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Metal-Musikronik, Brest (2025)

21/06/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐃𝐚𝐫𝐤 𝐅𝐨𝐥𝐤 - 𝐍𝐞𝐨-𝐅𝐨𝐥𝐤 - 𝐏𝐚𝐠𝐚𝐧 ❌
▪️ Askemåne - Gravitasion (2024)

🔹️ Format ➡️ CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Besançon, France
🔹️ Label ➡️ Autoproduction / Iron Crew Asso
🔹️ Artwork ➡️ HEAVY PICS

Depuis maintenant plusieurs années, le genre Dark Folk et Pagan prend de l'ampleur : notamment grâce aux succès critiques et commerciaux de formations nordiques telles que Wardruna, Heilung, NYTT LAND ou encore Eivør (pour ne citer qu'elles). C'est une musique, qui malgré son côté traditionnel, brasse un large public allant de la World Music à la scène Metal jusqu'aux amatrices et amateurs de cinéma et de jeux-vidéos. Elle a aussi son noyau dur passionné d'esthétiques médiévales et des multiples légendes et croyances qui ont traversé l'humanité.

« Gravitasion » est le premier album de 𝐀𝐬𝐤𝐞𝐦𝐚̊𝐧𝐞, groupe originaire de la ville de Besançon, qui a à cœur de proposer et de développer sa vision du style tout en respectant ses fondamentaux. Premièrement la production très sobre et aérée rend parfaitement justice à ce premier jet sorti en totale indépendance. Nous voyageons ici aux travers des compositions de François Tosserg / Asufelt (Second Day - Horizon Waves) et Ølrendyr accompagnés des vocalises et effets de voix aux accents shamaniques : une vraie réussite et alchimie en studio.

Les morceaux « Skumring », l'excellent « Vinter Saga », « Lubne Gudine » ou encore le sombre et hypnotique « Stjernehealing » figurent parmi les grands moments du disque qui n'a pas à rougir face à celles et ceux qui tentent de tirer leurs épingles du jeu sur une scène actuellement en pleine ébullition.

Laissez-vous porter par votre curiosité.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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30/05/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐌𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 ❌
▪️ Horizon Waves - Asymptot (2024)

🔹️ Format ➡️ CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Besançon, France
🔹️ Label ➡️ Autoproduction
🔹️ Artwork ➡️ C3PO.LETTE

Auteur d'un EP « Freedom Of Mind » sorti en 2020, 𝐇𝐨𝐫𝐢𝐳𝐨𝐧 𝐖𝐚𝐯𝐞𝐬 poursuit son chemin et connaît un rebond rapide dans son évolution. Son chanteur, Damien Hanz Sant est ici remplacé par un duo de voix : Emilie Villard au chant clair et François Tosserg de Askemåne / Second Day en tant que growler et en backing clean pour un 50/50 assez intéressant.

𝐇𝐨𝐫𝐢𝐳𝐨𝐧 𝐖𝐚𝐯𝐞𝐬 délaisse le storytelling/concept tenté précédemment, se veut plus technique, plus moderne et enrichit ses compositions, sans pour autant perdre ce qui faisait le charme de leur EP. La mélodie et l'efficacité ont le potentiel pour draguer les oreilles des néophytes. Un gap musical se ressent alors. L'approche pop du chant de Emilie Villard drive parfaitement le tout, avec des lignes accrocheuses et qui habitent les refrains aux allures de hits. Le growl de François Tosserg s'invite pour un résultat convaincant et se révèle au chant clair pour appuyer Emilie.

Le groupe de Besançon semble avoir trouvé sa formule et évite les écueils du genre par son côté plus progressif et l'ajout d'orchestrations discrètes et bien senties. « Asymptot » est un projet plus que solide dans le paysage Metal en France.

[ Petite note : je regrette néanmoins que la voix de François Tosserg soit parfois trop mise en avant dans le mix ou bien un poil étouffée. Ce qui empêche de capter toutes les nuances et les émotions dans certaines de ses parties. ]

Allez les voir sur scène ! ✨️

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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30/05/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 / 𝐑𝐄𝐓𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄 🔻

❌ 𝐀𝐥𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 ❌
▪️ Horizon Waves - Freedom Of Mind (EP) (2020)

🔹️ Format ➡️ CD Cardsleeve
🔹️ Origine ➡️ Besançon, France
🔹️ Label ➡️ Autoproduction
🔹️ Artwork ➡️ Mythrid Art - Tattoo & Digital Art & Coralie Champion

Formé en 2018, 𝐇𝐨𝐫𝐢𝐳𝐨𝐧 𝐖𝐚𝐯𝐞𝐬 trouve sa direction vers des sonorités issues du Metal Progressif. On y trouve des structures et des mélodies immédiates qui donnent également un certain sens de l'accroche habituel du Metal Alternatif des années 2000's. Un album comme « Karmacode » (2006) de Lacuna Coil, l'un des virages artistiques du groupe Italien, va jusqu'à hanter parfois ce mini-album. Est-ce une de leurs multiples influences (consciente ou inconsciente) ?

La formation originaire de Besançon s'appuie ici sur un concept qui met au centre de l'œuvre un personnage brisé qui rêve de nouveaux horizons. Il se lie à un groupe de pirates et finit avide de pouvoir : il bascule alors dans une folie meurtrière qui le mène à sa perte. Si le pitch est traditionnel du Pagan/Folk ou du Power Metal, ici on en est assez loin dans la forme.

Le chanteur Damien Hanz Sandt, parfois accompagné de choeurs féminins, épouse parfaitement les compositions à la fois dynamiques et aériennes. Des morceaux comme « Leave Away » et « Black Sails » sont des gros tubes undergrounds avec un fort potentiel sur scène. C'est d'ailleurs le cas sur ces cinq titres (et une intro) qui forment un projet très homogène, très agréable à l'écoute et avec de parfaites transitions.

𝐇𝐨𝐫𝐢𝐳𝐨𝐧 𝐖𝐚𝐯𝐞𝐬 pose ici sa première pierre et reste en constante recherche d'identité. Il fera d'ailleurs évoluer sa formule et son line-up sur le projet suivant avec notamment l'arrivée de Emilie Villard et François Tosserg au chant.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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25/03/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐏𝐨𝐬𝐭-𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐏𝐨𝐬𝐭-𝐇𝐚𝐫𝐝𝐜𝐨𝐫𝐞 ❌
▪️ HOLLS - ILL (2025)

🔹️ Format ➡️ Vinyle Blanc + CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Besançon, France
🔹️ Label ➡️ Autoproduction
🔹️ Artwork ➡️ Rustre

Formé en 2023, 𝐇Ø𝐋𝐋𝐒 évolue dans un registre à fois mélancolique et brutal. Le groupe originaire de Besançon puise son inspiration dans le Post-Metal et le Post-Hardcore, le tout, saupoudré par une pincée de Post-Rock mélodique très ambiant. La balance entre le clair et l'obscur sur « ILL » est ici un pari tenu.

Ce premier album du combo flirte avec le concept-album. Il met en scène un personnage central, prisonnier de son mal-être et piégé dans un contexte qui le débecte au point de décliner mentalement et physiquement : la confiance en l'être humain, la crise écologique, le manque d'empathie du monde moderne, ses relations. Ce personnage n'est en fait pas si fictif : il s'agit des (re)sentiments de la vocaliste Sandra Chatelain qui y sont exprimés. Elle exorcise à travers ce prisme ses propres démons intérieurs.

Musicalement nous ocillons entre agressivité, par la noirceur de ces compositions et des screams, et lamentations avec une teinte vocale particulière et un désespoir latent, très naturel, qui caresse les limites du Doom Metal. 𝐇Ø𝐋𝐋𝐒 débarque avec de long morceaux riches en contenu mais toujours avec cette émotion palpable.

La production "artisanale" est à la fois son cruel défaut qui nourrit parfois une certaine frustration en terme de reliefs dans son écoute mais c'est aussi sa force tant elle sert la spontanéité de son propos.

Quoiqu'il en soit, « ILL » possède un potentiel monstre et 𝐇Ø𝐋𝐋𝐒 est un groupe à suivre absolument. L'une des pépites underground de ces dernières années.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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|| NRV Promotion

22/03/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐃𝐨𝐨𝐦 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐃𝐞𝐚𝐭𝐡-𝐃𝐨𝐨𝐦 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐅𝐮𝐧𝐞𝐫𝐚𝐥 𝐃𝐨𝐨𝐦 ❌
▪️ Ataraxie - Le Déclin (2024)

🔹️ Format ➡️ Double Vinyle White + CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Rouen, France
🔹️ Label ➡️ Ardua Music
🔹️ Artwork ➡️ Arnaud Daval + Alexandra Tissier (Splendor Solis)

Depuis la fin des années 2000's, 𝐀𝐭𝐚𝐫𝐚𝐱𝐢𝐞 mène sa barque de manière exemplaire dans les méandres de l'underground et des territoires nichés du Doom Metal Français. Sa musique aussi sombre et désespérée soit-elle est la parfaite approche d'un genre sublimé, sous toutes ses formes, du Funeral au Death-Doom, et aux variations bien senties.

Le côté brut, nineties, aérien, artisanal, mais parfaitement produit de ce cinquième album est d'ailleurs tout à fait jouissif. Dans la droite lignée du précédent et excellent album « Résignés », la formation originaire de Rouen explore les fonds de l'âme mais aborde aussi des thématiques intéressantes telles que la manipulation des masses, l'obscurantisme, l'écologie ou encore les méfaits d'un monde de plus en plus digitalisé.

« Le Déclin » est un opus compacte, très riche et tortueux qui demande une attention particulière. La mélancolie et les lamentations côtoient ici des moments de grande violence musicale sur ces quatre titres qui tiennent les vingt minutes en moyenne chacun. Le slow tempo, noir, hypnotique, aux riffs et aux rythmiques tout en lourdeur laissent parfois place aux blasts furieux et au growl caverneux et viceral de son vocaliste Jonathan Théry. Les morceaux « Vomisseurs de Vide » ou encore « Glory Of Ignominy » sont de véritables pépites qui valent expressément le détour.

L'atmosphère de cet opus est à l'image des sublimes photographies de Arnaud Daval et des talents de graphiste, d'illustratrice et de photographe de Alexandra Tissier du studio Splendor Solis : froid, désertique, immense, avec une sensation de toute puissance mais aussi d'une très grande beauté.

« Le Déclin » est l'un des moments forts des musiques extrêmes de l'année 2024 et pas que. Un album à posséder.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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02/03/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐃𝐨𝐨𝐦 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐆𝐨𝐭𝐡𝐢𝐜 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐃𝐞𝐚𝐭𝐡-𝐃𝐨𝐨𝐦 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 ❌
▪️ Swallow the Sun - Shining (2024)

🔹️ Format ➡️ CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Jyväskylä, Finland
🔹️ Label ➡️ Century Media Records
🔹️ Artwork ➡️ Tommi Anttonen

Neuvième album pour 𝐒𝐰𝐚𝐥𝐥𝐨𝐰 𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐮𝐧.

Le groupe a plus de vingt ans de carrière au compteur et délivré quelques indispensables, de purs bijoux de noirceur au sein de sa discographie (à l'image du sublime « When a Shadow Is Forced into the Light »). 𝐒𝐰𝐚𝐥𝐥𝐨𝐰 𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐮𝐧 semble aujourd'hui décidé à mettre un peu de lumière dans son spleen au travers de son nouvel album, c'est à dire plus de mélodies, un soupçon d'optimisme et un chant clair présent sur 90% du projet.

Pensé comme un « Black Album », en référence au plus grand succès de Metallica, c'est à dire plus ouvert et plus accessible, « Shining » voit sa production confiée à l'orfèvre anglais et producteur star Dan Lancaster (Muse, BRING ME THE HORIZON, blink-182, A Day To Remember, etc). Sacré démarche pour un groupe comme 𝐒𝐰𝐚𝐥𝐥𝐨𝐰 𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐮𝐧 et il faut le dire : tout est beau et clinquant. Peut-être parfois même trop pour le fan de longue date.

Néanmoins tout est très honnête et les Finlandais sont très inspirés. Le tubesque "Innocence Was Long Forgotten", le très gothique et immersif "November Dust" (clin d'œil à "October Rust" de Type O Negative) ou encore les growls de "What I Have Become" sont diablement prenants. "Tonight Pain Believes" est lui aussi une petite merveille sur lequel plane l'esprit d'un Paradise Lost. "Charcoal Sky", alternant chant Death et mélodies planantes, est, lui, un joli retour aux sources.

« Shining » est un album qui par moment est vraiment brillant et à d'autres plus qu'agréable. 𝐒𝐰𝐚𝐥𝐥𝐨𝐰 𝐓𝐡𝐞 𝐒𝐮𝐧 reste lui-même tout en élargissant son champ des possibles.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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24/02/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐃𝐞𝐚𝐭𝐡 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐎𝐥𝐝 𝐒𝐜𝐡𝐨𝐨𝐥 𝐃𝐞𝐚𝐭𝐡 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 ❌
▪️ Infern - Turn Of The Tide (2024)

🔹️ Format ➡️ Vinyle Colored Edition + CD Boîtier Cristal
🔹️ Origine ➡️ Bretagne, France
🔹️ Label ➡️ Dolorem Records
🔹️ Artwork ➡️ Riko

Premier album pour 𝐈𝐧𝐟𝐞𝐫𝐧.

𝐈𝐧𝐟𝐞𝐫𝐧 est né d'une envie commune de faire un Death Metal jouissivement à l'ancienne à l'image de groupes comme Bolt Thrower, Deicide ou Grave. Les musiciens sont issus de groupes bretons tels que STONEBIRDS, Edwood, ex-Anthares, Gengis, The Dying Seed ou encore Taliandörögd et délivrent ici un projet aux riffs tranchants, caverneux et à l'assimilation quasi-immédiate. Et nous pouvons dire que ce projet tient ici toutes ses promesses.

« Turn Of The Tide » est vraiment un excellent disque pour tout bon fan de musiques extrêmes, sans effet et non lissé. "Tormented Paranoïd", "Burning Fields" ou encore l'écrasant "Achetype Of Brutal Agressor" (qui a tout d'un classique du genre) font partie de ces enchaînements parfaits dont on ne sort pas indemne. La suite est au passage tout aussi accrocheuse et brutale. 𝐈𝐧𝐟𝐞𝐫𝐧 n'est pas là pour expérimenter ni pour acter une révolution musicale mais surprend par sa maîtrise et son exécution.

Il s'en dégagent des ambiances guerrières, de bagarres générales, le tout sur des thématiques qui se rapprochent plutôt du Hardcore à la MADBALL, du Thrash et du Punk (et oui !). Tous ses éléments ne surprennent pas quand on connaît le travail d'écriture du puissant vocaliste Julien Tanguy, ici en très bonne forme. Rimes parfois appuyées et scandées : tout est fait pour prendre possession des humeurs de l'auditeur.

Un album qui a une âme et qui est une belle déclaration d'amour de tout un pan de l'histoire du Death Metal.

A avoir dans sa discothèque.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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23/02/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐌𝐞𝐥𝐨𝐝𝐢𝐜 𝐇𝐚𝐫𝐝𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐏𝐮𝐧𝐤 - 𝐏𝐨𝐬𝐭-𝐇𝐚𝐫𝐝𝐜𝐨𝐫𝐞❌
▪️ Stinky - SOLACE (2025)

🔹️ Format ➡️ Vinyle Collector + CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Nantes, France
🔹️ Label ➡️ Salem Rose Music & M-Theory Audio
🔹️ Artwork ➡️ .ceramique, Insane Motion et .studio

Quatrième album pour 𝐒𝐭𝐢𝐧𝐤𝐲.

« SOLACE » est un opus très attendu au sein de la scène HxC mais il risque pourtant d'en déstabiliser plus d'un-e. La formation nantaise évolue vers des contrées plus mélodiques qu'à l'accoutumée dans ses riffs, dans sa diversité musicale et dans l'utilisation de chant clair de plus en plus présent. Une prise de risque qui, paradoxalement, n'interfère en rien dans le « son Stinky » : tous les repères habituels sont là.

𝐒𝐭𝐢𝐧𝐤𝐲 reste 𝐒𝐭𝐢𝐧𝐤𝐲 mais enrichi sa démarche en explorant beaucoup de choses. Le groupe met notamment en lumière le parcours de vie et la transidentité de Clair, et traite de sujets tels que les rapports humains, la quête de soi, l'acceptation, le combat social et les contradictions de ce monde qui nous entoure.

L'énergie HxC pure est là : on la retrouve entres autres dans les morceaux "Aligment", "Down In The Dumps" ou encore "Grass Snakes" en duo avec Lou Koller des mythiques Sick Of It All. Le très touchant "Mourning Flowers" flirte, lui, avec l'emo-core pendant qu'"Under Care" (avec Andrew Neufeld de Comeback Kid) est une alliance d'esthétiques qui retourne tout sur son passage. Breakdowns, relents Metalcore voire Post-Rock/Metal, douceur et violence font tous partie de cette fabuleuse pièce qu'est « SOLACE ».

C'est l'album le plus produit de 𝐒𝐭𝐢𝐧𝐤𝐲 mais aussi le plus abouti. On y sent la liberté. Un nouveau départ. Il brise les frontières du HxC traditionnel et c'est ici une bonne chose. Celles et ceux qui ont la chance de suivre le groupe depuis ses débuts font évoluer leur oreille avec lui.

𝐒𝐭𝐢𝐧𝐤𝐲 est aussi avant tout un groupe de scène et « SOLACE » a le potentiel de conquérir un tout nouveau public, ou du moins de l'élargir. C'est tout ce qu'on lui souhaite.

Un moment fort. Tant humainement qu'artistiquement parlant.

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✍ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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21/02/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐆𝐫𝐨𝐨𝐯𝐞 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐓𝐡𝐫𝐚𝐬𝐡-𝐃𝐞𝐚𝐭𝐡 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 ❌
▪️ Malkavian - Delusion (2025)

🔹️ Format ➡️ CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Nantes, France
🔹️ Label ➡️ L'Ordalie Noire
🔹️ Artwork ➡️ Newsålem

Troisième album pour 𝐌𝐚𝐥𝐤𝐚𝐯𝐢𝐚𝐧.
Voilà vingt ans tout pile que le groupe nantais 𝐌𝐚𝐥𝐤𝐚𝐯𝐢𝐚𝐧 s'est formé. Il s'est taillé au fil du temps une réputation bien plus que sympathique dans nos contrées bretonnes à coups d'albums bien calibrés entre Thrash, Death et Groove Metal dévastateur célébrant des modèles tels que Machine Head, Lamb of God ou même un certain Chimaira. Une vraie machine de guerre s'est alors forgée.

L'EP apéritif « Splattering The Wall » a marqué une certaine évolution dans le développement des atmosphères et des riffs, lorgnant vers un Death Metal à la suédoise (coucou Entombed / Entombed A.D.) 𝐌𝐚𝐥𝐤𝐚𝐯𝐢𝐚𝐧 a décidé de maintenir cette direction dans ce nouvel album intitulé « Delusion ». C'est un album varié, froid et rageur sur lequel on retrouve d'ailleurs deux titres de l'EP, à savoir « Splattering The Wall » et « Church Of Violence » qui s'intègrent parfaitement dans ce long format.

Il n'y a pas à dire, 𝐌𝐚𝐥𝐤𝐚𝐯𝐢𝐚𝐧 sait faire quand il s'agit d'aller dans le dur : « Threshold Of Death », « Devotion » tout comme le massif « Tormented Souls » en sont de beaux exemples. Du blast, du riff lourd et guerrier en veux-tu en voilà. 𝐌𝐚𝐥𝐤𝐚𝐯𝐢𝐚𝐧 ne déçoit pas et peaufine ses compositions, le tout avec un vocaliste, Romaric Lamar, à l'aise comme un poisson dans l'eau.

Alerte boucherie, « Delusion » est une sortie de ce premier trimestre 2025 à absolument ne pas rater.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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21/02/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐒𝐲𝐦𝐩𝐡𝐨𝐧𝐢𝐜 𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤𝐞𝐧𝐞𝐝 𝐃𝐞𝐚𝐭𝐡 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 ❌
▪️ Circles Ov Hell - Thus Began The Descent (2024)

🔹️ Format ➡️ CD Digipack
🔹️ Origine ➡️ Nantes, France
🔹️ Label ➡️ L'Ordalie Noire
🔹️ Artwork ➡️ Above Chaos - Vincent Fouquet

Deuxième album pour 𝐂𝐢𝐫𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐎𝐯 𝐇𝐞𝐥𝐥.

Sous la houlette de Nicolas Foucault de Heart Of Metal Production (qu'on retrouve aussi, lui et ses compagnons, dans les groupes Infinityum, FT-17, Trollheart, Vosegus ou encore Olympus pour ne citer qu'eux), 𝐂𝐢𝐫𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐎𝐯 𝐇𝐞𝐥𝐥 est un projet-concept autour de « La Divine Comédie » de Dante et de ses neufs cercles des enfers. Il en est même une traduction littérale mise en musique et qui puise son inspiration dans des formations cultes telles que Dimmu Borgir, Cradle of Filth ou encore SEPTICFLESH.

Si les influences dans le genre sont nombreuses, le résultat n'en est pas moins personnel et relativement soigné : elles sont même plus que digérées et d'un niveau supérieur au déjà très prometteur « All Hope Abandon » sorti en 2018. Rien que ça ! 𝐂𝐢𝐫𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐎𝐯 𝐇𝐞𝐥𝐥 s'offre une production gonflée à bloc, à la fois très organique et digne d'un blockbuster, qui parvient à habiller les compositions bien ciselées et accrocheuses de ce « Thus Began The Descent ».

Des morceaux comme le très direct "The Infernal Hurricane", "Plutus" ou encore "Cerberus" font partie des pinacles du disque. 𝐂𝐢𝐫𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐎𝐯 𝐇𝐞𝐥𝐥 interprète Dante avec ses codes, sa sensibilité et surtout un respect remarquable envers son œuvre pourtant maintes fois référencée. L'aspect théâtrale et grandiloquant de l'opus est sévèrement bien équilibré et nous avons un Kratos, aussi vocaliste actuel de War Inside, très impliqué. Les orchestrations sont bien dosées et épousent parfaitement le Black/Death du combo nantais.

« Thus Began The Descent » confirme les espoirs et les belles intentions du projet 𝐂𝐢𝐫𝐜𝐥𝐞𝐬 𝐎𝐯 𝐇𝐞𝐥𝐥 et il serait dommage de passer à côté de cette jolie pépite du genre.

On notera la présence de Fred Acod du groupe ACOD et la chanteuse Adsagsona de Houle en tant qu'invités du disque.

Vous savez ce qu'il vous reste à faire !

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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17/02/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐃𝐨𝐨𝐦 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐒𝐥𝐮𝐝𝐠𝐞 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐂𝐨𝐥𝐝𝐰𝐚𝐯𝐞 ❌
▪️ Hangman's Chair - Saddiction (2025)

🔹️ Format ➡️ Crystal Clear Vinyl + CD Boîtier Cristal
🔹️ Origine ➡️ Essonne, France
🔹️ Label ➡️ Nuclear Blast
🔹️ Artwork ➡️ Metastazis

Septième album pour 𝐇𝐚𝐧𝐠𝐦𝐚𝐧'𝐬 𝐂𝐡𝐚𝐢𝐫.

Avec «A Loner», le combo francilien avait montré qu'il était encore possible de monter encore plus haut dans son art et marquait ainsi une évolution certaine par le biais de leviers gothiques et coldwave. Un sublime album acclamé par la critique spécialisée et surtout par un public amateur de sensations musicales alternatives et même bien au-delà de la sphère «Metal».

Attendu au tournant après cet excellent coup d'éclat, 𝐇𝐚𝐧𝐠𝐦𝐚𝐧'𝐬 𝐂𝐡𝐚𝐢𝐫 sort la suite, «Saddiction», deuxième volet de ce qui sera une trilogie dans la discographie du groupe. Fusion des mots "sadness" et "addiction", ce nouvel album tient ici toutes ses promesses et se révèle à la hauteur du challenge qui était d'au minimum d'égaler «A Loner». On retrouve ce son soigné, à la fois lourd et planant et ses sublimes effets et ambiances "cold".

«Saddiction» est un neuf titres chargé en émotion et en tubes doomy et sexy. On sent l'exigence de ce qui est aujourd'hui un groupe phare et scruté depuis l'étranger : c'est ça qui fait la différence. Le tout avec talent, identité propre et travail abouti. 𝐇𝐚𝐧𝐠𝐦𝐚𝐧'𝐬 𝐂𝐡𝐚𝐢𝐫 se permet même une connexion avec Raven Van Dorst de DOOL sur "2am Thoughts", single imparable, et s'envole sur "The Worst Is Yet To Come", "Kowloon Lights" avant de frapper fort sur la conclusion "Healed?".

Un opus une nouvelle fois brillant et qui possède déjà de quoi apparaître dans les classements des meilleurs albums de l'année 2025 (et nous sommes seulement en février !).

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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27/01/2025

🔻 𝐂𝐇𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄 🔻

❌ 𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐌𝐞𝐭𝐚𝐥 - 𝐃𝐒𝐁𝐌 ❌
▪️ Putai- de Tristesse - Putai- de Tristesse (2025)

🔹️ Format ➡️ CD Digipack + Demo CD Cardsleeve
🔹️ Origine ➡️ France
🔹️ Label ➡️ Autoproduction
🔹️ Artwork ➡️ Maxime Taccardi (Artworks)

Premier album pour 𝐏𝐮𝐭𝐚𝐢𝐧 𝐃𝐞 𝐓𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞.

En 2024, le one man band Doska - Black metal a fait son petit effet avec son album "Doska Og Vintey". C'est un album concept maîtrisé de bout en bout qui allie Black Metal Mélodique et parties progressives. A la suite de ce projet, son auteur Aarunda Doska ne s'est pas reposé sur ses lauriers : un cri du cœur nommé 𝐏𝐮𝐭𝐚𝐢𝐧 𝐃𝐞 𝐓𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 a ainsi vu le jour. "Cri du Coeur" étant d'ailleurs le nom d'un EP/Demo qui a été mis à disposition en prémisse de l'album.

Écrit et composé dans une période sombre de sa vie, Aarunda utilise le projet 𝐏𝐮𝐭𝐚𝐢𝐧 𝐃𝐞 𝐓𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 comme moyen d'expression. Il en fait un exutoire à la spontanéité frappante et dans lequel une urgence glaciale se fait sentir, notamment aux travers des textes de son interprétation. Le musicien explore les recoins de son cerveau et délivre ses émotions par un Black Metal très roots, brut, mais aux riffs et aux atmosphères suffisamment riches pour maintenir l'attention de l'auditeur.

Tout comme pour Doska dans sa catégorie, Aarunda s'autorise à briser les codes du genre "Depressive Suicidal Black Metal" grâce à des moments parfois groovy, d'autres plannants ou en acoustique à l'exemple du morceau "Désordre" qui clôture le disque d'une très belle manière. L'artiste belge Déhà, aussi responsable du mastering, fait une apparition remarquable sur "Qui Suis-Je" avec un couplet rappé et en voix saturée. Une nouvelle preuve d'ouverture d'esprit qui ne dénote pas de la thématique ni de son aspect musical.

On n'oubliera pas de citer le titre "Les Jeunes Amants" qui est l'un des temps forts de l'opus et qui mérite une mise en avant.

« Pu**in de Tristesse » est un très bon album underground à se procurer et probablement l'une des étapes marquantes du parcours artistique et humain d'Aarunda.

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✍️ + 📷 𝑮𝒘𝒆𝒏𝒅𝒂𝒍 𝑩.

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Metal-Musikronik

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