09/12/2024
L’histoire d’Assignan partie 17 📚
Chronologie d’histoire de la municipalité d’Assignan
1789 : 30 feux. La petite communauté d’Assignan, faisait partie du diocèse de Saint-Pons et de la sénéchaussée de Béziers. Les députés élus pour participer à l’assemblée de Béziers sont Soulier et Marcouise. Le sieur Tarbouriech tient la seigneurie, tandis que l’évêque de Saint-Pons,  le chapitre de la cathédrale de Saint-Pons et l’abbaye de Fontfroide lèvent les dîmes.
1790 :  après le dépouillement des billets, fait par les scrutateurs, il s’est trouvait que sur 18 votants, le sieur Étienne Marcouyre a réunit 10 suffrages par lequel il a été élu et de suite proclamé maire. E. Guilhaumon ménager et P. Guilhaumon fils, cordonnier, sont officier municipaux, Joseph Guilhaumon procureur et André Soulié secrétaire greffier de la municipalité.
Les droits et revenus, nobles, consistent en dîmes, ecclésiastique, données en ferme et des droits, seigneur en champarts, censives, droits de lods et autres rentes.
1791 : Sieur Étienne Marcouyre est réélu maire de la municipalité d’Assignan pour 2 ans, Joseph Guilhaumon procureur et ils ont prêté serment requis. Il a été procédé à l’estimation des biens nationaux dans la commune, représenter par le bois et forêt de Mounio. Le sieur Théron est curé de Villespassans et perçoit la somme de 500 livres pour le complément de son salaire. Le 27 avril, la paroisse de Villespassans et supprimer à cause de la réorganisation des circonscription et remise au lieu d’Assignan. Ce sera plus près de Saint-Chinian. Le directoire estime qu’il n’y a pas lieu de satisfaire la demande de Villespassans à cause de sa petite population (90 habitants). Bien entendu cette communauté s’oppose à cette décision et on souhaiterait se voir rattacher à Saint-Chinian à cause des relations journalières que les habitants ont avec cette localité.
1792 : 140 habitants et 36 votants. Les registres indiquent trois naissances, un mariage et quatre décès pour l’ensemble de la paroisse. Les communes d’Aigues-Vives, Assignan, Montouliers, Ferrières, Saint-Chinian, Prémian, Cruzi, Agel, Olargues, Villespassans, Cébazan, Pierrerue et Roquebrun réclame la suppression du district de Saint-Pons et leur rattachement à celui de Béziers. Le maire Marcouyre présente sa démission aux officiers municipaux et à l’assemblée, disant que ses occupations ne lui permettent plus de continuer, ni d’exercer la charge de maire. En conséquence, il demande à l’assemblée d’en nommer un autre. Le sieur André Soulié et nommé secrétaire par la pluralité des suffrages, Jean Soulié est nommé maire de la commune, Joseph Guilhaumon procureur et François Fraisse notable. Ils ont prêté le serment requis par la Loi.