14/06/2025
L’histoire d’Assignan partie 19 📚
Chronologie d’histoire de la municipalité d’Assignan
AN XII (1803-1804) : Le Conseil souhaite obtenir un prêtre à demeure qui desservirait la paroisse. On invoque le très mauvais état des chemins. Hélas, le nouveau plan de circonscription des succursales dit que les communes d’Assignan et de Villespassans (360 personnes) ne forment qu’une succursale dont l’étendue est de 11 kilomètres. Cette réunion doit être maintenue à cause des rapports habituels qu’ont les habitants entre eux.
1806 : 149 habitants
1808 : Après une pétition du sieur Salvagniac, on a fait venir les plus vieux habitants pour savoir s’il est dans l’usage de j***r du passage sans opposition. Jamais ce passage n’a été contesté et le compoix en fait mention. Les habitants sont maintenus dans la libre jouissance. Il est donc ordonné au sieur Salvigniac d’emporter les boisages qui en rendent la communication impraticable
Pierre Guilhaumon est adjoint, Soulié est nommé maire. Joseph Garrigane, Pierre Guilhaumon, Étienne Guilhaumon dit l’empereur, Pierre Coulouma, François Fraïsse et Jean Gainaud sont conseillers politiques de la commune. Le sieur Salvigniac conteste la décision, l’affaire sera poursuivi devant les tribunaux. Il faudra faire un emprunt de 200F pour frais de justice auprès des habitants les plus aisés, mais ils seront remboursés avec intérêts
1809 : 147 habitants. Le budget admet en recettes et en dépenses la somme de 61,15 F.
On dresse un état de la maison presbytéral destinée au prêtre de la succursale qui sera choisi par l’évêque pour desservir cette paroisse. Malgré sa construction récente, il faut des réparations importantes à la toiture, aux murs et aux fenêtres. Le Conseil précise que « si la commune est totalement dépourvu de secours spirituel, c’est à nous même que nous devons nous en prendre. Nos concitoyens réclament un prêtre car ils sont privés de sacrements »
1810 : L’Assemblée communale se tient dans la salle de la maison commune pour examiner les comptes qui précisent qu’il est nécessaire d’inscrire en dépense la somme de 600F pour couvrir les réparations à faire au presbytère
1811 : Certains habitants empêchent le passage des troupeaux en obstruant la draye qui mène au pacage. La largeur du chemin sera fixée par des experts nommés par la commune. Le sieur Salvagniac a construit un puits au mur du fort. Cela est préjudiciable aux intérêts des habitants qui ont le droit de passer. Il faut clore ce puits. Sur 36 déclarations de défrichement, toutes ont été admises. Il en manque beaucoup. Beaucoup ont défriché sans avoir fait de déclaration. Hipolite Vie, arpenteur géomètre, et Jean Miquelon, propriétaire foncier de la commune de Pardailhan vont s’occuper de fixer la largeur des dattes.
1812 : Jean Soulié est maire. Il existe dans la commune un four à pain. Parce que la population est faible (180 habitants), il n’est pas continuellement occupé et il est souvent « en chômage ». On dénombre 37 maisons de propriétaires cultivateurs et d’ouvriers ainsi qu’une église entourée par le cimetière
1813 : Toutes les dépenses sont d’une nécessité absolue et elles sont fixées avec la plus grande attention. Les mandats n’excèdent point les crédits ouverts.