26/08/2025
THÉATRE DE RUE : 201 000 FESTIVALIERS À AURILLAC
Ce mardi après-midi, moins de 72 heures après la clôture de la 38e édition du festival d'Aurillac, son directeur, Frédéric Remy, le maire d'Aurillac, Pierre Mathonier, et le préfet Loos, en ont livré un bilan chiffré mais aussi artistique, en revenant bien évidemment sur les évènements du mercredi soir.
✅ Fréquentation en ↗ : 201 000 FESTIVALIERS comptabilisés sur quatre jours par le dispositif Flux Vision (bornage des cartes Sim de téléphones portables), contre 159 000 en 2023, édition positionnée la même semaine d'août. et 232 000 l'an dernier, avec l'effet 15 août.
🔢 Sur ces 201 000 festivaliers, on recense 188 000 hors département, 12 % d'étrangers (Espagnols, Suisses et Belges en tête). Paris, la Haute Garonne et le Puy-de-Dôme sont les provenances françaises les plus représentées.
La fréquentation a été au plus haut le vendredi, comme en attestent les 12 000 spectateurs embarqués dans les airs par l'Odyssée verticale de la Cie Transe Express, un record depuis la création du festival et un "grand moment d'émotion entre artistes et festivaliers".
- A noter également le succès populaire des CHAMPS LIBRE ! dont les 25 représentations ont réuni plus de 8 200 spectateurs en amont du festival sur les communes du territoire d'Aurillac Agglo.
🎭- Côté artistique, Frédéric Remy a souligné une édition "riche et audacieuse", marquée par le grand retour, plébiscité, de Transe Express donc, un focus sur le Brésil créatif actuel, le succès de Bonjour désordre et sa Friterie,... de très nombreuses créations tant chez les compagnies officielles que celles de passage. Au total ce sont 780 spectacles et plus de 3 000 représentations (in et off), pour la très grande majorité gratuites qui ont été proposées par plus de 650 compagnies, faisant d'Aurillac la "capitale mondiale des arts de la rue" pendant quatre jours.
🚨- Sur le volet sécuritaire, et les VIOLENCES perpétrées dans la nuit du mercredi au jeudi, c'est Frédéric Remy qui a été le plus véhément. Sans minimiser ces faits, il a dénoncé leur déformation tant sur Internet que sur certaines chaînes d'info en continu, avec des rumeurs extravagantes véhiculées. Une "manipulation" médiatique laissant penser qu'Aurillac était à "feu et à sang quatre jours durant", a repris Pierre Mathonier et une "utilisation politique" par certains (y compris en vue "des prochaines municipales") très mal vécue par le maire d'Aurillac, qui a redit que le choix des Aurillacois sur cette manifestation s'exprimeraient dans les urnes, pas avant. "Le festival est un espace d'expression libre indispensable, c'est une bulle de bonheur avec une programmation artistique éclectique pour tous les âges", a réaffirmé l'édile, tout en soulignant ses retombées économiques.
"Nous ne laisserons pas s'installer un récit tr****ti qui fait du festival un bouc émissaire, le festival ne menace rien, il n'est pas un problème, c'est une bouffée artistique, une ouverture au monde pour le territoire et ses habitants" a répété Frédéric Remy.
Un festival auquel ses partenaires, à commencer par l'Etat, les collectivités - Région, Département, Aurillac Agglo, Ville d'Aurillac - ont unanimement réaffirmé leur soutien, tout comme les artistes et de très nombreux festivaliers.
- Le préfet Philippe Loos a lui rendu hommage à l'action "exemplaire" des forces de l'ordre tant mercredi soir que vendredi en fin de journée. Associée à celles des médiateurs, élus, agents du festival...., leur intervention a permis d'éviter d'autres violences et dégradations initiées par des personnes hostiles à la Police et à l'ordre et déterminées à en découdre. Deux interpellations ont eu lieu vendredi, tandis que l'enquête est en cours sur les exactions de mercredi.