28/10/2025
Quoi que tu fasses
Ne sois personne d'autre que toi-même. D'abord, quoi que tu fasses ses, tu n'y arriveras jamais. A quelle que hauteur que tu t'élèveras; à quel qu'endroit que tu te trouveras, tu ne seras jamais que toi même. Ce tu prends pour de la bonté, de la générosité, de l'amour, de l'amitié, du courage, de la pitié, si tu ne le as, tu pourras t-y efforcer toute ta vie, ces qualités, ces vertus, comme on les appelait il n'y a pas longtemps, tu ne les auras jamais. Mais si, de nature, tu es habile, intelligent, avec un peu de chance et de volonté, tu feras preuve d'adaptation. C'est à dire d'illusion! A une situation qui exige par exemple du courage et du dévouement, tout en en étant absolument dépourvu, tu pourras passer aux yeux de ceux qui te regardent pour un parangon. Mais au fond de toi même tu sais ce que tu es, et ce que tu vaux. Car, cet oeil interne qui est notre seul juge, froid comme la justice et intransigeant comme la vérité, lui, ne se trompe jamais dans ses jugements quand il s'agit de juger notre moi.
A ce stade de mon raisonnement, je m'interroge: et si le critère de sélection naturelle n'est pas la force, la puissance, comme on croit, mais la faiblesse? Si la nature n'a pas fait le choix du fort mais du faible?
Entendons-nous bien. Le fort qui voit le danger ne recule pas, ne fuit pas;; il n'hésite pas, il ne calcule pas, non plus; il l'affronte. Et parce que dans sa trop grande confiance en sa force, il n'a pas évalué la dangerosité de la situation, souvent, trop souvent il succombe, victime de la trop grande estime de soi.
Le faible, lui, c'est autre chose. Dans son esprit, le courage face au danger est une folie. Il devient raisonneur: pourquoi affronter ce qu'on peut fort bien éviter?
Et pour se l'être tant de fois répéter, il connait une multitude de moyens pour éviter un danger.
1°) -Ne jamais se mettre en danger.
2°)-Quand le danger est là, deux solutions s'offrent: fuir ou se cacher.
Affronter le danger lorsqu'on n'est pas de taille, pour le faible, c'est la mort certaine.
Mais fuir, demande des réflexes rapides. Et se cacher exige des aptitudes particulières.
La survie d'une espèce développe chez celle-ci des dons incroyables.
Compulsons les statistiques sur les champs de bataille. Que disent-elles? Que ceux qui meurent, ce sont ceux qui s'exposent trop aux balles. C'est à dire les personnes qui méprisent trop le danger ou qui ignorent totalement les risques.
Le soldat prudent, lui, demeure au fond de la tranchée et attend patiemment que le danger s'éloigne pour sortir, non sans de grandes précautions.
On peut tromper tout le monde sur soi, sauf soi-même.