La Voix de Durtal

La Voix de Durtal Cette page est une publication d’information et d’expression indépendante à disposition des durtalois

01/07/2025

Magazine municipal N°126 de l'été 2025

Dorénavant le magazine municipal ne mentionne plus sa périodicité trimestrielle.

Beaucoup d'informations positives comme l'accueil des nouveaux repreneurs du Marigny, la présentation de la réserve communale de la sécurité civile, l'agenda et le rappel des festivités à venir.

Nous ne reviendrons pas sur la pose de la première pierre de la nouvelle gendarmerie, le café-citoyen ou le tiers-lieu sur lesquels nous avons déjà écrits.

Notre propos se focalisera sur le thème mis en exergue dans ce numéro, à savoir le projet "Petites Villes de Demain" plus connu sous son acronyme PVD.

Fin 2020, le préfet sélectionna 15 communes dont Durtal (1 600 au niveau national) pour ce grand projet national. Ce sont des communes de moins de 20 000 habitants, souvent d'anciens chefs lieu de canton, en perte d'attractivité. Durtal signa sa convention avec le préfet fin 2020. L'État finança à 75 % l'embauche d'une personne dédiée qui, malheureusement, quitta Durtal en cours de route. Pourquoi ? Depuis, sa mission, essentielle, a été redistribuée à l'actuelle directrice générale des services.

Une première étude, réalisé par le CEREMA, financée par l'État, consista à tirer le bilan des points forts et faibles de Durtal. Ce rapport, pourtant jugé accessible au public par ses auteurs, fut gardé secret par Pascal Farion. Les élus en eurent à peine connaissance et aucun conseil municipal public n'en débattu. Pire encore, alors qu'à l'origine c'était la commission commerce qui gérait ce projet PVD dont la finalité est et reste encore la revitalisation du centre-bourg, Pascal Farion décida que ce serait dorénavant le Bureau qui en aurait la charge. Différences essentielles entre les deux :

- la commission commerce est composée d'élus de la majorité ET de la minorité et surtout rend public ses comptes-rendus ;
- le Bureau qui regroupe le maire et ses adjoints à l'exclusion de tout autre membre de la minorité, rédige des comptes-rendus mais refuse obstinément de les rendre public. Rappelons que la CCALS le fait systématiquement démontrant ainsi que cette transparence est tout à fait légale, soulignant ainsi la décision purement politique de ne pas vouloir le faire.

Une autre étude de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) fut financée par l'État et transmise à Pascal Farion sans plus de communication publique.

La Voix de Durtal considère que ces deux rapports auraient dû être rendus public afin que tous les Durtalois puissent s'emparer du sujet sur la base d'un constat partagé afin que les propositions soient le fruit d'une réflexion véritablement collective et non pas le fruit de la réflexion du maire et de ses adjoints.

Certes deux ou trois réunions ont eu lieu mais sans que les participants n'aient pu, préalablement, prendre connaissance de ces deux rapports. Réunions au sujet fermé sans que les participants ne puissent avoir une vision complète de la situation.

Maintenant Pascal Farion et ses seuls adjoints se gargarisent du fruit de LEURS réflexions en consacrant 10 pages du magazine municipal aux projets envisagés dans le cadre de PVD. Le plus obscène étant qu'ils osent affirmer que ces projets sont le fruit d'une large concertation avec les Durtalois.

Comme l'a clairement explicité Stéphanie Gohier lors du café-citoyen du 17 mai dernier auquel La Voix de Durtal assista et vous rendit compte, le fameux rapport d'audit financier KPMG permet de voir combien d'années il faudra pour mettre en œuvre l'ensemble de ces projets, AVEC ou SANS augmentation d'impôts, sans oublier un diagnostic précis sur la situation financière actuelle de la commune. A cette heure Stéphanie Gohier refuse toujours de rendre public le fameux rapport d'audit financier KPMG payé par TOUS les Durtalois. Qu'a-t-elle donc à cacher et si peur d'assumer ?

Comme Le Tiers-Lieu, le projet PVD, opportunité majeure pour les développements de la commune et le bien-être des Durtalois, a été clairement confisqué par Pascal Farion et ses adjoints. Concernant le projet PVD, La Voix de Durtal estime que ceci aurait dû faire l'objet d'une grande transparence, de beaucoup d'informations publiques et surtout d'une grande concertation avec les Durtalois. Au lieu de cela, Pascal Farion et ses adjoints ont préféré l'opacité, le travail en secret et le mépris des Durtalois.

La tribune libre de la majorité municipale mérite quelques commentaires.

Être un élu municipal et communautaire justifie un minimum d'investissement et de formation. Pour La Voix de Durtal, être élu impose aussi de la transparence et de la communication et surtout de rendre compte régulièrement de ses actions devant les Durtalois en organisant des réunions publiques périodiques durant lesquelles les Durtalois peuvent poser des questions. En ce sens et parmi d'autres :

- refuser de donner la parole aux Durtalois durant la cérémonie des vœux du maire ;
- refuser la retransmission en direct des séances du conseil municipal en direct sur les réseaux sociaux ;
- refuser la communication publique des rapports du CEREMA, de la CCI et de KPMG ;
- refuser de rendre public les comptes-rendus des séances du Bureau (Maire + adjoints)

sont révélateurs de la réalité de votre pouvoir qui limite le rôle des Durtalois à celui de simples financeurs de VOS seuls choix.

La Voix de Durtal

TROISIEME PARTIE : nos commentaires et conclusions.La Voix de Durtal a apprécié la présentation générale faite par Pasca...
29/06/2025

TROISIEME PARTIE : nos commentaires et conclusions.

La Voix de Durtal a apprécié la présentation générale faite par Pascal Desfarges

L'enquête citoyenne de 2020 ne portait nullement sur l'intérêt de racheter l'ancien Lidl pour en faire un tiers-lieu ( lien internet ci-joint )
https://www.ville-durtal.fr/wp-content/uploads/2021/02/Demain-Durtal-analyse-enqu%C3%AAte-VF.pdf

La Voix de Durtal s'est toujours interrogée sur la validité d'un questionnaire anonyme et ouvert à tous, Durtalois ou pas. Le questionnaire était individuel mais au final, les 309 réponses sont interprétées comme émanant de foyers fiscaux. Cela change tout quant à la représentativité de cette enquête citoyenne. Sur ces 309 réponses, seules 90 % provenaient de Durtalois soit 278. Sur une base individuelle, ces réponses n'impliquent donc que 11 % des 2 500 électeurs inscrits. En clair 90 % n'y ont pas répondu. Peut-on en conclure que les résultats sont suffisamment représentatifs pour se lancer dans une opération à plus de deux millions d'euros d'argent public et 150 000 € / annuels de déficit de fonctionnement et d'entretien ? C'est pourtant sur cette fondation des plus discutables que Stéphanie Gohier et consorts considéra légitime l'achat de l'ancien Lidl pour y créer un tiers-lieu.

(cf. Image fin de page)

(Stephanie Gohier se retranche derrière cette « étude » mais semble ne pas l’avoir lue depuis longtemps ou bien d’en avoir imaginé les conclusions)

Pour La Voix de Durtal, la sagesse aurait voulu que l'on organise en premier cette conférence de sensibilisation à l'automne 2020, suivi d'autres réunions publiques de vulgarisation et d'échanges, de recensement des vrais besoins des Durtalois en la matière pour que ces derniers commencent tranquillement à s'approprier ce concept puis réfléchissent à l'investissement qu'ils étaient prêts à donner pour son fonctionnement.

Question subsidiaire : pourquoi le Tiers-Lieu de Durtal, n'est-il pas, comme ailleurs dans les petites communes, un projet intercommunal ? Même question pour la maison de santé pluridisciplinaire ?

Rappelons que la base idéologique des tiers-lieux est de

"METTRE LE CITOYEN AU CENTRE DE TOUT".

Pour La Voix de Durtal mettre le citoyen / contribuable au centre de ce projet de tiers-lieu aurait dû se faire via un REFERENDUM après avoir, notamment, concrètement évaluer les besoins réels et les enjeux financiers à court, moyen et long terme pour les Durtalois.

Certes des améliorations sont toujours nécessaires mais fallait-il engager plusieurs millions d'euros d'argent public pour y répondre. La Voix de Durtal répond clairement NON. Nous sommes intimement convaincus qu'une véritable réflexion collective aurait permis de trouver des solutions beaucoup moins onéreuses pour les contribuables.

Pour La Voix de Durtal, la faible fréquentation à cette conférence démontre, d'ores et déjà, le peu d'intérêt que portent les Durtalois à ce coûteux Tiers-Lieu. Pour se convaincre plus encore de ce désintérêt, faites un petit sondage auprès de vos relations Durtaloises et demandez leur simplement ce qu'ils pensent de ce tiers-lieu. Beaucoup vous répondront qu'ils ne savent pas ce que c'est. Preuve que la soi- disant concertation n'a pas eu lieu. Idem pour le projet "Petites Villes de Demain".

Le tissu associatif Durtalois est très riche et souffre, comme ailleurs, d'une difficulté à trouver des adhérents prêts à s'investir dans la gestion de ces associations ( Présidents, Secrétaire et Trésorier ). Est-ce les présidents de ces associations qui ont réclamé à cor et à cris, la création d'un tiers-lieu ? Nous en doutons. Au lieu d'investir + 2 millions d'euros d'argent public dans ce tiers-lieu, il nous aurait semblé plus pertinent d'organiser des rencontres entre associations pour renforcer les connaissances mutuelles et leurs échanges et profiter de la magnifique grande salle de l'Odyssée pour des rencontres plus importantes. A cet égard, nous regrettons que Stéphanie Gohier ait récemment décidé d'annuler le repas réunissant les représentants des associations lors du forum des associations. Concernant la problématique des locaux, le moins que l'on puisse dire est que Durtal dispose déjà d'un formidable réseau de salles communales disponibles qui sont très loin d'être saturées.

Depuis le début, l'acquisition de l'ancien Lidl pour le transformer en tiers-lieu est un projet purement idéologique par nos deux bobo-écolos en chef, à savoir Jérôme Dehondt et Stéphanie Gohier. Au fil du temps on se rend bien compte qu'ils ne savent pas trop quoi y mettre. Lors d'un récent bureau communautaire, Pascal Farion avait proposé d'accueillir la future maison intercommunale de l'économie dans le tiers-lieu . . . Dernièrement, Stéphanie Gohier aurait proposé d'installer dans la moitié actuellement vacante une partie de la future maison de santé pluridisciplinaire. Adaptabilité dirons certains. La Voix de Durtal dénonce plutôt un amateurisme coupable et coûteux pour les Durtalois.

Quant à cet argent public, on aurait pu le rendre aux contribuables Durtalois par une baisse d'impôts locaux ou l'utiliser à la couverture de la piscine pour offrir aux enfants de Durtal et de l'intercommunalité un équipement leur permettant véritablement l'apprentissage de la natation, sans oublier des activités pour les adultes.

La Voix de Durtal

28/06/2025

DEUXIÈME PARTIE

PIÈCE DE THÉÂTRE A L’ODYSSÉE !

LE DERNIER TIERS

Basée sur une idée de Pascal Farion Jérôme Dehondt

Mise en scène et actrice principale Stéphanie Gohier

Production : les contribuables Durtalois

DEUXIEME PARTIE : le projet Durtalois de tiers-lieu et nos interventions en séance.

Après cette présentation générale est venu le moment de présenter le projet de Tiers-Lieu à Durtal.

Stéphanie Gohier rappela que c'est un projet issu d'une demande des Durtalois. Pour s'en convaincre, elle s'appuie sur l'enquête citoyenne lancée en septembre 2020 qui recueilli environ 300 réponses.

Lors de cette conférence, La Voix de Durtal est intervenue pour se demander si l'on avait pas mis la charrue avant les bœufs. N'aurait-il pas mieux fallut organiser cette conférence dès le début du mandat pour vérifier le nombre de personnes intéressées par ce concept et surtout, prêtes à s'engager dans la durée pour faire fonctionner cette structure. En effet, celle-ci ne fonctionnera correctement qu'avec un nombre de bénévoles considérable ( plusieurs dizaines ), or, force est de constater que le bénévolat tend, malheureusement, à fortement s'étioler, à Durtal comme ailleurs.

De deux choses l'une :

Soit, comme Stéphanie Gohier, on considère que c'est la structure ( le tiers-lieu ) qui va créer les besoins et les vocations chez les Durtalois ;

Soit, comme nous l'avons toujours défendu, il fallait, avant tout nouvel investissement immobilier, effectuer un recensement objectif des besoins des Durtalois et optimiser le taux d'occupation des salles déjà existantes avant d'envisager la création d'une nouvelle.

Le premier choix est coûteux et hasardeux, le second plus prudent et raisonnable. Et lorsque l'on a la mission de gérer l'argent des Durtalois, ne faut-il pas plutôt faire preuve de prudence et de raison ? L'une et l'autre n'empêchant nullement la capacité à investir dans le respect de ce que veulent vraiment les Durtalois.

Nous avons également demandé le coût total pour les Durtalois, déductions faites des subventions obtenues. Bien évidemment, aucun chiffre ne fut communiqué. C'est assez surprenant et troublant cette manie qu'a Stéphanie Gohier à toujours vouloir cacher la réalité des chiffres ( Cf. le fameux rapport d'audit financier KPMG ). Pourtant les Durtalois devraient connaître le coût total d'acquisition de l'ancien Lidl ( acquisition + frais de transactions et d'enregistrement chez le notaire ), le coût de la rénovation et de l'aménagement de la moitié du bâtiment. Sans oublier les coûts annuels de fonctionnement et d'entretien et, bien sûr, diminution faite des subventions réellement obtenues. On parle quand même de plusieurs millions d'euros d'argent public. Excusez du peu, et pour quoi exactement ?

Il existerait une vingtaine de porteurs de projets potentiels : yoga, éveil culturel, arts plastiques, atelier cuisine, Repair café , éducation au numérique, broderie, club des aînés, atelier signe bébés, méditation, aides aux démarches administratives…

Certaines de ces activités existent déjà et se pratiquent dans l'une ou l'autre des nombreuses salles communales déjà existantes ( salles de l'Odyssée, salle Joël Baudouin, salle 1901, salle Camille Claudel, . . . ). Le président du conseil consultatif "tiers-lieu" considère lui-même, à quelques détails près, que la salle 1901 est parfaite pour le Repair café. Si lui-même le reconnaît . . .

Un comité consultatif composé de 6 élus et 6 citoyens existe. Nous avons cherché en vain les noms de ces 12 personnes. Cette conférence aurait pu être l'occasion de le faire mais personne n'a jugé bon de prendre cette initiative. Dommage ! Depuis sa création, aucun de ses 12 membres n'aurait démissionné, preuve de leur engagement sans faille. A écouter son porte parole, on a vraiment l'impression que ce sont ces douze personnes plus les porteurs de projets qui, sous l'étroite supervision de Stéphanie Gohier et Jérôme Dehondt, décident de tout. Quant à la très très grande majorité des Durtalois, ils ne seraient bons qu'à payer la facture qui n'a pas fini de s'étaler dans le temps.

Concernant la notion de circuits-courts, notamment alimentaire, qui conditionnent le concept même d'un tiers-lieu, La Voix de Durtal ne cesse de rappeler une évidence économique sur laquelle Stéphanie Gohier et Jérôme Dehondt s'obstinent d'ignorer, ce sont les faibles revenus d'une très grande majorité des Durtalois. Petit rappel :

50 % des FOYERS FISCAUX déclarent un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 2 000 € / mois.

et 75 % un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 2 500 € / mois.

Publication de la troisième et dernière partie sous 24h00

28/06/2025

PIÈCE DE THÉÂTRE A L’ODYSSÉE !

LE DERNIER TIERS
Basée sur une idée de Jerome Dehondt et Stéphanie Gohier
Mise en scène Stéphanie Gohier
Distribution Pascal Farion

Production les Contribuables Durtalois

Compte-rendu de la conférence sur le tiers-lieu ( ancien Lidl ) organisée à l'Odyssée le 25 juin 2025

Nous scinderons ce compte-rendu en trois parties dont la publication s'étalera sur le week-end :

La première partie sera dédiée à la présentation générale du concept de tiers-lieu ,

La seconde partie reviendra sur le projet Durtalois ,

Enfin la troisième et dernière partie sera consacrée à nos analyses et conclusions.

PREMIERE PARTIE : présentation du concept de tiers-lieu.

Une petite cinquantaine de personnes assistaient à cette réunion publique. Rappelons que c'est l'investissement phare et emblématique du triumvirat Farion / Gohier / Dehondt. Si notre maire et son adjoint à la transition écologique étaient bien présents, ils se sont contentés de rester silencieusement en tribune et c'est donc, pour la municipalité, la seule Stéphanie Gohier, première adjointe, qui a co-animé cette conférence. Sur les 23 membres du conseil municipal, moins d'une dizaine étaient présents dont, sauf erreur de notre part, aucun de la minorité.

La conférence commença par une très intéressante présentation du concept de tiers-lieu par Pascal Desfarges, grand spécialiste de ces structures puisqu'il en accompagne une soixantaine dans toute la France.

Pourquoi la dénomination "Tiers-Lieu" ? Après la maison et le travail, les individus ont besoin d'un tiers-lieu pour partager, échanger, apprendre, tisser du lien social, sortir de l'isolement, transmettre . . . Pendant longtemps, ces lieux pouvaient être le café, la société de boule de fort ou la messe. Aujourd'hui on propose des tiers-lieux.

Un tiers-lieu n'est pas forcément un lieu unique. Une médiathèque, un EPHAD ou une école peuvent constituer la base d'un réseau pour un tiers-lieu. Selon Pascal Desfarges, un tiers-lieu est un bien commun, situé entre le bien public et le bien privé. Beaucoup des exemples cités lors de cette présentation sont des projets intercommunaux.

Les notions d'économie circulaire et de circuit-court sont fondamentales. Que ce soit dans les domaines sociaux, culturels, sportifs, économiques ou alimentaires, un tiers-lieu ne s'adresse pas uniquement aux seuls habitants d'une commune mais rayonne bien au-delà, souvent au niveau intercommunal.

L'ESSENTIEL ETANT DE METTRE LE CITOYEN AU CENTRE DE TOUT ( dixit Pascal Desfarges )

Publication de la seconde partie sous 24h00

06/06/2025

L'édition du 5 juin 2025 des Nouvelles de Sablé consacre un article au projet de tiers-lieu à Durtal.

Présenté comme le "projet phare" de la mandature de Pascal Farion. Ce projet a été initié par Stéphanie Gohier et Jérôme Dehondt qui, avant de le présenter à Pascal Farion, l'avait préalablement soumis à l'équipe de Corinne Bobet qui l'avait retoqué.

Alors qu'il existait un projet de motel pour remplacer l'ancien LIDL, le triumvirat précité a préféré acquérir ce bâtiment. Dans le projet qu'ils avaient soumis à leurs électeurs, l'ancien LIDL devait accueillir une maison médicale et une maison partagée. Au final, la maison médicale, devenue maison de santé pluridisciplinaire se construira à côté et la maison partagée est, quant à elle, devenue le projet privé de Stéphanie Gohier.

Tous frais compris, l'acquisition de l'ancien LIDL a coûté 350 000 € auxquels se rajoutent 1 800 000 € HT de travaux. L'article nous apprend que l'arrêt de travaux depuis janvier est dû à un problème de dalle. Problème résolu mais qui va coûter combien en plus, Stéphanie Gohier ne le précise pas. Par contre elle rappelle l'octroi de plusieurs subventions quasi certaines pour un montant global de 740 000 €. Lors du conseil municipal du 17 octobre 2023, la même Stéphanie Gohier annonçait des subventions à hauteur de 1 015 000 €

Actuellement la situation financière est donc la suivante :

Acquisition + travaux : 2 150 000 € d'argent public
Subventions publiques ( au mieux ) : 740 000 €
Reste à charge pour les Durtalois : 1 410 000 €

Bien évidemment il faudra aussi rajouter les inévitables coûts d'aménagement. Pour La Voix de Durtal, ce projet phare que nous considérons plutôt comme le caprice idéologique de Stéphanie Gohier et Jérôme Dehondt coûtera largement plus de deux millions d'euros aux Durtalois. Pour quoi exactement ?

Les coûts de fonctionnement et d'entretien de ce tiers-lieu s'élèveront à environ 150 000 € par an soit l'équivalent de trois agents à temps plein. En ce domaine il ne faut attendre aucune subvention de quiconque. Ce seront les SEULS contribuables Durtalois qui supporteront ces coûts récurrents.

Question subsidiaire : de ce que nous avons entendu lors du discours de Stéphanie Gohier lors de la cérémonie de pose de la première brique de novembre 2024, cet équipement servira également aux habitants, associations et professionnels des communes environnantes. Pourquoi pas mais alors pourquoi ne voit-on aucune subvention de notre intercommunalité ( CCALS ) ni même un engagement financier pour participer aux coûts de fonctionnement et d'entretien ?

Censé pouvoir accueillir près de 700 personnes, il ne pourra finalement en recevoir que 300 (passage de la classification de ERP5 à ERP3)…

Comme le précise Stéphanie Gohier dans cet article, seuls 750 m2 seraient pour l'instant potentiellement utilisés. 400 autres m2 sont en attente . . . 750 m2 utilisés, en grande partie par des associations déjà existantes et occupant l'une des nombreuses salles municipales déjà présentes sur notre village . . .

Alors qu'il manque cruellement un hôtel à Durtal, La Voix de Durtal aurait préféré que l'Ancien LIDL devienne un motel qui aurait rapporté un vrai service supplémentaire à notre village mais aussi des recettes fiscales plutôt que ce tiers-lieu à l'usage fort contestable et très coûteux. Et ces deux millions d'euros auraient pu servir à alléger la fiscalité locale des Durtalois.

La Voix de Durtal

27/05/2025

POUR INFO
courrier envoyé à la CADA (Commission d’Acces à la Documentation Administrative) le 21/05/25

OBJET ; demande de communication d'un rapport d'audit financier KPMG

Madame / Monsieur,

Je suis un habitant de la commune de Durtal en Maine et Loire ( 49 ).

Lors du conseil municipal du 25 mars 2025 auquel j'ai assisté, un élu de la minorité est intervenu pour s'émouvoir des conclusions d'un récent rapport d'audit financier de la société KPMG.
Conseil municipal du 25 mars 2025 ( pages 10 et 11 )
https://www.ville-durtal.fr/wp-content/uploads/2025/04/PV-25-mars-2025.pdf

Lors des échanges qui ont suivi, il a été fait mention d'une récente commission "finances" à laquelle les 23 élus du conseil municipal ont été conviés mais dont seuls 7 ont pris la peine d'y assister. L'objet de cette commission "finances" exceptionnelle était la restitution de la synthèse de ce rapport financier par les deux rédacteurs KPMG.
Commission finances du 27 février 2025
https://www.ville-durtal.fr/wp-content/uploads/2025/04/COMMISSION-FINANCES-27022025-3.pdf

Le rapport financier KPMG a, bien évidemment, servi à l'élaboration du budget primitif 2025, présenté et débattu lors du conseil municipal du 25 mars 2025 puis voté à la majorité. Maintenant que les débats ont eu lieu et les différentes délibérations budgétaires votées, cet audit n'est plus un document "préparatoire" mais un simple document administratif public. ( Confère l'avis du Conseil d'Etat du 15 avril 1992, Association SOS défense, req. n° 106543 ).

Par contre le compte-rendu de la commission "finances" exceptionnelle KPMG du 25 février 2025 n'a été rendue publique que postérieurement au conseil municipal du 25 mars 2025.

Par Email du 26 mars 2025 dont vous trouverez la copie en fin de massage, j'ai écrit au maire de Durtal pour lui demander de rendre public le rapport d'audit financier KPMG. A ce jour, soit près de deux mois plus t**d, j'attends toujours sa réponse.

Lors d'un café citoyen organisé le 17 mai dernier sur l'esplanade de Gouis, j'ai réitéré ma demande auprès de Madame Stéphanie Gohier, première adjointe en charge des finances. Celle-ci m'a, verbalement, répondu qu'il était hors de question de rendre public l'intégralité de ce rapport d'audit financier.

Face à cette volonté délibérée à ne pas vouloir rendre publique ce rapport d'audit financier je n'ai d'autres choix que de saisir officiellement la CADA.

Conformément à la loi du 17 juillet 1978, à la jurisprudence du Conseil d'Etat et à celle, constante, de la Commission d'Accès à la Documentation Administrative ( Conseil CADA, n° 20080116 du 10 janvier 2008 ) je pense que vous répondrez favorablement à ma demande.

Comptant sur votre célérité.

Veuillez agréer, Madame / Monsieur, l'expression de ma respectueuse considération.

Eric GUERRIN

Copie à Monsieur Pascal Farion, maire de Durtal

18/05/2025

Compte-rendu du café citoyen organisé le 17 mai sur l'esplanade de Gouis.
(Désolé si ce sera un peu long…)

Quatre élus, Stéphanie Gohier, Jérôme Dehondt, Pascal Grasset et Anne Jouis ont animé cette jolie matinée printanière devant une douzaine de participants qui furent gentiment accueillis par un café, un thé et une corbeille de chouquettes. Merci aux Durtalois pour cette délicate attention.

ANNE JOUIS a rappelé quelques éléments concernant le scolaire (maternelle et primaire) et le périscolaire dont l'existence d'un repas à 1 euro à la cantine (financé par l'Etat pour une durée de 3 ans), pour les enfants dont les parents disposent de faibles ressources économiques. La Voix de Durtal demanda combien d'enfants bénéficiaient de cette mesure de solidarité. Anne Jouis évalue à environ un tiers le nombre d'enfants de maternelle et de primaire concernés.
La Voix de Durtal se félicite de cet accompagnement social et espère que l'Etat reconduira ce dispositif de Solidarité.

PASCAL GRASSET rappela la programmation culturelle de la commune et insista sur les événements prévus cet été.

JEROME DEHONDT concentra son intervention sur la forêt de Chambiers, du moins sur la seule partie appartenant à la commune, soit moins de 10 % du total ( 180 hectares sur 2 000 ).
Toute la démarche tendant à mieux protéger et faire connaître la bio diversité et surtout à limiter au maximum l'impact de l'être humain sur cette dernière. Comme si l'être humain n'en faisait pas partie. La Voix de Durtal demanda s'il était prévu d'installer des panneaux permettant aux promeneurs de profiter au mieux de cette forêt sans craindre de s'égarer ; Jérôme Dehondt répondit par l'affirmative.
Concernant la nouvelle Charte des Usages à laquelle nous avons récemment consacré une publication, Jérôme Dehondt insista sur le fait que celle-ci était évolutive dans le temps. Notre élu à la transition écologique ne put s'empêcher de rappeler que pour la rédaction de cette Charte comme pour tous les autres projets, une large publicité et association des Durtalois furent préalablement organisées avant toute décision. Ah Bon ????
La Voix de Durtal demanda à quel risque s'exposait les éventuels contrevenants à cette nouvelle Charte des Usages. A rien pour l'instant. Les élus préférant la pédagogie au répressif.

La présentation se termina par l'intervention de STEPHANIE GOHIER. Celle-ci indiqua que de nouvelles aires de jeux pour jeunes enfants seraient prochainement installées Esplanade de Gouis et Plaine St Léonard. Elle parla du Repair'Café qui se déroule un samedi matin par mois dans la salle 1901. Elle considère que cette salle n'est pas adaptée à cette mission puisque les réparateurs doivent, à chaque séance, venir et repartir avec leurs outils, sans oublier un mobilier inadapté. Ce à quoi Jérôme Dehondt rappela que le futur Tiers-Lieu ( ex Lidl ) serait, entre autres, équipé d'un atelier pour ce Repair'Café. Ensuite elle remercia et félicita l'association qui a utilement valorisé le local situé au croisement de la RD 323 et de la rue de Bellevue.

Avant de conclure cette présentation collective, Stéphanie Gohier demanda si quelqu'un souhaitait poser une question. Une personne demanda des infos sur la future maison de santé pluridisciplinaire. L'appel à projet lancé auprès des architectes a obtenu 61 réponses !!!! La municipalité doit en présélectionner 3. Cette sélection risque de prendre un "peu" de temps . . . La Voix de Durtal demanda combien de praticiens se sont déjà engagés. Stéphanie Gohier répondit une trentaine. Par ailleurs, quatre spécialistes auraient déjà pris contact avec la mairie pour envisager de rejoindre la future maison de santé. A suivre . . .

Pour conclure, LA VOIX DE DURTAL posa trois nouvelles questions :

- où en sont les travaux dans le Tiers-Lieu ( ex Lidl ).
La suspension des travaux depuis plusieurs mois est due à un problème de fondation (qu’a fait l’architecte…). Néanmoins une solution a été trouvée ( pour quel coût supplémentaire ? ) et les travaux devraient reprendre prochainement. La livraison de ce Tiers-Lieu est prévue, au mieux, pour fin 2026. Trop t**d pour les prochaines élections municipales . . .

- Est-ce que la mairie a fait le nécessaire auprès du ministère des transports pour, ENFIN, mettre à jour les GPS utilisés par les chauffeurs routiers ?
Procédure dévoilée par La Voix de Durtal en faisant, notamment, intervenir TF1 lors d'un journal de 13h00. Stéphanie Gohier répondit par l'affirmative en précisant "depuis longtemps". Si elle le dit . . . (Mais nous vérifierons tout de même…)

- Pourquoi la municipalité s'obstine-t-elle à ne pas vouloir rendre publique l'intégralité du rapport financier KPMG.
En réponse, Stéphanie Gohier se lança dans une grande tirade associant ce rapport et le programme "Petites villes de Demain". Tout d'abord, elle apporta une précision et un constat. La note de synthèse de ce rapport financier est publique via un compte-rendu de la commission finance publiée sur le site internet de la ville. Attention : une note de synthèse est très différente du rapport global. Le constat est que très peu de Durtalois connaissent le programme " Petites villes de Demain" ou PVD.

Depuis le début de ce programme, La Voix de Durtal dénonce la très faible volonté de la municipalité à vouloir réellement associer les Durtalois à ce programme qui est une opportunité unique pour le développement de notre village. En clair, Farion et ses adjoints se sont accaparé ce programme en prenant bien soin de ne pas y associer les Durtalois.
Stéphanie Gohier se cache derrière le sondage de début de mandat auquel 320 personnes ont répondu pour justifier l'association des Durtalois. Ne répondant à aucune condition de rigueur dans ce domaine, ce sondage est forcément soumis à de nombreuses interrogations et peut-il, à lui seul, justifier l'absence de concertations ultérieures ?

Aucune réunion publique pour présenter ce grand projet PVD. Refus catégorique de rendre public le rapport du CEREMA listant les points forts et faibles de la commune. En clair aucune volonté d'associer réellement les Durtalois à ce projet majeur pour l'avenir de Durtal et de ses habitants.

Un petit fascicule programmatique a été élaboré puis distribué aux seules personnes présentes lors de la cérémonie, non publique, de signature de la convention PVD avec le préfet. Petit fascicule très instructif que Stéphanie Gohier se garde bien de distribuer aux Durtalois. Après toutes ces cachoteries, il est un peu facile de feindre ensuite l'étonnement quant à la méconnaissance des Durtalois envers le projet PVD.

Le projet PVD élaboré par les seuls maire et adjoints réuni au sein du Bureau recense les très nombreux projets qui pourraient être accomplis pour, en priorité, revitaliser le centre-bourg. Exemples donnés par Stéphanie Gohier : ravalement des façades, créations de places de village, acquisition de commerces, maintien et développement d'activités commerciales, . .

Selon notre élue, le rapport KPMG, après avoir fait une analyse précise des finances de la commune, explique que tous ces travaux ne pourront être réalisés sur un seul mandat ( 6 ans ), sauf à augmenter très fortement la pression fiscale sur les Durtalois, particuliers et professionnels. Pour Stéphanie Gohier, il faudrait une vingtaine d'années pour y arriver ce qui démontre l'importance des enjeux. Si elle est élue maire, aura-t-elle cette patience ?

Nul doute que pour Stéphanie Gohier et consorts, le projet PVD ayant été élaboré dans le secret du bureau (maire + 6 adjoints), il est donc logique que son financement le soit aussi. Derrière les discours pseudo-poétiques et la politique culturelle voila la réalité de la Démocratie à Durtal. Sa pure et simple confiscation par un quarteron d'élus. Pourquoi les comptes-rendus du Bureau ne sont-ils pas rendus publics ? L'intercommunalité le fait bien, ce qui démontre que cela est possible. Ne pas le faire est donc une décision politique confirmant la conception secrète et confiscatoire du pouvoir par Farion et ses seuls adjoints.

Est-ce bien cette déclinaison confiscatoire de la Démocratie locale que veulent vraiment les Durtalois ? La Voix de Durtal pose la question et tentera d'apporter une autre alternative pour les prochaines élections municipales de mars 2026

Sans les questions du public et de La Voix de Durtal, l'exposé de ce café citoyen se serait limité aux seuls sujets affichés sur les panneaux préparés pour l'occasion :

la jeunesse,
La culture,
La forêt de Chambiers,
Le Répair'café

donc un grand merci aux différents intervenants d'avoir bien voulu élargir l'information des personnes présentes à d'autres sujets que ceux dans lesquels auraient bien voulu nous enfermer les organisateurs de ce café citoyen..

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