20/10/2025
𝗙𝗥𝗜𝗖𝗛𝗘 𝗣𝗢𝗖𝗛𝗘𝗧 𝗗𝗨 𝗖𝗢𝗨𝗥𝗩𝗔𝗟 : 𝗟𝗔 𝗚𝗔𝗭𝗘𝗧𝗧𝗘 𝗗𝗘 𝗕𝗟𝗔𝗡𝗚𝗬 𝗠𝗘𝗧 𝗟𝗔 𝗠𝗔𝗜𝗡 𝗦𝗨𝗥 𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗢𝗖𝗨𝗠𝗘𝗡𝗧𝗦 𝗤𝗨𝗘 𝗟𝗔 𝗠𝗔𝗜𝗥𝗜𝗘 𝗗𝗜𝗦𝗔𝗜𝗧 “𝗜𝗡𝗘𝗫𝗜𝗦𝗧𝗔𝗡𝗧𝗦”
Selon des informations et pièces obtenues par La Gazette de Blangy, le dossier de reconversion de la friche Pochet du Courval — officiellement présenté comme “inexistant” — aurait en réalité été transmis dès novembre 2024 à la Communauté de Communes interrégionale Aumale-Blangy-sur-Bresle.
Dans un courrier daté du 25 avril 2025 adressé à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), le maire de Blangy-sur-Bresle, M. Éric Arnoux, affirmait pourtant que « le dossier définitif relatif à la reconversion et réhabilitation de la friche Pochet du Courval n’existe pas à ce jour, puisqu’il est en cours de finalisation ».
Or, selon les documents consultés par notre rédaction, un dossier complet et daté décrivant en détail le projet aurait bien été adressé par M. Arnoux à la Communauté de Communes. Ces éléments semblent contredire ses déclarations transmises à la CADA.
𝗨𝗡𝗘 𝗤𝗨𝗘𝗦𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗠𝗔𝗝𝗘𝗨𝗥𝗘 𝗗𝗘 𝗧𝗥𝗔𝗡𝗦𝗣𝗔𝗥𝗘𝗡𝗖𝗘 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗤𝗨𝗘
Cette contradiction interroge : pourquoi les citoyens et la presse locale n’ont-ils pas eu accès à ce dossier, alors même qu’il engage potentiellement des financements publics très significatifs ?
Pour les administrés blangeois, la question dépasse le seul cas de la friche. Elle touche à un principe fondamental de la vie démocratique locale : celui de l’accès à l’information publique. En se comportant de la sorte, on est aussi en droit de se demander ce que l'édile veut nous cacher.
La Gazette de Blangy rappelle que cet accès constitue un droit fondamental, garanti par la loi, et qu’il permet à chacun de contrôler l’usage de l’argent public et, le cas échéant, d’exercer les recours prévus par la législation.
𝗟’𝗔𝗥𝗚𝗘𝗡𝗧 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖 𝗘𝗡 𝗧𝗢𝗜𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗙𝗢𝗡𝗗 .
Le projet du « Conservatoire des arts de la rue et des clowns », porté par la mairie, repose sur des financements exclusivement publics.
Sa faisabilité et son intérêt culturel font l’objet de débats au sein de la Communauté de Communes et de la Chambre régionale des comptes de Normandie, qui, selon plusieurs sources, a estimé le projet difficilement finançable dans le contexte budgétaire actuel.
Le journal Le Poulpe publiait, en février 2024, un article intitulé « Les amis artistes de Monsieur Arnoux », évoquant les liens entre l’élu et certains acteurs culturels bénéficiaires de subventions.
Par ailleurs, plusieurs plaintes relatives à la gestion du projet ont été déposés et sont actuellement en cours d’examen. À quelques mois à peine des élections municipales, ces dossiers pourraient s'avérer particulièrement délicats pour celui qui a déjà annoncé sa candidature à un nouveau mandat...
Les habitants, quant à eux, s’interrogent sur les priorités budgétaires de la commune et sur la pertinence d’un investissement estimé à près de 4 millions d’euros, assorti de charges annuelles avoisinant 400 000 euros, sans recettes propres identifiées à ce jour, à l'exception d'argent public.
𝗨𝗡𝗘 𝗤𝗨𝗘𝗦𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗖𝗢𝗛𝗘𝗥𝗘𝗡𝗖𝗘 𝗗𝗘𝗠𝗢𝗖𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘
Au-delà des chiffres, c’est la cohérence et la transparence de l’action municipale qui sont ici en jeu.
Informer, débattre, et permettre aux citoyens d’accéder aux documents publics : telles sont les conditions minimales d’une gestion locale conforme aux principes républicains.
𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘 𝗗𝗜𝗦𝗔𝗜𝗧 𝗠𝗔𝗥𝗧𝗜𝗡𝗘 : "𝗤𝗨𝗔𝗡𝗗 𝗖'𝗘𝗦𝗧 𝗙𝗟𝗢𝗨, 𝗖'𝗘𝗦𝗧 𝗤𝗨'𝗜𝗟 𝗬 𝗔 𝗨𝗡 𝗟𝗢𝗨𝗣 !"
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