08/02/2023
Pourquoi
les occidentaux
n'ont pas réussit
en Afghanistan ?
Il faut chercher la raison de cet échec dans la composition humaine du "pays", et dans l'ignorance et la polyvalence, pour ne pas dire ambiguïté, des occidentaux.
Déjà à la base, les occidentaux ont traité l'Afghanistan comme un pays. Sauf que ce n'est pas un pays. Ils ont compté sur la cohésion et la bonne volonté des Afghans. Et ça n'a rien donné.
Ce n'est pas un pays, mais un empire.
Ce n'est pas un pays, parce que d'abord, c'est une zone de guerre et de soumission, non pas depuis 40 ans, mais depuis 270 ans. Il faut lire l'histoire réelle du pays et ne pas se contenter de l'histoire officielle.
L'histoire réelle du pays, c'est :
1- Des guerre interne aux familles dominantes. Entre frères et oncles, on se bat et on se mutile.
2- Des tentatives de soumissions des villes non Pashtuns, par les Pashtuns.
3- Une dépendance à l'étranger, même pour se nourrir.
4- Le pays le plus pauvre et le moins développé du monde.
Population : Le Pays que l'on croyait à domination Pashtun, s'avère être un assemblage de minorités.
Un peu d'histoire : L'empire Iranien se disloque, et donne à l'ouest l'Iran, et les pays du Kaukaze, et à l'Est, l'Afghanistan, le et les Pays de l'Asie centrale. Il faut chercher à comprendre l'Afghanistan dans cet ensemble.
L'Iran se prétend l'héritier principale de l'ancien empire, et les Pays en "istan", sont ceux qui en sont sortis.
Afghanistan, Tajikistan, Uzbekistan, Turkmenistan.
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C'est un pays, qui aurait dû être Pashtun. Mais qui a hérité ou conquis de larges zones non Pashtuns. Avec des métropoles importante de l'ancien empire. Bamyan, Balkh, Herat, Badakhshan, qui n'étaient pas pashtuns.
Et les Pashtuns, en interne, se sont complètement disqualifié en pratiquant un pashtunisation sauvage, à coup de massacre et d'apartheid. Cettre réalité des fait, qui est fondamentale dans le pays, est ignoré ou négligé par occidentaux.
Statistique ethnique :
Sans aller trop loin, un simple regard sur quelques pages du Wikipédia nous suggère les chiffres suivantes :
Les Pachtounes 42 %
les Hazaras (9 %), les Tadjiks (27 %), les Ouzbeks 9 %, les Arabes 8 %, les Aimak (4 %), les Turkmènes (3 %), les Baloutches (< 2 %).
Il y a zncore les Pashayis ou Nouristani, les Kirghizes. Et des minorités ethniques allogènes d'origine indienne, des sikhs et des hindous.
Alors que d'après la même source,
Les Ouzbeks constituent officiellement près de 80 % de la population d'Uzbekistan.
Turkménistan est composée de 85 % de Turkmènes,
Les Tadjiks, au Tajikistan 80 % de la population,
Les Pashtuns ne règne qu'avec 42 %, Et encore, les chiffres sont fausses et surestimés, pour moi, la réalité du pourcentage des Pashtuns, serait plus proche du tière (33 %).
Avouez qu'il y a mal-donne.
On ne sait pas tout ça, ou alors, on sait mais on sous-estime exprès pour pouvoir négliger.
Pourquoi cette ignorance ?
1- Des français avec la tête dans les étoiles.
2- Des ONG afghanes opportunistes.
3- Des journalistes et intellectuels et la distance.
4- Loyauté réactionnaire.
5- Héritage impérialiste.
Les occidentaux, se sont aussi trompé sur la gentillesse de l'Islam. Et n'ont pas vu les capacités de manipulation de masse de cette religion.
La vérité, c'est que le jeu est faussé par la structure du pouvoir et ceci est amplifié par l'Islam.
Il fallait dés-islamiser la politique et nationaliser le pouvoir ethnique.
Les occidentaux ont considéré que ce sont là, des affaires interne aux Afghans et qu'il faut les laisser se débrouiller entre eux. Tout en gardant les islamistes et les Pashtuns au pouvoir et négocier avec eux.
Chemin faisant, les occidentaux ont découvert de la corruption, sur laquelle ils ont fermé les yeux. Ils ont vu aussi des arrangements pour les élections, et déçus, désemparés, ils ont prit des distances.
Emergence du Pays :
Le pays n'est pas vivable. Dès sa naissance,
Les deux problèmes de la composition du pouvoir :
L'ethnicité :
La religiosité :
Forces en présence :
En dehors des Etats, des armées, et des structures terroristes, On trouve des agents, des groupes et des populations.
Coté afghan : Un peuple avec une volonté de reconstruction, mais mal représenté. Des opportunistes de toutes sortes.
Dans l'Etat Afghan, dans les ONG, parmi les conseillers des Présidents...
Coté français :
Des ONG qui cherchent à travailler. Des franco-afghans.
Un Etat qui a du mal à comprendre et du mal à se positionner.
On a un bon bilan de relations bi-latérale, mais le pays est loin, très loin de la zone habituelle de l'influence française, voire quiconque.
Des Personnalités, de grandes qualités, qui vont parfois jusqu'à se sacrifier pour ce pays, mais bizarrement beaucoup de "sang bleu", qui cherchent à s'émerveiller en Afgha. On peut s'émerveiller en Afghanistan. C'est un pays merveilleux. Mais en même temps, c'est un pays meurtri.
Des journalistes qui ont appris à bien étaler leurs méconnaissance. Méconnaissance légitime, parce que Pays incompréhensible par certains aspects. Cela vient du problème avec l'Islam, que l'on connait plus trop comme on pensait la connaitre.
Perspectives
1- Partage du pouvoir (Démocratie, changements)
2- Partage des terres (Partition)
