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09/06/2025

Iflissen Umellil , Les gardiens des portes de la Kabylie...

Les Iflisen Umlil sont une confédération de tributs formée aujourd'hui de plus de 15 Aarchs : Imkiren, Aït Amran, Aït Khalfoun, Iltaïen, Aït Buruba, Irafa3en, Aarch Alemas, Aït Yahia U musa, Ivu3zunen, Imzalen, Aït Mekla, Ighemrasen, Inezliwen, Aït Bu Chenacha ...

Connus aussi sous le nom d'Iflisen n Udrar (Iflissen des montagne), ils occupent aujourd'hui le triangle Isser - Dra BenKheda -Dra El Mizan ; c'est une région très enclavée entre les monts boisés de Timezrit/Sidi Ali Bunab (822m) et les monts de Tigremount/Ameddah (1028 m)

Iflissen Umellil, connue aussi sous le nom d'Iflissen n Udrar, est une confédération (taqbilt) qui occupent la partie occidentale de la Kabylie du Djurdjura. C'est la confédération établie dans la partie la plus occidentale de la Kabylie.

La position géographique de cette confédération et l'attitude farouche et rebelle de ses habitants face aux envahisseurs '' évasif'' , valu aux Iflissen Umellil, le surnom de "gardiens des portes de la Kabylie".

Amezruy - Histoire

Avant l'occupation Turque de la ville de Dellys en 1517-1518 par Kheir-eddine et de la ville d'Alger (1516), les Iflisen Umlil contrôlaient une partie du littoral allant de la rivière Sebaou jusqu'aux environ de Boumerdes , et les plaines de la Mitidja. Entre le Sebaou et l'Isser, il y avait 5 Aarchs sur le littoral composés de Isser el Widan, Isser Ouled Smir, Isser el Djediane, Isser Draoua et Zemoul.

Les Iflisen Umlil étaient ainsi pris en tenailles par les Turcs d'Alger et de Dellys qui progressivement vont les refouler dans le triangle qu'ils occupent aujourd'hui. Selon le témoignage de Hadj Aïssa (né vers 1795) de Tighilt Bugni (recueilli par Couvignon vers 1890), tout le triangle des Iflisen Umlil était une forêt vierge. Devant la pression turque, les Iflisen y avaient trouvés refuge.

Après la mort du Bey Mohamed en 1754, la confédération des Iflisen Umlil et celles de la caïdat de Boghni se soulevèrent contre le pouvoir turc. Le 16 juillet 1756, les Kabyles attaquent et détruisent le Bordj de Boghni, tuent le caïd Ahmed, et chassent les Turcs de cette garnison vers Alger. Le 25 août 1756, ils attaquent le Bordj de Bouira. Il a fallu trois colonnes turques, celle du chérif Agha, celle du Bey Softa de Titery, et cella du Bey de Constantine pour venir à bout de cette première insurrection initiée par les Iflisen Umlil. Une deuxième insurrection fut menée par les Iguechtoulen (At Smaïl) et At Sedka vers 1818, qui détruisent la garnison turque de Boghni (reconstruite auparavent).

En 1767, les Iflisen Umelil se mettent à nouveau en insurrection et refusent de payer l'impôt au Makhzen d'Alger. Les chefs des Iflisen Umlil étaient alors Khelif U-Buzid (amin des At Mekla), Hassan U-Rafa3 (amin des Iraf3en), Lhusin N Zamum (amin des At Amran). L'armée turque composée de 1 100 hommes (turques et goums arabes) fut anéantie.

Humilié par les Iflisen Umlil, le pacha d'Alger Mohamed ben Osman envoya l'année suivante (1768), l'armée la plus imposante qui eût encore opérée en Kabylie. Les Beys de Titery, d'Oran, et de Constantine reçurent l'ordre d'amener toutes leurs forces dans la région des Iflisen Umlil. La guerre éclata alors entre les Turcs et les Iflisen Umlil ; ce fût l'une des plus terribles guerres que cette confédération a due subir pour garder son autonomie. Ils avaient infligé une défaite désastreuse à l'envahisseur turque : 1200 Turcs et 3 000 Arabes furent tués. Son armée fut aux trois quarts décimée, et perdit les plus braves de ses guerriers, tel que l'agha El-Ourlis, le cheikh El-Arab el Hadj ben Gana, le cheikh du Bellezma Ferhat ben Ali, de la famille du caïd Cherif ben Mançour, Bel Kassem ben Merah, un des principaux chefs de la zmala et bien d'autres. Ces détails montrent bien l'importance de la défaite qu'avaient essuyée les Turcs devant les Iflisen.

Cependant Mohamed ben Osman avait fait opérer le blocus du pays des Iflisen, au moyen des postes (bordj) entourant de tous côtés leur triangle montagneux et il parvint ainsi à la réduire à la famine. Ce blocus, qui non seulement empêchait les convois de grains d'arriver dans la montagne, mais encore empêchait de cultiver les terres autre part que dans la montagne, força les Iflisen Umlil à conclure un traité de paix en 1769. Ce traité de paix a été signé par le Chef des Iflisen Umlil : Lhusin N Zamum. Il avait installé son azib au lieu qu'on appelle encore aujourd'hui "L'Azib n Zamum" (Ex. Haussonvillier actuellement Naciria). Pendant de longues années, Lhusin N Zamum sut maintenir la paix avec les Turcs et ce n'est que 25 ans après la conclusion du traité, que nous voyons de nouveau les Iflisen en insurrection.

Avant l'occupation Turque de la ville de Dellys en 1517-1518 par Kheir-eddine et de la ville d'Alger (1516), les Iflisen Umlil contrôlaient une partie du littoral allant de la rivière Sebaou jusqu'à Bumerdes environ, et toutes les plaines de la Mitidja. Entre le Sebaou et l'Isser, il y avait 5 Aarchs sur le littoral composés de Isser el Widan, Isser Ouled Smir, Isser el Djediane, Isser Draoua et Zemoul.

Les Iflisen Umlil étaient ainsi pris en tenailles par les Turcs d'Alger et de Dellys qui progressivement vont les refouler dans le triangle qu'ils occupent aujourd'hui. Selon le témoignage de Hadj Aïssa (né vers 1795) de Tighilt Bugni (recueilli par Couvignon vers 1890), tout le triangle des Iflisen Umlil était une forêt vierge. Devant la pression turque, les Iflisen y avaient trouvés refuge.

Après la mort du Bey Mohamed en 1754, la confédération des Iflisen Umlil et celles de la caïdat de Boghni se soulevèrent contre le pouvoir turc. Le 16 juillet 1756, les Kabyles attaquent et détruisent le Bordj de Boghni, tuent le caïd Ahmed, et chassent les Turcs de cette garnison. Le 25 août 1756, ils attaquent le Bordj de Bouira. Il a fallu trois colonnes turques, celle du chérif Agha, celle du Bey Softa de Titery, et cella du Bey de Constantine pour venir à bout de cette première insurrection initiée par les Iflisen Umlil. Une deuxième insurrection fut menée par les Iguechtoulen (At Smaïl) et At Sedka vers 1818, qui détruisent la garnison turque de Boghni (reconstruite auparavent).

En 1767, les Iflisen Umelil se mettent à nouveau en insurrection et refusent de payer l'impôt au Makhzen d'Alger. Les chefs des Iflisen Umlil étaient alors Khelif U-Buzid (amin des At Mekla), Hassan U-Rafa3 (amin des Iraf3en), Lhusin N Zamum (amin des At Amran). L'armée turque composée de 1 100 hommes (turques et goums arabes) fut anéantie.

Humilié par les Iflisen Umlil, le pacha d'Alger Mohamed ben Osman envoya l'année suivante (1768), l'armée la plus imposante qui eût encore opérée en Kabylie. Les Beys de Titery, d'Oran, et de Constantine reçurent l'ordre d'amener toutes leurs forces dans la région des Iflisen Umlil. La guerre éclata alors entre les Turcs et les Iflisen Umlil ; ce fût l'une des plus terribles guerres que cette confédération a due subir pour garder son autonomie. Ils avaient infligé une défaite désastreuse à l'envahisseur turque : 1200 Turcs et 3 000 Arabes furent tués. Son armée fut aux trois quarts décimée, et perdit les plus braves de ses guerriers, tel que l'agha El-Ourlis, le cheikh El-Arab el Hadj ben Gana, le cheikh du Bellezma Ferhat ben Ali, de la famille du caïd Cherif ben Mançour, Bel Kassem ben Merah, un des principaux chefs de la zmala et bien d'autres. Ces détails montrent bien l'importance de la défaite qu'avaient essuyée les Turcs devant les Iflisen.

Cependant Mohamed ben Osman avait fait opérer le blocus du pays des Iflisen, au moyen des postes (bordj) entourant de tous côtés leur triangle montagneux et il parvint ainsi à la réduire à la famine. Ce blocus, qui non seulement empêchait les convois de grains d'arriver dans la montagne, mais encore empêchait de cultiver les terres autre part que dans la montagne, força les Iflisen Umlil à conclure un traité de paix en 1769. Ce traité de paix a été signé par le Chef des Iflisen Umlil : Lhusin N Zamum. Il avait installé son azib au lieu qu'on appelle encore aujourd'hui "L'Azib n Zamum" (Ex. Haussonvillier). Pendant de longues années, Lhusin N Zamum sut maintenir la paix avec les Turcs et ce n'est que 25 ans après la conclusion du traité, que nous voyons de nouveau les Iflisen en insurrection.

Un extrait de M Meyer sur l'histoire des Iflisen dans la R***e Africaine (1856)

http://www.algerie-ancienne.com/livres/R***e/revue.htm

Le premier homme qui s'est réfugié dans ce pays se nommait Flissa; il s'établit à un endroit nommé Timlilin, situé dans la montagne actuellement désignée sous le nom de Flisset el-Bh'ar ( ou Flissa de la mer), parce qu'elle regarde la mer. Flissa avait quinze enfants et de grandes richesses. Beaucoup de gens émigrèrent et vinrent le rejoindre; ils se soumirent à lui et le prièrent d'être leur cher. Il accepta, et donna son nom au pays.

Le bey Mobammed ben Osman marcha contre Flissa à la tête de son armée, et lui livra bataille. Arrivé à un endroit de la montagne nommé At Yacin, le bey fut battu par Flissa, qui lui tua beaucoup de monde et le poursuivit, l'épée dans les reins, pendant un parcours d'environ sept milles. Rentré à Alger, il écrivit à Flissa que sa tribu serait exempte de corvées et ne paierait aucun impot; c'est pour cela que les Iflisen el-Bh'ar n'avaient à fournir aucune des choses exigées ordinairement par le gouvernement.

Quelque temps après cette expédition, le bey Mohammed Osman en fit une contre ceux qui s'étalent réfugiés dans la montagne nommée Iflisen Umellil; il se dirigea sur l'endroit nommé Adrar n Timezrit,. Flissa ayant été informé de cette expédition, envoya contre le bey un de ses flls, à la tête de 500 hommes. Lorsque celui-ci arriva à montagne de Timezrit, les habitants du pays, qui se battaient depuis la veille contre le bey, se mirent sous ses ordres avec empressement, parce qu'il connaissait la manière de faire du bey, contre lequel il avait combattu dans la tribu de son père Flissa; ils remirent donc toutes leurs affaires entre ses mains, et promirent de lui obéir avenglément. Alors, libre d'agir comme il l'entendait, le fils de Flissa s'élança contre le bey Mobammed, qu'il mit en pleine déroute et le poursuivit depuis le faite de la montagne jusqu'à l'Isser.

Les Iflisen s'étaient également soulevés en 1871 contre l'occupant français, avant de reprendre les armes en 1945 pour engager le combat libérateur.

Parmi les nombreux chefs des iflisen déportés en Nouvelle Calédonie après l'insurrection Kabyle de 1871 conduite par Mokrani, on retrouve dans le livre de Malica Ouennoughi les noms suivants :

- Ali Ben Telaache, Caïd, né en 1836 à Dra el Mizan - Rabah ben Ali, Amin, né en 1836 à Dra el Mizan, - Si Saïd ben Ali, Amin, né en 1826 à Aït Khalfoun, - Saïd ben Ahmed, Cheikh, né à Aït Khalfoun déporté à l'âge de 50 ans; - Si Rabah ben Mohamed U Lhaj, cultivateur, né à Aït Khalfoun déporté à l'âge de 25 ans, - Si Saïd ben Allel, propriétaire, né Aït Khalfoun déporté à l'âge de 35 ans, - Smaïn ben Amar, ex-khalifa, né Aït Khalfoun déporté à l'âge de 60 ans, - Mohamed Bu Rahla, Amin, né Aït Khalfoun, - Omar Belkassem, Amin, né Aït Khalfoun déporté à l'âge de 50 ans, - Ahmed Amar Amezian, cultivateur, né en 1816 à Dra el Mizan, - Ahmed U Lunas, Caïd, né en 1826 à Dra el Mizan , - Aïssa ben Béchar, cultivateur, né en 1843 à Dra el Mizan, - Ali ben Galouz, Khalifa de Caïd, né en 1821 à Tala Yala (Dra El Mizan), - .... la liste n'est pas complète

Lahkem n’Ali Ugahluz !!!! « ali ou gahlouz » c’est un chef autoritaire dans la région d’iflisen originaire de laarch n yemzalen . pendant les années 1800 il détenait presque tous les terrains agricoles ‘loudha’ de Tamdhikt à l’mers , il habitait dans les hauteurs de Badis son village natal d’où il dominait ses biens .il avait un groupe d’une centaine de soldats et une prison plantée dans l’autre coté de son village c a igahlaz maintenant (la maison de Moh bwakli felas yaafou rebi ).à l’arrivée des français il révolte contre leurs troupes et il finiras ses jours a kayan.(c’est une histoire que tous les vieux de mon village racontait.) Un jour par hasard ; en regardant une émission qui à abordé le thème des déportés de la nouvelle Calédonie et par curiosité je découvre l’histoire de cet homme rebelle en contactant le réalisateur de l’émission Mr Said Oulmi. Il était un vrai héros en faisant face a toutes les tentatives de l’armée française de s’approcher de ses terres agricoles. sa résistance a durée jusqu’ au 1871 ou il à était appelé pour renforcer les troupes de Mohamed El Mokrani qui subissaient des attaques féroces a [b]Sour El Ghouzlane [/b].lieu de son arrestation Après avoir purgé une année de prison à la maison d’arrêt de Tizi Ouzou il finira par une déportation A la nouvelle Calédonie « ile des Pins » jusqu’ à la fin de ses jours en 1875 et il sera enterré au cimetière musulman avec une stèle illustrant son nom « ALI BEN GALUZ »tombe n°103.

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