La Voix d'Alger - Journal

La Voix d'Alger - Journal Voix citoyenne. Relais informatif - Actualité géopolitique, diplomatique et militaire.

Rencontre chef d'Etat-Major algérien et Directeur du service Fédéral pour la coopération militaire russe.ALGER - Le Géné...
11/06/2023

Rencontre chef d'Etat-Major algérien et Directeur du service Fédéral pour la coopération militaire russe.

ALGER - Le Général d'Armée Saïd Chanegriha, chef d'Etat-Major de l'Armée nationale populaire (ANP) a reçu, jeudi, le premier responsable du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie, Dimitrii Chougaev, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

Ont pris part à cette rencontre des commandants de Forces, des chefs de départements et des directeurs centraux du ministère de la Défense nationale et de l'Etat-Major de l'Armée nationale populaire, ainsi que les membres de la délégation russe, note la même source.

Lors de cette rencontre, les deux parties "ont tenu des discussions qui ont porté sur l'état de la coopération militaire et technique entre les deux pays et ont abordé les questions d'intérêt militaire et géostratégique commun", ajoute le communiqué.

Américains, français et israéliens réunis pour la première fois sur sol marocain, menant des manoeuvres militaires aux f...
11/06/2023

Américains, français et israéliens réunis pour la première fois sur sol marocain, menant des manoeuvres militaires aux frontières algériennes.

Des soldats israéliens vont participer "activement" pour la première fois à des manoeuvres militaires sur le sol marocain, l'exercice international "African Lion 2023", le plus large sur le continent africain, qui commence mardi, selon l'armée israélienne.

"Une délégation de 12 soldats et commandants du Bataillon de reconnaissance Golani a quitté dimanche (Israël) pour l'exercice +African Lion 2023+ au Maroc", le pays-hôte, indique un communiqué israélien publié lundi. "C'est la première fois que l'armée israélienne prend une part active à ces manoeuvres internationales sur le sol marocain", souligne le communiqué. La Brigade Golani est une unité d'infanterie d'élite, engagée régulièrement dans les territoires occupés palestiniens. Co-organisée par le Maroc et les Etats-Unis, la 19e édition de l'exercice "African Lion" doit mobiliser jusqu'au 16 juin près de 8.000 soldats en provenance de 18 pays.

Probable successeur de Sanchez :  '' Ma priorité, rétablir les relations avec Alger ''Alberto Nunez Feijoo, candidat à l...
11/06/2023

Probable successeur de Sanchez : '' Ma priorité, rétablir les relations avec Alger ''

Alberto Nunez Feijoo, candidat à la succession de Pedro Sanchez dont le parti vient d’essuyer un sacré revers, a affirmé que sa priorité sera de rétablir les relations avec l’Algérie. Interrogé sur ce qu’il changerait s’il était élu, le président du Parti populaire (PP), a répondu qu’il «essaierait» d’honorer «l’héritage laissé par tous les présidents du gouvernement espagnol [qui ont précédé Pedro Sanchez], Felipe Gonzales, José Maria Aznar – tous ! – qui entretenaient d’excellentes relations avec l’Algérie et le Portugal». «L’Algérie est un Etat avec lequel nous avons signé un Traité d’amitié», a-t-il rappelé.

Après avoir reçu une raclée aux élections régionales et municipales, Pedro Sanchez a pris la décision d’avancer la date des législatives, en affirmant en «assumer» les résultats. «Je crois qu’il est nécessaire de donner une réponse et de soumettre notre mandat à la volonté populaire. Le gouvernement a déjà réalisé les grandes réformes engagées. Notre pays s’apprête à assumer une responsabilité très importante puisqu’il s’agit de la présidence tournante du Conseil de l’UE. Tout cela nécessite l’avis des Espagnols sur les forces politiques qui devraient mener cette phase et les politiques à appliquer», a-t-il dit. «Il n’y a qu’une seule méthode infaillible, c’est la démocratie. Le mieux est que les Espagnols prennent la parole pour définir, sans délai, le cours politique du pays», a-t-il surenchéri.

Mais Pedro Sanchez n’a pas consulté les Espagnols lorsqu’il a décidé, de façon unilatérale, de changer la politique étrangère de l’Espagne et de violer les résolutions des Nations unies en prenant fait et cause pour un des belligérants dans le conflit maroco-sahraoui. C’est sans doute cet impair qui a valu au parti du président du gouvernement sortant ce naufrage du Parti socialiste, le PSOE, qu’il a entraîné dans sa chute. De nombreuses voix s’étant élevées pour dénoncer un revirement subit qui a coûté à l’Espagne pas moins de quatre milliards de dollars de pertes depuis que l’Algérie a gelé le Traité d’amitié comme mesure de rétorsion.

Le Parti populaire avait accusé le bras droit de Perdo Sanchez, et néanmoins ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, d’incompétence, en estimant que ce dernier fait perdre de l’argent à l’Espagne à cause de la crise que ce dernier et le chef de l’Exécutif avaient provoquée avec l’Algérie. «La députée PP Valentina Martinez a attribué la crise actuelle avec l’Algérie à l’incompétence et aux erreurs du ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, et a averti que cela coûte de l’argent aux Espagnols en raison du risque de hausse des prix du gaz», rapportait, en effet, Europress, organe de l’Union européenne.

«Lors de la session de contrôle du gouvernement au Congrès des députés, Martinez a déploré qu’à un moment où il est plus que jamais nécessaire d’avoir une politique étrangère sérieuse, prévisible, fiable et solide, le gouvernement semble devenir définitivement l’opposition lui-même et rejette le consensus offert par le nouveau leader du PP, Alberto Nunez Feijoo, pour une politique d’Etat», ajoutait le média européen, qui nous apprenait ainsi que le conflit provoqué par le gouvernement socialiste espagnol avait créé une crise politique interne en Espagne.

La députée et néanmoins porte-parole de la commission des Affaires étrangères avait regretté que «les erreurs criantes d’Albares s’ajoutent à la tromperie et aux mensonges», accusant le chef de la diplomatie d’avoir «induit en erreur l’opinion espagnole en affirmant que l’Algérie avait été informée à l’avance de la décision de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara Occidental, alors qu’il disait que la relation ne serait pas affectée et qu’il assurait que cela n’aurait pas d’incidence sur le contrat gazier».

«Maintenant, il entend encore nous tromper en soutenant que ce différend [avec l’Algérie] n’aura aucun coût», a ajouté Valentina Martinez, en rappelant que l’Algérie a retiré son ambassadeur de Madrid il y a plus d’un mois et que, cette semaine, le ministre des Affaires étrangères a été invité à «assumer les conséquences de ses déclarations regrettables» et en reprochant au «maladroit» Albares d’avoir «aggravé la situation» en qualifiant les propos du président Tebboune de «polémique stérile». «L’Espagne est le seul pays avec lequel l’Algérie va revoir ses prix du gaz», a rappelé la députée du parti conservateur espagnol, en s’indignant de ce que les «erreurs» du gouvernement socialiste «nous coûtent de l’argent, de l’argent que nous, les familles espagnoles, payons de notre poche sur les factures de gaz et d’électricité».
Vous avez envoyé

Source : algeriepatriotique
lavoixdalger

Premières actions anti-Algérie après la rencontre Mossad-DGSE-DGED en IsraëlDeux actions simultanées semblent participer...
11/06/2023

Premières actions anti-Algérie après la rencontre Mossad-DGSE-DGED en Israël

Deux actions simultanées semblent participer des décisions prises lors de la rencontre tripartite entre le Mossad israélien, la DGSE française et la DGED marocaine à Tel-Aviv. D’abord, cette intox lancée par la chaîne sioniste i24 News qui invente à la fois une nouvelle organisation prétendument séparatiste dans le Grand Sud algérien et une attaque armée par cette même organisation contre des éléments de l’ANP. Ensuite, cette rencontre entre le chef de file du mouvement séparatiste raciste du MAK, Ferhat Mehenni, et le président de la Ligue [française] des droits de l’Homme (LDH) et néanmoins avocat des groupes islamistes armés, Patrick Baudouin.

Ces deux faits semblent être le début d’une vaste campagne ourdie lors du conclave des trois services secrets en Israël, tel que rapporté par de nombreuses sources. En effet, des officiers des services d’espionnage israéliens, français et marocains se sont réunis en Israël, lundi dernier, pour la mise en place d’un plan visant à déstabiliser l’Algérie. Cinq éléments de la Direction générale de la sécurité extérieure et douze de la Direction générale des études et de la documentation ont pris part à cette rencontre.

La collusion entre ces trois services secrets et les mouvements islamiste de Rachad et autonomiste du MAK étant avérée, il n’est pas exclu que des éléments de ces deux organisations, classées terroristes en Algérie, aient participé à la réunion pour recevoir les ordres et mettre en branle l’entreprise hostile qui se trame contre l’Algérie.

Déjà, les médias lourds de propagande français (France 24, TV5 Monde), marocains (Al-Magharibia, 2M Maroc) et israélien (i24 News) ont «recruté» des cyber-activistes installés en France et qui sont sollicités pour intervenir à chaque fois que de besoin en récitant une feuille de route qui leur est remise auparavant.

On s’aperçoit que le modus operandi évolue et que le trio France-Maroc-Israël cherche maintenant à passer à l’action directe en Algérie, en actionnant les résidus du FIS, les nervis de Rachad et les racistes du MAK. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le chef d’état-major de l’ANP, le général d’armée Saïd Chengriha, a lancé une sévère mise en garde contre ceux qui veulent ramener l’Algérie à la décennie noire. Le parton de l’armée ne parlait pas dans le vide. Les preuves de l’existence de tentatives de mettre l’Algérie à feu et à sang sont criantes, et la dernière sortie de l’ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, paraît clairement participer d’une manœuvre plus globale qui implique son pays, refuge d’activistes que Paris refuse de remettre à la justice algérienne qui les réclame.

Invité à s’exprimer sur une visite que le chef d’état-major de l’armée israélienne venait d’effectuer au Maroc et la future implantation de bases militaires israéliennes à nos frontières ouest, l’ancien officier du renseignement israélien, Raphaël Jerusalmy, avait affirmé sur le plateau de la télévision sioniste i24 News, émettant à partir de Paris, que le Maroc et Israël «ont un ennemi commun, moins direct pour nous, mais c’est quand même l’Algérie, qui est un pays intégriste salafiste, mais aussi dans les pays d’Afrique centrale où les Iraniens opèrent». «Les Marocains ne vont certainement pas nous aider à attaquer l’Iran mais, par contre, avec eux, on peut menacer les intérêts iraniens en Afrique», avait-il ajouté, en signalant au passage que le Makhzen «va acquérir pas mal d’armement auprès des industries militaires israéliennes».

L’intimidation à peine voilée de l’officier israélien dénotait déjà une stratégie d’escalade que le Maroc, Israël et la France adoptent dans leurs rapports avec notre pays, perçu par ces trois alliés comme une entrave à leurs projets dans le Maghreb et en Afrique. L’élection de l’Algérie comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU avec 184 voix sur 193, autrement dit à la quasi-unanimité des Etats membres, achève d’inquiéter ces trois pays qui voient ainsi son influence se renforcer de façon menaçante pour eux.

Source : algeripatriotique

Le Nicaragua a autorisé le déploiement de navires de guerre, de l’armée et de l’aviation russes dans le paysLe président...
08/06/2023

Le Nicaragua a autorisé le déploiement de navires de guerre, de l’armée et de l’aviation russes dans le pays

Le président nicaraguayen Daniel Ortega a autorisé l’entrée des troupes russes dans le pays à des fins humanitaires à partir du 1er juillet. C’est ce que rapporte l’agence espagnole EFE. Le permis s’applique également au personnel militaire des États-Unis, de Cuba, du Venezuela et d’autres pays et sera valide au second semestre de 2023. Une décision similaire a été prise par le président du Nicaragua l’année dernière.

Selon le décret du président Ortega, le personnel militaire, les navires de guerre et les avions de la Russie ont le droit de rester au Nicaragua pour participer à des opérations humanitaires, de recherche et de sauvetage. En outre, les troupes russes peuvent fournir une assistance aux unités de l’armée nicaraguayenne en cas d’urgence ou de catastrophe naturelle.

En outre, le décret présidentiel prévoit le déploiement de personnel militaire, de navires et d’aéronefs des forces armées du Mexique, du Venezuela, des États-Unis, de Cuba et des pays d’Amérique centrale, notamment le Guatemala, El Salvador, le Honduras et la République dominicaine.

L’ambassadeur de Russie au Nicaragua, au Honduras et au Salvador, Alexander Khokholikov, a expliqué que le gouvernement nicaraguayen adopte chaque année une loi qui autorise la présence de militaires étrangers dans le pays.

Khokholikov a souligné que l’armée russe opère au Nicaragua ouvertement et légalement, et que les navires et les avions, si nécessaire, continueront à visiter les ports et les aérodromes nicaraguayens.

Le coup de maître d'Alger ; la réconciliation inter palestinienne n'était qu'un prétexte.Cette entreprise de réconciliat...
08/06/2023

Le coup de maître d'Alger ; la réconciliation inter palestinienne n'était qu'un prétexte.

Cette entreprise de réconciliation Abbas/Résistance palestinienne à laquelle s’est livrée l'Algérie, savait pertinemment qu’elle n’aboutirait pas. Pour être constamment dans le camp des Palestiniens, Alger savait parfaitement qu’il est impossible que les Oslovistes et compromissionistes comme le vieux Abbas qui donne des coups de fil aux criminels comme Gantz pour leur présenter leurs vœux et leur promettre de capturer les combattants palestiniens et ce, pour éviter à l’armée aux abois d’Israël d’avoir à s’aventurer en Cisjordanie, ne saurait jamais se réconcilier avec Gaza dont un millier de roquettes ont suffi début août à mettre au pas en trois jours la machine de guerre sioniste.

Seulement Alger cherchait primo à en avoir le cœur net, secundo à établir le pont avec Gaza. Et ce pont a été effectivement établi sous le nez et à la barbe d’un Israël qui cherche depuis deux ans à s’infiltrer au Maghreb par accords militaires et contrats d’armements colossaux interposés. Du coup ce fut la panique à bord. Car qu’est-ce qui se passerait, si le Hamas proche de la Turquie et du Qatar, commençait à s’éloigner d’eux et se lier totalement à Alger ? Évidemment qu'il y a une nette différence entre une Turquie courant après l’entité sioniste pour en tirer les faveurs et une Algérie dont la puissance fait rudement peur à l’entité.

Surtout que les liens Alger-Gaza pourraient ne pas en rester au stade d’une sympathie mutuelle et prendre la forme d’un partenariat militaire avec à tout hasard l’émergence d’une forme de Résistance anti-sioniste au Sahara occidental.

Pour l’heure il est question de drones iraniens qu’Alger ferait passer au Front Polisario pour conter une entité sioniste qui agit contre la sécurité du Maghreb retranché derrière l’armée marocaine. Alors l’échec de la médiation algérienne ou le stratagème anti-Israël ? C'est la seconde option qui s'impose. Voici le déroulé du non de Fatah à la médiation algérienne sans doute largement coordonnée avec Israël.

Sur ce fond et alors qu'Alger devrait accueillir mardi une réunion des groupes palestiniens venus régler leurs différends, il semble que l’initiative algérienne, qui porte le nom de ce pays proche de la cause palestinienne et censée être présentée au Sommet arabe de novembre à Alger, ait subi en quelque sorte une pression attribuée exclusivement à l’Autorité autonome palestinienne.

« Des faucons du mouvement Fatah » souhaiteraient faire chanceler l’initiative algérienne par des tentatives de blocage et d’obstruction », écrit le journal arabophone londonien Rai al-Youm, « malgré le fait que l’Algérie s’y est intéressée au cours des derniers mois -comme mentionné dans de multiples médias et articles de presse précédemment- en rédigeant un nouveau document qui ouvre des perspectives pleines d’espoir et incite à une forte solidarité autour de la cause palestinienne à la lumière de la nouvelle donne régionale et de nouveaux modèles d’équilibre internationaux ».

« Des données et des évaluations politiques en provenance d’Algérie font état d’obstacles survenus à la dernière minute, ainsi que de plusieurs mesures que le président de l’Autorité autonome Mahmoud Abbas semble avoir prises, directement ou indirectement, mesures qui ont contribué à diminuer l’importance de l’effort algérien. »

Il est logique, selon Rai al-Youm, que l’initiative algérienne ne soit pas présentée au Sommet arabe avant l’achèvement d’une étape qui, selon Alger, doit être tangible, profonde et susceptible d’aboutir à de véritables mesures en faveur de la réconciliation nationale palestinienne.

Cependant, les obstacles qui empêchaient l’achèvement de la réconciliation palestinienne entre le Fatah et le Hamas dans le passé semblent s’être à nouveau renouvelés. Les allégations venant des sources diplomatiques occidentales le confirment aussi ; on a affaire actuellement aux efforts d’obstruction ayant pour but d’atténuer l’enthousiasme algérien pour préparer un projet de réconciliation palestinien.

Pour leur part, les diplomates algériens estiment que la réalisation de la réconciliation palestinienne, notamment entre les deux mouvements palestiniens Fatah et Hamas, permettra au peuple palestinien de réhabiliter la cause palestinienne au niveau des instances régionales et internationales.

Toujours selon Rai al-Youm, les Algériens étaient fermement convaincus que cette réconciliation, même sous la forme d’une simple poignée de main dans une apparition publique entre les dirigeants des deux mouvements, ou ceux des autres institutions et organisations palestiniennes, aurait pu constituer un levier politique qui stimulerait le projet algérien dans le cadre d’une initiative qui serait présentée au sommet arabe, pour faire avancer les choses vers un renforcement de la cause palestinienne, grâce aux discussions menées ces dernières semaines en coulisse ou sous la supervision directe du palais présidentiel algérien.

Or, le journal Rai al-Youm fait allusion à certaines « prises de position » qu’on pourrait d’ores et déjà constater envers l’initiative algérienne, dont les plus importantes viennent de l’Autorité autonome palestinienne et les cadres du mouvement Fatah. « En plus, Le Caire qui a toujours été une partie clé dans les préparatifs des sommets arabes, ne montre guère d’enthousiasme pour aider les Algériens à faire avancer une initiative à part entière ».

Dans les coulisses des premiers préparatifs du Sommet arabe en Algérie, il y a une impression en ce sens que certains partis et régimes arabes essaient d’ores et déjà d’affaiblir les efforts des Algériens qui quant à eux veulent un Sommet arabe exceptionnel et unificateur.

Cependant, il existe des données indiquant que l’Algérie est déterminée à compléter ses efforts et à rapprocher les vues, même si elle ne veut pas présenter au Sommet arabe de novembre, en tant que pays hôte, une version complète de son plan de réconciliation palestinienne, un projet soigneusement étudié dont certaines parties restent toujours ambiguës faute d’appui côté Autorité autonome ou pour éviter de contrarier certains régimes arabes.

En effet, les principaux obstacles persistent toujours sur la voie de la réconciliation, où la présidence de l’Autorité autonome ne veut faire aucune concession permettant de faciliter l’entente et la réconciliation avec le mouvement Hamas. L’article rappelle que la délégation du mouvement Fatah qui devrait participer au dialogue inter-palestinien est comme auparavant dirigée par Azzam Al-Ahmad.

Ce dernier est le représentant permanent, au nom de l’Autorité autonome palestinienne, du président Abbas et du mouvement Fatah pour les dialogues de réconciliation avec le Hamas. Le journal rappelle qu’Al-Ahmad a mené ces dialogues pendant plus de 7 ans. Il a toujours été l’un des faucons des plus rigides du mouvement Fatah à chaque fois que les efforts de réconciliations entraient dans les détails.

Que se passe-t-il véritablement au Sénégal : Révolution de couleur ou soulèvement populaire ?Le Sénégal est sous haute t...
08/06/2023

Que se passe-t-il véritablement au Sénégal : Révolution de couleur ou soulèvement populaire ?

Le Sénégal est sous haute tension après la condamnation à deux ans ferme de Ousmane Sonko pour «corruption de la jeunesse». Depuis jeudi, les rues de Dakar et Ziguinchor sont notamment le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Ces affrontements violents ont déjà causé la mort de 15 personnes, depuis jeudi 29 mai, a indiqué le gouvernement, tandis que les militaires ont été déployés dans plusieurs secteurs de la capitale. Les éclairages du géostratège Charly Kengne.

I. Sénégal : Révolution de couleur ou soulèvement populaire ?
Il convient déjà de rappeler que lorsqu’on parle de «Révolution de couleur» ou de «Soulèvement Populaire» l’un n’est que la continuité de l’autre parce que toute révolution de couleur passe obligatoirement par une «Soulèvement Populaire» soit par une forme d’instrumentalisation de la masse (Soft Power) qui croit manifester pour un faux idéal qui leur a été vendu (Pacifique) ;

Soit encore à la suite d’un coup de pouce qui leur a été donné par des individus (mercenaires) tapis dans la foule avec pour seul motif de susciter les actes de violence entre les deux camps à savoir : manifestants et force de maintien de l’ordre afin de les pousser à des affrontements (Violente).

Alors serions-nous dans un tel cas de figure du côté du Sénégal ?

Très certainement, on peut affirmer qu’un certain nombre de service ou d’agence de renseignements occidentaux précisément français et américains en ce moment précis opèrent du côté du Sénégal, car pareille situation n’est que du «Pain Béni» pour eux.

Maintenant à la question de savoir : « En faveur de quel camp ceux-ci opèrent» ?

Nul ne pourrait vous répondre avec certitude. Agissent-ils en faveur du camp du Président Macky Sall ou celui du leader Ousmane SONKO ? Personne ne peut y répondre avec certitude. Seulement il nous est possible d’analyser les faits et les mettre dans le contexte géopolitique actuel afin d’en déceler les contours de la chose.

Rappelons que jusqu’à ce jour, les occidentaux n’ont pas digéré encore moins pardonné au président Macky Sall le fait d’avoir donné des CONTRATS D’EXPLOITATION DU GAZ DE SON PAYS AUX IRANIENS ET AUX TURCS. D’où dans mes propos liminaires je vous renseignais sur une main certaine d’agences ou service de renseignement occidentaux dans la situation au Sénégal.

D’ailleurs l’annonce ses dernières heures de ces multiples démissions en cascade au sein des forces de Défense et de Sécurité qu’il faut le dire sont encore pour certaines unités sous influence française traduise à suffire cet état de fait (toujours se souvenir de la situation en côte d’ivoire pendant le conflit post-électoral de 2011-2012, on est là dans les mêmes schémas où la DGSE française avait soudoyé un ensemble de hauts officiers ivoiriens parmi lesquels le chef d’état-major des Armées Ivoiriennes de l’époque afin qu’ils ne se mêlent pas de ce qui était en cours de gestation dans le pays contre le président Gbagbo).

Maintenant à la question de savoir : «Si le peuple serait contre le président Macky Sall» ?

On serait tenté de dire «OUI» mais il conviendrait dans cette affirmative de bien circonscrire l’appellation «PEUPLE». Est-ce à dire que les milliers ou millions de citoyens qui manifestent actuellement dans la rue sont représentatifs des dizaines de millions de Sénégalais ?

Il faut tout aussi rappeler que ces manifestations en cours dans les rues sénégalaises sont une conséquence des mauvaises décisions politiques qui ont été prises par le président Macky Sall dans l’intention d’éliminer politiquement son rival Ousmane SONKO.

Parce qu’il a lui-même créé les germes de sa déchéance. Vous ne pouvez pas accuser un homme politique aussi populaire comme Ousmane SONKO pour des faits de «VIOL» durant presque dix ans sans qu’il ne soit jugé pour enfin venir le condamner pour des faits autres que ceux pour lesquels il était initialement accusé et ce à la veille d’une élection présidentielle. C’est se mettre une b***e dans le pied.

S’il est vrai que l’un était en train de retourner sa veste contre ses anciens maîtres (Macky Sall) avec son rapprochement à l’Est (BRICS) et c’est justement l’une des raisons de sa chute aujourd’hui.

Il est tout aussi vrai que l’autre (SONKO) semble se rapprocher du combat panafricain , à la seule différence de ses amitiés françafricaines sans parler du soutien médiatique qu’il reçoit des médias mensonges (France 24 et autres…). Un ensemble de faits qui contrastent avec le discours porté par ce leader politique et poussent les uns et autres à se poser les questions sur : « QUI EST VÉRITABLEMENT L’HOMME POLITIQUE» ?

II. Conclusion

Pour ma part, le cas SONKO pourrait tout aussi se terminer comme celui que nous avons vécu avec le président Mamadou BOUMBOUYA de Guinée Conakry où bien qu’ayant bénéficié de l’aide d’une puissance étrangère pour arriver au pouvoir, celui-ci a fini par se retourner contre eux et à la surprise de tout le monde, a apporté son soutien à la transition politique et aux autorités Maliennes.

Dans tous les cas, ce duel entre le président Macky Sall et le leader politique Ousmane SONKO est loin d’être terminé.

Et concernant nos inquiétudes sur qui est qui ? Ou qui est quoi ? Qui fait quoi pour qui ? Seul l’avenir nous le dira !

par Charly Kengne

source : Cameroon Voice

Un porte-avions US, le plus grand du monde, «disparaît» en faisant route vers la RussieL’USS Gerald R.Ford, considéré co...
08/06/2023

Un porte-avions US, le plus grand du monde, «disparaît» en faisant route vers la Russie

L’USS Gerald R.Ford, considéré comme le plus grand porte-avions du monde, s’est volatilisé dans les eaux du Grand Nord après avoir quitté la Norvège et en direction de la Russie, selon le journal norvégien High North News.

Le porte-avions américain USS Gerald Ford, qui a quitté Oslo en direction du Grand Nord russe, n’a plus fait signe de vie depuis un moment, n’émettant aucun signal électronique, affirme le journal norvégien High North News.

«Je n’ai trouvé aucun rapport sur les mouvements de l’USS Gerald R.Ford. Tout ce que je sais, c’est qu’il devait passer le long de la côte norvégienne et de la frontière russe», indique l’auteur de l’article.

Pourtant, il s’agit d’un navire de 337 mètres de long, 78 mètres de large et 76 mètres de haut avec un équipage de 4500 personnes, rappelle le journal.

«Il est très probable que le navire soit actuellement en mission militaire», souligne le High North News.

Selon le journal norvégien, les exercices aériens Arctic Challenge 2023 se tiennent depuis le 29 mai dans la région. Ils engagent les forces des pays nordiques (Norvège, Suède, Finlande) et des États-Unis, dont les avions de l’USS Gerald R.Ford pourraient y participer, suppose le journal.

Un message suspect ?
Un message a été diffusé en anglais et en norvégien à une radio locale, selon le journal. C’était une annonce des instructions à suivre le 2 juin dans le cadre de début d’un exercice naval dans la zone de Vestfjorden :

«Un exercice naval aura lieu dans la région de Vestfjorden dans la période commençant le 2 juin 2023 à 06:00 UTC jusqu’à nouvel ordre. Les exercices nécessitent des manœuvres à grande vitesse. Les navires dans la zone sont encouragés à garder une distance de 1,5 mille marin des navires de guerre. Contactez le quartier général conjoint norvégien pour plus d’informations. Fin du message».

Au mois d’octobre 2022, l’UK Defence Journal avait annoncé la présence du porte-avions USS Gerald Ford en Europe à la mi-novembre près de Portsmouth.

Le25 mai, le plus grand navire américain était arrivé en Norvège.

La Biélorussie refoulée du Conseil de sécurité de l’ONU par la candidature surprise de la SlovénieLa Biélorussie a perdu...
08/06/2023

La Biélorussie refoulée du Conseil de sécurité de l’ONU par la candidature surprise de la Slovénie

La Biélorussie a perdu face à la Slovénie lors du vote à l’Assemblée générale pour un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour 2024-2025. À la suite du vote, Ljubljana a reçu 153 voix, Minsk 38. Pour être élu, un État doit obtenir les deux tiers des voix des participants au vote, soit 128 voix.

L’ambassadeur de Russie en Biélorussie, Boris Gryzlov, a critiqué les résultats des élections à l’ONU et a déclaré que l’Occident, avec ses alliés, avait organisé une campagne pour empêcher Minsk de poursuivre une politique indépendante.

«Le bloc des pays occidentaux et leurs alliés ont organisé une campagne ciblée, dont la tâche était d’empêcher l’apparition d’un autre État au Conseil de sécurité qui n’a pas peur de poursuivre une politique étrangère indépendante. C’est le cas, sans aucun doute, de la république de Biélorussie», a-t-il affirmé.

Gryzlov a rappelé que la Biélorussie avait présenté sa candidature en 2007, tandis que la Slovénie n’avait postulé qu’en 2017 et n’avait initialement demandé un siège non permanent au Conseil de sécurité que pour 2042-2043.

Source :reseauinternational

Politique de la terre brûlée : L’Ukraine fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-OdessaUn groupe de sabotage ukra...
08/06/2023

Politique de la terre brûlée : L’Ukraine fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa

Un groupe de sabotage ukrainien a fait sauter le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa dans la région de Kharkov. Il y a des victimes parmi la population civile, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

«Le 5 juin, vers 21h00 heure de Moscou [18h00 GMT], un groupe ukrainien de sabotage et de reconnaissance a fait sauter le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa près de la colonie de Masyutovka dans la région de Kharkov», a indiqué le ministère.

L’explosion de l’oléoduc a été qualifiée d’attentat terroriste, il y a des victimes parmi la population civile, ils ont «reçu l’assistance médicale nécessaire», selon le ministère de la Défense.

«Actuellement, les résidus d’ammoniac sont évacués du territoire ukrainien par les sections endommagées du pipeline. Il n’y a pas de victimes parmi les soldats russes», a déclaré le ministère.

Des images sont apparues en ligne semblant documenter les conséquences de l’attaque de sabotage, montrant des nuages ​​​​toxiques de vapeur d’ammoniac se déversant dans l’environnement local.

L’ammoniac n’est pas reconnu comme un agent d’armes chimiques traditionnel, mais l’exposition à des niveaux très élevés de ce produit chimique peut endommager les poumons et entraîner la mort. L’ammoniac est également très toxique pour les poissons, la faune et la flore.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les travaux de réparation du pipeline pourraient prendre jusqu’à trois mois, et seulement si la Russie est en mesure d’assurer l’accès au site de l’attaque.

«L’une des stations de pompage a été mise hors service. Les vannes de blocage ont fonctionné, mais une fuite de matières premières s’est néanmoins produite. Selon des estimations préliminaires, les travaux de réparation et de restauration [du pipeline] prendront environ un à trois mois. Ceci, bien sûr, nécessitera l’accès au site des dommages», a déclaré Zakharova lors d’un briefing.

La porte-parole a déclaré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé qu’il pouvait «régler le problème» du pipeline endommagé, «mais cela ne signifie pas qu’il est prêt à reprendre le transport de l’ammoniac. Nous nous efforcerons de clarifier les circonstances de l’incident. Mais même maintenant, nous pouvons déjà affirmer qu’une seule partie n’a jamais été intéressée par la réanimation du gazoduc – le régime de Kiev».

Le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa part de la région russe de Samara, entre en Ukraine à Kharkov et pousse vers le sud et l’ouest vers la ville côtière d’Odessa, sur la mer Noire, où la ressource est exportée. L’ammoniac est une matière première clé utilisée dans l’enrichissement des engrais naturels.

Le pipeline a été construit en 1979 pendant la période soviétique et, jusqu’à récemment, il pouvait transporter jusqu’à 2,5 millions de tonnes d’ammoniac par an. L’utilisation du pipeline a été arrêtée en février dernier après que la crise de longue date dans le Donbass s’est transformée en une véritable guerre par procuration entre la Russie et l’OTAN en Ukraine. La Russie a cherché à réactiver l’oléoduc dans le cadre de l’accord sur les céréales négocié avec l’aide de la Turquie et des Nations Unies l’année dernière. Le mois dernier, Moscou a averti que si ses demandes de reconnecter la Banque agricole russe à SWIFT et de relancer le pipeline n’étaient pas traitées, l’accord sur les céréales serait résilié après le 17 juillet.
Source : Sputnik

Adresse

Algiers
<<NOT-APPLICABLE>>

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque La Voix d'Alger - Journal publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager