Eco de l'Ain

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Ain : Kario redevient la Distillerie de la Sainte Famille.À Belley, un retour aux sources s’opère, accompagné d’une nouv...
04/12/2025

Ain : Kario redevient la Distillerie de la Sainte Famille.
À Belley, un retour aux sources s’opère, accompagné d’une nouvelle identité visuelle et d’objectifs ambitieux pour les années à venir.

Jeudi 20 novembre, la distillerie belleysanne a dévoilé sa nouvelle identité. « Un moment hautement symbolique, car les symboles jalonnent nos vies et celles des entreprises », rappelait Olivier Pin, directeur du site, lors de cette soirée placée sous le signe de la célébration et de l’amitié. Ce retour aux sources évoque à la fois le passé et l’avenir d’un patrimoine artisanal et gastronomique né il y a plus de cent ans. Il s’accompagne d’un hommage au Frère Henri-Marie – disparu il y a cent ans – et d’objectifs ambitieux pour les années à venir.

« Connue sous le nom de Kario, elle reprend désormais son appellation originelle de Distillerie de la Sainte Famille. Et son histoire, peu de personnes la connaissent, poursuivait-il. Un document italien de 1908 atteste déjà de l’existence de la Distilleria Sacra Famiglia. Avant de devenir la distillerie de l’Étoile, puis Kario, elle portait ce nom en lien direct avec les Frères de la Sainte Famille. »

Henri-Marie (1840-1925), l’un de ces frères, consacra plus de trente ans à l’étude des plantes du Bugey, du Dauphiné et de la Savoie. Au début du XXe siècle, alors que la communauté se replie à Chieri en Italie, à la suite du renforcement des lois anticléricales françaises, il crée plusieurs liqueurs de plantes : la Stellina jaune (petite étoile), la Stellina verte et l’élixir Kario Kylon, élaborés à la distilleria Sacra Famiglia.

Dans les années 1950, la distillerie de l’Étoile s’implante à Belley grâce à Robert Rameaux, entrepreneur local qui propose de distribuer et fabriquer en France les produits mis au point par la communauté.

Une nouvelle étape

Le 1er août 2023, Chartreuse rachète la distillerie Kario, avec l’ambition d’explorer le monde des boissons sans alcool, naturelles et végétales. « Cet achat recouvre un aspect patrimonial, mais aussi l’opportunité de diversifier l’activité autour du sans alcool et des compléments alimentaires. C’est clairement la mission qui m’a été confiée », précisait Olivier Pin. Après les premiers investissements et le lancement de la marque de boissons végétales Henri Marie, le succès est déjà au rendez-vous.

« Grâce au soutien de Chartreuse, au talent des personnes avec qui nous travaillons et à l’énergie que nous y mettons, cette nouvelle gamme a trouvé sa place en seulement une année. Le consommateur assume désormais de ne pas boire d’alcool », ajoutait-il. Il faut dire que le mouvement vers la sobriété s’affirme de...

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Ain : la grande dimension réussit à Darbon Mécanique Générale.Par sa spécialisation et par des investissements fréquents...
04/12/2025

Ain : la grande dimension réussit à Darbon Mécanique Générale.
Par sa spécialisation et par des investissements fréquents, la société connaît une croissance régulière.

Depuis 2013 que Coralie Darbon et son compagnon, Yann Darras, ont repris en cogérance Darbon Mécanique Générale, à Arbigny (au nord de Pont-de-Vaux), cette entreprise que ses parents, Alain et Josiane, avaient fondé en 1979, est passée de 600 000 euros de chiffre d’affaires à 1,8 M€. Et elle pense atteindre rapidement les 2 M€. Une progression qui tient à plusieurs facteurs et, en premier lieu, au choix des fondateurs d’orienter la société vers les pièces de grande dimension en petites et moyennes séries.

« Cette spécialité nous permet d’être sollicités par de nombreux clients sur toute la France, en particulier pour les marchés de la défense et de l’énergie. On nous confie de plus en plus de pièces techniques », relèvent les dirigeants. « Nous avons beaucoup diversifié, afin de ne compter aucun client qui pèserait plus de 10 ou 12 % de notre volume d’affaires. Cette politique nous permet d’afficher une certaine indépendance, aujourd’hui. »

Ainsi, Darbon Mécanique Générale travaille pour des secteurs variés : le nucléaire, l’éolien, l’aéronautique, le ferroviaire, les travaux publics, les machines spéciales… Mais, la SARL doit également son essor à des investissements réguliers. En 2020, elle a rentré une machine qui supporte 20 tonnes de charge et permet de travailler des pièces de 6 m de long par 2,5 m de haut. Sa tête d’usinage pivote avec une précision de deux centièmes de degré.

L’entreprise vient d’acquérir une machine de tournage quatre axes, pour des pièces de 600 à 2 000 mm de diamètre. Et elle envisage un nouvel achat, cette fois pour remplacer l’une de ses anciennes machines, en service depuis l’an 2000, pour un modèle semblable au premier cité.

Un cercle vertueux

Chacun de ces investissements – pour lesquels des aides de la Région ont été sollicitées, en dernier lieu dans le cadre du Pack Relocalisation – a généré de la croissance et suscité de nouveaux besoins. Darbon Mécanique Générale a déjà fait agrandir ses ateliers de 450 m² entre 2019 et 2020. Occupant à présent 1 690 m², elle caresse déjà le projet d’une nouvelle extension, de 250 ou 300 m². Et les effectifs ont crû également, à la faveur de ces développements.

Depuis 2013, deux personnes supplémentaires ont été recrutées, mais au total, la société a procédé à huit embauches. Car il a fallu remplacer des départs, notamment en retraite. Ainsi, outre ses...

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Ain : Plastiques Falquet & Cie investit et parie sur l’avenir.Le fabricant oyonnaxien, célèbre pour ses tracteurs à péda...
03/12/2025

Ain : Plastiques Falquet & Cie investit et parie sur l’avenir.
Le fabricant oyonnaxien, célèbre pour ses tracteurs à pédales distribués sous la marque Falk, mise sur la durabilité pour consolider son savoir-faire.

Fondée en 1947 par Maurice Falquet, la marque Falk est née à Oyonnax. « D’abord spécialisée dans les jouets en bois, l’entreprise s’est rapidement tournée vers la résine plastique, accompagnant l’essor industriel de la région », rappelle Mickaël Petit, responsable produit et marketing. Ses premiers “sèche-pleurs”, ces petits jouets capables de consoler instantanément les enfants, ont ouvert la voie à une ambition plus grande. « Le fondateur s’est rendu compte qu’il y avait une opportunité à faire du très gros jouet. Aussi, dans les années 1970, Falk lance son premier tracteur à pédales, devenu le produit iconique de la marque », ajoute-t-il.

Symbole de mouvement et de robustesse, il a construit la notoriété de la société et lui permet, encore aujourd’hui, de résister à la concurrence des importations asiatiques. L’histoire familiale s’est poursuivie avec Didier Sogno, neveu du fondateur, qui a pris la succession en 2002 et développé l’international. Son fils Yvain, entré en 2007, dirige l’entreprise depuis 2014. Il a modernisé l’outil de production et rationalisé la gamme, tout en renforçant les liens avec les grands acteurs du monde agricole et des travaux publics.

« Aujourd’hui, Plastiques Falquet & Cie, c’est un seul site moderne de 40 000 m2 dont 21 000 m2 couverts, regroupant administration, production et logistique », détaille Mickaël Petit. L’usine emploie une cinquantaine de salariés, hors intérim. De Maurice Falquet à Yvain Sogno, la troisième génération tient les rênes et incarne une aventure familiale industrielle qui mise sur la durabilité pour consolider son savoir-faire et préparer l’avenir.

Santé et mouvement

« 2025, pour le monde du jouet et de l’industrie en général, est une année un peu calme, explique Mickaël Petit. Mais nous n’avons pas baissé les bras. Au contraire, nous avons redoublé d’efforts en choisissant d’accélérer plutôt que de ralentir. Moderniser l’entreprise et innover étaient les seuls moyens de rester compétitifs. » Depuis plus de 40 ans, la société, labellisée Origin’Ain, utilise du plastique recyclé et refuse les jouets à batterie, privilégiant les modèles à...

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Ain : un acteur des ressources humaines pour soutenir la croissance des entreprises.Batka, spécialiste du recrutement de...
03/12/2025

Ain : un acteur des ressources humaines pour soutenir la croissance des entreprises.
Batka, spécialiste du recrutement de cadres et dirigeants, ouvre une nouvelle antenne à Bourg-en-Bresse pour répondre aux besoins des sociétés locales.

« Créé il y a vingt ans, Batka est un groupe d’entreprises en ressources humaines capables d’intervenir sur toute la chaîne du recrutement et du conseil », explique Édith Bougenault, responsable développement de l’antenne aindinoise. Le cabinet, géré par les frères Perruchot, est spécialisé dans le recrutement de cadres, dirigeants et profils rares, mais aussi dans l’accompagnement RH, le management de transition et le développement des compétences.

Le groupe s’appuie sur 12 filiales expertes, dont Keyman – recrutement sur mesure de dirigeants, de cadres et d’experts rares – régulièrement distinguée par la presse économique. L’entreprise de 160 collaborateurs dispose déjà d’implantations à Lille, Paris, Lyon ou Nantes, et couvre également les besoins de ses clients à l’international. L’ouverture à Bourg-en-Bresse vient compléter ce maillage.

Pour Batka, le choix de la cité burgienne n’a rien d’anodin : le territoire affiche une forte dynamique industrielle, un développement démographique soutenu et des besoins croissants en compétences qualifiées. « Le tissu économique local est riche, varié et en pleine mutation. Les entreprises ont besoin de recruter, plus vite et plus efficacement », souligne Édith Bougenault. Native de la ville, elle porte ce développement régional.

« Revenir ici avait du sens : je connais le territoire et ses enjeux, et je veux contribuer à renforcer l’attractivité locale. » Son rôle est de créer un lien direct entre les entreprises aindinoises et les expertises nationales du groupe, tout en assurant la proximité quotidienne que les dirigeants recherchent.

Valoriser les talents locaux

Batka propose une palette de services qui dépasse le simple recrutement. Executive search, coaching individuel, transition professionnelle, audit de marque employeur, management de transition, missions RH externalisées… « Notre ambition est d’apporter une solution globale, pas seulement de trouver le bon CV. Nous accompagnons les organisations dans leur transformation », précise la responsable.

La méthode repose sur une connaissance fine des métiers, une immersion dans la culture de l’entreprise et une équipe de consultants spécialisés. « Nous intervenons autant pour des ETI que pour des PME, dans l’industrie, les services ou les...

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Immobilier dans l’Ain : et si accéder à la propriété devenait plus simple ?Pour sa première édition burgienne, la Grande...
27/11/2025

Immobilier dans l’Ain : et si accéder à la propriété devenait plus simple ?
Pour sa première édition burgienne, la Grande soirée pour devenir propriétaire a réuni plus d’une centaine de visiteurs, confirmant la pertinence d’un format court et concentré qui facilite le passage à l’acte.

Sous les lumières de la salle des fêtes de Bourg-en-Bresse, la première édition locale de la Grande soirée pour devenir propriétaire a rencontré un vif succès. Pendant trois heures, promoteurs, bailleurs sociaux, courtiers et constructeurs ont accueilli un public nombreux, en quête de réponses concrètes dans un marché immobilier redevenu dynamique. Une réussite qui conforte l’agence Carma, organisatrice, dans sa volonté d’inscrire durablement l’événement sur le territoire. Le concept est né d’un constat simple. « Le but était de mutualiser les différentes actions d’un achat immobilier en un seul rendez-vous. Les étapes sont complexes pour l’acheteur et par conséquent beaucoup ont peur et ne tentent rien », explique Carine Moal, cofondatrice de Carma.

Après cinq éditions dans la région lyonnaise – dont la toute première à Villeurbanne, Bourg-en-Bresse s’est imposée comme un nouveau terrain stratégique. Les exposants historiques, fidèles d’une édition à l’autre, n’ont pas hésité à encourager cette implantation. Neuf acteurs du secteur étaient présents : Sogeprom, Ain Habitat, Immo de France, Maisons d’en France, Dynacité, Groupe Édouard Denis, Axim, Care Promotion et Noaho. Chacun avait convié sa propre base de prospects, garantissant un public qualifié. « Les visiteurs viennent réellement par intérêt d’achat », souligne la co-dirigeante Marine Bertuletti.

Une nouvelle édition en vue

Le format afterwork, court et accessible, fait la force de l’évènement. Il permet à des primo-accédants souvent noyés dans les démarches de rencontrer en une soirée tous les interlocuteurs nécessaires à un projet immobilier : financeurs, promoteurs, conseillers, spécialistes de la construction ou du neuf. Une approche fluide, directe, avec une dimension humaine forte. Malgré le froid hivernal et quelques flocons, l’ambiance était chaleureuse grâce à un parcours clair, des professionnels disponibles et un public curieux, souvent déjà mûr dans sa réflexion.

Derrière cette soirée se trouve Carma, une jeune agence événementielle créée en janvier dernier et basée à Villeurbanne. Initialement spécialisée dans l’organisation de séminaires et de team buildings, celle-ci s’est rapidement diversifiée vers les événements immobiliers. Une évolution logique pour ses fondatrices, issues du secteur et sensibilisées aux freins rencontrés par les primo-accédants. En quelques mois, Carma a réussi à fédérer un réseau d’exposants fidèles, qui l’encouragent désormais à étendre son concept sur de nouveaux territoires. Aujourd’hui, l’entreprise voit plus loin.

« Nous souhaitons installer durablement ce rendez-vous à Bourg-en-Bresse. L’achat immobilier est un projet qui s’inscrit dans un temps long, l’événement doit s’y inscrire aussi », projette Marine Bertuletti. L’équipe travaille déjà avec les collectivités pour envisager une nouvelle édition et cherche...

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Ain : l’intelligence artificielle à portée de tous, mais…Témoignages à l’appui, une conférence d’ENE (Experts du numériq...
27/11/2025

Ain : l’intelligence artificielle à portée de tous, mais…
Témoignages à l’appui, une conférence d’ENE (Experts du numérique en entreprise) a mis en avant de nombreux cas d’usage de l’intelligence artificielle, même pour des PME, tout en alertant sur ses limites.

EIST, tôlerie industrielle à Meyzieu, dans le Rhône, est une toute petite structure, d’à peine une demi-douzaine de personnes. Cela ne l’a pas empêché d’intégrer l’intelligence artificielle (l’IA) pour automatiser la rédaction des devis.

« Après le rachat de l’entreprise, je n’avais pas forcément l’historique des précédents devis et la recherche documentaire, pour un chiffrage au plus juste, se révélait laborieuse, raconte Kevin Cassard, repreneur de la société en 2023. À l’analyse, l’étude des plans pour identifier le besoin s’est révélée la tâche la plus chronophage. Nous avons donc nourri l’intelligence artificielle avec les plans et chiffrages passés. Et nous nous en servons désormais pour chiffrer des pièces récurrentes à faible valeur ajoutée, pour lesquelles la rédaction du devis revenait souvent plus cher que la vente. Non seulement, cela nous permet de répondre plus vite, mais nous a conduits à repenser la manière de faire. Technicien de formation, j’allais souvent trop vite dans le détail de la commande, sans être sûr d’obtenir le marché. »

Aujourd’hui, quelque 800 corrélations entre plans et devis ont été générées par IA, avec 90 % d’efficacité. « Pour l’instant, nous reprenons et corrigeons les données constamment pour arriver au chiffrage parfait. Nous devrions y être en décembre », estime Kevin Cassard qui envisage de l’intégrer dans un ERP complet, pour gagner encore en efficacité dans la relation client.

Le jeune dirigeant était invité à témoigner, le 18 novembre à la CCI de l’Ain, dans le cadre d’un atelier avec ENE (Experts du numérique en entreprise), qui à travers un maximum de cas d’usage entend montrer aux participants comment ils peuvent concrètement s’emparer de l’intelligence artificielle. À ses côtés, Frédéric Fléchon, dirigeant de REI (Réemploi équipements industriels) à Meillonnas, a également fait part de son expérience. Un exemple désormais bien connu des Aindinois, mais tout de même intéressant pour ses évolutions récentes.

Pour mémoire, l’entreprise, qui démonte des unités de transformation obsolètes et récupère des composants pour dépanner d’autres machines, a développé une appli qui permet d’identifier les pièces à partir d’une photo de son étiquette. Mais elle s’était appuyée pour cela, sur des algorithmes existants, dont l’un a été supprimé cet été par ses développeurs.

« C’est finalement une bonne chose. Cela nous a conduits à tout repenser et anticiper l’arrêt d’autres algorithmes que nous utilisons. Nous avons aujourd’hui, un outil plus efficace, basé sur nos propres données. Et nous avons pu générer d’autres modules. Non seulement l’application sait identifier la pièce mais dire si elle est critique ou non, et quels industriels en...

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L’École de la Passerelle forme le futur de la Plastics Vallée.Inauguré le 6 octobre, l’établissement mise sur un modèle ...
26/11/2025

L’École de la Passerelle forme le futur de la Plastics Vallée.
Inauguré le 6 octobre, l’établissement mise sur un modèle « école-entreprise » pour insérer rapidement des jeunes sans qualification dans les métiers industriels en tension.

Dans le cadre de la Semaine de l’industrie, l’École de la Passerelle ouvrait ses portes pour présenter un projet aussi ambitieux que pragmatique : former des jeunes sans diplôme en les plongeant au cœur d’un atelier-usine. Un modèle centenaire en France, celui des écoles de production, qui répond à un besoin fort du territoire. « Les jeunes dépourvus de qualification pourront bénéficier d’un parcours professionnalisant les rendant opérationnels pour les entreprises de la vallée », résume Catherine Cochet.

Créée à l’initiative d’une association de chefs d’entreprise, l’école repose sur un principe simple qui est d’apprendre en produisant. Chaque semaine, les élèves suivent 35 heures de formation, dont 24 heures en atelier et 11 heures d’enseignement général. « Nous partons d’une commande réelle d’un client pour apprendre », explique la directrice, convaincue que la responsabilisation renforce l’implication des élèves. L’établissement accueille cette année une première promotion de huit jeunes, pour un maximum de quatorze par session. Ils préparent en deux ans, un CAP usinage/mécanique industrielle, diplôme très recherché localement.

40 élèves à long terme

Les locaux ont été aménagés avec un parc machines financé par la formation. « Notre objectif à court terme est de leur partager et transmettre le goût de la mécanique », assure Catherine Cochet, consciente que beaucoup s’orientent d’abord vers l’électricité. Mais là encore, l’école prépare la suite. Une nouvelle promotion arrivera en 2026 et un CAP électricité, en un an, pourrait voir le jour à la rentrée prochaine.

Le modèle repose aussi sur un fort accompagnement social. « Nous proposons un soutien plus global pour les élèves évoluant dans un milieu socio-économique compliqué », détaille la directrice. Médiation, appui psychologique, éducateurs et charte de vie complètent la formation technique. L’école ambitionne d’atteindre un effectif de 40 élèves à terme, sur trois promotions. Aussi, pour attirer de nouveaux jeunes, des stages de découverte sont déjà proposés. Une manière d’ouvrir les portes d’une industrie qui recrute, innove et...

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Ain | Clotilde Fournier : « Être maire a été une aventure humaine unique »Alors qu’elle ne briguera pas un nouveau manda...
26/11/2025

Ain | Clotilde Fournier : « Être maire a été une aventure humaine unique »
Alors qu’elle ne briguera pas un nouveau mandat, Clotilde Fournier revient sur ses années à la tête de Saint-Sulpice (Ain), les projets menés avec son équipe et un engagement qu’elle revendique au service des habitants. Interview.

Vous avez exercé plusieurs mandats de maire à Saint‑Sulpice. Quel regard portez‑vous sur ces années de responsabilité ?

J’ai eu l’honneur et la fierté de représenter les habitants, en travaillant sans relâche pour l’intérêt général. Chaque décision a été guidée par la volonté de renforcer notre cadre de vie, moderniser la commune et préserver son équilibre. Cette exigence s’est traduite par une rigueur budgétaire constante : aujourd’hui, nous pouvons être fiers d’un résultat remarquable. La dette par habitant est de zéro euro. Dans un contexte où beaucoup de communes peinent à équilibrer leurs finances, c’est la preuve d’une gestion exemplaire et responsable. Fini les emprunts : je laisse les caisses pleines, tout en ayant mené de nombreux projets, comme l’isolation de la salle des fêtes, la finalisation de l’Atlas de la Biodiversité ou encore, l’installation d’un panneau pédagogique sur le parcours découverte.

Vous annoncez vouloir transmettre le flambeau. Pourquoi cette décision ?

Je viens d’une famille qui s’est toujours engagée, dans la vie associative comme au niveau communal. J’ai grandi dans cet esprit et ce choix n’a donc pas été facile. Mais il est guidé par la conviction qu’il faut préparer l’avenir avec sérénité et continuité. J’ai toute confiance en mon premier adjoint, Michel Girod, qui connaît parfaitement les dossiers et partage mes valeurs de proximité et d’écoute.

L’Association des maires de France appelle à renforcer l’engagement citoyen et à garantir la parité ? Qu’en pensez-vous ?

Dans ma commune, je n’ai eu ni le souci de la parité, ni le souci de trouver des personnes prêtes à s’engager. Au contraire. Est-ce parce que je suis une femme que je n’ai pas rencontré ce problème ? Personnellement, depuis que je suis élue, j’ai toujours veillé à ce qu’il y ait autant d’hommes que de femmes. Je crois beaucoup en la complémentarité. On ne peut pas décider qu’entre hommes ou qu’entre femmes. Par exemple, avec mon binôme au conseil départemental, Walter Martin, nous nous complétons vraiment. J’ai ma vision, il a la sienne, et ça fonctionne. La parité n’est pas un sujet en soi. En revanche, ce qui pose question, c’est le cas où, dans une petite commune, huit femmes et trois hommes veulent s’investir : comment faire le choix ? Nous devons aussi représenter les différents hameaux, le tissu associatif… L’équilibre est essentiel. Et il risque de basculer avec...

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Lumicène explose grâce à l’hébergement insoliteConçu autour d’une fenêtre courbe et comme une “cabane” de luxe, le Lumip...
06/11/2025

Lumicène explose grâce à l’hébergement insolite

Conçu autour d’une fenêtre courbe et comme une “cabane” de luxe, le Lumipod connaît un succès grandissant, en France et en Europe.

« Arrivés dans nos nouveaux locaux, à Miribel, début 2024, nous n’avions encore jamais organisé de visite pour les officiels de l’Ain », explique Clément Salvaire, dirigeant de Lumicène, quant à la soirée organisée le 21 octobre, pour les représentants d’Aintourisme, du Medef, de la CPME, de la CCI, d’Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises et du label Origin'Ain. « C’était un moyen de nous faire connaître comme un acteur local en croissance, qui recrute et est présent à l’export pour presque deux tiers de son activité. »

Bâtie en 2003 en Mayenne, autour d’un brevet pour une fenêtre en verre courbe conçue en partenariat avec Saint-Gobain, pour transformer n’importe quelle pièce en espace intérieur-extérieur, Lumicène s’est développée à partir du moment où elle a conçu le Lumipod. « Jusqu’alors, nous avions démarché les promoteurs et les architectes pour commercialiser notre fenêtre. Mais comme nous ciblions le marché du neuf, où les temps de cycles sont longs, notre croissance n’était pas aussi rapide que nous l’aurions voulu, raconte Clément Salvaire, qui avait rejoint l’aventure en 2015, au côté de son père, Laurent, le fondateur de la société. Nous avons donc engagé la réflexion pour concevoir notre propre bâtiment et ne plus dépendre du trait d’un architecte, d’un promoteur ou d’un bureau de contrôle. Nous nous sommes alors intéressés aux nouvelles formes d’hébergement et avons imaginé une “cabane” luxueuse. Un sujet de rêve pour toutes les personnes et tous les milieux. »

En mai 2019, lorsque le Lumipod est présenté pour la première fois, la machine s’emballe. « De nombreux articles et reportages ont été diffusés dans les médias. Et nous avons commencé à recevoir des centaines de demandes de particuliers et d’hôteliers. Or, nous n’avions pas d’atelier », se souvient le dirigeant. Installée dans le Rhône depuis 2015, pour se rapprocher de son fabricant, Saint-Gobain, la société trouve à louer un espace de 150 m² à Rillieux-la-Pape où elle conçoit son premier prototype, installé fin 2019. Arrivée sur ces entrefaites, la crise sanitaire, loin d’être une calamité, aura finalement permis à Lumicène de prendre du recul, repenser son produit et élaborer une gamme. La période post-covid verra repartir l’activité de plus belle, de sorte que le nouvel atelier de...

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Jean-Bernard BLANC : « Il faut unir nos voix si l’on veut peser dans le débat public »Élu en avril, le nouveau président...
06/11/2025

Jean-Bernard BLANC : « Il faut unir nos voix si l’on veut peser dans le débat public »

Élu en avril, le nouveau président de l’UNAPL Auvergne-Rhône-Alpes entend poursuivre les chantiers engagés par sa prédécesseur, dans une logique de continuité et de dynamique régionale.

Jean-Bernard Blanc, vous avez pris, il y a six mois, la tête de l’Union nationale des professions libérales Auvergne-Rhône-Alpes (Unapl Aura), succédant à Marie-Françoise Gondard-Argenti. Qu’est-ce qui vous a conduit vers cet engagement syndical ?

En avril 2025, en prenant la présidence de l’Unapl Aura, je suis devenu automatiquement vice-président de l’Union des entreprises de proximité Auvergne-Rhône-Alpes (U2P AUVERGNE-RHONE-ALPES). Parallèlement, je conserve mes mandats de président de l’U2P de l'Ain 01 jusqu’en avril 2026, ainsi que celui de l’Unapl de l’Ain. J’appréhendais la fin de mon mandat à l’U2P, je craignais un vide… Finalement, il n’y en aura pas.

Mon parcours professionnel est pluriel, mobile et ancré dans les réalités du terrain. Après avoir exploré plusieurs secteurs et sillonné une bonne partie de la France – de mes débuts dans une entreprise spécialisée dans la rénovation de monuments historiques, en passant par la location de compteurs d’eau dans les Alpes-Maritimes, puis l’imprimerie en Moselle, j’ai rejoint un cabinet de géomètres-experts à Gardanne (Bouches-du-Rhône) pour une mission en informatique. Si j’ai fait de petites escales, je suis passé, sans transition, de la mer à la montagne.

En 2009, j’arrive à Saint-Genis-Pouilly pour intégrer le cabinet Ducret-Gros. Une opportunité d’association s’est présentée chez les hashtag -experts et j’ai entrepris de passer tous les diplômes en VAE (validation des acquis d’expérience) pour reprendre les parts du cabinet en 2015, lorsque Bernard Ducret a fait valoir ses droits à la retraite. C’est ainsi que le cabinet est devenu la SCP Barthélémy-Blanc. Exercer une profession libérale, c’est avant tout choisir...

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