17/03/2025
En librairie cette semaine ! Connaissez-vous, cher lecteurs et lectrices, le père fondateur de la littérature du «western», de la littérature «de l'Ouest», de la «frontière» ?
En 1869, la littérature américaine existe depuis longtemps déjà, il y a eu Edgar Poe, il y a eu Melville, mais il est des figures nouvelles de ce nouveau monde que sont les États-Unis que personne encore n'a décrites : les pionniers, les chercheurs d’or et de leurs camps miniers, les maîtres et les maîtresses de petites écoles de bourgades, les aventuriers joueurs de cartes à la gâchette facile.
Ce sera le rôle de Bret Harte (1836-1902) de les révéler, et avec lui c'est tout un monde qui entre dans la littérature. Né sur la côte est mais arrivé avec sa famille à quatorze ans dans la Californie de la ruée vers l'or, il connaît tout de ce nouveau monde-là. Quand il publie dans une r***e sa première nouvelle, «La Chance du Camp des Braillards», en 1869, l'Ouest est indifférent mais toute la Côte Est s'enflamme, de Boston à Washington : le western est né, et l'Amérique tient ses nouveaux héros.
Si l'on veut, surtout en ce moment, comprendre quelque chose à l'âme américaine, il faut lire ces nouvelles pour nous hors du commun. Cinq nouvelles réunies sont La Chance du Camp des Braillards/The Luck of Roaring Camp, L’Idylle de Red Gulch/The Idyl of Red Gulch, L’Associé de Tennessee/Tennessee’s Partner, M’liss, Les Parias de Poker Flat/The Outcasts of Poker Flat. «La Chance du Camp des Braillards» et «Les Parias de Poker Flat» sont régulièrement citées comme étant parmi les plus belles nouvelles jamais écrites en langue anglaise. Elles sont ici traduites par l'excellent écrivain et traducteur Thierry Marignac.
En guise de postfaces nous avons placés deux textes par Remy de Gourmont et Jean Richepin, deux de nos très grands écrivains français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, qui avaient été fascinés par l'œuvre unique de Bret Harte.
A commander chez votre librairie si elle ne les a pas déjà. (978-2-84679-590-6, 208 p., 9€)