
15/09/2025
L'éditorial politique de Eric Boniface Tchouakeu du lundi 15 septembre 2025.
Cameroun/Scrutin présidentiel du 12 octobre 2025 : La transparence du processus comme gage de paix et de stabilité.
Le 11 septembre 2025 a été organisée au Palais des Congrès de Yaoundé, la 08ème concertation nationale entre Elections Cameroon (Elecam), et les autres acteurs du processus électoral dans la perspective du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025.
Etaient notamment présents : les Dirigeants d’Elecam, les mandataires des candidats, les partis politiques, les représentants de l’Administration, les organisations de la société civile, la justice, les médias, les leaders religieux, les autorités traditionnels, les forces de maintien de l’ordre ainsi que des partenaires institutionnels d’Elecam comme les Nations Unies et les missions diplomatiques accréditées au Cameroun.
Le but de la rencontre, selon le communiqué final signé par le Président d’Elecam, Enow Abrams Egbe, était d’établir un cadre de réflexion, d’échanges et d’action collectifs afin de renforcer la confiance des citoyens, de promouvoir une participation massive, responsable, éclairée et apaisée au scrutin du 12 octobre prochain.
Elle visait aussi selon toujours le Président d’Elecam, à prévenir les conflits électoraux à travers un dialogue inclusif, en vue de garantir la transparence, la crédibilité et le bon déroulement de la présidentielle future.
A l’issue des travaux, les participants ont réaffirmé leur engagement en faveur d’un processus électoral crédible, inclusif et apaisé, et ont invité les candidats à tout mettre en œuvre pour assurer une représentation optimale dans les différentes commissions électorales, gage majeure, de transparence, de crédibilité et de paix lors du scrutin présidentiel à venir , d’après toujours Enow Abrams Egbe, qui ajoute qu’Elecam renouvelle sa détermination à organiser un scrutin conforme aux normes démocratiques et aux lois en vigueur.
Il est important de mentionner que comme lors des précédentes concertations ayant le même but, les participants ont « adopté » un code de bonne conduite qui devra servir de boussole à tout le monde pendant la campagne électorale, le jour et même après l’élection.
Même s’il est probable que tous les douze (12) candidats en lice ne signeront pas en l’état, le code de bonne conduite au regard des réserves émises, ou des préoccupations soulevées par certains de leurs représentants ou des autres participants concernant par exemple le toilettage sans la participation des partis politiques, et même la disponibilité du fichier électoral, il convient cependant de relever que les choses pourraient bien se passer, si de manière pratique chaque acteur à son niveau joue avec bonne foi, le rôle qui est le sien.
Après des frustrations créées par la mise à l’écart de certains candidats de la course, la transparence de bout en bout du processus de la prochaine présidentielle apparaît à l’heure actuelle, comme gage de paix et de stabilité et constitue une sorte de rempart contre d’éventuels conflits électoraux.