08/10/2025
L'édito d'Irène Perrin Toinin, secrétaire de la section de Charleville-Mézières du PCF pour le Nouvelles des Ardennes de cette semaine
À l'écoute de France Info, le lendemain de la démission du Premier Ministre Lecornu -en poste durant 15h ! -, les commentateurs deviennent des critiques médiocres d'une vie politique s'apparentant à un mauvais vaudeville. Pendant que l'un défend tels responsables politiques, l'autre donne voix aux électeurs, tous s'accordant sur les valeurs de la République.
Mais de quelles valeurs parlons-nous à l'heure où la droite dite républicaine est prête à se compromettre complètement avec l'extrême droite dans une union des droites nauséabonde ?
Est-ce que notre vie politique serait devenue une affligeante scène de ménage d'un théâtre de boulevard ? Les premiers ministres qui se succèdent, un état sans budget, les résultats des dernières législatives non respectées par un président hors sol.
Et pendant ce temps à nos portes et au Moyen Orient, la guerre fait rage tuant des civils innocents chaque jour.
Pendant ce temps, les fins de mois difficiles arrivent de plus en plus tôt pour bon nombre de Français.
Alors que les solutions existent : des solutions politiques avec la nomination d'un premier ministre de gauche, des solutions économiques avec la taxation des plus riches d'entre les Français (taxe Zucman), des solutions sociales avec la suppression de la réforme des retraites.
Au lieu de cela, des menaces de dissolution de l'Assemblée ou de démission du Président planent, ce qui laisserait la voie ouverte à la prise de pouvoir par l'extrême droite.
Rappelons-nous de ces mots du grand écrivain Albert Camus, qui naquit en Algérie : « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet, mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles… »