19/10/2025
⚠️ ATTENTION DANGER : FAITES PASSER LE MESSAGE ⚠️
Vous le savez, l'exécutif cherche des sous partout afin de régler le problème de la dette française. Les associations, et notamment les radios associatives n'échappent pas aux coupes drastiques envisagées par le gouvernement Lecornu 2 :
Le Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER), qui constitue la principale ressource des médias d’intérêt général tels que les radios associatives, subit une réduction historique de 44 % dans le projet de loi de finances pour 2026.
C'était le cas voici un an avec une réduction de 35 % de subventions... mais l'exécutif avait dû faire marche arrière face à la levée de boucliers des radios et des auditeurs. Voilà donc le retour de cette mesure... en pire ! - 44 % de baisse pour le FSER. C'est inacceptable.
Au-delà des chiffres, ce sont des stations qui risquent de s’éteindre, les territoires. Ce sont les voix de proximité, celles des quartiers et des milieux ruraux qui, si importantes pour la population, pourraient se taire.
Derrière chacune des ces radios, il y a des équipes qui s’investissent quotidiennement pour faire vivre la culture, le débat, la musique, les artistes indépendants, la citoyenneté, et renforcer la cohésion sociale. Ce sont des milliers de bénévoles et plus de 2 400 emplois salariés répartis dans toute la France se dévouant passionnément à cette noble cause.
Mais la crise s'étend à d'autres secteurs que la radio !
Dans ce même budget, le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) voit ses financements fondre de 59 %, tandis que la jeunesse et la vie associative subissent une baisse de 26 %.
Ce sont des milliers d’associations, de coopératives et d’acteurs locaux qui seront lourdement frappés, dans un silence assourdissant. Comment le silence peut-il être assourdissant ? La réforme des retraites fait beaucoup de bruit, pas ces coupes budgétaires dans le milieu associatif. Lorsque le gouvernement ne communique pas sur un projet concernant tout le monde, il va forcément déclencher la polémique, voire la révolte des citoyens. C'est exactement le cas ici, dans le cadre de mesures prises quasiment en catimini.
En attaquant le FSER, l’ESS et la vie associative, le Gouvernement s’attaque à un maillon essentiel de la démocratie locale, sociale et culturelle. Certes, de nombreuses radios fonctionnent sans subventions, en se finançant grâce aux fonds de leurs propriétaires, aux cotisations de leurs membres, voire à des cagnottes en ligne. Cependant, cette réalité ne concerne pas toutes, loin de là. Il existe également les radios web, mais celles qui diffusent en FM ou sur le DAB+ ont quant à elles besoin de ressources accrues. Les coûts des fréquences sont élevés, et leur fonctionnement exige des investissements pour assurer la qualité, organiser des événements locaux, et maintenir leur présence. Pour la majorité de ces structures, ces subventions sont donc indispensables à leur pérennité.
Rappelons que les radios associatives ne sont pas des entreprises commerciales, mais des acteurs d’intérêt général, profondément enracinés dans le quotidien des Français, là où le service public et les grands médias audiovisuels se battent à coups d'argumentaires politiques. Ce spectacle est d'ailleurs pathétique.
Le tissu associatif est un rempart contre l'incompréhension et l'intolérance. C'est la liberté d'expression que l'on assassine. Au final, c'est toujours moins de démocratie !