
04/09/2025
Menaces sur les cures thermales. Communiqué de presse de monsieur André Darracq.
NOUVELLE MENACE POUR LES CURES THERMALES
Interrogée, le 26 Juillet dernier, par le Journal Le Monde, sur les pistes du Gouvernement BAYROU qui viserait à économiser 5,5 milliards sur les dépenses de santé, Catherine VAUTRIN, Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, déclarait : « Nous allons enfin
interroger le maintien du remboursement à 100% des cures thermales et des médicaments dont le
Service Médical Rendu est faible pour les patients en A L D ( Affection de Longue Durée ).
Une déclaration qui a suscité, par voie de presse, une réaction des curistes et professionnels de notre cité thermale, sur les conséquences qu’engendrerait la prise d’une telle décision. A ce jour, pas de réaction d’élus des H.P. et ceux, notamment, de la Haute Bigorre, à l’exception – faut-il le souligner - de Denis FEGNE, Député de la 2ème Circonscription, par ailleurs, Président du Groupe Parlementaire d’Etudes sur le Thermalisme.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle menace pèse sur le devenir de nos stations thermales.
Déjà, en 2008, une tentative du Député du Bas-Rhin, Yves BUR ( UMP ), dans sa proposition d’amendement à la Loi de Financement de la Sécurité Sociale et adoptée en Commission des Affaires Sociales, qui visait à faire passer le remboursement des cures thermales, de 65 à 35% !!
Qu’il soit permis de rappeler qu’à l’initiative de Rolland CASTELLS, Maire de BAGNERES et Président de l’Association des Maires des Communes Thermales, une manifestation avait réuni, à TARBES, près de 8000 défenseurs de l’ensemble des stations thermales de la chaîne pyrénéenne.
Plus récemment, en Octobre 2022, autre tentative : celle de Thomas MESNIER, Médecin urgentiste, Député de Charente, du Groupe Horizons, qui envisageait de conditionner le remboursement à leur efficacité, toujours selon la notion du - Service Médical Rendu - évalué par la Haute Autorité de Santé ( H A S ).
Visiblement, ce n’est pas, dans ce domaine, que les économies significatives peuvent être envisagées.
Quant on sait que l’OCCITANIE demeure la 1ère destination thermale de France, forte de ses 28 stations thermales, ses 150 000 curistes, ses 7000 emplois directs et dégageant plus de 1 milliard de chiffre d’affaires, sur l’ensemble de son territoire.
Quant on sait, aussi, qu’au Niveau National, les cures thermales ne représentent que 0,1% du budget de la Sécurité Sociale, soit à peine, 1,40 euro pour 1000 euros dépensés. Avec cette prise de décision, les retombées économiques s’accompagneraient d’une large perte d’emplois.
À noter, également, que 80% des stations sont implantées dans des communes de moins de....... 5000 habitants !
Pour l’Assurance Maladie, le coût des cures est jugé trop élevé - 350 millions en 2023 - et, pour la Cour des Comptes, le service médical rendu reste faible.
Il convient de souligner ici que la Médecine Thermale a fait la preuve - sur une durée de plus de 20 ans - de son efficacité, s’appuyant sur le bilan des 60 études cliniques menées, selon les standards les plus exigeants de la recherche médicale.
En conclusion, il est, une nouvelle fois, de notre responsabilité, de faire preuve de vigilance dans le suivi de ce dossier, à l’approche des discussions et vote d’un incontournable Budget.
Et, maintenant, plus précisément, lors du vote de confiance, ce 08 Septembre, à F. BAYROU.
Brûlante actualité. Oblige !"