes musiciens de la Menoua, a exprimé sa profonde désolation devant cette situation, tout en sensibilisant les artistes présents à s’arrimer à la loi de 2020 régissant les associations culturelles et les droits d’auteur. Cette négligence n'est pas un cas isolé. trop d’artistes évoluent encore en marge du cadre légal, compromettant leur avenir et celui de leurs famille

Les faits observés lors de ce deuil ne doivent pas être un tabou. Ils doivent nous pousser, collectivement, à réfléchir à la protection sociale des artistes, à leur organisation professionnelle, à la responsabilisation des autorités traditionnelles et administratives, et au respect dû à ceux qui portent la culture camerounaise.

Les artistes eux-mêmes ont une part de responsabilité. Aucune carrière ne peut être durable si elle n’est pas structurée, sécurisée, professionnalisée. S’affilier aux institutions, défendre ses droits, se conformer à la loi, protéger son patrimoine… voilà des urgences.

Que la mort de Kennedy International serve d’électrochoc. Le Maestro du Mangassa nous laisse un héritage artistique immense, mais son départ révèle aussi des failles que nous devons corriger. Ne laissons plus nos artistes partir sans le minimum de dignité, de reconnaissance et d’accompagnement.

Que la terre de nos ancêtres soit légère à Kennedy International. Et que son départ ouvre les yeux d'une communauté qui doit mieux protéger ses bâtisseurs culturels.

CDB

10/12/2025

🎤La pépite musicale des Bamboutos brille encore plus fort ! ✨🎶

Depuis plus de 5 ans, Sabrina fait rayonner la culture binam avec un talent vocal et une présence scénique hors pair. Originaire du département des Bamboutos (Région de l’Ouest), elle enchaîne les performances et ne cesse d’émerveiller tous ceux qui découvrent son univers artistique. 💚❤️💛

Et cette année encore, sa lumière ne passe pas inaperçue…
🔥 5 nominations aux Balafon Music Awards 2025 🔥

🏆 Female Artist of the Year
🌍 International Performance of the Year
💿 Best Album / EP
🎙 Best Female Vocal Performance
🎬 Best Video Concept

Quelle ascension !
Mais soyons honnêtes : Sabrina mérite S-U-R-T-O-U-T la communication que son talent impose. Elle représente fièrement notre culture, nos voix, nos rythmes, notre identité binam !

Découvrez un extrait de son dernier chef-d’œuvre
Et surtout, aimons-la, partageons-la, soutenons-la pour que l’étoile des Bamboutos brille à la hauteur de son art. 🌟

Position du CIRCOD sur la publication relative au Lycée technique de BaméloLe Cercle international de réflexion et de co...
08/12/2025

Position du CIRCOD sur la publication relative au Lycée technique de Bamélo

Le Cercle international de réflexion et de communication pour le développement (CIRCOD) a pris connaissance ce matin, de la publication diffusée sur une page dénommée« Mbouda en fête» au sujet du Lycée technique de Bamélo (dans l'arrondissement de Babadjou, département des Bamboutos) ainsi que du proviseur de cet établissement.

Parce que l’éducation constitue un levier majeur du développement local et national, nous estimons indispensable que tout discours public dans ce domaine respecte la rigueur des faits, la dignité des acteurs et la déontologie de l’information.

L’éducation ne peut servir d’arme de dénigrement.

Mettre en cause un responsable éducatif sans éléments factuels, sans rapports officiels, ni confrontation des sources ne contribue pas à l’amélioration des conditions d’apprentissage.
Les investissements publics obéissent à des règles connues : processus budgétaires, compétences partagées, décisions techniques.
On ne peut donc raisonnablement faire porter à une seule personne la responsabilité de difficultés structurelles.

Le journalisme doit rester un métier, pas un outil d’intimidation. Le CIRCOD rappelle que :

Une opinion n’est pas une information. Les accusations doivent être documentées, vérifiées et recoupées
- Les réseaux sociaux ne sauraient devenir des tribunaux populaires
- Nous constatons avec regret que l’auteur de la publication concernée s’est déjà illustré à plusieurs reprises par des attaques personnelles dirigées contre différents responsables publics, souvent sans preuves étayées et avec un ton plus vindicatif qu’informatif.

Cette répétition montre qu’il ne s’agit pas d’une enquête isolée, mais d’une pratique installée : s’ériger en accusateur plutôt qu’en informateur.

À Bamélo, le véritable enjeu est la recherche de solutions

Si le Lycée technique de Bamélo fait face à des défis d’infrastructures, la priorité doit être la mobilisation constructive :

- Quels besoins précis ont été identifiés ?

- Quels budgets sont nécessaires et auprès de quelles autorités les solliciter ?

- Comment renforcer la participation de la communauté éducative ?

Le CIRCOD réaffirme sa disponibilité à accompagner toute initiative sérieuse bâtie sur la transparence, le dialogue et la responsabilité

Nous encourageons toutes les démarches d’information qui servent l’intérêt général.
Mais nous condamnons fermement :

- Les campagnes de dénigrement ciblées

- Les accusations sans fondements vérifiables

- La déformation du rôle journalistique en instrument de pression

Le progrès éducatif exige du respect, de la méthode et de la vérité.

L’avenir de la jeunesse de Bamélo mérite mieux que des polémiques personnelles.
Il exige un engagement sincère de tous les acteurs pour que l’école soit un espace d’espoir, et non un terrain de règlements de comptes.

Cercle international de réflexion et de communication pour le développement (CIRCOD)
Pour une communication responsable au service du progrès collectif.

*Dans les yeux d'Angelina, Jean-Herlit BAKOGA partage son exceptionnel parcours.* Ce Camerounais vivant avec un handicap...
23/08/2025

*Dans les yeux d'Angelina, Jean-Herlit BAKOGA partage son exceptionnel parcours.*

Ce Camerounais vivant avec un handicap visuel, aujourd’hui établi en France, a quitté son pays natal alors qu’il était fonctionnaire et enseignant dans les lycées techniques, période durant laquelle il perdait progressivement la vue à cause du glaucome.

Après une reconversion dans la sécurité incendie, où il a même exercé comme chef de service en France, il est aujourd’hui kinésithérapeute accompli, promoteur de sa propre clinique et président de l’association Afrique Glaucome, une organisation humanitaire basée à Bagneux dont l’objectif est de lutter contre le glaucome en Afrique.

À travers cette association, Jean-Herlit BAKOGA mène des actions de sensibilisation auprès des populations, organise des dépistages gratuits et apporte un soutien médical aux patients atteints de glaucome. Il collabore étroitement avec les autorités locales et les professionnels de santé pour assurer une prise en charge efficace et durable de cette maladie.

👉 *Cliquez* sur ce lien pour suivre l’entretien qu’il a accordé à Angelina TEZANOU sur Tempo Africa TV.

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