Eco de l'Ain

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Oyonnax Rugby : un réel impact économique pour le territoire.Entre soutien à l’emploi local et notoriété de Haut-Bugey A...
09/10/2025

Oyonnax Rugby : un réel impact économique pour le territoire.
Entre soutien à l’emploi local et notoriété de Haut-Bugey Agglomération, le XV « rouge et noir » est un créateur d’émotions pour tout un écosystème.

Il s’élève à 7,63 millions d’euros. Tel est l’impact économique annuel généré par Oyonnax Rugby, selon une étude du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) présentée à la presse ce lundi 6 octobre. Depuis Vancouver (Canada), où il se trouve pour raisons professionnelles, Dougal Bendjaballah, président du club, se félicite de ces résultats.

« Cette étude confirme le dynamisme du club et notre volonté de rendre au territoire ce qu’il nous donne », a-t-il déclaré. À chaque saison disputée en Top 14, les retombées pour la ville d’Oyonnax et pour Haut-Bugey Agglomération sont jugées « exceptionnelles et uniques ». Même en Pro D2, le club reste un acteur économique privé local crédible, soutenant l’emploi, valorisant le territoire et créant des émotions pour tout un écosystème.

Aujourd’hui, le club soutient près de 120 emplois et génère une activité économique bien plus conséquente. Pour 1 € d’argent public investi par les collectivités territoriales, Oyonnax Rugby génère 16,80 €. « Pour nous, c’est le chiffre qui est le plus important, insiste Grégory Di Marco, le directeur général. En 2019, 1 € investi par Haut-Bugey Agglomération générait 5 € sur le territoire. Aujourd’hui, c’est trois fois plus. Cela s’explique par des structures plus importantes et une capacité accrue à capter des revenus extérieurs. »

Le message est clair, avec cette évaluation de son empreinte économique, le club peut montrer son dynamisme, mais surtout démontrer qu’il est une source d’attractivité pour le territoire et qu’il contribue à la création d’emplois. « À notre humble niveau, nous générons des actions positives et nous investissons pour faire vivre les entreprises régionales, affirme Dougal Bendjaballah. Nous sommes des enfants de la Vallée, c’est notre façon de voir les choses. Et ça, il faut que ça se sache. Car derrière les 23 joueurs présents les soirs de match, c’est tout une microéconomie locale qui s’active au rythme du club et qui fait d’Oyonnax Rugby bien plus qu’un acteur sportif. »

Du sport et de l’événementiel

Savez-vous que les Oyomen proposent bien plus que du rugby ? À travers les Oyo Expériences, Oyonnax Rugby développe une offre événementielle complète : séminaires, soirées d’entreprise, réceptions, le tout dans un cadre moderne et exceptionnel. « Lorsque nous faisons de l’événementiel au Stade Charles-Mathon, nous devons l’expliquer à nos partenaires, à nos diffuseurs et à ceux qui font de la publicité à travers le club », souligne Dougal Bendjaballah.

« Cette expertise hors match, le président souhaite la valoriser sur plusieurs volets, notamment pour développer un réseau de partenaires encore méconnu dans la région. Ces chiffres vont nous permettre d’expliquer à...

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  de l’    : la R&D sous tous les anglesAux troisièmes Rencontres de l’innovation d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, le...
09/10/2025

de l’ : la R&D sous tous les angles

Aux troisièmes Rencontres de l’innovation d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, le thème s’est décliné en différentes approches assez transversales.

« L’industrie vit une mutation profonde, avec l’arrivée successive de nouvelles technologies comme avec la nécessité d’intégrer des politiques de RSE (Responsabilité sociale et environnementale). L’innovation ne se limite pas à créer de nouvelles solutions et produits, elle peut également proposer de nouvelles organisations », a relevé Thomas COLOMBARI, responsable de l’antenne de l’Ain d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, lors des Rencontres de l’innovation de l’agence régionale de développement économique, le 1er octobre à Saint-Vulbas.

Pour cette troisième édition, la R&D a été abordée comme outil d’amélioration de la performance industrielle et de diversification, lors de deux tables rondes, de compétitivité et de la durabilité lors d’une keynote avec Cécilia Tejedor, directrice générale du groupe POMA. Mais, ces déclinaisons se sont révélées très poreuses, chaque témoignage pouvant s’appliquer à l’une comme à l’autre.

« L’innovation est inscrite dans notre ADN. Nous avons une belle équipe de R&D et un labo pour plancher sur des solutions techniques pour nos clients. C’est d’ailleurs l’idéal quand l’innovation vient d’eux, cela signifie qu’il existe un marché », a ainsi relevé Jean-Philippe VARENNE, président de PACK'INNOV (Beynost, 35 personnes, 7 M€ de chiffre d’affaires).

En l’occurrence, l’entreprise, conceptrice de lignes de conditionnement, a été sollicitée par les pharmaciens hospitaliers pour mettre au point une solution d’administration des doses de médicaments. Aujourd’hui brevetée dans le monde entier, elle reste fabriquée par la société, mais est commercialisée par une autre, Nooddis, créée spécialement.

Ces structures à part, ces “spin-off”, sont courantes en matière d’innovation. C’est le choix qu’a retenu DTF medical (Saint-Étienne, 135 personnes, 12 M€ de CA) pour Phibra, une brassière connectée pour la détection des cancers du sein, développée à partir d’un rachat de brevet. Pourtant, elle ne s’éloigne guère des autres produits de l’entreprise (systèmes de nébulisation, tire-lait, électrostimulation pour la cicatrisation et, depuis l’acquisition de Nutrigée en 2023, nutrition), tous présents en pharmacie où « la technologie Phibra pourra trouver, soit un lieu d’utilisation, soit un lieu de rendez-vous », imagine le PDG, Jean-Philippe Massardier.

Nicolas Delmas, président du groupe Vaillat (Oyonnax), se pose la question d’un “spin-off” pour Ecosun, une technologie née par incrémentation. L’entreprise a commencé par répondre à la réglementation en développant des revêtements à faibles émissions de composés organiques volatils. Puis, elle a travaillé sur...

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Ain : le commerce doit se réinventer pour durer.Organisé par la CCI de l’Ain, le rendez-vous des activités commerciales ...
08/10/2025

Ain : le commerce doit se réinventer pour durer.
Organisé par la CCI de l’Ain, le rendez-vous des activités commerciales a mis en lumière de nombreux exemples de réussite.

« L’intelligence artificielle (IA) est un sujet incontournable, tant pour nos commerces que pour nos entreprises au quotidien », affirme Frédéric Bortot, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ain (CCI) lors de la 27e édition de la soirée commerce organisée par la chambre consulaire. Ce lundi 6 octobre, au Stade Charles-Mathon d’Oyonnax, la grande famille des commerçants s’est nourrie d’expériences innovantes et inspirantes, portées par des intervenants plutôt jeunes, « et c’est rassurant », s’est encore exclamé le vice-président.

Parmi les onze intervenants, tous représentatifs du territoire, figurait une invitée surprise : Virginie IA. Plus précisément « une animation vivante et pédagogique » imaginée par le réseau des CCI pour sensibiliser les commerçants et les TPE/PME aux usages concrets de l’intelligence artificielle.

« Avec sa voix d’hôtesse de l’air, mais légèrement mécanique », comme l’a décrite François Belay, animateur de la soirée, les échanges sur l’évolution du métier de commerçant n’ont pas manqué de rythme grâce à ce « Chatbot IA ». Tout au long de la soirée, les témoignages et les nombreux exemples de réussite ont confirmé que « le commerce est bien vaillant et bien existant sur notre département », poursuit Frédéric Bortot.

Créer de la valeur

« Nous avons environ 180 apprentis qui sont vraiment au cœur de la vente, précise Delphine Cuenot, intervenante au Cecof (Centre consulaire de formation). Si les fondamentaux du commerce restent inchangés, la digitalisation est devenue indispensable. » Se réinventer pour durer passe aussi par la création de valeur à travers les services et l’expérience client.

« Après les stages pour promouvoir le travail du rotin et les visites de l’entreprise pour faire découvrir notre métier, nous avons mis en place un point relais pour rendre service, explique Régis Gaude, dirigeant de Rotin Filé, à Pont-d’Ain. Nous avons vu grimper le nombre de passages de 30 par jour en 2018 à 200 aujourd’hui. Et pour décembre, nous atteindrons les 600, ce qui mobilisera deux personnes à plein temps. Pour un jeune en formation, c’est un...

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Nucléaire : EPR2 de Bugey, EDF revoit sa copie.Après un débat public très suivi, l’énergéticien maintient le projet mais...
08/10/2025

Nucléaire : EPR2 de Bugey, EDF revoit sa copie.
Après un débat public très suivi, l’énergéticien maintient le projet mais apporte plusieurs modifications.

Du 28 janvier au 15 mars, le plan de construction de deux réacteurs EPR2 près de la centrale du Bugey a été au cœur d’un débat public très suivi : neuf réunions, 3 400 participants, plus de 26 000 visites sur la plateforme en ligne et 700 avis déposés. De nombreuses interrogations ont émergé, sur la sûreté nucléaire, l’impact du refroidissement sur le Rhône ou encore, les conséquences d’un chantier d’une telle ampleur sur le territoire. Autant de craintes que la Commission nationale du débat public a relayé à EDF et qui ont conduit ce dernier à revoir certains aspects de son projet.

Ainsi, le 25 septembre, l’énergéticien a rendu ses conclusions : le projet de deux réacteurs EPR2 à proximité de la centrale du Bugey est maintenu, mais avec des modifications notables. « Nous avons entendu le public dire ses préoccupations et nous les avons prises en compte. Nous allons construire des matériels supplémentaires pour annuler les effets thermiques sur le Rhône », a déclaré Pierre-Franck Thomé-Jassaud, directeur du débat public. Concrètement, EDF a laissé de côté le schéma de quatre tours de 161 mètres et a préféré l’option à deux aéroréfrigérants de 205 mètres, inspirés du modèle de Civaux (Vienne). Ces équipements doivent réduire l’impact du projet sur le fleuve.

La prise d’eau sera par ailleurs maintenue sur la rive droite, afin de préserver le classement Natura 2000 de la rive gauche. La consommation prévue représente 0,5 % du débit du fleuve : 10 m³/s prélevés, dont 8 restitués et 2 évaporés. Selon EDF, ces ajustements ne modifient pas le calendrier : les premiers travaux sont envisagés à l’automne 2027 pour une mise en service entre 2040 et 2045. Reste l’inconnue du coût supplémentaire induit par ces modifications : le projet global est évalué à 15 milliards d’euros, mais « tout ça est en train d’être revu », a précisé le directeur.

Un « Grand Chantier » pour le territoire

Au-delà des aspects techniques, le débat public a aussi fait émerger des attentes fortes en matière d’aménagement. Avec 8 000 emplois attendus au pic des travaux, les questions de logement, de mobilité et d’infrastructures sont au premier plan. Aussi, « dans la continuité de l’accompagnement territorial et après la décision de poursuivre le projet, l’État répond favorablement à la demande d’EDF de lancer une démarche Grand Chantier, avec le même esprit de...

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Ain : « Vis ma vie d’élu »Partager le quotidien des élus et élues est une façon de changer les regards. Car au-delà des ...
03/10/2025

Ain : « Vis ma vie d’élu »
Partager le quotidien des élus et élues est une façon de changer les regards. Car au-delà des compétences et des mandats, il y a des visages, des « artisans » du commun, des parcours et surtout, un engagement et la volonté de faire avancer le collectif.

Observer, écouter, partager : c’est en immersion que l’on appréhende pleinement les réalités de l’engagement politique, qu’il soit communal, départemental, régional ou parlementaire. Le thème « Vis ma vie d’élu » s’est imposé naturellement, dans la continuité d’une démarche entreprise il y a quelques années. À l’époque, j’avais accompagné pendant une semaine un vice-président du conseil général de l’Isère (devenu depuis conseil départemental), découvrant les coulisses d’un mandat souvent discret mais essentiel.

Cette première incursion m’a donné envie d’élargir le regard, en renouvelant l’expérience auprès de responsables publics incarnant toute la diversité des fonctions électives. Une initiative qui résonne fortement auprès des élus comme des chefs d’entreprise, tous concernés par les dynamiques locales, les logiques de coopération institutionnelle et les enjeux de gouvernance territoriale.

En explorant les réseaux sociaux, j’ai découvert que plusieurs communes de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) proposent désormais à leurs habitants de partager, le temps d’une journée, le quotidien de leurs élus. Une initiative originale, qui vise à renforcer le lien démocratique en permettant à chacun de mieux comprendre les rouages de l’action municipale et les responsabilités qu’elle implique.

Dans les pas du président du Département
Période électorale ou pas, comprendre le rôle des élus départementaux permet de mieux saisir les articulations entre les différents niveaux de décision et d’anticiper les défis à venir pour les communes. L’action de Jean Deguerry à la tête du Département de l’Ain illustre les dynamiques de coopération territoriale qui structurent la vie locale.

Pour cette journée d’immersion, rendez-vous est donné le mercredi 17 septembre, en démarrant par une visite au sein de l’entreprise familiale MédiaFrance, spécialiste de l’audiovisuel et Concept Son. Il est 8 h 30. Nous voilà sur la commune de Péronnas, à la découverte des coulisses de cette « pépite de l’audiovisuel de l’Ain », selon le président départemental. Accueilli par Claire Ollivier et Marc Ollivier, et leur équipe, Jean Deguerry a foulé le...

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Ain : Gérard Perrier Industrie inaugure son école.Son centre de formation marque une nouvelle étape pour le groupe indus...
03/10/2025

Ain : Gérard Perrier Industrie inaugure son école.
Son centre de formation marque une nouvelle étape pour le groupe industriel. La structure devient un outil stratégique au service des compétences internes.

Sous une pluie battante et dans la fraîcheur automnale, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées, le 25 septembre à Blyes, pour inaugurer officiellement l’École de Formation Interne de Gérard Perrier Industrie (EFGPI). Fondée en 2019, la structure attendait d’avoir atteint une maturité suffisante pour se présenter à ses partenaires. « Le catalogue n’était pas assez étoffé pour mettre en avant l’académie à nos clients », rappelle Frédéric Ceyzériat, responsable pédagogique de l’EFGPI.

Aujourd’hui, avec 29 modules couvrant quatre domaines (électrotechnique, instrumentation, agro-industrie et transport par câbles) et une équipe renforcée, l’EFGPI peut afficher son ambition : former les collaborateurs du groupe et perfectionner un savoir-faire qui profitera directement à ses clients. Installée depuis fin 2021 au Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, l’école emploie désormais quatre personnes, dont son directeur, Jean-Frédéric Schmidt, et deux formateurs permanents.

Elle s’appuie également sur le réseau de GPI Experts, techniciens et ingénieurs des 11 sociétés du groupe. « L’objectif est de monter en puissance et de continuer à se développer », souligne Jean-Frédéric Schmidt.

Investir dans la formation interne
En 2024, l’EFGPI a décroché la certification Qualiopi et, en 2025, son catalogue de formations s’est considérablement enrichi. Les modules sont conçus pour des sessions courtes, de moins de cinq jours, hormis quelques parcours longs, comme le montage câblage.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large de Gérard Perrier Industrie. Le groupe, fort de plus de 3 000 salariés, investit depuis longtemps dans la formation interne. « Nous abordons depuis des années une approche assez forte et proactive sur la création de compétences, ce qui passe par le fait de posséder nos propres centres de formations », rappelle Lucille Khurana-Perrier, directrice générale de GPI.

La première académie du groupe, l’Anta, spécialisée dans les métiers nucléaires, ouverte en 2009, est devenue un modèle. « Nous constatons que la formation est un levier de croissance fantastique : sur les 800 salariés d’Ardatem (filiale du groupe), plus de 300 sont issus de l’Anta », souligne la directrice. GPI compte trois...

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Ain : coopérer face à un foncier en berne.Réunis par l’Union régionale des géomètres-experts, les aménageurs de toute na...
02/10/2025

Ain : coopérer face à un foncier en berne.
Réunis par l’Union régionale des géomètres-experts, les aménageurs de toute nature sont nombreux à faire état de difficultés et ne voient qu’une solution pour avancer : mieux travailler ensemble.

Comme en témoigne la baisse de l’indice du foncier (lire ci-dessous), la conjoncture n’est guère brillante pour les différents acteurs de l’aménagement réunis par la section Auvergne-Rhône-Alpes de l’Union nationale des géomètres-experts (UNGE), le 18 septembre à Bourg-en-Bresse, pour sa troisième Matinale du foncier de l’Ain. « Nous avons des projets, mais nous n’arrivons pas à les concrétiser », déplore ainsi Élodie Bohard, présidente du pôle habitat de la Fédération BTP Ain.

« Nous ne pouvons pas déposer de permis tant que le pré-aménagement n’est pas réalisé, pas lancer de programme tant qu’il n’est pas commercialisé à 50 % et pas commercialiser tant que l’acheteur n’a pas obtenu son financement. Or, il lui faut obtenir l’accord du banquier sans que le permis ait été déposé. Au cumul de réglementations s’ajoutent les règles prudentielles des assureurs. Bref, les couches s’empilent et les projets ne sortent pas. »

Des flux trop lents

Le constructeur de maisons individuelles Fabrice Corbioli abonde : « Les primo-accédants n’arrivent plus à acheter. Il n’y a plus de parcours résidentiel. » S’il cite la hausse des matériaux (jusqu’à 40 % au déclenchement de la guerre en Ukraine) et la hausse des taux (aujourd’hui autour de 3 %, contre 1 % en 2021-2022), celui-ci dénonce l’absence de « volonté politique de favoriser le logement, encore moins la construction neuve ».

Et Alexis Martinez, directeur général d’Ain Habitat, président de d’Immo de France Ain et de Maisons d’en France, réseau de constructeurs, d’enfoncer le clou : Forcément, il n’y a plus de primo-accédants, toutes les maisons sont à plus de 350 000 euros. Et pour ce qui est des lotissements, « les flux sont trop lents ». Du coup, « on retrouve les clients dans l’accession sociale, qui marche encore assez bien par rapport au privé ».

Mais là aussi, « la situation reste fragile », observe Pierre Useo, chargé de mission d’Aura HLM, l’association régionale des organismes logeurs. « La Réduction de loyer de solidarité (RLS) a fait très mal aux bailleurs sociaux qui doivent arbitrer entre construction neuve et rénovation. » Quelques éléments permettent toutefois de positiver : « Les coûts de construction se stabilisent, le taux du livret A a diminué et nous avons obtenu une baisse de la RLS », énumère-t-il.

« La tendance dans le neuf se situe autour de 1 200 agréments. Ce n’est pas si mal, même si ce n’est pas à la hauteur de la demande de logements sociaux. »

Décalage avec le marché

Pour le promoteur Vincent Burgos, la raréfaction du foncier s’explique par des Orientations d’aménagement et de programmation (OAP) trop contraignantes. « Et le peu qui reste est en décalage avec les attentes du marché. » Séverine Charvin remarque, pour la FNAIM, des problèmes provoqués par les...

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Ain : 1 match 1 job, 5e édition.Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises reconduit son job dating autour d’une rencontre sportiv...
02/10/2025

Ain : 1 match 1 job, 5e édition.
Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises reconduit son job dating autour d’une rencontre sportive, US Bressane contre Albi. Quelque 250 offres seront proposées par les 14 entreprises participantes.

L’agence régionale de développement économique Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises (Arae) renouvelle son opération “Un match, Un job”, le 10 octobre à partir de 14 heures, au stade Verchère à Bourg-en-Bresse, en amont de l’une des plus belles rencontres de rugby de la saison, l’USB contre Albi. « Un job dating qui se veut différent, coconstruit avec 14 entreprises : Biscuits Bouvard, Bressor, Texen, Int’Air Médical, Marie, Martin Belaysoud, Stemi, LBSA, Carrier, Stratus Packaging, Pi Install, Groupe Bernard, Alsymex et l’Adapei, avec plus de 250 offres à pourvoir », décrit Thomas Colombari, responsable de l’antenne de l’Ain d’Arae.

« L’opération se renouvelle chaque année. Pour donner un cadre convivial, un jeu sera proposé sous forme de questions ou de défis, pour briser la glace entre les candidats et les entreprises. Il s’agit de répondre au besoin de l’industrie, d’attirer vers ses métiers et de mettre en avant les entreprises. » Financée par la Région et le Département, l’opération est conduite en partenariat avec l’USBPA, Grand Bourg et les acteurs de l’emploi : France Travail, l’Apec et la Mission Locale.

Le Département, par la voix de sa vice-présidente, Clotilde Fournier, justifie la participation de la collectivité par le financement de la Mission locale, mais aussi du RSA et par l’accompagnement de ses bénéficiaires. « L’emploi est l’une de nos priorités. Dans l’Ain, plus de 40 % des personnes au RSA, le touchent depuis plus de quatre ans. La formation, notamment, est un moyen de les sortir de leur situation, mais il faut également lever les freins à l’emploi. » Et l’élue de relever que le Conseil départemental lui-même a des difficultés de recrutement, avec, par exemple, 76 postes à pourvoir au service des routes.

« Lever les freins, inciter les candidats à postuler à des postes qu’ils n’auraient pas osé revendiquer, par peur de ne pas avoir les compétences », c’est précisément l’objet d’Un Match Un Job, selon la première vice-présidente du Conseil régional, Stéphanie Pernod. « L’Ain affiche un taux de chômage très...

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Ain : l’AEPV passe le message de la mixité aux entreprises et aux jeunes.La section “Au féminin” des Acteurs économiques...
01/10/2025

Ain : l’AEPV passe le message de la mixité aux entreprises et aux jeunes.
La section “Au féminin” des Acteurs économiques de la Plastics Vallée a fait imprimer des gobelets et serviettes porteurs de petites phrases vantant l’égalité professionnelle.

« La mixité n’est pas un concept, c’est un moteur », a lancé la société de transport de voyageurs Keolis, l’un des 12 partenaires du projet pour l’égalité professionnelle de l’association AEPV au Féminin. Ce projet, cette section des Acteurs économiques de la Plastics Vallée y songeait depuis sa création en mars 2021. Il a mûri et s’est étoffé au fil des années, tandis que les actions menées dans les établissements scolaires finissaient de convaincre les féminines de la nécessité de cibler non seulement les entreprises, mais également les jeunes.

Le principe : utiliser des objets du quotidien pour faire passer leur message. En l’occurrence, ont été fabriqués et imprimés (en France), 10 000 gobelets en plastique réutilisables pour les entreprises et 168 000 serviettes en papier pour les établissements secondaires publics et privés du secteur : collèges Jean Rostand à Arbent et Théodore Rosset à Montréal-la-Cluse, collèges et lycées Saint-Joseph à Oyonnax et Xavier Bichat à Nantua, lycées Paul Painlevé à Oyonnax et Arbez Carme à Bellignat. Ils ont été distribués mardi 23 septembre, à l’occasion d’une soirée de lancement.

« Pas besoin de mes talons pour être à la hauteur. » « 24 % des entreprises adhérentes de l’AEPV sont dirigées par des femmes. » « Il n’y a pas de métiers d’hommes ou de femmes, seulement des métiers qu’on aime. » « Sais-tu que c’est une femme qui a inventé le wifi ? Alors, toi aussi, tu peux devenir ingénieure ! » La promotion de l’égalité professionnelle se décline en dix phrases de ce type, réunies sous deux baselines différentes : « Osons nos compétences » et « Osez l’entreprise au féminin ».

Une quinzaine de femmes ont participé à leur conception en ateliers collaboratifs. « Et comme il s’agissait d’interpeller les jeunes, nous leur avons fait valider les messages », souligne Laurence Marquet-Noël, vice-présidente d’AEPV et responsable de la section “Au féminin”. Et celle-ci d’insister sur le rôle des trois permanentes de l’association, Coraline Neveu, Caroline Poli et Agathe Duret, pour mener ce projet à terme.

Les serviettes se sont imposées comme un support susceptible d’être diffusé dans toutes les cantines, sans contrainte de logistique ou de stockage. Elles se déclinent en cinq ou six modèles différents, chacun portant une ou deux phrases. Distribués séparément, ils permettent d’étaler l’opération sur plusieurs semaines.

Quant aux gobelets réutilisables en entreprise, ils constituent un outil de sensibilisation interne durable, pratique et valorisant, à utiliser lors de réunions, événements ou pauses-café. L’association espère ainsi « toucher directement des centaines de jeunes en orientation, des dizaines d’entreprises et de collaborateurs et, à terme, contribuer à un...

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Ain : F2A au service de la qualité de l’air intérieur.Spécialisée dans la conception et la fabrication de composants aér...
01/10/2025

Ain : F2A au service de la qualité de l’air intérieur.
Spécialisée dans la conception et la fabrication de composants aérauliques et acoustiques, la société place la qualité et l’innovation au cœur de ses préoccupations.

« F2A, c’est une PME créée en 1996. Nous sommes spécialisés dans la fabrication de composants pour la ventilation et ici, à Dagneux, nous fabriquons quelque 100 000 blaffes par an. Cela représente près de 70 % du marché français, rappelle son directeur général Jean-Philippe Margrita. Nous sommes plutôt un acteur franco-français puisque 80 % de notre chiffre d’affaires se fait sur le territoire national. »

Organisée autour de quatre lignes de produits : registres et clapets, baffles et silencieux, manchettes de raccordement et gaines textiles de diffusion, l’offre de F2A permet de proposer des solutions complètes contribuant au confort acoustique et à la qualité de l’air dans les bâtiments, ainsi qu’au bon fonctionnement des réseaux de ventilation.

« Nous opérons sur l’ensemble des marchés tertiaires – qui représentent 70 % de l’activité de la société. Nous sommes aussi présents sur des marchés plus techniques et pointus comme le nucléaire, la marine (les chantiers de l’Atlantique), les ouvrages souterrains (métros et tunnels) », précise le directeur.

Expertises et savoir-faire
F2A mobilise une équipe de chargés d’affaires pour suivre le développement de la preuve de concept d’Airwise, appelée à intégrersa solution e.VAV, système qui permet de gérer le débit d’air neuf dans les locaux tertiaires et les bâtiments scolaires. « Cette évolution technologique va accélérer significativement la démocratisation et l’adoption de notre e.VAV dans des bâtiments pour lesquels la qualité de l’air devient incontournable », ajoute Jean-Philippe Margrita. En recevant, entre autres, la visite d’Alexandre Nanchi vendredi 12 septembre, F2A a évoqué sa solidité : elle affiche une croissance de 40 % depuis 2022.

Accompagnée par Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, membre du réseau d’excellence PERL, F2A compte quatre usines avec 260 collaborateurs dont 160 dans l’Ain (Dagneux et Béligneux), 60 en Normandie et 40 en Tunisie. « Notre croissance est tirée par plusieurs expertises et savoir-faire, indique le directeur général. Nous bénéficions de la...

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Rugby : ambition raisonnée chez les Violets Bressans.L’USBPA Rugby veut s’offrir les moyens, un jour, de rejouer les pre...
25/09/2025

Rugby : ambition raisonnée chez les Violets Bressans.
L’USBPA Rugby veut s’offrir les moyens, un jour, de rejouer les premiers rôles dans la compétition nationale.

« Nous venons d’une situation un peu compliquée et elle l’est encore », a rappelé Dominique Louis, le président des Violets Bressans lors de la traditionnelle soirée de présentation de l’effectif du staff et de l’ensemble des forces vives de l’Union sportive bressane Pays de l’Ain (USBPA Rugby). En ce mercredi 10 septembre, bien que le rendez-vous ait été donné au stade Marcel Verchère, il n’allait pas être question de sport.

« Tout en étant bref, mon discours va porter sur les finances et l’économie du club, a-t-il insisté. Si nous voulons que nos sportifs et nos entraîneurs puissent lutter à égalité avec les autres équipes, il n’y a pas de secret. Le nerf de la guerre, c’est l’argent. L’année écoulée affiche, malheureusement, encore un bilan déficitaire. » S’il remerciait les partenaires comme les institutionnels d’être là et de permettre à l’USBPA Rugby de vivre, il a fait savoir que les Violets avaient des réflexions pour l’avenir.

En s’inspirant de ce que font d’autres clubs et d’autres domaines sportifs, les Violets souhaiteraient créer des événements à Verchère en dehors des matchs. L’objectif serait d’offrir des services à valeur ajoutée tant aux entreprises qu’aux particuliers.

« Nous allons être encore très sérieux dans la gestion, avec l’ambition raisonnée et raisonnable de s’offrir les moyens, un jour, de rejouer les premiers rôles dans la compétition nationale, a encore argumenté Dominique Louis. Cette année nous allons essayer de faire du mieux possible. Et si nous finissions en milieu de tableau, ce serait déjà un bel exploit de notre équipe compte tenu des moyens dont elle dispose. » Tous ont à cœur de vouloir construire dans la durée. Le président en est convaincu : « le rugby est une œuvre utile » pour réunir des publics de convictions différentes.

Dans la dynamique

« En un an, nous sommes passés de 200 à 300 partenaires et avons enregistré 41 membres supplémentaires au club Affaires, a souligné Vincent Gaud, le président de ce regroupement de synergies de business 2.0. Un club Affaires que nous sommes en train de féminiser. Au vu de notre succès, nous allons...

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Industrie : le Parc industriel de la Plaine de l’Ain en mode combat.Pour l’édition 2025 de son rendez-vous, baptisé Comp...
25/09/2025

Industrie : le Parc industriel de la Plaine de l’Ain en mode combat.
Pour l’édition 2025 de son rendez-vous, baptisé Compétitiv’, le Parc industriel de la Plaine de l’Ain a filé la métaphore guerrière, notamment en invitant les FFI, les Forces françaises de l’industrie.
En invitant comme grand témoin de son rendez-vous 2025 baptisé Compétitiv’, le 18 septembre, le cofondateur des FFI, Forces françaises de l’industrie, Laurent Moisson, le Parc industriel de la Plaine de l’Ain (P**a) a voulu montrer sa combativité. D’ailleurs, pour enfoncer le clou, Jean-Louis Guyader, président du syndicat mixte du parc, a filé la métaphore en multipliant les références aux guerres napoléoniennes, dans son discours d’introduction.

« Après avoir remporté la bataille de Wagram, où se trouve le siège d’EDF (référence à l’implantation de deux réacteurs EPR2 entre Loyettes et Saint-Vulbas, NDLR), une nouvelle épreuve nous attendait. Comme l’Empereur le 2 décembre 1805, en infériorité numérique, nous avons obtenu une victoire éclatante. Le 18 juillet, Safran avait choisi le P**a pour sa nouvelle usine de freins carbone. Une usine que nous pourrions appeler Austerlitz. »

Le parc a en effet coiffé au poteau, non seulement le Territoire de Belfort, mais les États-Unis et le Canada. Et Jean-Louis Guyader de lister « les armes » du territoire, à commencer par la fiscalité, avec un taux appliqué aux entreprises le plus bas d’Auvergne-Rhône-Alpes, pas de versement mobilité et une exemption de la part communale sur la taxe d’aménagement.

« À force de monter les taux, on vide l’assiette », a-t-il lancé aux « élites parisiennes ». Le P**a a par ailleurs « considérablement amélioré » son offre de transport, notamment avec un service à la demande à partir des deux gares les plus proches. Et il bénéficie, outre la proximité de l’aéroport Saint-Exupéry et de la Part Dieu, plus grande gare TER d’Auvergne-Rhône-Alpes, d’un cadre agréable et écologique.

IA, métiers et territoire
Ces atouts et succès exposés, le P**a pouvait envisager l’avenir à travers trois tables rondes. La première portait sur « l’alliance gagnante » entre intelligence artificielle et innovation, avec les entreprises Transpolis et Totalymage, la suivante sur le réenchantement des métiers de l’industrie, avec l’usine K.Line et l’école d’ingénieurs Insa de Lyon, la dernière sur la dynamique industrielle par l’approche territoriale, avec la société Mapei, le P**a et l’agence de développement économique Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises.

« Nous testons les infrastructures et les véhicules de demain. Ces derniers embarquent de l’IA. Et nous explorons avec elle, différents scénarios. Notre outil s’appuie sur un espace de 100 hectares, qu’il a fallu trouver. C’est possible, quand les élus locaux, les industriels et l’État se mobilisent autour d’un projet identifié », a expliqué Philippe Lamoine pour Transpolis. « L’enjeu est de créer des formations qui donnent envie et...

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