29/06/2025
[Irantzu Mugeta Montero, symbole de la résistance antifasciste en Euskal Herria, est morte]
Irantzu Mugeta Montero est décédée, jeune de Bilbao et militante étudiante qui a subi de multiples agressions fascistes dans les années 80 pour son engagement politique. Son histoire reste un symbole de résistance et de mémoire antifasciste en Euskal Herria.
Victime de diverses agressions fascistes entre 1987 et 1988, a marqué un tournant dans la mémoire collective d'Euskal Herria.
Irantzu n'avait que 18 ans quand, le 16 novembre 1987, elle a été enlevée, frappée et marquée d'une croix gammée sur l'épaule par un groupe d'extrême droite. L'attaque, perpétrée dans son propre bâtiment du quartier de Sanctutxu (Bilbo), a provoqué une vague de répulsion sociale et a été enregistrée comme l'un des épisodes les plus épouvantables de l'essor de la violence politique dans l'État espagnol du régime 78.
Ce n'était que le début d'une spirale d'agressions. Le 3 février 1988, trois individus l'ont de nouveau attaquée en se rendant au domicile d'une élève à laquelle elle enseignait l'euskara : à nouveau, elle a été battue et marquée de deux autres croix gamées.
Le 3 novembre de la même année, dans les salles de bains de la Faculté des Beaux-Arts, elle a été brutalement battue et cette fois on lui a tatoué le sigle GAL, en faisant clairement allusion au groupe para-policier d'extreme droite d'État. Elle a ensuite reçu une lettre menaçante, et le lundi 13 novembre, à nouveau dans les salles de bains de la faculté, deux hommes et une femme l'ont attaquée : ils l'ont gravée à nouveau GAL sur le visage et, bien qu'ils aient tenté de la violer, ils n'ont pas réussi. Comme lors des attaques précédentes, l'agression a été si sévère qu'elle a perdu connaissance.
Son nom a été rappelé lors d'événements organisés par des collectifs tels que Euskal Memoria Fundazioa, qui ont dénoncé l'impunité des responsables et la passivité institutionnelle face au fascisme.
AGUR TA OHORE IRANTZU 🌹
BETI GOGOAN