08/09/2025
Et si le TDAH avait un impact bien au-delà de l’école et des symptômes visibles ?
Une grande étude australienne ayant suivi plus de 4 000 enfants de 4 à 17 ans montre que le TDAH est associé à une qualité de vie significativement plus basse, et ce dans tous les domaines : émotions, relations sociales, vie scolaire et même santé physique.
➡️ Cet impact reste marqué même quand on tient compte de l’anxiété, des troubles du comportement ou d’autres difficultés médicales.
➡️ Les enfants avec plusieurs frères/sœurs s’en sortent un peu mieux, mais les facteurs de risque familiaux (santé mentale des parents, conditions médicales associées) aggravent la situation.
💊 Et la médication dans tout ça ?
Les enfants sous traitement avaient aussi une qualité de vie plus basse… mais ce résultat ne signifie pas que les médicaments « abîment » leur quotidien. En réalité, il reflète surtout le fait que ce sont les enfants les plus sévèrement touchés qui reçoivent un traitement. D’autres recherches montrent que les médicaments apportent un bénéfice réel, mais modeste, sur la qualité de vie en plus de réduire les symptômes.
Forces de l'étude :
✅ Large cohorte représentative suivie sur 13 ans.
✅ Analyses statistiques solides.
✅ Exploration des facteurs familiaux et contextuels
Faiblesses de l’étude :
❌ Mesures basées uniquement sur les parents.
❌ Pas de diagnostic clinique direct du TDAH.
❌ Résultats sur la médication difficiles à interpréter (faible effectif, biais de sévérité).
Le message est clair : le TDAH impacte la vie quotidienne bien au-delà de l’école, et cela dès la petite enfance. Pour soutenir ces enfants, il faut penser large : santé familiale, comorbidités et interventions globales.
👉 Et vous, comment percevez-vous l’impact du TDAH sur la qualité de vie au quotidien ? Partagez vos expériences ou taguez un collègue pour ouvrir le débat.
Source de l'article : https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/10870547251353366