25/07/2025
Ce soir, les vacances....Mediacoop ferme 3 semaines ses bureaux, pour aller se ressourcer.
Un conseiller départemental qui s'en prend à Mediacoop....
Avant, ça, on vous met le texte qu'Eloïse a écrit hier. Ce qui est assez amusant, c'est que dans le même temps, et sans le savoir, nous avons appris qu'un conseiller départemental et la page Saccage Clermont utilisaient la haine, le mépris, le mensonge pour dénoncer notre enquête de 3 mois et 160 témoignages sur l'ADAPEI 63. Ils dénoncent notamment la forme, ne connaissant absolument rien à la déontologie journalistique. Mais pas non plus à la déontologie tout court. Puisqu'ils utilisent les manières qu'ils dénoncent : essayer de détruire une réputation via des faits mensongers et des allégations. Notre avocate a récupéré toutes les captures d'écran. Cela servira grandement pour le procès; Merci donc à tous nos ennemis de nous fournir de nouveaux éléments.
Une enquête au long cours
De notre côté, nous n'avons pas voulu lire ces propos. Nous savons que notre travail est vérifié, que la direction a été sollicitée et n'a pas voulu répondre à nos question envoyées par écrit. Nous avons fait le contradictoire. Mais, quand des preuves accablantes et 160 témoignages viennent prouver ce que l'on nous dit, que des procédures pénales et prud'hommales sont en cours contre la direction, le devoir des journalistes est de le diffuser.
Le conseiller départemental aimerait nous apprendre notre métier, mais c'est nous qui avons la carte de presse et fait les études qui nous légitiment. Pour le reste, on attend le 2 septembre, réponse de notre jugement pour savoir si oui ou non, le dépôt de plainte en référé de l'ADAPEI était légitime. Et si, alors les témoins peuvent être entendus. Et nous pourrons sortir toutes les preuves et documents (1,5 kilos de papiers).
Nos ennemis sont nos meilleurs alliés.
Nous ne nous rabaisserons pas à répondre à ces gens et nous vous demandons de ne même pas répondre à leurs posts. Ils ne ostentatoire finalement qu'àtravers nous. Et nous, nous navons pas besoin d eux !Mais, nos ennemis sont nos meilleurs alliés dans cette affaire, tant ils nous fournissent de nouvelles preuves accablantes .
Media engagé mais pas militant ( et c'est notre droit : ça s'appelle le pluralisme de l'information !) (Sic: confondent ils militant er partisan?)
Quant à savoir si nous sommes un média militant, comme la droite et l'extrême-droite le confirment, la réponse est claire : absolument pas. D'ailleurs cela nous porte préjudice, nous ne sommes même pas syndiqués, et ça nous aurait bien aidés à payer les frais de justice. Mais, nous ne roulons pour personne. La fake news de dire que nous sommes proches de la municipalité clermontoise est assez drôle, quand on sait que Saccage Clermont avait relayé notre article sur la fermeture du brin de Zinc. Article dans lequel on dénonçait le rôle de la municipalité dans cette affaire.
Alors, média militant, certainement pas.
Media engagé, oui. Evidemment.
Engagé dans la vérité, l'investigation, l'enquête, et les idées progressistes.
Media d'investigation et d'impact
Nous espérons que l'ADAPEI 63 sortira grandi de cette histoire et pourra combattre le management toxique que Mediacoop n'a pas été le seul média a révéler. (Nous sommes toujours les premiers, mais on finit toujours par nous suivre, c'est le propre des médias d'enquête.) Nous savons que beaucoup y travaillent et que grâce à nos révélations, les choses sont en train de bouger et prennent une ampleur nationale. Mais, vous comprendrez tout cela à notre retour.
Cela s'appelle le journalisme d'impact. En révélant les choses, les journalistes, les médias peuvent faire changer les choses.
Le cas du Centre Jean Perrin
Lorsque nous avons parlé du harcèlement à Jean Perrin, la direction a tout de suite, favorablement réagi et a demandé une nouvelle enquête interne. Elle a compris que nous avions eu dans les mains un dossier nous permettant d'affirmer des faits graves. Le résultat de cette nouvelle enquête sera révélée en fin d'été. Notre rôle, à nous, s'arrête là.
Malheureusement, dans l'affaire de l'ADAPEI, la direction (et quelques administrateurs, loin d'être majoritaires!) n'a pas réagi de la même façon. Et en déposant plainte, la structure a permis à toutes les langues de se délier. Car rien n'est plus insupportable que de bâillonner, notamment la parole de gens en souffrance.
L'effet Streisand
On appelle ça, l'effet streisand. Cela provoque en fait un phénomène médiatique involontaire. Et le procès a fini de démontrer les pratiques injustifiées de l'ADAPEI 63. Un droit de réponse est de mise dans ces cas-là. C'est très codifié, on ne peut que recevoir qu'un certain nombre de signes mais cela permet aux personnes qui le souhaitent de s'exprimer, sans violence.
Au lieu de ça, nous avons reçu des dizaines de témoignages supplémentaires et une médiatisation sur la procédure-baîllon qui permet de parler encore et encore des problèmes rencontrés à l'ADAPEI 63.
Nous avons reçu des centaines de soutien, de la part de nos confrères et consoeurs journalistes, de la part de syndicats, de la part de parents d'enfants handicapés. Certains ont fait des banderoles qu'ils ont accrochées au barreau du palais de justice.
C'est ça que nous gardons en mémoire avant notre départ en vacances.
Les mots d'amour, on laisse le venin à celles et ceux qui n'ont plus rien pour se défendre.
Nous avons confiance en la justice. Nous avons confiance en nous et en notre travail. Nous avons confiance en l'avenir.
Nous n'aurions jamais pensé qu'aller à cette manif des salariés devant l'IME de Vertaizon finirait par une enquête de cette ampleur et que nous y découvririons tant de mal-être. Mais puisque c'était notre destin, nous l'avons assumé...
Nous partons en vacances, en ayant une pensée pour les parents, salariés, administrateurs, qui nous soutiennent. Ce sont eux qui souffrent. Nous, nous faisons notre travail. Et maintenant que nous avons enquêté, dénoncé, alerté, nous ne pouvons guère fait davantage. Notre métier s'arrête là.
A la rentrée, nous vous ferons de nouvelles révélations.
En attendant, nous ne répondrons pas au venin. Nous avons appris à mépriser le médiocre. Faites pareil, ne donnez pas d'importance à ceux qui voudraient en prendre.
Nos ennemis sont nos meilleurs alliés, leurs critiques nos plus belles preuves.
Mais, nous ne voulons pas les faire exister.
Voici les mots d'amour d'Eloïse, avant notre départ en vacances. Ils combattent à eux seuls, la haine des autres. Très belles vacances à vous. Prenez soin de vous :
"
et puis...je suis tombée...
Parce que je ne suis pas une warrior, une star de dessin animé. Je suis un être humain, et pire encore, je suis journaliste. De celle qui écoute, transcrive, aime, partage, et se met à la place. qui enrage et qui vit à travers le destin des autres. Je pleure et je ris avec ces gens qui me déposent leurs histoires.
Depuis 3 mois, certains le savent, j'enquête auprès de salariés en souffrance et de parents d'enfants handicapés.
J'ai été leur espoir, leur voix, et leur banderole.
Grâce à mes articles, leurs souffrance ont été entendues.
J'en paie le prix cher avec une audience en référé renvoyée deux fois, et donc 3 semaines d'attente avant d'entendre la plaidoirie de mon avocate.
Mais, ce jour-là, je suis tombée, j'ai pleuré, d'injustice. D'incompréhension aussi.
Tout tente à prouver la maltraitance institutionnelle mais rien ni personne ne bouge. Les familles sont à bout, les salariés en arrêt.
Une maman m'a soufflé " j'ai pensé à tuer mon enfant et me suicider après."
Attend-on un drame ?
Alors, j'ai pleuré, j'ai eu la tête qui tourne et les jambes qui flageolent. Un combat national que je porte sur mes petites épaules, éreintées d'une année de reportage, ateliers et enquêtes.
Je n'ai plus eu de force. Lassée.
Le burn out n'est pas loin. .Je le sais, on me l'a dit. Il y a les vacances, et le repos, les souvenirs qui vont s'y construire, les enfants, l'amour, les paysages.
Mais, aujourd'hui, tout lâche, et les larmes roulent.
Comment peut-on laisser un management aussi toxique sans rien dire ni faire ?
Comment peut-on laisser une direction voir sans réagir ses salariés tomber en burn out sans aucune bienveillance ?
Comment les administrateurs peuvent-ils laisser la direction détruire une si belle institution ?
On parle d'enfants bien souvent non verbaux, au coeur de problématiques financières...
Ce sont les premières victimes.
Alors, oui, je pleure tant que je le peux aujourd'hui, incapable de bosser...De finir mes derniers papiers avant les vacances demain soir.
Je pleure sur l'injustice de ce monde, sur les drames qu'on pourrait éviter mais que personne n'ose prévoir.
Je pleure pour ces mères, ces pères, ces familles...
Mais aussi pour ces gens qui détruisent la société et qui n'ont même pas le respect de partir, de s'excuser et de se rendre compte. Des gens qui continuent à s'enfoncer dans leur malveillance er médiocrité. Qui regardent les autres pleurer à cause d'eux.
Mais quel monde voulons-nous ? Quelle société?
Je suis attaquée en justice pour avoir donné la parole, et dénoncé celles et ceux qui veulent les faire taire.
J'ai fait le job.
Il m'use...
Car je ne suis pas de celles qui ne se remettent pas en question, qui vivent insensiblement les choses et la vie.
Alors je pleure, c'est le prix de mon humanité.
Je pleure et je n'ai pas honte...
Je pleure et je suis même un peu fière de m'être épuisée auprès de ces personnes qui n'attendaient qu'une chose : qu'on les écoute et qu'on les respecte.
Je pleure et c'est difficile, c'est triste et éprouvant.
Je préférerais être en joie de préparer mes vacances. Mais je n'ai plus l'énergie, ni la foi en la vie...
Je n'ai pas peur du procès, je suis sûre de mon coup, sûre d'avoir toutes les preuves. Sûre d'être simplement victime d'une procédure-baillon.
Ils gagnent 10 fois plus que moi, ont un réseau plus important que le mien, Ils n'ont pas d'état d'âme, ils ne pleurent pas.
Moi, il me reste mes larmes et toute mon humanité. J'espère que cette épreuve ne m'en prendra miette.
Je sais que c'est l'amour qui finit toujours par gagner, même si ça épuise...
Ces mères, ces salariés, ces élus qui se battent main dans la main et qui ont construit autour de mon procès une véritable solidarité me font penser, que de toutes façons, on a déjà gagné..."
Ce soir, les vacances….Mediacoop ferme 3 semaines ses bureaux, pour aller se ressourcer. Un conseiller départemental qui s’en prend à Mediacoop….Avant, ça, on vous met le texte qu’Eloïse a écrit hier. Ce qui est assez amusant, c’est que dans le même temps, et sans le savoir, nous avo...