28/11/2025
ET SI, COMME LE DIT LE MAIRE-CANDIDAT, LE VOTE SUR LE CASINO N’ETAIT QU’UN COUP ELECTORAL ?
Il le répète à l’envie : seules des préoccupations électorales ont motivé le vote des opposants à son projet de réouverture du casino alors que lui, qui a usé deux équipes municipales et fait voter deux budgets insincères en trois ans, ne veut, bien sûr, que l’intérêt de Luchon.
Mais si le caractère électoral de la démarche tenait moins dans le vote lui-même que dans le fait d’avoir réinscrit une délibération quasiment identique à celle déjà rejetée en juillet ?
CAR, SOYONS SERIEUX, EN Y REGARDANT DE PRES, C’EST EXACTEMENT LE MEME CONTRAT QUI A ETE SOUMIS AU VOTE ET QUI CONTIENT, TOUJOURS ET ENCORE, MALGRE LES DEMENTIS INJUSTIFIES DU MAIRE, DES ELEMENTS JURIDIQUES TOUJOURS PAS VALIDES PAR LES SERVICES DE L’ETAT.
La seule différence apparente tenait dans le montant annoncé des travaux pris en charge par la ville, différence que le maire-candidat a été bien en peine de justifier, lui qui a préféré annuler la venue de l’architecte et éviter ainsi tout dialogue avec ce dernier. Si les opposants ont clairement justifié leur évaluation des travaux incontournables à plus de 4millions d’Euros, le maire s’est avéré incapable d’expliquer pourquoi ce qui était indispensable en juillet, ne l’était plus en novembre, laissant à penser que SES NOUVEAUX MONTANTS N’ETAIENT EN REALITE PAS DEFINIS PAR LES BESOINS REELS DE L’OPERATION MAIS UNIQUEMENT POUR CORRESPONDRE AU PLUS PRÈS AUX MAIGRES CAPACITES D’INVESTISSEMENT DE LA VILLE.
Qui plus est, le maire-candidat avoue lui-même dans sa communication post conseil municipal qu’il s’attendait à ce résultat négatif ! Il est vrai qu’il avait vraiment tout fait pour l’atteindre si l’on s’en réfère au traitement qu’il a réservé aux membres de la commission de délégation service public, notamment ses anciens adjoints, exclus sans motifs du « groupe de travail ».
QUEL INTERET AVAIT-IL DONC, DANS CES CONDITIONS, A S’INFLIGER UNE NOUVELLE DEFAITE PUBLIQUE QUE DE SON PROPRE AVEU, IL ATTENDAIT ?
Une seule réponse sensée s’impose et qui est confortée par les éléments de langage de sa propre communication post conseil : vouloir repolariser le débat autour de ce sujet sensible dans la perspective des prochaines échéances électorales, et de profiter de l’opération pour lancer sa propre campagne dans les médias.