20/11/2025
Années 60.. c'est la Décolonisation dans l'Empire colonial français (Algérie, Indochine entre-autres).
La Corse devenue un désert économique, sort de sa torpeur de l'après-guerre 39-45.. ce sont les débuts de l'exploitation agricole (Somivac) et touristique (Setco) mais les Corses en sont exclus sur leur propre terre.
Les premières revendications régionalistes renaissent avec les revendications sur l'agriculture, le développement économique et la demande de la réouverture de l'Université de Corté (Unec à Paris).
La fin des années 60 connait les premières mobilisations et les premiers affrontements dans le monde agricole et rural.
Parmi la jeunesse, ce n'est qu'alors que l'impact des évènements de mai 68 provoque un début de prise de conscience (parmi les étudiants exilés hors de Corse), surtout à Nice (Occupation Rectorat en mai 69).. En 1972, où après le bac et une année de Pionicat à Corté, je me suis à l'Université de Nice. Je ressens alors un vrai choc culturel, moi qui ait vécu toute ma jeunesse au village (alors très communautaire) et l'internat au Lycée Fesch, issu d'un milieu plutôt pauvre et peu habitué aux loisirs, comme la majorité des étudiants corses d'alors, porté (façonné) pour beaucoup d'entre-eux, surtout par les valeurs du monde rural, gardien des fortes traditions paysannes prédominantes.
Après une période d'acclimatation portée par les amusements, les sorties, frasques et divertissements propres à la jeunesse d'alors, voire les bêtises, c'est le début de la prise de conscience "régionaliste" avec l'ARC. Puis le début de l'engagement (dans le chaudron bouillonnant de la Cité universitaire de la Lanterne) avec les débuts d'un militantisme-sacerdoce au quotidien (après les Boues rouges). Ce seront ensuite les mobilisations, les incidents avec les diverses administrations universitaires niçoises et les heurts avec les forces de l'ordre, la création de la CSC (novembre 74) et les premiers mouvements activistes étudiants (GAEC-GENC) avec la montée en puissance de la revendication d'une université en Corse. L'ARC connait alors nombre de débats (plus ou moins houleux) portés par l'aile marchante de la CSC (place de la culture, passage du Régionalisme à l'Autonomie interne puis au Nationalisme.. ) cela conduisant à mon exclusiin des instances de l'ARC. C'est l'époque où j'ai rejoint le mouvement clandestin Ghjustizia Paolina. Je suis exclu de l'Université de Nice.. En août 75. C'est la réconciliation avec l'ARC (surtout par l'entremise d'Edmond Simeoni).
C'est ainsi qu'après les journées historiques de Corté, je me retrouve dans la cave d'Aleria... puis après l'affrontement et la nuit de Bastia, recherché par la Cour de Sûreté de l'Etat, je connais mes premiers mois de maquis.
C'est cette histoire/itinéraire que je retrace dans mon dernier ouvrage "Mon chemin d'Aleria" publié par les .. 168 p. 24 euros.
Il sera dans les librairies et points de vente de livres de l'île fin 2025 ainsi qu'à la Foire de Bocognano 5-6-7 décembre).
Pour celles et ceux désirant l'acquérir en exclusivité , il est d'ores et déjà disponible sur les plateformes Amazon..
On peut aussi le commander (dédicacé) par mail : [email protected]