08/08/2025
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Sommet d’élévation de août 2025
Thème AVANT LE QUATRIÈME CRIME
Sous thème 1 LES HUITS CRIMES
ces crimes peuvent également être vue comme des brèches spirituelles à rebâtir
Passage biblique : Amos 1:3
« Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes de Damas, même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, parce qu’ils ont foulé Galaad sous des traîneaux de fer. »
Le prophète Amos nous livre ici un message de jugement adressé à différentes nations. Ces paroles, bien que prononcées il y a des siècles, résonnent avec une actualité frappante. Elles révèlent que certains comportements humains, malgré le temps qui passe, continuent de provoquer la colère de Dieu. À travers huit “crimes”, Dieu expose des fautes graves commises non seulement dans le monde, mais aussi au sein de son peuple.
Ces crimes sont peuvent également être vue comme des brèches qui sont ouvertes dans la vie du peuple de Dieu dans les derniers jours
Prenons donc un moment pour méditer sur chacun de ces avertissements, et examinons nos cœurs à la lumière de la Parole.
1. La violence : un fléau ancien et actuel
Amos 1:3 – Le crime de Damas
Le premier crime évoqué est celui de la violence. Damas avait écrasé Galaad sous des traîneaux de fer, montrant ainsi une cruauté extrême. Cette image nous parle encore aujourd’hui. En effet, bien que les armes aient changé, la violence, elle, demeure. Elle s’exprime désormais par les mots, les gestes, les attitudes humiliantes, dans les familles, les couples, les nations… et tristement, aussi dans les églises.
Or, Dieu nous rappelle que les paroles blessantes sont aussi destructrices que les armes. Injurier, humilier, critiquer avec méchanceté, c’est commettre un crime spirituel. C’est pourquoi il est essentiel de veiller sur notre bouche. La violence verbale n’a pas sa place dans le royaume de Dieu. N’imitons pas Damas, mais laissons Dieu purifier notre langage, afin que nos paroles soient source de vie.
2. La maltraitance humaine et l’instrumentalisation des âmes
Amos 1:6 – Le crime de Gaza
Ensuite, le texte nous parle de Gaza, qui a fait une foule de captifs pour les livrer à Édom. Ce deuxième crime dénonce la maltraitance humaine : considérer les personnes comme des objets, comme des moyens d’enrichissement ou de manipulation.
Malheureusement, cette réalité n’est pas étrangère à notre époque. Même dans certaines églises, des âmes sont manipulées, contrôlées, blessées. Des brebis deviennent captives au lieu d’être restaurées. Cela provoque un profond malaise spirituel et pousse beaucoup à errer de communauté en communauté, en quête d’un lieu de paix. Il est donc urgent de revenir à une église qui libère et guérit, et non qui asservit.
3. La trahison des alliances fraternelles
Amos 1:9 – Le crime de Tyr
Le troisième crime est celui de la trahison. Tyr a livré ses frères captifs à l’ennemi, oubliant une alliance fraternelle. Ce comportement est encore bien présent dans nos relations humaines. Il arrive que des promesses soient trahies, des liens soient brisés, même entre membres d’une même famille ou d’une même église.
Il est donc crucial de se souvenir que Dieu prend au sérieux les engagements que nous prenons les uns envers les autres. L’unité fraternelle est sacrée, et la trahir, c’est blesser le cœur de Dieu. Soyons donc des hommes et des femmes de parole, fidèles dans nos engagements, loyaux dans nos relations.
4. La haine persistante et le refus de pardonner
Amos 1:11 – Le crime d’Édom
Quatrièmement, Édom est accusé d’avoir poursuivi ses frères avec haine, sans compassion, et de nourrir une colère éternelle. Ce message est clair : Dieu condamne la haine persistante et le désir de vengeance. Garder de la rancune dans son cœur, c’est nourrir un feu destructeur qui consume non seulement les autres, mais aussi soi-même.
Aujourd’hui, si tu portes encore en toi de la haine contre quelqu’un, il est temps de t’en débarrasser. Pardonne, relâche, libère. N’attends pas que Dieu intervienne pour t’obliger à le faire. La haine ferme le ciel et ouvre la porte au jugement. Ne laisse pas la colère devenir une forteresse spirituelle dans ta vie.
5. La cruauté et le mépris de la vie innocente
Amos 1:13 – Le crime des Ammonites
Le cinquième crime est particulièrement choquant : les Ammonites ont éventré des femmes enceintes dans le but d’agrandir leur territoire. Cette cruauté extrême nous parle aujourd’hui d’un mépris total pour la vie, surtout la plus vulnérable. Cela nous interpelle face à des réalités telles que l’avortement, l’abandon d’enfants, ou le mépris des pauvres et des faibles.
Dieu est un Dieu de justice, mais aussi un défenseur des innocents. Toute forme de mépris envers ceux qui ne peuvent se défendre est une abomination à ses yeux. Il nous appelle à protéger, à honorer et à servir la vie sous toutes ses formes.
6. Le mépris de ce qui est sacré
Amos 2:1 – Le crime de Moab
Moab a commis un acte de profanation en brûlant les os du roi d’Édom. Cet acte symbolise un mépris total pour ce qui est sacré, un effacement volontaire de la mémoire et de l’honneur dû à une autorité. Aujourd’hui encore, nous assistons à une banalisation de la sainteté. La crainte de Dieu semble disparaître même chez ceux qui se disent croyants.
Certains vivent comme s’ils pouvaient tout faire, sans se soucier du regard divin. Ils s’habituent à Dieu sans plus le craindre. Ce mépris entraîne une vie spirituelle tiède, voire misérable. Mais rappelons-nous : ce que Dieu appelle saint ne peut être traité avec légèreté. Il est temps de restaurer la crainte de Dieu dans nos vies et dans l’Église.
7. Le rejet de la loi de Dieu et la séduction des idoles
Amos 2:4 – Le crime de Juda
Juda a méprisé la loi de l’Éternel, s’est détourné de ses ordonnances et s’est laissé égarer par des idoles mensongères. Ce septième crime est grave, car il montre une infidélité spirituelle. Il ne s’agit plus seulement de comportements extérieurs, mais d’un cœur détourné.
Aujourd’hui, ce rejet prend la forme de compromis : on choisit ce qui plaît dans la Parole et on rejette ce qui dérange. Même certains pasteurs cèdent à cette tentation, prêchant des messages qui flattent les oreilles au lieu de confronter les cœurs. Mais Dieu ne bénit pas les demi-vérités. Suivre sa Parole est une condition pour marcher dans sa protection.
8. L’amour de l’argent et l’injustice dans l’église
Amos 2:6 – Le crime d’Israël
Enfin, Israël est accusé d’avoir vendu le juste pour de l’argent et le pauvre pour une paire de sandales. Ce huitième crime dénonce une église corrompue par l’amour de l’argent. Trop souvent, les riches sont mis à l’honneur tandis que les pauvres sont relégués à l’arrière-plan.
Or, l’Église de Jésus-Christ est un lieu où toutes les classes sociales sont accueillies et honorées. Dieu ne regarde pas à la richesse extérieure, mais au cœur. Toute apparence de piété, sans justice ni équité, est une offense à sa sainteté. Il nous appelle à une foi authentique, où le pauvre a autant de valeur que le riche.
Conclusion : Un appel au réveil spirituel et à fermer ces brèches par lesquels l'ennemi détruit les bénédictions de Dieu
Ces huit péchés dénoncés dans le livre d’Amos ne sont pas simplement des faits historiques. Ils sont des avertissements divins pour notre génération. Chacun d’eux ouvre une porte à l’ennemi, affaiblit l’Église et éloigne les cœurs de Dieu. Il est temps de se repentir, de se détourner de ces voies, et de revenir à une vie de sainteté, d’amour, de vérité et de justice.
Que le Saint-Esprit nous éclaire, qu’il nous transforme et nous garde fermes dans la foi, afin que nous soyons prêts pour le retour du Seigneur.
Que la paix, la grâce et la crainte de Dieu soient sur vous.
Rev Dr Alphonse Essomba
Berger de la chapelle de l'éternel mon étandard