Eco de l'Ain

Eco de l'Ain Eco de l'Ain est un magazine hebdomadaire d'informations destiné aux décideurs du département.

Sport automobile : le Formula Student, vitrine de l’ingénieur de demain.La compétition a réuni des étudiants internation...
04/09/2025

Sport automobile : le Formula Student, vitrine de l’ingénieur de demain.
La compétition a réuni des étudiants internationaux en lice pour construire la meilleure monoplace électrique.
Les habitants de Saint-Maurice-de-Rémens ont sûrement dû entendre résonner des bruits des moteurs. Et non, pas ceux de la route départementale qui traverse la commune mais bien ceux des monoplaces électriques du Formula Student (FS). Du 26 au 31 août, le site de Transpolis a accueilli la 3e édition française de l’épreuve réunissant près de 800 étudiants ingénieurs internationaux. Leur objectif : confectionner de A à Z une voiture de compétitions capable de réussir différents exercices.

« Une écurie ressemble à une petite entreprise avec un chef de projet, des mécaniciens, des tests produits… Ils sont aussi dans l’obligation de chercher des sponsors pour construire la meilleure voiture », explique Héloïse Champlong, responsable communication de Transpolis. Le coût moyen d’une monoplace est de 35 000 euros, mais le montant peut s’élever à un million d’euros.

« Nous allons essayer de motiver les écoles à s’investir dans ces projets pour faire grandir les écuries françaises », ambitionne Robin Messiaen, coordinateur de l’évènement qui espère une évolution future des 20 écuries existantes en France. Cette année, la compétition automobile a reçu 33 équipes contre 15 en 2024.

L’énergie de demain
Le Formula Student France se distingue de ses voisins européens : la compétition est 100 % électrique. « Il est aujourd’hui plus intéressant pour un étudiant de fabriquer, de réfléchir et d’innover dans une voiture électrique car, nous le savons, c’est l’énergie de demain », justifie Robin Messiaen. D’autant plus que cette épreuve est une porte ouverte vers l’emploi.

« Certaines écuries professionnelles recrutent uniquement des ingénieurs ayant participé au FS », ajoute-t-il.Le sport automobile n’est pas le seul à être attiré par ces profils. Plusieurs entreprises partenaires de l’évènement étaient présentes sur le site de Transpolis. « Le fait d’avoir des jeunes à portée de main est très intéressant pour nous, raconte Louis Roche, ingénieur en développement durable chez Verkor, entreprise de batteries bas carbone. Pour accroître notre activité, il est primordial de comprendre l’ingénieur de demain. »

Face à une concurrence de la Chine sur le marché, il l’affirme : « Nous avons la technique et l’expertise en France, le plus gros défi reste le développement du secteur. » Cela ne fait aucun doute : le futur est électrique. Et le FS en est peut-être l’un des acteurs. La compétition a pour ambition d’accueillir...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-le-formula-student-vitrine-de-lingenieur-de-demain/

Artisanat : pour Agnès Duflot, « Du CAP à Osaka, tout ce que je fais est un défi »Dentellière au fuseau à Ambérieu-en-Bu...
04/09/2025

Artisanat : pour Agnès Duflot, « Du CAP à Osaka, tout ce que je fais est un défi »
Dentellière au fuseau à Ambérieu-en-Bugey, elle compte parmi la trentaine de Meilleurs ouvriers de France qui représenteront le savoir-faire hexagonal au Japon, pour l’exposition universelle, fin septembre.

Agnès Duflot, vous êtes dentellière au fuseau à Ambérieu-en-Bugey depuis 2011 et détentrice du titre Un des Meilleurs Ouvriers de France (M*F) depuis 2023. Vous participez avec une trentaine de vos homologues, chacun dans leur spécialité, à l’exposition universelle d’Osaka, du 26 au 28 septembre, pour représenter le savoir-faire national, sur le pavillon France. Comment cela s’est-il fait ?

Nous avons été invités à candidater par la société nationale des Meilleurs ouvriers de France. Je me suis proposée et j’ai été retenue. Je voulais montrer que la dentelle au fuseau existe encore, qu’elle ne se limite pas aux napperons et aux cols de nos mamies. Elle reste vivante et permet de faire des choses très modernes. On peut travailler toutes sortes de fils, en laine, en métal, en plastique… C’est plus ou moins facile, mais parfaitement réalisable. Par exemple, pour Osaka, j’ai créé un carré pour réaliser un origami grue, probablement en lin, une matière qui se tient bien et que je pourrai durcir.

C’est la seule motivation de votre candidature ?

Tout ce que je fais est un défi, ma participation à Osaka, mais aussi mon CAP ou mon titre de M*F… Je m’étais inscrite au concours sans être certaine de l’obtenir, mais je ne voulais pas avoir de regret. Au moins, je l’aurais tenté. Aller au Japon représente tout de même un coût. C’est un peu un cadeau que je me fais, même si j’espère trouver des soutiens financiers. Déjà, le groupement des M*F de l’Ain m’appuie pour l’hébergement. Il est très investi sur ce voyage.

Vous avez rencontré le reste de la délégation ?

J’en connais certains. Mais, nous ferons connaissance sur place, pour la plupart. Ce sera nécessairement enrichissant. Nos métiers sont différents, mais notre passion est la même. Quand nous serons sur place à faire des démonstrations, à montrer nos réalisations, nous nous enrichirons en plus des rencontres avec le public. Un public qui sera forcément différent de celui que je peux croiser dans l’Ain.

Depuis combien d’années pratiquez-vous la dentelle au fuseau ?

J’ai commencé en 1985. Ma mère m’avait appris le tricot et le crochet, mais ce n’était pas assez fin à mon goût. J’ai découvert la dentelle sur une publicité. Et j’ai trouvé une professeur, en région parisienne d’où je suis originaire et où je résidais à l’époque. Il n’y a pas de tradition dentellière dans ma famille, mais quand j’ai mis les mains sur les...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-agnes-duflot-du-cap-a-osaka-tout-ce-que-je-fais-est-un-defi/

Édito | Après le 8 septembre.Plutôt que de courir le risque d’un nouveau psychodrame comme celui qui avait vu choir le g...
03/09/2025

Édito | Après le 8 septembre.
Plutôt que de courir le risque d’un nouveau psychodrame comme celui qui avait vu choir le gouvernement Barnier, l’an dernier, François Bayrou a préféré en provoquer un tout de suite, en sollicitant un vote de confiance à l’Assemblée, le 8 septembre.

Selon différents analystes, le Premier ministre met ainsi le pays en situation de voter un budget, soit qu’il est prolongé dans ses fonctions – hypothèse considérée comme la plus improbable vu qu’aucun parti en dehors du centre ne semble vouloir lui accorder ses suffrages, soit qu’un nouveau gouvernement est nommé. Par ailleurs, sa décision coupe l’herbe sous le pied du mouvement social Bloquons Tout, annoncé pour le 10 septembre, dont on ne sait pas s’il va se dégonfler comme une baudruche ou représenter un nouvel avatar de la crise des gilets jaunes.

La question est donc moins de savoir si ce gouvernement survivra au vote de confiance que de ce qu’il adviendra ensuite. À l’image du Rassemblement National, plusieurs partis rêvent d’une dissolution, à laquelle ils sont désormais préparés. La France Insoumise, elle, entend engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, tandis que d’autres imaginent le Président démissionner. Tel qu’on le connaît, ce serait étonnant, surtout à moins de deux ans de la présidentielle. Il l’a d’ailleurs exclu.

Une dissolution est plus probable, mais le temps d’organiser de nouvelles législatives, elle repousserait le vote d’un budget au début de l’année prochaine, au moins. Elle entre donc en contradiction avec les motivations du Premier ministre à solliciter un vote de confiance telles qu’évoquées ci-dessus. L’annonce de François Bayrou a, certes, pris tout le monde de court, mais elle tombe d’une certaine façon à point nommé.

Les différents partis ont tenu ou tiennent ces jours-ci, leurs universités d’été. Chacun peut ainsi justifier ses choix, faire ses contre-propositions de budget et fourbir ses armes dans la perspective de nouvelles élections. Le Parti Socialiste, notamment, se verrait bien à la tête d’un gouvernement qui, associé au groupe central à l’Assemblée, serait susceptible d’avoir une courte majorité. Pour Emmanuel Macron, qui s’est toujours prétendu « ni de droite ni de gauche », ce serait effectivement une porte de sortie. Ce serait sans doute plus intéressant que de tenter de recruter un nouveau Premier ministre du centre ou de droite, comme de renommer l’actuel.

Car cela s’apparenterait à reculer pour mieux sauter, une nouvelle fois. On se souvient que le Président avait refusé de se voir imposer Lucie Castets, l’année dernière. Mais peut-être pourrait- il se laisser séduire à présent que le PS joue sa partition sans LFI ? C’est en tout cas assez habile de la part du parti à la rose. En apportant une solution, il montre qu’il n’est pas du côté du chaos, même s’il ne votera pas la confiance.

Ce scénario n’est pas celui qui tient le plus la corde, mais ne serait pas le plus mauvais. Il serait en effet susceptible d’éviter de longues semaines d’incertitude et d’immobilisme… Tout ce que l’économie déteste. La meilleure démonstration en est la...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/edito-apres-le-8-septembre/

Ain : Festival d’Ambronay, la musique hors du temps.Et si la rentrée se faisait en musique ? Du 12 au 28 septembre, l’ab...
03/09/2025

Ain : Festival d’Ambronay, la musique hors du temps.
Et si la rentrée se faisait en musique ? Du 12 au 28 septembre, l’abbaye d’Ambronay résonnera au rythme du festival de musique ancienne.
Organisée du 12 au 28 septembre, cette 46e édition du Festival d’Ambronay, resserrée sur trois week-ends au lieu de quatre, répond à une enveloppe culturelle réduite, mais sans sacrifier d’ambition. « Plutôt que de diluer la programmation, nous avons préféré concentrer les propositions pour garder à la fois l’exigence et l’accessibilité, qui font l’identité du festival », explique la directrice, Isabelle Battioni.

Au cœur de l’événement, la magie du lieu : l’abbatiale, dont l’acoustique sublime les œuvres baroques et classiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Fidèle à ses origines, le festival reste ancré dans la musique ancienne, tout en explorant des chemins nouveaux : Ballaké Sissoko et Piers Faccini avec Our Calling, Kyrie Kristmanson et le Trio SR9 dans Venus Rising ou encore, Vidala avec Una historia americana. Un équilibre entre figures reconnues, nouveautés et découvertes.

Expériences plurielles
Mais le Festival d’Ambronay, c’est bien plus que des concerts. Les visiteurs pourront participer à des ateliers costumes, des lectures, des dégustations de vins, des visites guidées de l’abbaye ou des rencontres avec les artistes. « L’idée est que les habitants, les familles ou les visiteurs de passage puissent vivre une expérience, même gratuitement », souligne la directrice.

Autre temps fort : la célébration des 25 ans du réseau européen de musique ancienne, créé par Alain Brunet, fondateur du festival. Aujourd’hui Centre culturel de rencontre labellisé par le ministère de la Culture, l’évènement musical illustre la mission de « sauvegarder un monument par un projet ». L’abbaye, jadis endormie, est devenue un haut lieu patrimonial et musical, soutenu par le programme de l’Union Européenne “Europe Créative” et des partenaires publics et privés.

Avec 55 à 60 % de spectateurs de l’Ain et jusqu’à 85 % de la région, Ambronay attire un public pluriel : mélomanes fidèles, curieux, familles… Tous profitent de concerts de très...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-festival-dambronay-la-musique-hors-du-temps/

Ain : une nouvelle table de découpe pour NB Services.L’entreprise non seulement augmente ses capacités en volume, mais s...
03/09/2025

Ain : une nouvelle table de découpe pour NB Services.
L’entreprise non seulement augmente ses capacités en volume, mais s’ouvre à d’autres matières et la possibilité de travailler de nouvelles formes.

Entreprise de découpe de pièces sur plan à partir de matériaux souples comme les plastiques et les caoutchoucs, NB Services vient de rentrer une deuxième machine. Comparée à la première, celle-ci possède, en plus de sa lame, une fraise, ce qui permet de travailler des matériaux plus durs, des épaisseurs plus importantes et des formes différentes, comme des biseaux ou des chanfreins.

« Nous intervenons en maintenance, pour l’essentiel, mais aussi en première monte et pour des revendeurs spécialisés, pour l’industrie en général, la chimie, la pétrochimie, la pharmacie… Nous avons beaucoup de clients récurrents, mais nous ne faisons que de la pièce unitaire, des petites et moyennes séries », décrit le dirigeant de la société, Neil Bordery. « L’un des enjeux de notre métier, c’est d’ailleurs la gestion des chutes car nous avons beaucoup de matières et différentes épaisseurs. En les réutilisant autant que possible et en réduisant le taux de chute, nous avons un levier pour optimiser nos marges. »

En progression régulière

Âgé de 34 ans, ce jeune chef d’entreprise a monté sa structure en 2019, après un BTS technico-commercial et une école de commerce, puis une expérience dans une société de découpe de joints industriels.

« Au départ, nous étions en pur négoce. Puis, en 2021, nous avons acquis notre première table de découpe et recruté une première personne, Romain Linares. Nous sommes alors passés d’un simple bureau à un atelier, mais toujours au sein de la pépinière Nov&Co à Montluel, où nous sommes restés jusqu’en janvier 2023. » Depuis, NB Services occupe 250 m² d’atelier et 50 m² de bureaux, à Dagneux. La même année, en septembre, elle embauchait son deuxième salarié.

« Gontran Brozzoni est à la production. Romain gère l’atelier, les plannings de découpe et me supplée quand je suis en démarche commerciale sur le terrain… Ce qui se produit de moins en moins souvent car le service après-vente prend beaucoup de temps. Aussi, nous avons recruté un alternant en école de commerce, à la fin août. Une petite structure comme la nôtre vend du service avant tout, d’où son nom. Nous essayons d’être réactifs, de répondre et de produire dans un délai court. »

Des aides

Présente sur le quart sud-est (« Nous travaillons beaucoup en maintenance, répète Neil Bordery, et la proximité rassure les clients. »), NB Services a vu son chiffre d’affaires progresser de 50 % sur l’avant-dernier exercice et de 18 % sur le dernier, clos en juin, pour atteindre les 600 000 euros. La nouvelle machine lui permettra de faire face à l’augmentation de sa charge de travail. Celle-ci représente un investissement de...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-une-nouvelle-table-de-decoupe-pour-nb-services/

29/08/2025

🏎️ Immersion à la Formula Student France 2025 sur le site de Transpolis !

La 3ᵉ édition de cette compétition étudiante internationale réunit des équipes d’ingénieurs en herbe autour de monoplaces 100 % électriques ⚡.

👉 Leur objectif ? Concevoir, fabriquer et tester des prototypes qui permettent d’innover et imaginer la voiture de demain.

Nouveauté marquante : l’épreuve « driverless », où une monoplace sans pilote parcourt seule un circuit.

📌 Un rendez-vous à suivre jusqu’à dimanche à Saint-Maurice-de-Rémens.

📰 Reportage complet bientôt dans Eco de l'Ain

En attendant, voici un aperçu en vidéo ⬇️

🎥 Thibault Jeanpierre

Ain : l’entreprise Troccon s’ouvre à de nouveaux marchés.Spécialisée à son origine dans la distribution de fournitures p...
28/08/2025

Ain : l’entreprise Troccon s’ouvre à de nouveaux marchés.
Spécialisée à son origine dans la distribution de fournitures pour les minoteries, la société basée à Bourg-en-Bresse mise sur l’automatisation pour diversifier son activité.

« L’activité n’est pas trop mauvaise, bien que les choses soient compliquées chez plusieurs de nos clients », indique Christophe Rose, le dirigeant de la société Troccon, à Xavier Breton, conseiller régional, en visite sur le site. Une reconnaissance pour la “petite entreprise” burgienne qui a toujours su évoluer grâce à son expérience des produits, à sa philosophie d’apporter du service et à son écoute des clients.

Spécialisé à son origine dans la distribution de fournitures pour les minoteries, l’établissement implanté sur la zone industrielle Cenord de Bourg-en-Bresse mise sur l’automatisation pour augmenter le volume de production (+20 %), diversifier son activité et décrocher de nouveaux marchés en s’ouvrant à tous les process poudres. « Nous avons un savoir-faire et nous apportons des solutions différentes de nos confrères », estime Christophe Rose, dont la famille est à la tête de l’entreprise depuis le 22 juillet 2005.

Être un partenaire plutôt qu’un fournisseur, c’est l’objectif premier de la société fondée en 1951, à Villereversure, par Jules Troccon. L’histoire raconte que ce petit-fils de meunier a pris son vélo, balayette sur le porte-bagage, pour aller vendre de la pièce de rechange pour les moulins et s’est très rapidement forgé une réputation dans le métier. « C’est dans cet état d’esprit que l’entreprise s’est développée », complète le dirigeant.

Préserver et développer

Afin de se démarquer de la concurrence, le fabricant français de pièces mécaniques, d’équipements de tamisage et de manches de dépoussiérage et décompression vient d’investir dans l’achat d’une soudeuse de tubes de polyester (218 000 €). Avec l’aménagement des locaux pour accueillir ce nouvel équipement, l’investissement s’élève à...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-lentreprise-troccon-souvre-a-de-nouveaux-marches/

Monts Jura : vers un tourisme 4 saisons.Avec un plan d’aménagement de 30,9 millions d’euros adopté par le Département de...
28/08/2025

Monts Jura : vers un tourisme 4 saisons.
Avec un plan d’aménagement de 30,9 millions d’euros adopté par le Département de l’Ain et Pays de Gex Agglomération, la station entame une transformation stratégique.
« Une étape majeure pour la montagne de l’Ain. » C’est en ces termes que Jean Deguerry, président du Département, a résumé le vote du nouveau schéma d’aménagement de la station Monts Jura, adopté à l’unanimité en juin. Pour lui comme pour Patrice Dunand, président de Pays de Gex Agglomération, ce projet représente bien plus qu’un simple plan d’investissement : « Soit on gardait les mains dans les poches et on regardait passer le train, soit on prenait le taureau par les cornes et on trouvait des solutions », insiste l’élu.

Une stratégie ambitieuse
Le plan annoncé mobilise 30,9 M€ sur quatre ans, financés en grande partie par la compensation financière genevoise, via le Syndicat Mixte Monts Jura (SMMJ), qui associe le Département de l’Ain (55 %) et Pays de Gex Agglomération (45 %). Trois étapes sont prévues : dès cette année, la diversification des activités et l’aménagement pour les débutants (1,95 M€) ; en 2026, le remplacement de la télécabine de la Catheline et la création d’un rando toboggan (8,45 M€) ; et enfin pour 2027, la nouvelle télécabine du Fierney, un espace indoor au Panoramic et une modernisation du site de Crozet (20,5 M€). Ces investissements viennent compléter les 9 M€ déjà engagés, notamment au Col de la Faucille, où la tyrolienne la plus pentue de France attire chaque année des milliers d’adeptes.

La montagne face au défi climatique
Cette mutation s’impose comme une réponse directe au changement climatique. « La montagne de demain sera très différente de ce qu’elle fut et surtout, de celle que nous connaissons aujourd’hui », souligne Jean Deguerry. Pour lui, il est indispensable de concilier « développement et sobriété », tout en préservant les milieux naturels et l’attractivité économique.

Patrice Dunand ajoute : « Avec le Syndicat mixte des Monts Jura, nous voulons prouver qu’une station de moyenne montagne peut être exemplaire, durable et utilisée toute l’année. » D’autant que le poids de Monts Jura dans l’économie touristique locale est considérable. La station recense 240 000 visiteurs par an et a enregistré 7 500 nuitées en 2024. Les hébergements se répartissent entre résidences de tourisme, hôtels et plateformes de type Airbnb. Et la clientèle est variée jonglant entre les Genevois, les Aindinois ou même, des touristes nationaux.

Un nouveau modèle
Monts Jura, c’est aussi un écosystème local structuré : 34 permanents, 137 saisonniers et des retombées directes pour les six communes concernées (Chézery-Forens, Divonne-les-Bains, Gex, Lélex, Mijoux et Crozet).La station représente 80 % du domaine skiable de l’Ain, avec un impact direct sur l’hébergement de la vallée de la Valserine. « C’est un véritable sauvetage pour certaines structures directement liées à l’activité touristique », souligne Patrice Dunand.

L’un des points clés de la stratégie repose sur la diversification. Déjà, 30 % du chiffre d’affaires estival de la station est réalisé sur cette base. Les activités dites « insolites » – tyrolienne, luge sur rails, randonnées thématiques, paintball, sorties nature… – se combinent aux atouts culturels et...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/monts-jura-vers-un-tourisme-quatre-saisons/

  | L’angle mort des “ ” trumpiens.Nous pensions nous en être bien tirés, nous autres Européens et Français, en négocian...
27/08/2025

| L’angle mort des “ ” trumpiens.

Nous pensions nous en être bien tirés, nous autres Européens et Français, en négociant “seulement” 15 % de de à l’entrée de nos produits sur le sol américain. Mais ces jours-ci, l’ a connu une première déconvenue en ne réussissant pas à négocier d’exception pour le secteur des et qui, pour notre pays, représente d’importants volumes à l’export.

Et à ces tarifs, s’ajoute un taux de change défavorable, de sorte que nos alcools vont voir grimper leur prix de 25 % aux États-Unis. Du coup, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux français s’attend à voir les ventes diminuer dans les mêmes proportions, soit un manque à gagner de 1 milliard d’euros. Et la parité euro-dollar n’est pas le seul angle mort des droits de douane trumpiens. D’autres surprises nous attendent.

Comment imaginer, en effet, que les 39 % imposés aux produits suisses depuis le 7 août resteront sans conséquences pour nous ? L’Ain et la Haute-Savoie ne doivent-ils pas une partie de leur économie à leur proximité avec la confédération ?

Les économistes de la banque UBS estiment que ces droits de douane pourraient coûter à leur pays 0,4 % de son PIB, soit l’équivalent d’une baisse d’un quart de ses ventes vers les États-Unis, son premier marché à l’international en 2024 avec 18,6 %. Ils s’attendent par ailleurs à voir « 0,2 % des emplois (équivalents temps plein) être directement menacés et 0,2 % supplémentaires indirectement via les chaînes de valeur ».

La Fédération des entreprises suisses, elle, évalue leur nombre à 100 000. Or, l’on connaît le patriotisme de nos voisins, les premières victimes de cette baisse de l’emploi seront les travailleurs frontaliers. Et cela, sans compter la réduction des financements dédiés aux organisations internationales, autre décision trumpienne susceptible de se traduire par des destructions de poste. Évidemment, de la même manière que l’Europe continue de négocier pour obtenir une exemption pour les vins et spiritueux, les discussions se poursuivent entre Berne et Washington.

Le mobile de Donald Trump est connu. Le président des États-Unis a en effet reproché au secteur pharmaceutique suisse de « s’enrichir sur le dos des Américains ». Et c’est l’une des industries qu’il souhaite voir relocalisée dans son pays. Bref, si le malheur des uns fait prétendument le bonheur des autres, c’est un bonheur bien...

Lire la suite sur :

https://groupe-ecomedia.com/edito-langle-mort-des-tariffs-trumpiens/

Ain : Les Planons au temps de la prohibition.Les 30 et 31 août, le Domaine des Saveurs, à Saint-Cyr-sur-Menthon, invite ...
27/08/2025

Ain : Les Planons au temps de la prohibition.
Les 30 et 31 août, le Domaine des Saveurs, à Saint-Cyr-sur-Menthon, invite à une plongée dans les années 1920 comme prétexte à évoquer les accords mets et vins.
Après les arômes du Brésil en juin, le Domaine des Saveurs – Les Planons, à Saint-Cyr-sur-Menthon, invite à se plonger au temps de la prohibition, les 30 et 31 août.

« Depuis deux ans, nous organisons des week-ends festifs, pour aborder de manière plus originale nos thèmes de prédilection : l’alimentation et la gastronomie », expliquent les équipes du musée départemental. « L’objectif, cette fois, est d’évoquer à travers les années 1920, les accords mets et vins, la distillation, l’œnologie, la mixologie… C’est aussi le prétexte à mettre en avant des producteurs locaux, labellisés Saveurs de l’Ain, qui participeront aux animations à travers des ateliers cocktails et des dégustations de vins, de bières ou encore, de terrines aux goûts originaux de chartreuse, de piment… »

Seront ainsi présents la Distillerie du Bugey, K Sodas, la microbrasserie bio Dryade et le Domaine de la Dombes. Quant à l’association Les Bouilleurs du Revermont, elle transmettra son savoir-faire et la passion de ses bénévoles pour la distillation traditionnelle.

Au-delà de ces stands, un atelier cocktail Al Capone et une initiation aux vins du Bugey seront organisés, respectivement de 14 h 15 à 15 heures puis de 15 h 15 à 16 heures, les deux jours, autour de la sommelière Caroline Daeschler. Quant à la chef-sommelière et petite fille de vignerons Sophie Jammet (en photo ci-dessus), elle proposera à 16 h 30 son « Wine woman show », un spectacle mêlant humour et dégustation.

Mais, il ne s’agira pas seulement de faire danser les papilles. Des démonstrations et initiations aux différentes variantes du swing sont également au programme avec D’iciDanse, de 15 heures à 16 heures, sur les deux journées. Ce sera toutefois l’occasion, pour les participants du samedi, de se préparer à enflammer le parquet pour le concert de l’Anthracite Jazz-Band, de 19 heures à 23 heures. Une soirée où le musée reconstituera également un...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-les-planons-au-temps-de-la-prohibition/

Ain : déclinaison de nouveautés à la Maison Édouard.Spécialisé dans la confection d’accessoires haut de gamme en soie, l...
27/08/2025

Ain : déclinaison de nouveautés à la Maison Édouard.
Spécialisé dans la confection d’accessoires haut de gamme en soie, l’atelier repris par la styliste modéliste Juliette Vasseur est désormais implanté à Béligneux.
« Préserver le savoir-faire artisanal tout en construisant l’avenir de la mode », telle est la raison d’être de Juliette Vasseur, la nouvelle dirigeante de la Maison Édouard. Après plusieurs mois de travail intense passés dans la préparation de son projet de reprise d’entreprise, la styliste modéliste s’enthousiasme avec passion pour le nouveau chapitre de l’histoire de cet atelier de confection français, spécialisé dans la confection d’accessoires haut de gamme en soie.

De mai 2024 à avril 2025, la jeune entrepreneuse a franchi toutes les étapes. Si les projets peuvent naître d’un long cheminement, ils peuvent également prendre forme au détour d’une rencontre inattendue. De Paris à Lyon en passant par le département de l’Ain, c’est une opportunité qui l’amène jusqu’à Montluel… à deux pas de chez elle.

« J’ai su très tôt que je voulais travailler au contact du tissu, explique Juliette Vasseur. Dans le fond, j’avais envie d’avoir un métier technique que je maîtrise et de pouvoir le transmettre. J’ai toujours été manuelle et ma famille m’a toujours ouvert l’esprit aux travaux manuels et à la création. Du coup, ma maman m’a inscrite dans une école d’arts appliqués. » Sachant accueillir l’inattendu, Juliette Vasseur a un beau parcours professionnel. En Master de management et de marketing dans le luxe et la mode, elle fait son stage chez Balenciaga.

Les belles maisons s’enchaînent, puis, à la suite d’un licenciement économique, les choses vont s’accélérer. Elle avait un projet qui lui tenait à cœur, à savoir la création d’un lieu dédié au textile, « où se croisent accompagnement de jeunes créateurs, production de pièces et sélection de matières, raconte-t-elle. Au fil des discussions avec des acteurs locaux, une opportunité s’est présentée : la reprise d’un atelier de couture spécialisé dans la soie, qui était amené à disparaître avec la fin d’activité de sa fondatrice, Henriette Édouard ».

Tournée vers l’avenir
« Fondée en 1963, la Maison Édouard est un atelier rare et à taille humaine qui cultive, depuis plus de 60 ans, un savoir-faire d’excellence au service de maisons prestigieuses, de créateurs indépendants et des soyeux lyonnais », rappelle Juliette Vasseur. Au printemps 2025, la reprise de cette prestigieuse maison s’est faite avec l’envie de valoriser ce savoir-faire hérité et de lui donner un nouvel élan sur le territoire, tout en maintenant des liens forts avec les acteurs historiques.

« Si je pense avoir le goût du risque, il faut un peu d’inconscience pour se lancer dans une telle aventure entrepreneuriale, assure la nouvelle dirigeante. Mais, j’ai rapidement vu que j’avais la possibilité de faire plein de choses en me donnant deux ans pour les réaliser. Et lorsque l’on est bien accompagné, rien n’est...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-declinaison-de-nouveautes-a-la-maison-edouard/

Traçabilité : BG Distribution fête ses 30 ans.Au service de l’industrie depuis trois décennies, l’entreprise spécialisée...
21/08/2025

Traçabilité : BG Distribution fête ses 30 ans.
Au service de l’industrie depuis trois décennies, l’entreprise spécialisée dans la traçabilité, a fait l’objet d’une transmission familiale réussie, en 2020.
« Nous ne pouvions pas passer à côté de notre trentième anniversaire. Nous avons beaucoup de clients locaux, même si nous rayonnons régionalement et nationalement. C’était l’occasion de faire la fête avec eux », explique en ce 3 juillet, Margot Gandillet, dirigeante depuis cinq ans de BG Distribution, fondée en mars 1995 par son père, Jean-Pierre, avec Jean-Pascal Besson (à la tête de la Messagerie Oyonnaxienne de 1990 à 2018). Deux fondateurs qui, par les initiales de leurs noms de famille respectifs, ont donné sa dénomination à la société.

« Nous sommes spécialistes de la traçabilité, à travers les étiquettes, les rubans de transfert thermique, les imprimantes, les scannettes, les logiciels et leur SAV », décrit la chef d’entreprise. « Notre rôle est essentiel pour l’industrie, puisqu’il permet de suivre la production tout au long du cycle de vie des produits. »

De fait, BG Distribution œuvre pour de nombreux secteurs, ornements de coiffure, automobile, cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire… « Nous avons réalisé 760 000 euros de chiffre d’affaires en 2024 et imprimé quelque 13 millions d’étiquettes blanches, sur nos cinq principaux formats », relève Margot Gandillet, dont l’entreprise compte plus de 1 000 références.

« En utilisant les machines que nous commercialisons nous pouvons faire face à toutes sortes de pannes, en SAV. Nous les avons connues aussi. La largeur de nos gammes nous permet de surcroît, de répondre à toutes sortes de demandes et d’intervenir comme interlocuteur unique, là où il en faudrait deux ou trois autrement. »

Toute petite société de seulement trois personnes, BG mise en plus sur une grande réactivité. Elle compte ainsi plus de 250 clients et a même pu se faire une place à l’international, depuis 18 mois. Espagne, Slovaquie, Tchéquie, Turquie… « Nous sommes entrés dans les groupements d’achats. Et c’est une grande fierté pour une structure de notre taille », s’émeut la dirigeante qui a « grandi avec cette entreprise créée quand j’avais 7 ans » et « souhaite la faire grandir à son tour ». Elle place pour cela, l’innovation au cœur de sa stratégie, notamment avec les technologies RFID (radio-identification) et OVD (vérification des codes-barres).

À l’époque de sa création, la société était implantée à Samognat. C’est en 2005, lorsque Jean-Pierre Gandillet a repris les parts de son associé, qu’elle s’est installée à...

Lire la suite sur :
https://groupe-ecomedia.com/ain-bg-distribution-fete-ses-30-ans/

Adresse

7 Rue Général Debeney
Bourg-en-Bresse
01000

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 17:00
Mardi 09:00 - 17:00
Mercredi 09:00 - 17:00
Jeudi 09:00 - 17:00
Vendredi 09:00 - 17:00

Téléphone

+33437621212

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Eco de l'Ain publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Eco de l'Ain:

Partager

Type