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Le Conseil Sahraoui dénonce la candidature d’une Marocaine au Prix Mandela comme une trahison de son héritageBir Lehlou ...
08/05/2025

Le Conseil Sahraoui dénonce la candidature d’une Marocaine au Prix Mandela comme une trahison de son héritage

Bir Lehlou (République sahraouie) 7 mai 2025 (SPS)- Le Conseil National Sahraoui (CNS- Parlement) a exprimé son indignation face à la nomination d’une diplomate marocaine au Prix de Nelson Mandela, considérant cette candidature comme un « déshonneur historique, une trahison des valeurs de justice, de dignité et de liberté incarnées par Nelson Mandela », selon un communiqué publié aujourd’hui.

L’accusant d’être la vitrine d’un régime du Makhzen oppressif plutôt qu’une véritable militante des droits de l’homme, le CNS, a assuré que loin de défendre la justice, la candidate marocaine Amina Bouayach aurait cautionné et maquillé les violations systématiques des droits humains, notamment au Sahara Occidental, contre les Sahraouis, les Rifains, les journalistes et les activistes.

Le Conseil National Sahraoui a appelé solennellement les membres du comité de candidature à ne pas entacher l’héritage de Nelson Mandela en accordant cette distinction à une représentante d’un régime répressif et colonial tel que le Makhzen. Ce serait non seulement une erreur grave, mais aussi une trahison des idéaux de justice, de liberté et de dignité portés par Mandela.

Voici le texte intégral du communique, dont la SPS, a reçus une copie :

République Arabe Sahraouie Démocratique

Conseil National sahraoui

Bir Lehlou, le 07 mai 2025

L'indécente candidature d’Amina Bouayach au Prix des Nations Unie-Nelson Mandela: une insulte aux peuples opprimés et à l'héritage de Nelson Mandela.

Le Conseil National sahraoui exprime son indignation et son opposition à l'égard de la candidature d'Amina Bouayach pour le Prix des Nations Unies-Nelson Mandela. Une candidature scandaleuse, car la personne en question est une défenseure acharnée d'un régime oppresseur déguisée en défenseure des droits humains. Elle est l'incarnation parfaite de cette façade hypocrite qu'un régime brutal, dictatorial et colonialiste cherche désespérément à s'attribuer afin de camoufler ses crimes abjects, maintes fois dénoncés.

Amina Bouayach a constamment appuyé l'occupation brutale et illégale du Sahara Occidental par le régime de son pays. Un régime qui n'a pas oublié de la récompenser pour ses loyaux services en la nommant ambassadrice et plus t**d présidente de la CNDH, qui est un instrument du régime à partir duquel Amina Bouayach n'a cessé de camoufler les exactions et les graves violations des droits humains perpétrées systématiquement contre les civils sahraouis, mais aussi contre les rifains, contre les journalistes et contre les défenseurs des droits de l'homme. En témoigne sa négation arrogante et répétée de l'existence de prisonniers politiques au Maroc.

Amina Bouayach n'est pas une militante des droits humains, loin s'en faut. Elle est une représentante officielle d'un régime monarchique absolu, un paravent cosmétique pour blanchir les crimes d'un régime qui règne par la terreur, l'emprisonnement arbitraire, la torture, les disparitions, les assassinats et la spoliation des richesses d'un peuple encore sous domination coloniale.

Alors que Nelson Mandela défendait le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, Amina Bouayach défendait l'occupation du Sahara occidental. Deux visions diamétralement opposées.

Le parcours scandaleux de cette personne ne la qualifie nullement pour ce Prix Nelson Mandela. C'est même une insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression. Ce serait également un déshonneur pour ceux qui auraient commis la grave erreur de l'attribuer à cette personne qui ne cesse de faire l'apologie du crime colonial marocain au Sahara Occidental.

Amina Bouayach, à l'image du régime oppresseur et colonialiste qu'elle défend, se trouve indéniablement du mauvais côté de l'Histoire, mais ce n'est pas une raison pour que les responsables de ce Prix le soient aussi. En la récompensant, ils auraient contribué à blanchir une entreprise criminelle ayant pour mission de blanchir les crimes non moins criminels du régime marocain.

Le Conseil National Sahraoui exhorte les responsables du Prix des Nations Unies-Nelson Mandela à rejeter avec fermeté cette candidature indécente. L'accorder à Amina Bouayach serait un déshonneur historique, une trahison des valeurs de justice, de dignité et de liberté incarnées par Nelson Mandela.

Les victimes du régime marocain méritent que leurs bourreaux soient dénoncés et non récompensés.” (SPS)

Le testament intellectuel du professeur Omar Aktouf paix a son Ame; rédigé le 30 septembre 2016 attirant l'attention sur...
04/04/2025

Le testament intellectuel du professeur Omar Aktouf paix a son Ame; rédigé le 30 septembre 2016 attirant l'attention sur les risques encourus à force de céder aux sirènes de la libre entreprise et du néolibéralisme.

📓 Mon testament intellectuel
✍️ Pr. Omar AKTOUF
Le 30 septembre 2016

(Professeur titulaire à HEC Montréal. Il est membre du conseil scientifique d'ATTAC Québec.)

Chers compatriotes, chère Algérie

J’écris ce texte suite à une récente énième demande d’interview de ma part sur l’état des choses en Algérie, à laquelle, comme les précédentes, je ne veux plus répondre. J’écris ce «chant du cygne» pour informer que j’ai décidé de ne plus me prononcer sur ce qui se passe en Algérie, ni donner suite à aucune sollicitation de ce genre venant d’Algérie. C’est là une décision prise quelque temps après ma participation au débat CNES – experts –gouvernement il y a un an, le 22 septembre 2015. Cela est motivé surtout par le fait que j’ai l’impression, après un certain Simon Bolivar, de sans cesse «labourer la mer».
C’est ce que fait penser le sort réservé à tant d’analyses, tant d’efforts de ma part depuis des années pour décortiquer, passer à la loupe actualités nationales et mondiales, mobiliser théories et exemples, tenter de comprendre et élucider, proposer pistes et solutions… systématiquement ignorées. Ni suites ni débats. Sauf lorsque j’ai fait toucher du doigt l’ineptie de certaines «grandes théories US» mises de l’avant par certains de nos «experts» dument adoubés par le Grand Occident et adoptés par nos «élites».
L’unique fois où mes propos ont conduit à débats, cela a été bien plus pour me soumettre à lynchage en règle, que pour faire avancer quoi que ce soit.
Je suis découragé de voir mon propre pays me traiter avec un tel dédain, tandis que presque partout ailleurs, de la Tunisie au Brésil, en passant par le Maroc, France, Allemagne, Colombie, Mexique, Pérou, Équateur… je suis sollicité, invité, écouté, respecté. Je suis las de continuer à tenter de donner à mon pays pour ne recevoir en retour qu’indifférence - sinon mépris- ce que d’autres sollicitent, reconnaissent et apprécient. Je suis las de voir notre peuple maintenu au niveau de préoccupations tellement basiques qu’il ne songe même pas à lever la tête ou la voix ou le ton.
Je suis las de ne le voir prêter aucune attention aux cris que -avec d’autres- je lance inlassablement. Je suis las de voir notre pouvoir et ses commensaux faire la sourde oreille et «laisser braire» l’idiot utile qu’il me semble être devenu.
Je suis las de voir fleurir au grand jour, au nez et à la barbe d’un peuple spolié jusqu’à l’os, une nauséabonde complicité entre milieux d’affaires, milieux véreux du pouvoir, et certains milieux dits intellectuels, y compris de la diaspora. Je n’en voudrais comme exemples édifiants que le si opportun soutien du FCE au «quatrième mandat».
Ou encore les révélations du journal français Le Monde (26 juillet 2016) sur les sordides dessous –passe-droits, gros monopoles protégés… de l’édification du plus énorme de nos groupes industriels, que tant d’«experts», «journalistes» et «analystes-intellectuels» vantent comme le plus louable fleuron algérien de «l’initiative privée», du «leadership entrepreneurial», de la «liberté d’entreprendre» et de la «saine concurrence» ! Je suis las de tant d’hypocrisies élevées au rang de magistrales leçons managériales-économiques, las de voir glisser comme eau sur plumes de canard les gravissimes révélations des Panama Papers, dévoilant pourtant à quel point nos «élites» politiques et économiques (petite pointe de la pointe visible de l’iceberg ?) se gavent en toute quiétude des fruits de notre pétrole.
Je suis las de faire analyses sur analyses, interviews après interviews, publications après publications, conférences après conférences, pour n’en voir ressortir que… rien ! Pourtant, ce ne sont pas de mes prédictions et avertissements ultérieurement confirmés par les faits qui manquent, à commencer par la «décennie noire» (dans Algérie entre l’exil et la curée) et les dégâts de la mondialisation néolibérale (dans La Stratégie de l’autruche).
Il semble qu’un peu tout le monde en notre pays s’accommode de la situation. Résignés, repus, tirant leur épingle du jeu, ou soumis. Mon impression est que peuple, pouvoir, élites, oppositions… ne désirent ni voir ni entendre, ni écouter. Tout le monde cède devant les sirènes de la libre entreprise et du néolibéralisme qui ont infiniment plus de porte-voix que je ne puisse en rêver. À commencer par les paraboles.
Le Goliath algérien qui se dresse devant le David que je suis est devenu titanesque. Je baisse les bras et range mes lance-pierres.
Pourtant, je voudrais tenter une ultime argumentation quant au caractère absolument létal des théories économiques-managériales dominantes : néoclassique et néolibérale. Ce qui dépasse largement, mais inclut, le cas algérien. Ceci sera mon testament et mon chant du cygne quant à mes contributions à l’analyse de ce que devient ou deviendra notre pays.
Cet argument (détails et démonstrations dans La Stratégie de l’autruche) que je devais soulever lors du «débat-CNES» de septembre 2015 (mais que j’ai remisé pour raison de temps et d’aléas techniques) tient essentiellement en l’usage d’éclairages de sciences fondamentales pour comprendre pourquoi le couple économie-management dominant (à la US) ne tient pas (euphémisme) ses promesses de prospérité pour tous.
Sortant, suivant le légendaire conseil d’Einstein, du raisonnement économique pour comprendre pourquoi il y a des problèmes économiques. Et appliquant des éclairages venant de la biologie, de la biophysique et de la thermodynamique, il devient aisé de réaliser que le pivot de la logique économique dominante est irréaliste et destructeur (ce qui dure depuis près de deux siècles, dès l’avènement de la pensée néoclassique) : le principe de croissance infinie, appuyé sur celui du marché autorégulé.
Partons du constat scientifique fondamental que tout n’est, in fine, qu’énergie : matière, travail, carburant, électricité, machinerie… Et même argent et capital – ces derniers n’étant que «du travail cristallisé» sous forme monétisée : nulle unité monétaire ne saurait «circuler» sans avoir été, d’abord, la rémunération d’un travail quelconque, effectué quelque part.
Le travail étant de l’énergie, l’équivalence argent-capital-énergie est évidente (le raisonnement est tout aussi valable pour l’argent produit par l’usure, l’intérêt : voir livre cité plus haut). Il devient donc légitime de se poser la question de savoir d’où provient la quantité d’énergie dénommée «profits» (en tant que quantité monétaire qui n’est, à la base, que portion du paiement du «travail global» à l’origine de ladite valeur ajoutée, qui est à l’origine dudit profit…).
Quelques connaissances en physique et en thermodynamique nous font vite réaliser que nous ne savons faire qu’une chose et une seule avec l’énergie : l’extraire et la détruire ! Irréversiblement. Nul ne sait fabriquer, ni créer, nulle énergie : in fine, puisque tout est énergie, non seulement nous ne créons absolument rien (nous transformons, ce qui est d’abord destruction) mais nous dégradons toujours plus en rapport de ce que nous prétendons créer.
Prenons un exemple simpliste : le boucher qui transforme des bovins en biftecks et les vend avec «valeur ajoutée», crée-t-il ses profits ? (on peut aussi bien prendre comme exemples le bûcheron avec les arbres, ou la pétrolière avec le pétrole…). Si le boucher créait le profit qu’il réalise avec des biftecks, cela voudrait dire qu’il crée la viande. Puisque c’est avec de la viande qu’il gagne de l’argent. Ces biftecks et cette viande ne sont pourtant que destruction de vaches transformées en biftecks, alors que nul boucher ne sait fabriquer une vache.
C’est la destruction systématique et irréversible (on ne peut refaire une vache à partir des biftecks) de vaches qui fait les profits. On sait par ailleurs que nulle source d’énergie ne peut être utilisée à 100%... il y a donc, dans toute transformation, plus de pertes que de dits gains, en termes bio-physico-écologiques nets.
Les «profits» du boucher, c’est la destruction de la vache additionnée aux déchets de la même vache jamais utilisés, additionnés aux innombrables autres énergies qui ont été utilisées depuis l’élevage de l’animal jusqu’à son étalage sur un comptoir à steaks. Il y a en fait, du point de vue des sciences de la vie et de l’univers, à l’inverse de ce que prétendent les «sciences» économiques et managériales, toujours plus de pertes que de gains. C’est ce qu’on dénomme «boucles de rétroactions positives» : l’inverse des boucles de «rétroactions négatives» qui régissent la vie, la nature et l’univers, et qui ne sont que constants fragiles équilibres homéostatiques.
En bref, cela veut dire que notre monde marche sur sa tête depuis pas loin de deux siècles en admettant l’idée f***e que, contrairement à tout ce qui fait nature et univers -les équilibres-, l’économie, elle, (avec son éternel complice le management) peut s’en passer en visant un déséquilibre aussi constant qu’exponentiel : la croissance infinie des gains et profits… dans un monde fini ! Ce qui peut en être déduit est imparable : il ne saurait y avoir croissance en un lieu que s’il y a décroissance toujours plus grande ailleurs (effets cumulatifs du principe de non-usage total de l’énergie).
Cela signifie qu’il n’y a croissance du PNB aux USA par exemple, que parce qu’il y a dégringolade –constante et toujours plus importante – de la qualité de vie des plus démunis, des Amérindiens, des Noirs, de la Nature…; que parce qu’il y a destruction de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Syrie, de la Libye… hyper pauvreté en Afrique, en Asie… réchauffement global, étouffement des océans, hausse des chômages, des inégalités, des conflits. La boucle de rétroaction positive du profit et de la croissance s’alimente d’une autre qui, elle, forcément, s’accélère plus vite : celle de la dégradation exponentielle de la qualité de vie du plus grand nombre et de la nature.
Il ne peut y avoir augmentation d’usage de l’énergie en un lieu quelconque de notre monde, sinon en en privant d’autres lieux, d’autres êtres, d’autres créatures, d’autres sociétés : le gain d’énergie des uns - croissance- se paie par un «transfert», une perte toujours plus grande d’énergie des autres : appauvrissements, sécheresse, disparition d’espèces, guerres, famine, épidémies, désertification… (Conséquences inexorables du principe de non-usage total de l’énergie et du 1er principe de la thermodynamique : la constance de la quantité d’énergie à l’échelle de l’univers).
La seule issue, comme je ne cesse de le crier depuis des décennies, est de renoncer aux létaux principes de l’économie néoclassique et néolibérale, qui dominent notre planète depuis déjà trop longtemps. Aller vers ce que d’aucuns dénomment (et prônent un peu t**d) «croissance zéro», «économie de la décroissance», «économie circulaire»…
Nul besoin de savants calculs ou statistiques pour se rendre compte que tout, et partout en ce monde, ne fait que se dégrader de jour en jour. Chaque dollar supplémentaire de profit, ou de hausse du PNB, fait chaque jour plus de dégâts que la veille : chômage, pauvreté, injustice, pollution, dégâts climatiques, violences sociales, disparition d’espèces par milliers, etc.
Faut-il être à ce point aveugle pour ne pas voir que pour chaque pseudo «création», il y a toujours plus de destructions ? C’est exactement ce qu’indique l’indice Earth Overshoot Day (calculé par l’ONG américaine Global Footprint Network : c’est le jour de l’année où nous épuisons tout ce que la Terre ne peut donner qu’au bout de 12 mois, depuis l’eau jusqu’au pétrole en passant par le blé, le poisson, les arbres… et tout ce qu’on voudra…) qui recule chaque année davantage.
En 1970, c’était le 23 décembre, en 1993 le 21 octobre, en 2003 le 22 septembre, en 2015 le 13 août et en 2016 le 8 août. Cela signifie que, depuis le 8 août de cette année, nous vivons sur 5 mois de «crédit» pris sur ce que la terre ne donnera qu’en 2017 ! Le jour où cette date arrivera au 1er janvier, il n’y aura plus de planète viable, ce que certains prédisent pour les horizons 2030-2050. Il y a plus que feu en la demeure. Mais la «science» économie-management ne peut expliquer ni comprendre cela puisqu’elle confond hausse de richesses en numéraire avec usage efficace des ressources de la terre.
Ce sont des sciences fondamentales, comme la biophysique et la thermodynamique qui nous expliquent comment chaque transformation de la nature en 1 $ de dite «richesse» monétisée, n’est en fait que destruction de l’équivalent de nombre de fois (impossible à estimer) plus d’équivalents $ de ce que la terre a donné pour cette transformation. C’est cela qui explique l’accélération du Earth Overshoot Day, et c’est cela qui explique aussi le fait que toutes les pseudo-théories du rattrapage ne sont que poudre aux yeux et impossibles chimères. Le prix à payer pour les (si relatifs) «progrès» de la Chine, du BRICS… c’est l’hyper pauvreté de pans entiers de leurs citoyens, les hyper-dégâts à leurs milieux naturels, à leur climat...
C’est aussi l’extrême pauvreté de l’Afrique, le chaos du Moyen-Orient, l’Europe qui s’enlise, l’Amérique qui stagne malgré la multiplication de ses invasions pétro-impérialistes… Tout cela sans parler de la fonte accélérée des banquises et des pergélisols en Sibérie, Toundra, Taïga, Laponie. Libérant à la fois des mégatonnes de méthane qui accélèrent les dérèglements climatiques, et des bactéries et des virus revenus d’autres âges comme ceux de l’anthrax qui décime troupeaux de Rennes et Sibériens, ceux de la variole, de la lèpre, du typhus, de la peste bubonique…
Au moment où j’écris ces lignes, nous vivons avec plus que l’équivalent de 1,6 fois notre planète. Si l’Afrique «rattrapait» aujourd’hui le niveau de vie du Canada, il nous faudrait immédiatement, selon des rapports de l’OCDE, deux ou même trois planètes ! Combien en faudrait-il si l’Afrique s’amusait à rattraper le niveau des USA… ou de la Suisse ?
Mon désespoir face à ces «science» économiques-managériales psychopathiques dépasse de loin, on le comprend, le seul cas algérien. La question ne se pose plus guère en termes de théories, modalités ou modèles, elle se pose en termes de changement radical de paradigmes. La chose la plus intelligente à faire avec la finance (j’ai eu maintes fois l’occasion d’expliquer comment la finance est l’ennemi de l’économie et comment la crise de 2008 qui n’en finit pas s’alimente de la spirale «pensée néolibérale qui veut guérir les maux du néolibéralisme») c’est de fermer immédiatement toutes les bourses et nationaliser toutes les banques du monde (voir Islande et…Suisse qui étatisent ou enlèvent aux banques privées le droit de création monétaire ! Avec le PNB, c’est non seulement d’en stopper d’urgence la croissance, mais d’en organiser la baisse partout où l’on vit au-dessus des besoins essentiels.
Voilà le combat intelligent que nos élites, en Algérie et ailleurs, devraient mener, pas celui du continu et suicidaire «comment enrichir plus les riches», sous prétexte que «le marché» transformera leur enrichissement en emplois, en services, en bien-être commun ! Mais… qui est prêt à écouter ce discours ? A faire l’effort de le comprendre ? A en faire une plateforme d’économie politique ? Une plateforme électorale ?
L’écrivain-philosophe, Upton Sinclair, m’aide à conclure cet ultime cri par cette magistrale formule : «Il relève de l’impossible que de tenter d’expliquer quelque chose à quelqu’un dont les intérêts et les émoluments dépendent précisément du fait qu’il n’y comprenne rien !»
L’économie dépend de l’écologie et non l’inverse : à quand un miracle pour l’admettre et l’appliquer?

L'HOMMAGE RENDU PAR SA DIGNE FILLE AU MOUDJAHID FELIX COLOZZI ENTERRÉ AUJOURD'HUI AU CIMETIÈRE "EL ALIA" À  ALGER APRÈS ...
22/02/2025

L'HOMMAGE RENDU PAR SA DIGNE FILLE AU MOUDJAHID FELIX COLOZZI ENTERRÉ AUJOURD'HUI AU CIMETIÈRE "EL ALIA" À ALGER APRÈS SON RAPATRIEMENT DE FRANCE OÙ IL EST DÉCEDÉ LE 14 FÉVRIER À L'ÂGE DE 95 ANS.

Mesdames, Messieurs,

Aujourd'hui nous nous réunissons pour rendre un dernier hommage à un homme d'exception, un père aimant, un combattant de la liberté et de la justice : Félix Colozzi, mon père.
Son départ laisse un vide immense dans mon cœur mais je suis heureuse que son héritage, lui, restera à jamais gravé dans l'histoire de la révolution algérienne et dans la mémoire de ceux qui ont eu le privilège de le connaître.
Mon père était un homme de convictions, un homme d'engagement qui croyait profondément à la dignité humaine. Il a œuvré sans relâche pour la grandeur de la révolution algérienne, aux côtés d'hommes et de femmes de tous horizons - qu'ils soient de culture, de religion ou de conditions sociales différentes - unis par une même cause : celle de la liberté et de la justice. Il savait que l'Algérie indépendante devait être bâtie par tous ceux qui portaient en eux l'amour de cette terre et la volonté de la voir grandie, libre et souveraine.
Cet engagement, il l'a payé de nombreux sacrifices mais il l'a fait avec l'abnégation que l'on porte lorsqu'on est convaincu d'une cause juste. Et il ne l'a jamais regretté. Il a donné beaucoup pour sa patrie, mais aussi pour moi sa fille. Aujourd'hui je veux lui rendre hommage comme fille aimante et reconnaissante fière de son père.
Papa, ton courage, ta droiture et ta détermination ont forgés la personne que je suis. Tu m'as transmis des valeurs inestimables, et je porterai toujours en moi la fierté d'être ta fille.
Mon père appartenait profondément à cette terre d'Algérie, qu'il a servi avec honneur. Son souhait était clair : reposer dans le carré des Moudjahidine d'Alger, auprès de ses frères d'armes. Grâce aux autorités algériennes ce vœu a été exaucé et nous leur en sommes infiniment reconnaissants. Merci d'avoir permis à mon père de revenir en Algérie, là où il a toujours voulu être, dans cette terre natale qu'il aimait tant.
Aujourd'hui, ma famille et moi portons un souhait : que le nom de Félix Colozzi soit donné à un lieu public. Ce serait la plus belle façon de préserver sa mémoire et de transmettre aux générations futures l'histoire de son engagement. Que son nom demeure à jamais gravé dans l'histoire de l'Algérie, comme témoignage de son indéfectible amour pour cette nation.
Nous avons été profondément touchés par le message de condoléances adressé par Son Excellence le Président de la République algérienne M. Abdelmadjid Tebboune. Ce geste honore la mémoire de mon père et rappelle l'importance de son combat pour l'Algérie.
Nous exprimons également notre gratitude aux autorités algériennes, qui ont permis le rapatriement de sa dépouille avec respect et dignité. Un remerciement particulier au consulat d'Algérie à Créteil ainsi qu'au ministère des Anciens moudjahidines qui par leur présence et l'aide qu'ils m'ont apportée témoignent de l'importance accordée à ceux qui ont consacré leur vie à la lutte pour l'indépendance.
Enfin une mention spéciale à tous ceux qui depuis des années œuvrent inlassablement pour que la mémoire de tous ses combattants ne soit jamais oubliée. Le souvenir de ceux qui ont fait l'histoire de l'Algérie continue à être honorée.
Papa, tu nous quitte mais tu ne disparaît pas. Ton combat, ton nom et ton engagement vivront toujours en nous.
Repose en paix dans la terre qui fut la tienne auprès de tes frères de lutte.
Je t'aime, papa.

La   juge les accords commerciaux  -  invalides au  La Cour européenne de justice a statué que la Commission européenne ...
04/10/2024

La juge les accords commerciaux - invalides au

La Cour européenne de justice a statué que la Commission européenne a violé le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental avec les accords commerciaux avec le Maroc, selon un communiqué publié vendredi.
L'arrêt est définitif après plusieurs appels de la Commission. L'UE a signé des accords de pêche et d'agriculture avec le Maroc en 2019 qui ont été étendus pour inclure les produits du Sahara occidental.

Le Sahara occidental, une étendue désertique de la taille de la Grande-Bretagne, est le théâtre du plus long conflit territorial d'Afrique depuis le départ de la puissance coloniale espagnole en 1975 et son annexion par le Maroc. أطلس تايمز

  🇩🇿;   : Le Général Moussaoui remplace le Général-Major Djebbar M’Henna à la tête du  🔴 M. le Général d’Armée, Saïd CHA...
25/09/2024

🇩🇿; : Le Général Moussaoui remplace le Général-Major Djebbar M’Henna à la tête du
🔴 M. le Général d’Armée, Saïd CHANEGRIHA, Chef d’Etat-Major de l’ANP, procède à l’installation du Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure
Au Nom de Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, le Général d’Armée Saïd CHANEGRIHA, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, a présidé ce mercredi 25 septembre 2024, l’installation officielle du Général Rochdi Fethi MOUSSAOUI, dans les fonctions de Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure en remplacement du Général-Major Mehena DJEBBAR :
«Au nom de Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale et conformément au décret présidentiel du 19 septembre 2024, j’installe officiellement le Général Rochdi Fethi MOUSSAOUI, dans les fonctions de Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, en remplacement du Général-Major Mehena DJEBBAR.
Aussi, je vous ordonne de travailler sous son autorité et d'exécuter ses ordres et instructions dans l'intérêt du service, conformément au règlement militaire et aux lois républicaines en vigueur, et par fidélité aux sacrifices de nos vaillants Chouhada et aux valeurs de notre Glorieuse Révolution».
Cette occasion était une opportunité que Monsieur le Général d’Armée a saisie pour dispenser aux cadres de cette Direction un ensemble d’instructions et d’orientations afin de continuer à consentir davantage d’efforts au service de l’Algérie et pour préserver ses intérêts suprêmes, les exhortant à soutenir leur nouveau Chef et l’assister dans l’accomplissement de ses missions, en s’engageant totalement et fidèlement à s’acquitter des missions dévolues, avec toute la rigueur et la persévérance nécessaires.
Monsieur le Général d’Armée a salué les qualités du Général-major Mehena DJEBBAR et les rôles importants qu’il a tenus au sein de l’Institution Militaire, comptant parmi ceux qui ont consacré leur vie au service de la Nation et à la défense de la République, en ce qu’il a assumé comme responsabilités avec succès et maitrise, faisant preuve, tout au long de son parcours professionnel, de hautes compétences, d’un professionnalisme avérés et une grande capacité à traiter minutieusement les différents dossiers.
Par la suite, Monsieur le Général d’Armée a supervisé la cérémonie d’approbation du Procès-verbal de passation de consignes.

  🇱🇧: Déclaration du secrétaire général du Parti communiste libanais, le camarade Hanna GharibRésister à l’agression sio...
24/09/2024

🇱🇧: Déclaration du secrétaire général du Parti communiste libanais, le camarade Hanna Gharib

Résister à l’agression sioniste et défendre le Liban et son destin

“Depuis après minuit hier soir, l’ennemi sioniste dirige les flammes de sa haine aveugle contre les civils libanais désarmés, tuant des enfants, des femmes et des personnes âgées, commettant des massacres dans les villages et les villes du Sud et de la Bekaa, ciblant également les routes, les ponts, les déplacés, ainsi que les travailleurs des institutions de santé et de secours.

Il laisse derrière lui des centaines de martyrs et de blessés, ainsi que des milliers de déplacés dans une guerre de génocide contre le peuple libanais, répétant les scènes qu’il a perpétrées à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem.

Le Parti communiste libanais, tout en condamnant les massacres du gouvernement fasciste d’extrême droite de l’entité sioniste, salue les camarades communistes qui répondent aujourd’hui aux obligations d’exécuter l’appel du Comité central à résister à l’agression sioniste pour défendre le Liban, son destin et son existence, aux côtés de tous les résistants des différentes forces qui font face à l’ennemi.

Le Parti affirme la nécessité urgente de proclamer une mobilisation populaire et nationale pour résister à l’ennemi et fournir tous les moyens nécessaires sur les plans politique, militaire et de la résilience populaire afin de faire face à tous les défis résultant de la gravité de la situation que traverse le Liban.

Telle est la mission du Parti communiste libanais dans ces circonstances dangereuses : la nécessité de mobiliser toutes les énergies et les capacités pour vaincre cet ennemi.

Nous réitérons notre appel : il est grand temps de résister à l’ennemi derrière un projet politique national dans un rassemblement national inclusif où toutes les énergies, les efforts et les capacités se conjuguent. Sinon, cet ennemi continuera de répéter ses crimes et ses agressions.

Dans cette situation critique, nous ne pouvons que présenter nos plus sincères condoléances aux familles des martyrs et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.

Résistons avec davantage de fermeté, d’unité, de complémentarité et de solidarité pour défendre le Liban et son destin. Cela nécessite d’unir toutes les forces pour la victoire, et la résistance triomphera… Telle est l’histoire des résistances face au colonialisme, à l’agression et à l'occupation. Et nous vaincrons.

17/09/2024

Le Chef de l'Etat vient d'appeler à l'ouverture d'un débat national . Une proposition longtemps défendue par le à travers notre appel à un débat national sans exclusif.
Nous prenons acte de cette promesse en attendant que les contours de ce dialogue se dessinent pour que le pays amorce une véritable sortie de crise .

Il va de soit que les décisions urgentes à prendre seront des mesures d'apaisement avec l'ouverture des champs politique et médiatique et la libération des détenus d’opinion et politiques.

Cette exigence est d'ailleurs largement partagée par le message des Algériens lors des élections du 07 septembre. Le RCD qui a toujours pris ses responsabilités dans les moments difficiles continuera dans sa dynamique de lutte pour une Algérie de justice, des libertés , de démocratie et de progrès.

Adresse

Extention Sud Utca V 20 , Ali Mendjeli
Constantine

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