
22/09/2025
Mise au point nécessaire – À propos de la sortie de M. Alexis Mohamed
La récente déclaration de M. Alexis Mohamed, annonçant sa démission de son poste de Conseiller du Président de la République, assortie de critiques virulentes à l'encontre de la gouvernance actuelle, appelle quelques rappels factuels.
Son retour aux affaires avait été accueilli avec prudence, mais aussi avec une once d’espoir : celui de voir un ancien critique mettre son énergie au service du pays. Hélas, il s’est très vite révélé que l’ambition n’était pas tant républicaine que personnelle. Le titre, le confort, les apparences : voilà ce qui semblait réellement l’intéresser
Avant de tenter de se poser en donneur de leçons, il est utile de rappeler que M. Alexis Mohamed fut un acteur central des campagnes hostiles menées contre notre pays. Non pas dans une opposition éclairée, mais dans un activisme agressif et contre-productif. Son retour ne fut dicté ni par l'intérêt général ni par le devoir, mais par le confort et le positionnement.
Plutôt que de s’illustrer par des idées, des projets ou des résultats, il s’est signalé par un goût marqué pour l’exposition publique… et une posture constamment au-dessus de ses collègues, sans jamais prouver une quelconque supériorité intellectuelle (Son bagage ne dépassant guère le niveau d'un CM2, ce qui, au vu de son bilan, n'est guère contestable)
Depuis son intégration, qu’a-t-il réellement construit ? Quelles idées a-t-il portées ? Quels résultats tangibles peut-il revendiquer ? L’opinion publique retiendra surtout une posture arrogante, un refus du collectif, et une fascination constante pour les apparences.
Et près avoir trahi l’opposition avec tant d’aisance, il n’était qu’une question de temps avant qu’il ne trahisse le camp qu’il prétendait avoir rejoint. Ceux qui l’ont connu savaient déjà que la loyauté n’était pas dans son registre.
Les citoyens, eux, savent faire la différence entre un engagement sincère et un opportunisme calculé.