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Oui, j’aurais pu éviter ce drame » : l’aveu que la famille attend toujoursCondamné le 26 mai 2025 par le tribunal mariti...
11/07/2025

Oui, j’aurais pu éviter ce drame » : l’aveu que la famille attend toujours
Condamné le 26 mai 2025 par le tribunal maritime de Marseille à trois ans de prison, dont un an ferme, Éric Gaffory a choisi d’interjeter appel. Il avait également écopé d’un retrait de permis bateau et d’une interdiction de le repasser pendant trois ans. Pourtant reconnu pleinement responsable de l’accident survenu le 11 août 2024, il conteste toujours sa culpabilité.

Ce jour-là, Éric Gaffory pilotait son embarcation après une journée festive passée sur la plage d’Arone, dans la commune de Piana. À bord se trouvaient trois passagers, dont son gendre, François-Noël Bianucci, âgé de 29 ans. Vers 21 h 45, alors qu’ils rentraient par l’anse de Verghja, à Coti-Chiavari, leur bateau a percuté à très vive allure une embarcation au mouillage, le Santa Monica 2. Éric Gaffory, qui se trouvait sous l’emprise de l’alcool, n’a pu éviter la collision. François-Noël Bianucci a été tué sur le coup ; les deux autres passagers ont été grièvement blessés.

Malgré la reconnaissance de sa responsabilité pleine et entière par la justice, Gaffory poursuit les procédures. Il a fait appel de sa condamnation, contestant les circonstances de l’accident. Son avocat, Me Claude Deboosere-Lepidi, précise que le nouveau procès portera uniquement sur les « circonstances particulières de l’accident », notamment l’état du Santa Monica 2 au moment du choc.

Du côté des parties civiles, la douleur est toujours à vif. Christelle Bianucci la sœur de la victime témoigne :

« Je suis allée le voir. Je lui ai dit que s’il avait ralenti, mon frère serait encore en vie. Il allait trop vite, il avait bu. S’il tape dans ce bateaux à cinq noeud le choc n’est pas le même ! S’il prend le chenal correctement et non de travers il n’y a pas de choc ! Mais malgré tout, Éric Gaffory continue les procédures, il fait appel, comme s’il refusait encore d’assumer , il répond avec un air condescendant mais vous ne comprenez pas ! Le tribunal a pourtant reconnu sa responsabilité pleine et entière, et confirmé que le bateau qu’il désigne n’était même pas là.

Mais il refuse d’admettre cette décision. Moi, je ne suis pas venue parler de bateaux. Je voulais juste qu’il dise : ‘Oui, j’aurais pu éviter ce drame’.Pardon !

Et qu’il nous laisse avec notre cauchemar, celui de la perte de mon frère, pas celui de procédures sans fin. »

Un nouveau procès se tiendra donc dans les mois à venir à la cours d’appel d’Aix en Provence .

Pour les proches du défunt, il est moins question de justice que de reconnaissance humaine. Pour Éric Gaffory, il semble encore difficile d’accepter la vérité du choc.

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10/07/2025

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Accident mortel de bateau à Coti-Chiavari : une peine prononcée, une famille brisée à jamaisLe tribunal maritime de Mars...
29/06/2025

Accident mortel de bateau à Coti-Chiavari : une peine prononcée, une famille brisée à jamais
Le tribunal maritime de Marseille a rendu son verdict ce vendredi 27 juin : Éric Gaffory, pilote du semi-rigide à l’origine du drame du 11 août 2024, a été reconnu coupable de l’accident qui a coûté la vie à François-Noël Bianucci, 29 ans. Il a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme à purger sous surveillance électronique, avec interdiction de repasser le permis bateau pendant trois ans et une obligation d’indemnisation des victimes.

Mais au-delà de la décision judiciaire, c’est l’irréparable que pleure aujourd’hui la famille de la victime. Pour Christine Bianucci , la mère de François-Noël, la douleur reste incommensurable : « Peu importe la sentence, aucune peine ne pourra réparer la perte de notre fils. C’est une vie volée, une famille fracassée. » La gorge nouée, elle exprime un sentiment partagé par tous les proches : une forme de condamnation à vie dans la cellule invisible du chagrin.

Une douleur qui trouve un écho poignant dans les mots du père, Michel Bianucci. Dans un message empreint de dignité et de désespoir, il écrit :

« Ce n’est pas la mer qui a pris mon fils, c’est l’alcool, la vitesse, et l’imprudence d’un homme qui n’était même pas son père. Et moi, je suis là… vivant, mais condamné à perpétuité dans une cellule sans murs : celle du chagrin. Sans paix, sans repos, et surtout… sans pardon. »

Une déclaration bouleversante qui rappelle que derrière chaque procès, chaque décision de justice, se trouvent des vies détruites, des silences habités par la douleur, et des deuils impossibles à faire.

Maître Jean-Marc Lanfranchi, avocat des parties civiles, a salué la reconnaissance de culpabilité comme un premier pas vers une forme de justice. Mais il appelle surtout à ne pas prolonger le calvaire : « Nous espérons que M. Gaffory ne fera pas appel, pour ne pas infliger une nouvelle épreuve à cette famille déjà ravagée. »

De son côté, la défense évoque un « jugement critiquable » et n’écarte pas la possibilité d’un appel partiel, pointant un éventuel partage de responsabilité avec les propriétaires du navire mouillé.

Pour la famille Bianucci, ce combat judiciaire n’a jamais été animé par la soif de vengeance. Il s’agissait avant tout de vérité, de reconnaissance, et d’honorer la mémoire de François-Noël. Mais ce que la justice peut donner en sentence, elle ne peut le compenser en paix intérieure. Et comme le résume son père Michel, c’est une peine à perpétuité, vécue chaque jour en silence, qui commence pour les leurs.

12/06/2025

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