22/09/2025
Aujourd’hui, à N’Djamena, le lien parental est en train de mourir.
Même les enfants du même père, nés de mères différentes, vivent comme des étrangers. Ils ne se parlent pas. Ils ne se soutiennent pas. Ils ne se visitent même plus.
Alors les cousins ? Les cousines ? Les tantes ? Les oncles ? N’en parlons même pas.
Chacun fait ses réunions en cachette. Chacun prend ses décisions dans son coin.
Et si tu es chanceux, on viendra t’informer après coup, juste pour la forme.
Aujourd’hui, tout le monde veut que ses enfants brillent plus que les enfants de sa sœur, de son frère, de son cousin.
On préfère voir les autres échouer pour se sentir fort, au lieu de les aider à réussir.
Pourtant, nos parents d’hier priaient pour leurs neveux et nièces comme pour leurs propres enfants.
Ils rêvaient de voir toute la famille s’élever ensemble, main dans la main.
Maintenant ? C’est chacun pour soi. C’est la jalousie, l’orgueil, l’égoïsme.
Mais rappelons-nous une chose :
Après la mort, les liens de sang ne servent plus à rien.
Tu ne pourras plus aimer, ni aider, ni pardonner.
Alors aimons-nous pendant qu’il est encore temps.
Unissons-nous, réparons nos familles. Car une famille divisée est une génération détruite.