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MAHAMAT MAHDI ALI LEADER DU FRONT POUR L'ALTERNANCE ET LA CONCORDE AU TCHAD (FACT)« Notre liberté s'arrache »Dans un ent...
04/11/2025

MAHAMAT MAHDI ALI LEADER DU FRONT POUR L'ALTERNANCE ET LA CONCORDE AU TCHAD (FACT)
« Notre liberté s'arrache »

Dans un entretien accordé à la chaîne WEB «Réveil Tchadien », le leader du FACT a rappelé que «Doha a été une occasion en or pour réconcilier tous les Tchadiens, et je remercie Doha pour cet acte ».
DakarTimes revient sur cette interview exclusive.

En avril 2021, nous avons respecté un cessez-le-feu.
Nous avons libéré leurs prisonniers, car, selon nos valeurs, nous respectons nos engagements. Mais la junte, elle, a refusé de libérer les nôtres. Pire encore, elle a relâché nos prisonniers sans dire où ils étaient ni dans quel état.

Où avons-nous failli ?

Mahdi, le peuple tchadien n'a jamais failli à son devoir. Rappelons que c'est le peuple tchadien qui a dit « oui » au général De Gaulle devant les Allemands, alors qu'il était plus facile de dire oui au maréchal Pétain.
Dire « oui » à De Gaulle, c'était déjà un acte de courage. Si les Tchadiens souffrent aujourd'hui, ce n'est pas par manque de courage, mais parce qu'ils n'ont pas encore trouvé le dirigeant qu'il leur faut. Il ne faut pas non plus oublier les problèmes que les pays voisins nous ont créés.
Chaque Tchadien et chaque Tchadienne doit œuvrer pour l'unité et la concorde afin de vaincre cette junte qui divise tout le monde.

Alliance

Nous vivons dans un monde où deux frères libyens se battent, alors qu'ils sont tous deux amis du Tchad. En 2021, nous avons tendu la main à tout le monde, mais personne ne nous a suivis. Notre main restera toujours tendue, aussi bien vers les politico-militaires que vers le peuple tchadien, qui décidera lui-même de son destin et de ses dirigeants.

Nous avons des camarades originaires du Sud, comme Modeste.
Notre mouvement est ouvert à tout le monde: je ne parle ni de Sud, ni de Nord, ni d'Est, ni d'Ouest le mouvement est pour tous les Tchadiens.

Que fait le FACT ? Pourquoi ce silence ?

Mahdi, nous ne serons pas le problème. Nous attendons pour voir la suite, car nous avons donné notre parole à Doha. Si le dialogue de Doha ou le dialogue national inclusif avait porté ses fruits, nous aurions déposé les armes sans condition.
Mais ce dialogue n'a été qu'un film, une mascarade. L'histoire, aujourd'hui, nous donne raison.

Sur la mort de Yaya Dillo, Saley Déby et d'autres...

Le monde entier sera surpris quand nous ferons le bilan: ce régime a failli sur tous les plans. Tout ce qui intéresse la junte, c'est de conserver le pouvoir. Succès est emprisonné, Idriss Y. Boy, son confident le plus connu, croupit aussi en prison. Pire encore, Saley, l'oncle de Déby, est mort dans des circonstances sus-pectes. Aujourd'hui, il n'y a pas une seule ethnie ni une seule région qui n'ait été touchée par les crimes de cette junte. C'est pourquoi j'ai insisté sur l'importance de se rapprocher de son voisin, pour recréer une véritable solidarité. La Constitution a été modifiée, et on dirait que tout se rapproche du modèle de Paul Biya. Sur le plan économique, l'agriculture, l'élevage, le coton notre fierté sont totalement détruits. L'élevage est à zéro. Des milliards sont exportés du Tchad, mais où sont les réalisations?
Aucune. Le Tchad est devenu une proie dans la bouche d'une mafia.
Pire encore, il n'existe aucune trace comptable claire sur l'or et l'anti-moine.

Enquête sur la mort d'Idriss Déby : qui l'a tué ?

Mahdi, quand on fait la guerre, on tue ou on est tué. Il n'est donc pas si important de savoir qui a tué qui.
Nous avons, nous aussi, perdu des camarades. Mais aujourd'hui, on s'inquiète de la mort de Déby sans même parler de Yaya Dillo. Nous ne savons pas qui a tué qui, et ce n'est pas cela qui compte pour nous. Je dois ajouter une chose: le premier à avoir dit que Déby avait été assassiné, c'est l'ex-ministre Jean-Yves Le Drian, pour fragiliser notre lutte.
Macron a redonné de l'espoir à ce régime, jouant le même rôle que son ancien ministre Jean-Yves Le Drian, qui avait déclaré que Déby avait été assassiné pour lui arracher sa vic-toire. La venue de Macron au Tchad a galvanisé la junte, car tous ceux qui nous ont combattus le 26 avril sont venus de N'Djamena, et nous espérons que cela ne se répétera pas.
Nous ne savions même pas si Déby était sur le terrain. C'est seulement le 19 au soir que nous l'avons appris.
Mahdi, aujourd'hui, le monde est connecté. Il faut en profiter pour mobiliser, expliquer que nous sommes condamnés à vivre ensemble, car ce pays nous appartient à tous. Déployez toute votre énergie pour écrire l'histoire.

Quelle est la force du FACT et quand N'Djamena ?

C'est simple: nous sommes prêts, et nous avons le matériel. Mais ce matériel seul ne suffit pas : c'est la volonté des jeunes qui fera la différence. Moi-même, chaque matin, en les voyant, je puise du courage et de la détermination dans leurs yeux. Il faut être patient. Nous pourrons entrer au Tchad demain ou dans dix ans. Notre objectif est de construire un État moderne pour ce peuple qui souffre chaque jour: un Etat avec une vraie santé publique, une éducation digne et des infrastructures solides. Nous avons rencontré des cadres, non seulement pour bénéficier de leur savoir, mais aussi pour qu'ils le mettent au service de la jeunesse.

Passerez-vous la fin d'année à N'Djamena?

Cela fait dix ans que je n'ai pas fêté chez moi. Nous faisons tout notre possible pour alléger la souffrance du peuple tchadien. Nous rentrerons d'ici, comme aujourd'hui ou dans dix ans ; mais d'ici la fin de l'année, on verra bien.

Conclusion

Merci à vous, et merci au peuple tchadien. Avec toute sincérité, notre priorité doit être le vivre-ensemble, afin de laisser un avenir meilleur à nos enfants. Moi qui vous parle, je suis profondément préoccupé par ce qui viendra après cette junte. Il faut de la fraternité pour éviter de revivre les drames que connait actuellement El-Fasher. Quant à la promesse de la fin d'année, on verra bien.

Source: RÉVEIL TCHADIEN

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04/11/2025

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🔴🔴Alerte!   - L’  pharaonique parle  Par: Alfred C. Djasnan, Journaliste.L’histoire officielle a longtemps ignoré une vé...
03/11/2025

🔴🔴Alerte! - L’ pharaonique parle

Par: Alfred C. Djasnan, Journaliste.

L’histoire officielle a longtemps ignoré une vérité fondamentale : le peuple Sara est porteur d’une mémoire sacrée, enracinée dans la vallée du Nil. Cette mémoire ne repose pas sur des archives coloniales, mais sur une langue vivante, des noms initiatiques, et une cosmologie transmise par voie orale. Elle révèle que Ramsès II, pharaon solaire de l’Égypte antique, est un Sara.

La démonstration est linguistique, spirituelle et culturelle. Dans la langue sara, Ram signifie mon corps, tandis que Sou / Ses / Sa signifie le fils. Ainsi, Ram-Sou devient le corps du fils, ou plus précisément : le fils de Râ incarné. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une trace vivante de notre filiation divine. Ramsès, fils de Râ, est l’expression royale de notre essence solaire. Il est l’un des nôtres, un Sara, porteur de la lumière et du pouvoir cosmique.

Plusieurs noms en langue sara confirment cette structure initiatique. Ramedengarte signifie mon corps est sur la chefferie, et Ramessengar signifie mon corps est avec le chef. Ces noms ne sont pas des inventions modernes. Ils sont des codes initiatiques, transmis par les anciens, porteurs de la même symbolique que celle des pharaons. Ils expriment l’incarnation du pouvoir, la proximité avec l’autorité divine, et la continuité royale.

LIRE PLUS: https://magazine-charilogone.over-blog.com/2025/11/l-afrique-pharaonique-parle-sara.html

Alerte! 🟥🟥    : LA PAIX N’A PAS DE PRIXChers compatriotes,Chères sœurs et chers frères du Tchad.Face aux tragédies que v...
03/11/2025

Alerte! 🟥🟥 : LA PAIX N’A PAS DE PRIX

Chers compatriotes,
Chères sœurs et chers frères du Tchad.
Face aux tragédies que vivent nos frères d’ailleurs, nos frères voisins du Soudan, nous voyons les conséquences dévastatrices de la guerre : la souffrance, la destruction, les pertes humaines et les déplacements massifs.
Ces drames doivent nous interpeller et nous rappeler une chose essentielle dans notre humanité : la paix, elle est notre bien le plus précieux.
Nous ne devons jamais permettre que ces conflits franchissent nos cœurs et nos frontières.
Le Tchad a trop souffert de falsification,usurpation de l’histoire, de conflits, des guerres et des divisions du passé.
Aujourd’hui, notre devoir est de le protéger dans la stabilité et l’unité nationale.
Notre pays doit rester une terre de paix, d’accueil, de solidarité, de partage et de fraternité.
Faisons du Tchad un refuge et un havre de paix, pour ceux qui cherchent la sécurité, la stabilité et un foyer où chacun peut vivre dignement, dans la compréhension,l’empathie, le respect mutuel et la tolérance sincère.
À nos frères et sœurs qui sont venus d’ailleurs, nous disons : vous êtes ici avec amour, amitié chez des frères et amis fraternellement.
Mais il est important de respecter la terre qui vous accueille, de contribuer à la paix, à la stabilité et la cohésion et le respect de notre société.
Nous devons refuser le repli, la haine pour qui que se soit, les fractures et les divisions.
Ces sont les incompréhensions, la méchanceté humaine dans toutes ses formes, et les armes des ténèbres qui veulent faire de notre pays un nouveau champ de guerre.
Exposons la lumière de l’humanité et la conscience de l’amour du prochain, de l’unité et la solidarité humaine dans sa globalité.
Le Tchad aspire à tourner la page des blessures passées.
Tous, ensemble, réparons nos erreurs, tirons des leçons du passé, guérissons nos plaies, tendons la main toujours au dialogue inclusif malgré les malentendus, les divergences, les divisions.
Notre réconciliation ne doit être qu’une véritable réconciliation, celle du pardon sincère sans hypocrisie.
A toutes mes soeurs et à tous mes frères ,Tchadiens et Tchadiennes de l’intérieur comme l’extérieur du pays sans exclusion.
Avançons et Construisons un pays où les désaccords se règlent par la parole et non toujours par la violence.
Car malgré nos différences, nous partageons tous le même rêve et souhait dans notre diversité : celui d’un Tchad juste, uni, fort,
développé, accueillant et harmonieux.
Le Tchad doit rester debout dans sa diversité, pour ses enfants et pour l’avenir de futures générations.
Rien ne vaut que de vivre en paix avec amour,compréhension et dignité chez-soi avec les autres.
Préservons notre maison commune !

TAMARALHOUDA ACYL AHMAT
AKHABACH (AGHABACH)
PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION ENTENTE CITOYENNE ET CONSEILLÈRE SPÉCIALE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU TCHAD.

03/11/2025

Alerte! - Les Sao féminines triomphent à la FIFA : ambiance festive à la FTFA !

Ce lundi 3 novembre 2025, plusieurs membres de la Fédération tchadienne de ont accueilli avec enthousiasme l’équipe des Sao à l’aéroport international Hassan Djamous. De retour du tournoi FIFA United Women’s Series 2025, les joueuses ont été célébrées comme des héroïnes après avoir été sacrées championnes.
À l’aéroport, l’émotion était forte. Les Sao ont exprimé leur joie à travers de magnifiques danses traditionnelles, pleines de grâce et d’émotion. Accueillies avec ferveur à la Fédération, elles ont poursuivi les célébrations dans une ambiance festive et chaleureuse. Une atmosphère de joie et de fierté a envahi les lieux, marquant ce moment historique pour le football féminin tchadien.

Sao un jour, Sao toujours ! 💚⚽


 : Les élèves veulent reprendre les cours : le Lycée de la Liberté en ébullition depuis ce matin Le calme est loin de re...
03/11/2025

: Les élèves veulent reprendre les cours : le Lycée de la Liberté en ébullition depuis ce matin

Le calme est loin de revenir dans les établissements scolaires de N’Djamena. Au Lycée de la Liberté, dans le 4ᵉ arrondissement, des dizaines d’élèves sont descendus dans la rue pour réclamer la reprise immédiate des cours. Ce mouvement intervient alors que le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) section de N’Djamena vient à peine de lever sa grève, à la suite des promesses faites par le Premier ministre Allah May Alina.

Les élèves dénoncent des conditions d’études qu’ils jugent inhumaines et la lenteur des autorités à rétablir un calendrier scolaire normal. “Nous voulons étudier, pas manifester”, crie un jeune manifestant avant d’être dispersé par les forces de l’ordre.

La réponse policière a été violente : gaz lacrymogènes et tirs à balles réelles ont semé la panique parmi les adolescents, certains blessés ayant été évacués vers les centres de santé voisins. Autour du lycée, la tension reste vive et les affrontements sporadiques se poursuivent.

Selon plusieurs sources, le mouvement pourrait s’étendre à d’autres lycées de la capitale, où la frustration des élèves grandit face à ce qu’ils perçoivent comme une trahison des promesses gouvernementales.

Eric Ngarlem Toldé, Journaliste engagé pour la justice et la vérité au Tchad

⛔️ URGENCE VITALE – GRANDE MOBILISATION AU BALCON DE L'ESPOIR 🇹🇩Ce samedi 1er novembre 2025 à 15h30, retrouvons-nous au ...
31/10/2025

⛔️ URGENCE VITALE – GRANDE MOBILISATION AU BALCON DE L'ESPOIR 🇹🇩

Ce samedi 1er novembre 2025 à 15h30, retrouvons-nous au Balcon de l’Espoir (Siège national) pour la grande mobilisation du peuple afin d’exiger l’évacuation sanitaire urgente du Président Dr Succès MASRA.

En détention arbitraire depuis plus de cinq mois, son état de santé s’est gravement dégradé. Son médecin traitant recommande une évacuation sanitaire immédiate pour des soins appropriés.

Mobilisons-nous massivement 👇🏽👇🏽👇🏽👇🏽

🗓️ Date : Samedi 1er novembre 2025
🕒 Heure : 15h30
📍 Lieu : Balcon de l’Espoir – Siège national






31/10/2025

Alerte! : L'opposition tchadienne se retire de la scène politique et invite les Tchadiens à prendre leurs responsabilités.

  | L’Écho des Villas vides et des Ventres creux : Notre beau pays étouffé par la corruption !À N’Djamena, le soleil tap...
30/10/2025

| L’Écho des Villas vides et des Ventres creux : Notre beau pays étouffé par la corruption !

À N’Djamena, le soleil tape dur. Il cuit les murs de terre, il dessèche les espoirs. Quelque part, dans un quartier où la poussière se mêle aux rêves brisés, une mère de famille compte les derniers CFA pour un peu de mil. Son enfant, le ventre gonflé par la faim, la regarde sans comprendre. Le repas sera encore léger aujourd’hui. Comme hier. Comme demain.

À quelques kilomètres de là, dans le fracas silencieux d’un scandale, s’élèvent 31 villas. Trente-et-une. Pas des maisons, des forteresses de béton et de marbre, érigées à la gloire de l’argent volé. Leur propriétaire ? Un simple trésorier. Un fonctionnaire dont le salaire, même cumulé sur dix vies, n’aurait jamais dû effleurer le prix d’une seule de ces demeures.

31 villas. En si peu de temps.

Ce chiffre n’est pas qu’un nombre. C’est une gifle. C’est l’équivalent de milliers de repas qui ne seront jamais dans les assiettes, de centaines de médicaments qui manqueront dans les centres de santé, de dizaines de salles de classe qui resteront à l’état de projet. C’est le développement, palpable, qui a été détourné et transformé en fontaines et en portails électriques.

Comment expliquer à cette mère que le pays « avance » quand le fruit du travail de tous est siphonné par quelques-uns avec une telle impudence ? Comment lui parler de patriotisme, d’efforts collectifs, quand l’exemple venu d’en haut est une leçon de cynisme et de cupidité ?

Le développement n’est pas un mot creux que l’on sort lors des discours. C’est un chemin concret, pavé d’écoles, d’hôpitaux et de routes. Un chemin que le Tchad ne peut emprunter parce que des mains invisibles, mais terriblement efficaces, en ont dérobé les pierres pour se bâtir des palais.

Ce trésorier et ses 31 villas ne sont que la partie émergée de l’iceberg, le symptôme d’un mal qui ronge les entrailles de la nation. C’est un système où la corruption n’est plus une exception, mais une règle non écrite. Un système qui étouffe les plus vulnérables et qui ricane de leur détresse.

Alors oui, c’est scandaleux. C’est une trahison envers chaque Tchadien qui se lève à l’aube pour gagner honnêtement sa vie. Envers chaque enfant qui étudie à la lueur d’une lampe-tempête. Envers tout un peuple à qui on promet un avenir meilleur tandis qu’on vend le sien au plus offrant.

Le vrai développement ne viendra pas lorsque le dernier gratte-ciel pointera vers le ciel de N’Djamena. Il viendra le jour où la justice, sourde aux pressions et aux puissants, frappera à la porte des 31 villas. Il viendra le jour où l’argent du pétrole et des impôts nourrira non pas l’opulence de quelques-uns, mais l’espoir de tous.

En attendant, les villas sont silencieuses, et les ventres, eux, crient. Leur cri est un rappel douloureux : un pays ne peut pas se construire sur le vide laissé par ce qui a été volé.

Soutien total à l'Autorité indépendante de lutte contre la corruption (AILC) dans sa mission ! » Abdraman Kore Ahmat, Journaliste et expert en communication.

Alerte!!!    : Près de quatre mois se sont écoulés depuis que Wakit Tama section politique a saisi, le 1er juillet 2025,...
29/10/2025

Alerte!!! : Près de quatre mois se sont écoulés depuis que Wakit Tama section politique a saisi, le 1er juillet 2025, la Cour suprême du Tchad pour contester l’arrêté illégal, liberticide et arbitraire n°011/PR/PM/MATD/SG/DGAD/DAPEC/SAC/2025 pris par le ministère de l’Administration du territoire.
Aujourd’hui, la Cour suprême garde un silence complice, révélant à la face du peuple tchadien l’instrumentalisation totale du pouvoir judiciaire par le pouvoir exécutif. Ce mutisme est un aveu d’échec de la justice et une insulte à la démocratie.

Le Tchad traverse aujourd’hui l’une de ses phases politiques les plus sombres.
Au lieu de choisir l’ouverture et le dialogue, le pouvoir a opté pour la répression et l’intimidation.
L’assassinat des leaders, comme le président du Parti Socialiste sans Frontières Yaya Dillo, la destruction de son siège, l’arrestation des opposants tels que Robert Gam, secrétaire général du Parti Socialiste sans Frontières, et l’ancien Premier ministre Dr. Succès Masra, la muselière imposée aux médias et l’élimination de toute opinion libre. Tous ces actes sont les signes d’un régime qui n’a plus seulement peur de la vérité, mais qui la combat par tous les moyens.

La fermeture de l’espace politique, la dissolution des partis d’opposition et la persécution des voix indépendantes ne garantissent pas la stabilité ; elles renforcent la colère populaire et rapprochent le pays du moment de l’explosion.
Quand les portes de la justice se ferment, l’histoire ouvre celles de la résistance.

Wakit Tama section politique dénonce avec force cette dérive autoritaire et l’anarchie institutionnelle qui gangrènent le Tchad. Le régime en place, dirigé par un clan familial et politique restreint, ne travaille que pour lui-même. Depuis 20 ans, l’exploitation du pétrole a servi à enrichir une minorité et à acheter des armes, tandis que le peuple, et en particulier les étudiants, sont laissés à l’abandon.

Nous dénonçons également la suspension récente du Bureau national de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET), intervenue après que le bureau a appelé à une grève pour protester contre,

la suppression de la restauration universitaire,

l’arrêt des bus de transport,

la dégradation généralisée des conditions d’études.

Cette suspension, identique à celle dont a été victime Wakit Tama section politique, illustre la stratégie du régime, museler toute voix critique, punir les revendications légitimes et criminaliser l’action citoyenne. Wakit Tama section politique exprime son soutien indéfectible à l’UNET et appelle les étudiants à tenir bon face à cette forfaiture.

Nous dénonçons un système profondément injuste, où le pouvoir utilise la répression, l’arbitraire et l’impunité pour se maintenir, ignorant les droits fondamentaux et la dignité humaine. La Cour suprême, par son silence, se rend complice de ce régime, qui n’hésite plus à suspendre des organisations citoyennes, à restreindre les libertés et à contrôler toutes les institutions de l’État.

Concernant la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), qui sollicite actuellement le statut A à Genève, Wakit Tama section politique rappelle que les droits humains au Tchad sont désormais une façade vide, réservée aux seuls affidés du pouvoir. Les assurances de soutien reçues après notre suspension sont des supercheries et un compromis avec l’injustice.
Nous annonçons que la CNDH sera saisie à Genève afin d’empêcher son accréditation et de révéler sa complicité avec le régime.

Notre lutte pacifique et démocratique se dirigera désormais vers l’international. À Paris, Bruxelles, Berlin et Genève, nous saisirons les institutions et partenaires internationaux pour dénoncer la dérive autoritaire implacable instaurée par Mahamat Idriss Déby Itno. Des plaintes internationales seront déposées contre les responsables directs de la répression et de l’injustice, avec les noms des personnes ciblées rendus publics très prochainement.

Chers compatriotes, notre lutte est vôtre.
Nous ne sommes ni des lâches, ni des fuyards, moins encore des défaitistes ou des spectateurs pour abandonner la lutte que nous avons entamée ensemble. Croyez-nous, nous serons éternellement de votre côté, peu importe la pression et les menaces existentielles.
Nous continuerons à nous battre, pacifiquement mais sans relâche, pour la liberté, la dignité et la justice, et nous intensifierons notre action à l’international, y compris devant l’ONU et les juridictions américaines, jusqu’à ce que la démocratie et les droits humains renaissent au Tchad.

Wakit Tama section politique ne reculera jamais.

Vive la République libre, vive le peuple pour que vive le Tchad debout et à l'ouvrage ! Nous vaincrons la tyrannie et la dynastie !

Fait à Paris, le 29 octobre 2025

Le Coordonateur National
Zakaria Adam Zakaria

  : une République transformée en cellule de répressionLe Tchad n’est plus une République. C’est un territoire quadrillé...
25/10/2025

: une République transformée en cellule de répression

Le Tchad n’est plus une République. C’est un territoire quadrillé, bâillonné, où la peur a remplacé le droit et où la parole libre est devenue un crime. Depuis 2021, le régime dynastique installé par la force a méthodiquement transformé le pays en un laboratoire de répression politique. Ce qui devait être une transition s’est mué en cauchemar permanent.

Une dictature sous uniforme

Sous couvert de sécurité nationale, l’État s’est mué en machine de coercition. Les militaires patrouillent dans les rues, les commissariats débordent de détenus politiques, et les services de renseignement se sont arrogé le droit de vie ou de mort sur les citoyens.
“Au Tchad, même respirer sans autorisation devient suspect”, confie un militant de la société civile, contraint de se cacher depuis plusieurs semaines. Les rares voix qui osent encore dénoncer l’arbitraire sont aussitôt traquées, arrêtées ou réduites au silence.

Les partis d’opposition vivent sous la menace permanente. Les sièges sont encerclés, les réunions interdites, les militants espionnés. Le cas du Dr Succès Masra, président du parti Les Transformateurs, en est la démonstration tragique : arrêté, isolé, malade, il croupit dans les geôles de la Coordination Générale de la Police Judiciaire sans soins ni droits. Et le gouvernement, imperturbable, ment à visage découvert.

Les renseignements, nouvelle Inquisition

La Direction Générale des Renseignements et de la Documentation (DGRD) et la Coordination Générale de la Police Judiciaire (CGPJ) fonctionnent comme des prisons parallèles. Des sources internes parlent de cellules sans lumière, sans visite, sans justice. Les détenus y sont interrogés jour et nuit, souvent sous la torture, avant d’être présentés à une justice instrumentalisée.
Un officier confie sous anonymat : “On nous ordonne de frapper, d’humilier. Ce n’est plus du maintien de l’ordre, c’est de la vengeance d’État.”

Ces pratiques rappellent les heures les plus sombres du continent. Le Tchad s’enfonce dans une logique où la brutalité remplace la loi et où la dignité humaine n’a plus de valeur. Le régime a fait de la terreur un outil de gouvernement, une politique assumée du silence par la force.

Manifestations interdites, libertés confisquées

Dans ce pays où la Constitution est piétinée, aucune manifestation pacifique n’est tolérée, sauf si elle sert à glorifier le pouvoir en place. Les marches citoyennes sont dispersées à balles réelles, les étudiants matraqués, les journalistes menacés.
“Il suffit de lever une pancarte pour devenir un ennemi de l’État”, raconte un enseignant arrêté en avril pour avoir dénoncé la cherté de la vie.

Les forces de l’ordre, devenues bras armé du pouvoir, tirent sans sommation. Chaque mort est justifiée par une “bavure”, chaque torture par la “sécurité nationale”. Et pendant ce temps, le gouvernement parade sur la scène internationale, multipliant les discours sur la “stabilité” et la “transition démocratique”. Une hypocrisie d’État soigneusement entretenue.

Un peuple étouffé, mais pas vaincu

Malgré la peur, malgré la terreur, le peuple tchadien n’a pas abdiqué. Dans les quartiers, dans les villages, dans les diasporas, la résistance s’organise. Des citoyens ordinaires deviennent les gardiens de la vérité, relayant ce que le régime tente d’effacer.

La répression peut museler les voix, mais elle ne peut pas effacer la mémoire. Le Tchad traverse l’une des pages les plus sombres de son histoire, mais aucun pouvoir, aussi brutal soit-il, ne triomphe éternellement de la vérité.

Le monde doit ouvrir les yeux. Le Tchad n’a pas besoin de silence diplomatique, mais de courage politique. Car chaque minute de silence face à cette tyrannie est une minute de complicité.

Eric Ngarlem Toldé, Journaliste engagé pour la justice et la vérité au Tchad

🚨D’après un décret rendu public ce vendredi 24 octobre, signé par le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo, le Pré...
24/10/2025

🚨D’après un décret rendu public ce vendredi 24 octobre, signé par le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo, le Président malgache déchu Andry Rajoelina a perdu la nationalité malgache.

Le texte invoque l’article 42 du Code de la nationalité malgache qui prévoit la déchéance du statut en cas d’acquisition d’une nationalité étrangère.

Selon la presse malgache, il s’appuie sur la naturalisation française d’Andry Rajoelina en 2014 pour justifier cette révocation.

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