Réseau des Blogueurs Djiboutiens

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Ce matin notre athlète marathonien Ibrahim Hassan Bouh, s’est classé 2ème au marathon de Paris, battant ainsi le record ...
13/04/2025

Ce matin notre athlète marathonien Ibrahim Hassan Bouh, s’est classé 2ème au marathon de Paris, battant ainsi le record National détenu par lui-même. Il réalise par la même occasion le minima pour les qualifications du championnat du Monde.

Sans oublier la victoire retentissante de notre champion d’Afrique en titre Mr Mohamed Ismail Ibrahim dit Fatah qui s’est classé 1er à l’épreuve de 10.000m au meeting international de Djibouti.

Il faut noter ce dernier temps une montée significative des performances de nos athlètes sur la scène internationale.

L’honneur m’échoit de profiter de cette occasion pour remercier encore une fois notre Président de la République pour sa généreuse contribution grâce à laquelle les jeunes participent à toutes les compétitions continentales et internationales pour hisser haut notre drapeau.

Saïd Daoud convié à un dîner de travail par son homologue de RabatDans l’élégant cadre de l’hôtel Tour Hassan, au cœur d...
07/02/2025

Saïd Daoud convié à un dîner de travail par son homologue de Rabat

Dans l’élégant cadre de l’hôtel Tour Hassan, au cœur de Rabat, une rencontre stratégique s’est tenue hier soir entre le maire de Djibouti, Saïd Daoud, et son homologue rabatie, Fatima El Moudni. Bien plus qu’un simple dîner de travail, cet échange a été l’occasion pour les deux édiles de réaffirmer leur engagement en faveur d’une coopération décentralisée ambitieuse et exemplaire entre leurs capitales.

Entourés de leurs équipes respectives, les deux maires ont passé en r***e les cinq projets majeurs définis dans le cadre de ce partenariat. De l’aménagement urbain à la valorisation des espaces publics, en passant par le partage d’expertises en matière de gouvernance locale, l’objectif est clair : faire de Djibouti et Rabat des références en matière de collaboration municipale sur les scènes arabe et africaine. « Nos échanges ont été directs, productifs et orientés vers des actions concrètes », a souligné Saïd Daoud à l’issue de la réunion. « Ce n’est pas qu’une simple déclaration d’intention : la mise en œuvre des projets démarre dès à présent. »

Mais au-delà des aspects techniques, ce rapprochement entre Djibouti et Rabat s’inscrit dans une dynamique diplomatique plus large, où les villes deviennent des acteurs clés du renforcement des relations entre États. Pour marquer cette entente fraternelle, les deux maires ont échangé des présents officiels , symboles de l’amitié et du respect qui unissent les deux municipalités.
En retour, Saïd Daoud a exprimé sa gratitude pour cet accueil chaleureux et a souligné l’importance d’inscrire cette coopération dans la durée. Il a notamment proposé la création d’un comité mixte de suivi, composé d’experts des deux municipalités, chargé de superviser la mise en œuvre des projets et d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration. Cette structure permettra d’assurer un échange régulier d’expertises et de garantir des avancées concrètes sur les différents chantiers communs.

Enfin, pour renforcer encore davantage cette dynamique, les deux édiles ont convenu de multiplier les formations conjointes et les ateliers techniques sur des thématiques clés comme la gestion des déchets, la digitalisation des services municipaux ou encore la préservation du patrimoine urbain. Ces initiatives témoigneront de la volonté commune de Djibouti et Rabat de bâtir un modèle de coopération décentralisée efficace et durable, au bénéfice direct de leurs citoyens.

Djibouti-Rabat , une  coopération décentralisée en action En visite officielle au Maroc, le maire de Djibouti, M. Said D...
05/02/2025

Djibouti-Rabat , une coopération décentralisée en action

En visite officielle au Maroc, le maire de Djibouti, M. Said Daoud, a été reçu ce matin par son homologue de Rabat, Mme Fatima El Moudni, pour une réunion de travail dédiée au renforcement des relations entre les deux capitales. Il était accompagné de Mme Saida Zaine Ahmad, directrice adjointe de la direction technique de la mairie de Djibouti. Plusieurs responsables marocains ont également pris part aux échanges, notamment Mme Hayat, chef du département coopération et partenariat de la mairie de Rabat, ainsi que les présidents des arrondissements de la capitale marocaine.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi et de l’opérationnalisation des projets de coopération décentralisée entre Djibouti et Rabat, avec un accent particulier sur l’aménagement du quartier de Balbala, l’un des pôles urbains majeurs de Djibouti. Financé par le Fonds d’Appui à la Coopération Décentralisée Internationale (FACDI), un programme initié par le Roi Mohammed VI pour renforcer les liens Sud-Sud, ce projet vise à faire de Balbala un modèle de développement urbain durable et inclusif.

Parmi les initiatives phares discutées lors de cette réunion, figure un vaste projet de verdissement de Djibouti. Grâce à l’appui d’experts marocains, la capitale djiboutienne bénéficiera d’un programme de plantation de palmiers destiné à embellir l’espace urbain tout en renforçant sa résilience face aux effets du changement climatique. Cette démarche s’inscrit dans une volonté commune d’adapter les villes africaines aux défis environnementaux actuels.
Un autre axe clé de cette coopération concerne la modernisation du système d’adressage urbain de Djibouti. À cet égard, Rabat mettra son expertise à disposition pour accompagner la capitale djiboutienne dans l’élaboration et la mise en place d’un dispositif moderne et efficace. Ce projet bénéficiera également du soutien de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), dont l’expérience en la matière permettra d’assurer un accompagnement technique de qualité.
Dans une perspective de renforcement des compétences municipales, les deux capitales ont convenu de créer une commission technique chargée de former les équipes djiboutiennes dans des domaines stratégiques tels que la fiscalité locale, la levée de fonds et la gestion institutionnelle. Cet échange d’expertises vise à doter les services municipaux de Djibouti des outils nécessaires pour optimiser leur gestion et assurer un développement harmonieux de la ville.

En outre, la culture et l’identité urbaine figurent également parmi les priorités de cette collaboration. Un festival Rabat-Djibouti verra ainsi le jour, avec pour ambition de valoriser la diversité culturelle des deux capitales et d’encourager les échanges entre artistes et créateurs. Ce projet, qui s’inscrit dans une dynamique d’ouverture et de dialogue interculturel, contribuera à renforcer les liens entre les populations des deux villes.
Pour rappel , cette réunion fait suite à la visite de Mme El Moudni à Djibouti en novembre dernier, qui avait marqué une avancée significative dans la coopération entre les deux villes.

Enfin, cette coopération entre Djibouti et Rabat illustre une ambition commune : celle de bâtir des villes modernes, durables et mieux adaptées aux défis du développement urbain. En s’appuyant sur un échange d’expériences et un partage d’expertises, les deux capitales montrent que la coopération Sud-Sud peut être un moteur puissant pour un avenir plus harmonieux et inclusif. Djibouti-ville et Rabat sont deux villes sœurs africaines , francophones et arabes à la fois.

Sur ce , M. Said Daoud et Mme Fatima El Moudni sont bien partis pour hisser haut les relations bilatérales entre les deux pays à travers une coopération modèle et constructive !

Djibouti-Al-Qods , un jumelage au-delà du symbole 🇩🇯 🇵🇸Le geste est fort, le symbole puissant. À l’issue  de la 62ᵉ sess...
03/02/2025

Djibouti-Al-Qods , un jumelage au-delà du symbole 🇩🇯 🇵🇸

Le geste est fort, le symbole puissant. À l’issue de la 62ᵉ session du Conseil exécutif de l’Organisation des villes arabes, la ville de Djibouti et celle d’Al-Qods ont officialisé aujourd’hui ce qui relevait déjà de l’évidence : un partenariat scellé par l’histoire, nourri par la fraternité et renforcé par la volonté politique.

C’est dans la ville marocaine de Tanger que le maire de Djibouti-ville, Said Daoud Mohamed, et le gouverneur d’Al-Qods, Adnan Ghait, ont apposé leur signature sur un mémorandum de jumelage. Un document qui, au-delà de la simple formalité, trace les contours d’une coopération plus étroite entre les deux capitales. Échanges d’expertises municipales, partages d’expériences en matière de gouvernance urbaine, développement de projets communs : autant de leviers sur lesquels les deux villes comptent s’appuyer pour concrétiser leur engagement.

En effet, la cérémonie s’est déroulée sous l’égide du secrétaire général de l’Organisation des villes arabes, Abderrahman Al-Asfour, et en présence de plusieurs figures du monde municipal arabe, parmi lesquelles les maires de Doha, de Tripoli (Liban) et de Tripoli (Libye). L’ambassadeur de Djibouti au Maroc, Mohamed Douhour Hersi, était également de la partie, soulignant l’importance diplomatique de cet accord.

Mais ce jumelage dépasse largement la sphère administrative. Il s’inscrit dans une dynamique plus large, celle de la solidarité indéfectible entre Djibouti et la Palestine. Depuis toujours, Djibouti fait entendre sa voix en faveur de la cause palestinienne sur toutes les tribunes internationales. Cette alliance municipale vient ainsi inscrire dans le marbre une relation qui n’a jamais été aussi proche sur le plan politique et moral.

À l’heure où Al-Qods demeure au cœur des tensions et des convoitises, l’initiative djiboutienne prend une résonance particulière. Elle rappelle que les liens entre les peuples arabes ne sont pas qu’une affaire de déclarations diplomatiques mais aussi de solidarité concrète, de coopération pragmatique et d’engagement mutuel.

Dans les couloirs feutrés de la rencontre de Tanger, on parlait d’un « pacte du cœur ». Une alliance qui, loin d’être un simple échange de signatures, marque une volonté commune : celle de faire vivre la fraternité au-delà des discours et de donner un sens concret à la coopération entre les villes du monde arabe.

Mohamoud Ali Youssouf reçu par le président égyptien Abdel Fattah Al-SissiLe ministre des Affaires étrangères et de la C...
03/02/2025

Mohamoud Ali Youssouf reçu par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Djibouti, S.E. Mohamoud Ali Youssouf, en lice pour la présidence de la Commission de l’Union africaine, a été accueilli ce jour au Caire par le Président égyptien, S.E. Abdel Fattah Al-Sissi.

Lors de cet entretien, les deux dirigeants ont échangé sur le renforcement des relations bilatérales entre Djibouti et l’Égypte, deux nations liées par une histoire et une fraternité solides. Ils ont également abordé plusieurs enjeux régionaux et continentaux d’intérêt commun, soulignant leur engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique.
À l’issue de la rencontre, le MAECI a tenu une conférence de presse pour partager les grandes lignes de sa vision pour le continent en tant que candidat à la présidence de la commission de l’Union Africaine.

Le président Al-Sissi a salué le rôle stratégique de Djibouti dans la promotion de la paix et de l’intégration régionale, tandis que le ministre Mohamoud Ali Youssouf a insisté sur l’importance de l’unité africaine et de la coopération face aux défis auxquels le continent est confronté.
En effet, cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations diplomatiques engagées par le chef de la diplomatie djiboutienne, qui poursuit activement le soutien des États membres de l’Union africaine pour sa candidature. Son programme met en avant des priorités clés telles que la réforme institutionnelle, l’intégration économique et le renforcement de la coopération sécuritaire à l’échelle du continent.

Par ailleurs, Djibouti et l’Égypte entretiennent des relations privilégiées, caractérisées par une coopération croissante dans les domaines politique, économique et sécuritaire. Cette rencontre illustre la volonté des deux pays d’intensifier leur partenariat et de collaborer étroitement pour concrétiser les aspirations africaines.

À l’approche de l’élection à la tête de la Commission de l’Union africaine, cette entr***e marque une étape clé dans la stratégie diplomatique de Djibouti, qui entend faire valoir sa vision et ses ambitions pour l’avenir de l’organisation panafricaine.

La solidarité comme levier du progrès nationalSous le haut patronage de Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, la Semaine N...
09/01/2025

La solidarité comme levier du progrès national

Sous le haut patronage de Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, la Semaine Nationale de la Solidarité, qui s’ouvrira ce samedi 11 janvier 2025 à Ali Sabieh, incarne l’âme même de la République de Djibouti. Ce rendez-vous annuel, placé sous le signe de l’unité et de l’entraide, reflète les ambitions d’une nation qui place la solidarité au cœur de son projet de société.

Dans un monde de plus en plus fragmenté, la solidarité djiboutienne demeure une force fédératrice, transcendant les différences pour bâtir un socle commun de paix et de prospérité. Ce n’est pas qu’un idéal, mais une réalité palpable qui se traduit par des actes concrets.
Ainsi, la région d’Ali Sabieh, véritable carrefour stratégique, sera sous les feux des projecteurs pour cet événement exceptionnel. Deux inaugurations majeures marqueront cette journée historique. La Maison des Sages, nouvellement établie, se dresse comme un temple du dialogue et de la sagesse ancestrale, où les dignitaires locaux joueront leur rôle d’arbitres et de médiateurs. Cette institution n’est pas seulement un hommage au passé, mais aussi un outil moderne pour renforcer la cohésion sociale et prévenir les tensions communautaires.
En parallèle, l’ouverture d’une agence de la Salam Banque symbolise le dynamisme économique de la région. En offrant des services financiers accessibles à tous, cette implantation souligne l’engagement du gouvernement à stimuler les initiatives entrepreneuriales et à créer des opportunités économiques pour les habitants d’Ali Sabieh et ses environs.

Mais cette journée ne sera pas qu’une succession de cérémonies officielles. Ali Sabieh vibrera au rythme de ses traditions et de sa modernité. De la culture maraîchère aux innovations artisanales, chaque coin de la région, de Holl-Holl à Assamo, montrera fièrement ses réussites, fruits d’un travail collectif et d’une solidarité inébranlable.

Cette Semaine Nationale de la Solidarité est bien plus qu’un événement symbolique. Elle est une démonstration vivante de ce que Djibouti peut accomplir lorsqu’il s’appuie sur ses valeurs fondamentales d’entraide et de progrès. Ali Sabieh devient ainsi, l’espace d’un moment, le miroir de tout un pays : uni dans la diversité, tourné vers un avenir ambitieux, mais fidèle à ses racines.

Enfin, il est permis d’espérer que cette célébration, riche en significations, inspire chaque Djiboutien à jouer sa part dans cette grande aventure nationale qu’est la solidarité. Car, après tout, c’est ensemble que nous avançons.

Le Président Guelleh procède à l’inauguration de l’Hôpital régional de Tadjourah Dr Bourhan Mohamed Aref.  Le Président ...
15/12/2024

Le Président Guelleh procède à l’inauguration de l’Hôpital régional de Tadjourah Dr Bourhan Mohamed Aref.

Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a procédé ce dimanche, à l’inauguration de l’Hôpital régional de Tadjourah qui, portera le nom de Dr Bourhan Mohamed Aref, illustre médecin djiboutien et un des premiers praticiens de notre pays.

Local flambant neuf, l’hôpital mis en service aujourd’hui à Tadjourah, Chef-lieu de la région du même nom, intègre tous les services ordinaires de santé dont, un pavillon de médicine générale, un département cardiologie, un bloc gynécologie obstétrique, une aile intégrée pour l’ensemble des prestations relevant des ORL dont l’ophtalmologie…

L’établissement accroit l’œuvre de ses prestations à travers un plateau technique et des équipements modernes lui permettant de procéder immédiatement aux réfections et soins posés par les diagnostics établis par une radiologie, multiforme, développée et par un laboratoire high-tech d’analyse.

Preuve qu’il est doté des dispositions les plus fournies, l’Hôpital régional de Tadjourah possède une unité de médecine interne, une spécialité médicale de haut standing, souvent appréciée pour sa propension établie à offrir des prestations de service dans tous les domaines de santé.

D’une capacité d’accueil de 50 lits, l’infrastructure hospitalière inaugurée est en mesure de traiter plusieurs centaines de patients par jour.

Sa maternité obéissant aux normes maximales de protection pour la santé de la mère et de l’enfant s’ajoute à des locaux prévus pour les soins intensifs qui, à leur tour, débouchent sur des blocs opératoires alliés à un niveau supérieur de technologie de pointe.

La réalisation de ce nouvel édifice de santé publique relève d’un partenariat entre notre pays et la Chine.

Construit sur un laps de deux ans, l’infrastructure pousse l’estime aussi à travers son mérite de prévoir une autre part belle de ses dispositions à une immense esplanade, agrémentée de verdure et de plantations, propice aux détentes et au bien-être de ses convalescents.

La cérémonie d’inauguration officielle de l’Hôpital régional de Tadjourah a essentiellement été marquée par l’importante allocution du Président de la République à la tribune de cet évènement.

Dans cette intervention, il décrit d’emblée la réalisation du nouvel hôpital d’avancée significative dans la quête effrénée et légitime de notre société à offrir à tous ses compatriotes de soins de qualité et ce, quel que soit leur lieu d’habitation sur le territoire national.

« L'hôpital régional Dr Bourhan Mohamed Aref, que nous célébrons aujourd'hui, va bien au-delà d'une simple construction. Il incarne notre engagement collectif à assurer que chaque Djiboutien, peu importe son lieu de résidence, ait accès à des soins de qualité. », a, à ce propos, indiqué le Chef de l’Etat.

Le Président Guelleh mit ensuite à profit cette allocution pour réitérer l’engagement constant de son Gouvernement à placer la santé publique à la tête des priorités définies pour notre pays.

« La santé publique demeure une priorité dans notre vision d'un développement inclusif et équilibré sur l'ensemble du territoire. », a, en ce sens, déclaré le Chef de l’Etat qui, a qualifié l’établissement de soins inauguré aujourd’hui comme un aboutissement heureux dans la série multiple d’initiatives et de projets consentis en faveur du renforcement des dispositions de santé dans notre pays.

« Le Ministère de la Santé a investi massivement dans la modernisation des infrastructures médicales nationales. », s’est, en substance, réjoui ainsi le Président Guelleh.

« De nombreux hôpitaux et polycliniques ont été rénovés et dotés d’équipements médicaux modernes pour mieux servir les citoyens même dans les zones reculées. », a, dans son élan, fait observer également le Chef de l’Etat, appelant l’ensemble des praticiens et usagers des infrastructures sanitaires de notre pays à en prendre le plus grand soin.

Le Président Guelleh saisit par ailleurs cette occasion pour « louer la réputation élogieuse qui a, de tout temps, été adjointe au personnel de santé djiboutien et particulièrement à l’une de ses figures les plus emblématiques, en l’occurrence feu le Dr Bourhan Mohamed Aref, médecin émérite, chevronné, aux talents et vertus inégalables ».

« Il restera toujours gravé dans la mémoire collective de notre société pour sa générosité hors pair et son éthique à exercer la médecine par vocation et altruisme et non pour l’appât du gain et dans l’esprit de faire des recettes », a poursuivi le Président Guelleh, réitérant sa « volonté de concéder toujours la priorité de son Gouvernement au renforcement de la santé de nos compatriotes. »

Comme à l’accoutumée, le déplacement du Chef de l’Etat à Tadjourah a donné lieu à des scènes de liesse où, les habitants de la ville blanche ont rivalisé d’ingéniosité pour, au son de youyou, souhaiter la bienvenue au Chef de l’Etat.

Une foule immense venue de tous les quartiers de la ville de Tadjourah et des localités environnantes ont effectivement tôt pris d’assaut l’espace public ce mercredi pour donner la pleine mesure de leur attachement au leadership politique du Président Ismail Omar Guelleh.

25/11/2024

Opération de la Police Nationale de Djibouti: 490 arrestations pour lutter contre l’immigration illégale

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité et pour répondre à l’augmentation de la population flottante, la Police Nationale a mené, ce jeudi, une opération d’envergure ciblant les immigrants en situation irrégulière.

Cette action a permis d’interpeller 490 personnes, qui ont ensuite été transférées au centre de refoulement de Nagad. Ces mesures visent à renforcer la sécurité et à assurer une gestion plus stricte des flux migratoires.

N’hésitez pas à partager vos avis dans les commentaires.

Éditorial : Djibouti, au carrefour de l’avenir numériqueIl y a des inaugurations qui dépassent leur simple fonction prot...
25/11/2024

Éditorial :

Djibouti, au carrefour de l’avenir numérique

Il y a des inaugurations qui dépassent leur simple fonction protocolaire pour incarner une vision stratégique. Celle du parc technologique, orchestrée ce lundi par le Président Ismail Omar Guelleh, appartient à cette catégorie rare où la modernité et l’ambition se conjuguent. Au cœur de cette initiative, une idée puissante : Djibouti, nation modeste par sa taille, aspire à devenir un acteur incontournable de la révolution numérique mondiale.

Longtemps perçu comme un carrefour géopolitique en raison de sa position stratégique à l’entrée de la mer Rouge, Djibouti se projette désormais en hub digital. Et ce n’est pas une ambition illusoire. La station d’atterrissement des câbles sous-marins, capable d’accueillir les flux massifs de données qui connectent les continents, et le centre de données, véritable coffre-fort numérique, traduisent une réalité concrète : Djibouti ne se contente plus d’être un point de passage, il veut être une plaque tournante. Avec Google en hôte de prestige, le symbole est fort, presque éclatant.

Mais cette inauguration n’est pas qu’une prouesse technique. Elle illustre une mutation profonde dans l’identité économique du pays. Traditionnellement dépendant de la logistique, de la base militaire internationale et du commerce portuaire, Djibouti s’aventure sur un terrain nouveau. Ce pari est audacieux : devenir un acteur clé de l’économie numérique dans une région encore marquée par des défis de connectivité et d’infrastructure.

En effet, l’intérêt stratégique de ce projet ne saurait être sous-estimé. L’Afrique, en pleine transformation numérique, constitue le dernier grand marché à conquérir. Or, Djibouti, à la croisée de trois continents, est idéalement placé pour capter ces flux d’investissements et d’innovations. Mais il y a un revers à cette ambition : le numérique ne pardonne pas l’impréparation. Le succès de ce hub technologique dépendra autant de l’efficacité des infrastructures que de la capacité à former une main-d’œuvre locale qualifiée. Car l’accès à la fibre optique, aussi rapide soit-il, reste vain si l’éducation ne suit pas.

L’autre défi, évidemment, est environnemental. En annonçant que 60 % de l’énergie utilisée par le centre de données sera d’origine solaire, Djibouti pose les bases d’un développement responsable. C’est louable, mais insuffisant. La transition énergétique doit devenir un axe central de cette ambition numérique pour éviter que la modernité ne se fasse au prix d’un coût écologique insupportable.

Dans son discours, le Président Guelleh a évoqué une « ouverture sur le monde » et un « développement durable ». Ces mots traduisent une ambition claire : faire de Djibouti un modèle africain de modernité équilibrée. Mais pour que ces déclarations prennent corps, il faudra aller au-delà de l’infrastructure : investir dans l’humain, accompagner les entrepreneurs locaux, et surtout, garantir que cette révolution numérique bénéficie à l’ensemble de la population, et non à une poignée d’acteurs internationaux.

Alors, oui, Djibouti a raison d’aspirer à ce rôle de hub digital. Or, les retombées potentielles de ce parc technologique
s’annoncent multiples et stratégiques, tant sur le plan économique que géopolitique. En renforçant la connectivité internationale grâce à sa station d’atterrissement et en proposant un centre de données sécurisé de classe mondiale, ce projet positionne Djibouti comme un acteur clé de l’économie numérique régionale. Les bénéfices directs incluent la création d’emplois qualifiés, l’attraction d’investissements internationaux et l’augmentation des recettes fiscales. Par ailleurs, cette infrastructure technologique, en facilitant l’accès à des services numériques avancés, pourrait dynamiser des secteurs variés tels que l’éducation, la santé et le commerce. En misant sur une production d’énergie partiellement solaire, le projet s’inscrit également dans une démarche de développement durable, apportant ainsi un atout écologique supplémentaire à l’économie djiboutienne. Plus largement, ce programme contribue à asseoir l’image de Djibouti comme un hub digital en Afrique, renforçant son rôle de carrefour stratégique entre les continents.

Enfin , l’inauguration du parc technologique est un premier pas, mais ce n’est qu’un début. Cette opportunité se transformera en moteur durable de la prospérité de Djibouti .L’Histoire retiendra ce moment comme le symbole d’une nation en mouvement.

24/11/2024

Djibouti a franchi ce matin une étape importante dans sa lutte contre les impacts du changement climatique et sa quête pour une croissance inclusive et durable. Le lancement officiel du Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) au Sheraton Hôtel a réuni des décideurs, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs de la société civile. Ce projet ambitieux, porté par le Ministère de l’Agriculture et soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), s’inscrit dans une dynamique de transformation économique et écologique.L’événement a réuni plusieurs hautes personnalités, notamment S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Élevage et des Ressources Halieutiques, S.E.M. Ilyass Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie, M. Pascal Sanginga, Chef de Délégation de la BAD, et M. Ibrahim Elmi Mohamed, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture.Lors de l’ouverture de l’atelier, M. Ibrahim Elmi Mohamed Secrétaire General du MAEPE-RH a souligné : « Aujourd’hui, nous avons une opportunité unique de transformer notre paysage agricole et de renforcer notre résilience face au changement climatique. Le PEJACC est un appel à l’action pour générer un impact durable sur nos communautés et notre environnement. »Avec un financement conséquent de 57,4 millions USD, le PEJACC vise non seulement à renforcer la résilience agricole, mais également à positionner les jeunes comme des acteurs clés de cette transition. À travers la création de 200 petites et moyennes entreprises agricoles, 5 800 emplois directs et une augmentation significative de la production locale, le projet entend réduire la dépendance alimentaire du pays tout en promouvant l’inclusion des femmes et des jeunes.Dans un pays particulièrement vulnérable aux aléas climatiques, les objectifs du PEJACC ne se limitent pas à une réponse aux urgences environnementales. Ils s’inscrivent dans une vision globale, celle de la Vision 2035 de Djibouti, qui mise sur la diversification économique et le renforcement des capacités locales. En effet, en ciblant des filières porteuses comme la culture maraîchère (tomate, piment, melon) et l’élevage caprin, le projet ambitionne d’augmenter la résilience des communautés agricoles tout en stimulant une économie rurale durable.En effet, les composantes du projet, allant du renforcement des systèmes de production à l’appui direct aux jeunes entrepreneurs via une ligne de crédit dédiée, montrent une volonté claire de conjuguer innovation, inclusion sociale et adaptation climatique.Lors de son allocution, le ministre de l’Agriculture, S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh ministre du MAEPE-RH , a rappelé l’importance stratégique du PEJACC dans le cadre des politiques nationales, tout en soulignant son impact potentiel sur la sécurité alimentaire et l’économie locale. De son côté, M. Pascal Sanginga, représentant de la BAD, a mis en lumière le caractère novateur du projet : « En intégrant les jeunes et en favorisant l’entrepreneuriat, nous ne faisons pas qu’adapter les pratiques agricoles. Nous transformons la résilience en une opportunité économique. »Le PEJACC se distingue également par son approche inclusive : 60 % des bénéficiaires directs seront des jeunes, et 40 % des femmes. Ce choix témoigne d’une volonté d’intégrer les groupes souvent marginalisés dans les processus de développement, tout en reconnaissant leur rôle crucial dans la lutte contre les défis climatiques et sociaux.En ciblant des régions clés comme Ali-Sabieh, Dikhil, Obock, Tadjourah, Arta et les zones périurbaines de Djibouti, le PEJACC espère faire émerger un tissu entrepreneurial rural solide. En même temps, il met l’accent sur la durabilité, en veillant à ce que les activités soient respectueuses de l’environnement et adaptées aux réalités climatiques locales.Par ailleurs, les retombées du Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) s’annoncent prometteuses, tant sur le plan économique que social et environnemental. À travers la création de milliers d’emplois, dont une large part pour les jeunes et les femmes, ce projet contribuera à réduire le chômage et à renforcer l’autonomisation des groupes vulnérables. Sur le plan alimentaire, l’augmentation de la production locale permettra de diminuer la dépendance aux importations, réduisant ainsi la vulnérabilité économique du pays tout en garantissant une meilleure sécurité alimentaire pour la population. En outre, en adoptant des pratiques agricoles résilientes et respectueuses de l’environnement, le PEJACC renforcera les capacités d’adaptation des communautés rurales face aux effets du changement climatique, tout en favorisant une croissance inclusive et durable, bénéfique pour près de 240 000 consommateurs.Enfin, ce lancement est plus qu’une simple inauguration. C’est un appel à l’action, une promesse d’un avenir où les jeunes de Djibouti deviendront les artisans d’un développement inclusif et écologique. Le PEJACC ouvre une nouvelle page, celle d’un pays qui mise sur son capital humain et ses ressources locales pour bâtir une résilience durable.

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