Réponses Photo

24/07/2025

Concours permanent en partenariat avec WhiteWall

📸 Fabien Ecochard

“En arrivant à Cannes pendant le festival, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. Pas de badge, ni smoking, ni accréditation. Juste 48 heures sur place et un boîtier autour du cou. Alors, j’observe. Très vite, je comprends : il y a ceux invités à la fête, ceux qui essaient de la vivre par procuration, et ceux pour qui la vie continue, simplement. Le chic, l’éphémère, l’extravagant frôlent l’ordinaire et la routine.”

Pourquoi nous avons choisi cette image :

L’image fait partie d’une mini-série dynamique et toute en contrastes, intitulée Festival de Cannes : de l’autre côté de la barrière. Mais elle fonctionne également très bien toute seule et hors contexte avec sa géométrie aussi soignée que les abdominaux du sujet principal. Coordonnés avec un timing parfait au niveau des positions des gymnastes, le point de vue légèrement en hauteur et le champ du grand-angle autorisent cette structure en plans successifs qui forme un véritable parcours sportif pour l’œil. Et même si le festival reste en contrechamp de l’autre côté de la Croisette, le personnage du premier plan, qui ne détonnerait pas dans un blockbuster tourné sur Venice Beach, semble happé par cet ailleurs fictionnel, déjà sous le “dieu projecteur”.

Dans chaque numéro de Réponses Photo, nous sélectionnons cinq images gagnantes parmi toutes celles qui nous sont adressées (la procédure est à retrouver sur notre site internet et dans le magazine). À partir de ce mois de mars, nous choisissons un coup de coeur dans cette sélection qui remporte un bon d’achat de 100€ chez notre partenaire WhiteWall et l’exposition de sa photo sur notre stand au Salon de la photo !

23/07/2025

En vacances ou à domicile ? 🏖

Dans tous les cas, vous pouvez trouver facilement Réponses Photo près de chez vous grâce à ce lien qui localise les points de vente dans votre périmètre : https://bit.ly/trouver-reponsesphoto

22/07/2025

Récit - Entre deux pôles

📸 Axelle de Russé

Le Nord ou le Sud ? Si ce choix peut paraître cornélien pour nombre d’entre nous, il ne l’est pas pour Axelle de Russé, qui a décidé d’explorer le village le plus septentrional et celui le plus austral du globe. Elle en tire une série étalée sur neuf ans, où elle fait un jeu de miroirs entre ces deux destinations du bout du monde. Nous lui avons demandé de prendre la plume pour nous narrer son périple.

A noter, si vous voulez en découvrir plus sur ce travail, Axelle de Russé expose sa série jusqu'au 5 octobre au festival de La Gacilly en Bretagne.

Son texte :

"Cet essai photographique sur la vie quotidienne aux pôles était au départ un projet documentaire sur les effets du réchauffement climatique dans les villes situées aux extrêmes. Il est devenu un voyage initiatique et personnel, fait d’accidents, d’expérimentations et de rencontres. Il est devenu une déclaration d’amour à des territoires.

Tout débute en novembre 2016. Avec la journaliste indépendante Leïla Miñano, nous décidons sur un coup de tête de nous rendre à Long­yearbyen, au Svalbard. Nous n’étions pas parties depuis longtemps, et notre envie de voyage se faisait pressante. Après quelques recherches sur le Web, nous sommes tombées d’accord : pourquoi ne pas aller là où les ours blancs sont plus nombreux que les hommes ? Nous atterrissons le surlendemain sur la petite piste de la ville la plus septentrionale au monde. Il est midi, et la nuit nous enveloppe. Elle s’obstine et ne nous lâchera pas durant les dix jours de notre séjour. C’est ainsi que nous avons découvert le territoire : sans le voir."

La suite de ce texte est à découvrir dans le magazine.

21/07/2025

Chaque année, Réponses Photo présente un ou une photographe émergent pour le prix des Zooms du Salon de la photo.

Pour cette édition, c'est Noémie Lecampion que nous proposons dans ce cadre avec un travail autour de l'autisme. Si vous souhaitez voir cette série exposée au Salon de la photo cette année, nous avons besoin de votre vote !

Chaque année, le prix des Zooms du Salon de la photo fait la part belle à la photographie émergente. Pour cette édition, la rédaction a présenté comme candidate Noémie Lecampion avec son travail sur l'autisme. Nous avons besoin de vous pour la soutenir !

08/07/2025

Nous inaugurons cet été un nouveau concours en partenariat avec Sigma France ! Le thème ? "Portrait en situation"

Cet été, la rédaction s'est associée à Sigma pour vous proposer un nouveau concours. Avec le constructeur japonais d'optiques (et de boîtiers, ne l'oublions pas), nous vous mettons au défidu portrait. À la vue des récompenses - des focales 35 mm (ou équivalentes) -, vous comprendrez vite q...

07/07/2025

Réponses Photo 382 - Epopées photographiques

📷

Ce mois-ci, Réponses Photo vous propose de larguer les amarres pour suivre des photographes dans leurs périples, des pôles à l'Amazonie, des océans aux déserts. Ceci à travers leurs récits mais aussi par les témoignages de professionnels de l'image autour de l'exploration et du temps long.

Egalement au sommaire :

🎬 Un style décrypté : photographier à la manière de Wes Anderson

💸 Les photographes face à la gratuité

🖼 Comment fabrique-t-on du papier photo ?

Portfolios :
- Marie-Laure de Decker, au panthéon des oubliées
- , solstices
- , à hauteur de chien

🏆 Concours : Portrait en situation avec Sigma (démarre très prochainement)

Matériel :
Nikon Z5 II
Lumix S1II

⚡Lumière sur : Bernard Plossu

Bonne lecture estivale !

07/07/2025

Notre numéro d'été vient tout juste de sortir !

29/06/2025

Derniers jours pour participer à notre concours "noir et blanc" avec DxO Labs ! 😱

(Vous avez jusqu'au 1er juillet inclus pour nous faire parvenir vos meilleures images !)

Le noir et blanc nous fascine, et ce n’est pas vous, lecteur, qui direz le contraire. Nos numéros qui abordent cette thématique en couverture comptent chaque fois parmi nos meilleures ventes. Un signe qui ne trompe pas. Et pourtant, cela fait quelques années que nous n’avons pas traité spéc...

28/06/2025

Dossier - Le renouveau de la photographie ambulante

📸 Kev Ing
Modèles : Frédéric Uran et Marie-Herveline Caron

À Montreuil, tout près de Paris, Fakele participe à faire revivre la photographie ambulante. Cette pratique remonte à plus d’un siècle et avait un temps disparu jusqu’à ce que des passionnés s’y réintéressent au milieu des années 2000. Avec sa chambre de rue en bois, neuve mais qui semble venir d’un autre âge, il photographie à prix libre les passants et leur propose de repartir en une dizaine de minutes avec leur tirage noir et blanc. Nous avons pu le suivre une après‑midi sur un de ses spots favoris.

Rue de l’Église à Montreuil, le public vient faire ses courses en ce vendredi après-midi. Les clients sortent du primeur tandis que d’autres attendent à la boucherie. Dans ce triangle d’or du commerce montreuillois, Kevin, alias Fakele, ne passe pas inaperçu. Il a installé sa chambre en bois vintage juste à côté du marchand de fruits et légumes, à l’ombre. Deux seaux sont posés sur le sol et une corde à linge fait sécher quelques tirages 13×18. Fakele est photographe ambulant. Il propose à tout un chacun, dans la rue, de se faire photographier. Une méthode non pas vieille comme le monde, mais qui existait déjà il y a plus d’un siècle. Elle permet au client de repartir avec sa photo noir et blanc, qu’il effectue en une dizaine de minutes. Ici, on ne vient pas pour la photo clinique. Les tirages sont uniques et présentent de multiples aspérités liées aux conditions de prise de vue ou de réalisation du tirage ainsi qu’à l’emploi d’un support très peu sensible par rapport à nos capteurs actuels. “Au-delà du côté traditionnel, je suis attaché à l’aspect artisanal, témoigne le photographe. Selon moi, le procédé est plus important que le résultat. Cette discipline avait du sens voici cent ans et en a encore de nos jours, mais d’une autre manière. À l’époque, c’était parce que la photographie n’était pas du tout accessible. Maintenant qu’elle l’est, cette pratique vient redonner un peu de sens, un peu de valeur à l’acte photographique.”

La suite est à découvrir dans le magazine.

20/06/2025

Appel à candidatures - Festival Impulse jusqu'au 30 juin 2025

📸 Françoise Deprez

Depuis quelques années déjà, Réponses Photo est partenaire du festival Impulse, qui se déroule chaque printemps à Arles (et qui a une programmation aussi durant les Rencontres d'Arles).

Ce festival a comme vocation d'accompagner des photographes émergents dans l'exposition d'une série. "Il s’intéresse aux photographes en tout début ou en amorce de parcours, ayant une pratique assidue et régulière de la photographie et la volonté de construire, de séries en séries, une proposition artistique globale cohérente."

Jusqu'au 30 juin, le festival organise un appel à candidature pour exposer l'an prochain. La rédaction s'y rend chaque année et vous recommande grandement de participer au vu de la qualité de l'accompagnement et de l'énergie de l'équipe qui organise le festival.

Pour candidater, vous devez vous rendre sur la plateforme du festival via ce lien : https://bit.ly/rp-impulse

La candidature doit obligatoirement contenir :
- Une courte biographie (pdf)
- Un CV récent comportant vos coordonnées ainsi que la liste des expositions et/ ou publications dont vous avez fait l’objet (pdf)
- Un texte de présentation de votre projet (pdf)
- Un travail photographique sous la forme d’une série cohérente d’images, de 15 à 20 photographies maximum ( jpg)
+Dénomination des fichiers :
Nom des fichiers : NomPrénom_numérotation.jpg (exemple : MartinJeanne_01.jpg)
Il est impératif de respecter ce modèle de désignation.
Les photographies doivent être en jpeg qualité maxi 1800 x 2000 pixels environ à convertir en cm / RVB ou niveau de gris).

19/06/2025

La photo expliquée

📸 Polisses (Tatiana Matillat)

Cette jeune photographe et directrice artistique nous invite dans les coulisses d’une séance de portraits en studio avec Bel Gwen, nouvelle tête de la scène musicale rennaise.

Derrière le pseudo Polisses se cache Tatiana Matillat, jeune photographe et directrice artistique basée à Paris. Après ses études en arts et communication, elle intègre la société de production La Pac en tant que directrice artistique et œuvre aux côtés de réalisateurs de renom. Elle choisit ensuite de s’installer à Hanoï pendant deux ans et développe son travail photographique au sein de la scène underground locale. De retour à Paris fin 2024, Tatiana se consacre à la photographie de mode, aux portraits d’artistes comme ici, mais aussi à l’événementiel.

“L’objectif de ce shooting était de créer une série d’images simultanément cinémato­graphiques et surréalistes, indique Tatiana. Nous avons étudié les notions de métamorphose, d’identité et de transcendance. Le plateau, mué en laboratoire alchimique, était subtilement perturbé par des matériaux organiques pour une invitation à la transformation, à l’exploration de l’inconscient.”

Retrouvez le making of de cette photo dans notre numéro 381