12/02/2025
Le Sommet pour l’Action sur l’IA à Paris s’est achevé mardi, alimentant les tensions mondiales alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont refusé de signer une déclaration multinationale, tandis que les dirigeants européens ont annoncé des plans d’investissement ambitieux pour rivaliser avec la domination américaine.
Les détails :
• Le vice-président américain J.D. Vance a mis en garde contre une surréglementation de l’IA, affirmant que les États-Unis resteraient leaders en contrôlant les puces, les logiciels et les règles du secteur.
• Le Royaume-Uni et les États-Unis ont refusé de signer une déclaration pour une IA ouverte et éthique, invoquant des préoccupations en matière de sécurité nationale et des désaccords sur la gouvernance.
• Le PDG d’Anthropic, Dario Amodei, a qualifié le sommet d’« opportunité manquée », exprimant des inquiétudes sur l’accélération du développement de l’IA et les risques sécuritaires.
• La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé une initiative d’investissement de 200 milliards d’euros pour l’IA, positionnant l’Europe comme une alternative open-source au développement américain.
Pourquoi c’est important : Le sommet sur l’IA a mis en évidence un fossé grandissant dans les approches de gouvernance de l’IA. Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni, pourtant historiquement axés sur la sécurité, refusent de s’engager sur l’accord, et que la Chine fait désormais partie des signataires, l’IA devient un enjeu majeur de politique mondiale, capable de reconfigurer rapidement les équilibres de pouvoir et les alliances.
Sources : BBC et The Rundown AI