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OutdoorGo 📚 Avec 5 numéros par an, OutdoorGo! est un magazine dédié aux petites et grandes aventures en plein air. OutdoorGo!

Rando, vélo, kayak, trail ... Ici, la nature est en mouvements.
📖 Magazine disponible sur abonnement et en kiosque est un magazine créé en 2017 pour partager sa passion pour la nature. Souvent les aventures sont présentées comme des exploits fort en adrénaline demandant une capacité ou une technique hors du commun. pense tout le contraire

Dans un un esprit résolument grand public et pluridiscipl

inaire (randonnée, vélo, kayak, trail etc.), il propose des idées de destinations nature, des conseils pour bien s’équiper, un cahier « Santé & Forme », des récits de voyages ou des interviews de personnalités. Numéro après numéro, il démontre que l’aventure est à la portée de tous et donne les clés pour se lancer.

Après un premier voyage à vélo sur dix jours le long du canal de Bourgogne de Migennes à Saint Jean de Losnes, Kim-Tu a ...
09/08/2023

Après un premier voyage à vélo sur dix jours le long du canal de Bourgogne de Migennes à Saint Jean de Losnes, Kim-Tu a attrapé le goût du voyage à vélo ! Voilà quelques photos de son second voyage à vélo.

« Début juillet, je suis partie six jours en pédalant à mon rythme sur la Dolce Via et une petite portion de la Via Rhôna. Je suis arrivée en train à Tain l’Hermitage puis j’ai enchaîné sur le train à vapeur Le Mastrou avant de pédaler de Saint Jean de Muzols à Lamastre, puis Le Cheylard, Les Charmes-sur-Rhône, Tournon sur Rhône, Saint Pierre du Bœuf jusqu’à arriver à Vienne où j’ai repris le train pour rentrer chez moi. En août, je prévois de terminer le tour de la Bourgogne via le canal du Nivernais. La Dolce Via est vraiment magnifique au niveau paysage ! Je trouve la Via Rhôna un peu moins spectaculaire. »

Photos : Kim-Tu Brasiller

Romain aime le massif de Belledonne : il nous partage quelques photos prises lors d’une randonnée de deux jours avec sa ...
06/08/2023

Romain aime le massif de Belledonne : il nous partage quelques photos prises lors d’une randonnée de deux jours avec sa chienne Indy avant l'arrivée en estive des troupeaux et de leurs patous qui rendent le secteur moins accueillant.

« En ce 14 Juillet, nous nous sommes offert l'ascension de la croix de Belledonne (2926 m) depuis le pré Marcel en passant par le refuge Jean Collet, le Lac Blanc, le col de Freydane et terminer sur les Rochers Rouges aux pieds de la Croix. Arrivé autour de 14h là-haut : la croix de Belledonne était une vraie autoroute, alors nous irons la saluer le lendemain au lever de soleil. En attendant on s'installe sur les dalles chaudes de ce magnifique plateau pour piquer une sieste bien méritée. Au réveil, nous apercevons les derniers randonneurs du jour redescendre de cette croix : l'espace est rien que pour nous maintenant ! Il est l'heure de monter la tente avant les dernières lueurs du jour et de profiter d'un coucher de soleil sur ces rochers rouges de toute beauté avec un bon saucisson Ardéchois et une bière bien fraîche. Sa majesté le Mont Blanc est avec nous, loin mais de toute beauté ! Il est temps d'aller se reposer avec des étoiles plein les yeux après avoir avalé un bon repas chaud
Le lendemain, réveil aux aurores pour profiter du lever de soleil depuis la Croix de Belledonne. Il est 6h, on trace en laissant tout au bivouac. Un bonnet, une doudoune et rouler jeunesse ! Je n'arrive pas à suivre Indy tellement elle est heureuse dans cet environnement. Elle prend de l'avance tout en restant sur le sentier, s'arrête sur les endroits où la vue est magnifique pour profiter. Dès que j'arrive à son niveau, hop elle repart : elle a tout compris de la contemplation. Arrivé au sommet en 20 minute, on profite des premiers rayons de soleil en silence et on redescend pour plier le bivouac : une longue journée nous attend. On descend direction les Lacs du Doménon, col de la Pra, lac du Crozet, une belle descente de presque 1000 mètres. Il est temps de remonter sur le col du Loup puis le Col de la Sitre, les distances sont courtes mais le dénivelé est sévère, je commence à tirer la langue … pas Indy ! On fait régulièrement des pauses pour se détendre les jambes, et grignoter quelques fruits secs. C'est nécessaire, c'est là où il est important de bien se connaître et savoir écouter son corps pour ne pas terminer sur les rotules. On entame ensuite une descente vertigineuse et glissante comme on les aime pour atteindre le Ravin des Excellences avant de remonter une fois de plus à la verticale sur le refuge Jean Collet. Je suis cuit, j'en profite pour casser la croûte puis direction, la voiture par ce magnifique sentier en balcon qui semblerait nous mener tout droit au paradis, effets garantis à chaque fois que nous y passons !
Nous aurons rencontrés bon nombre de binômes chien/humains durant ce weekend, tous très sympa, bons nombres de randonneurs amusés par le petit sac qu'Indy porte sur le dos, quelques bouquetins bien cachés de ci de là, un environnement austère mais des paysages à vous couper le souffle encore et encore, du soleil à foisons qui n'aura pas épargné ma peau, des températures clémentes, de la neige sur les sommets, de l'eau en quantité partout, un weekend parfait ! La vie est belle. »

Photos : Romain de Montgolfier

Fin juin, Annabelle et son compagnon bivouaquaient avec leur fille de 3 ans et demi au lac du Pontet près de Villar d'Ar...
02/08/2023

Fin juin, Annabelle et son compagnon bivouaquaient avec leur fille de 3 ans et demi au lac du Pontet près de Villar d'Arêne dans les Hautes-Alpes. Une soirée de rêve dans un lieu idéal pour initier les enfants, même très jeune, aux bonheurs de passer du temps en nature.

« Depuis Lyon, nous sommes arrivés sur site vers 18h. Le parking a un bel emplacement pour les vans également ! Il y a ensuite dix minutes de marche pour un adulte donc il faut compter environ une demi-heure avec notre fille de 3 ans et demi. Une fois la tente plantée, nous avons pu observer des parapentes puis le coucher de soleil dans ce panorama grandiose avant de préparer une fondue sur le réchaud et de se coucher. La température est restée douce : nos duvets tenant les 5°C suffisaient largement.
Le lendemain matin : petit-déjeuner face à la Meije. Pendant que Papa redescendait le matériel de bivouac à la voiture, nous sommes partis chercher les marmottes en direction de l'Aiguillon sur un sentier en balcon offrant un panorama superbe face à la Meije. Il faut compter environ deux heures pour l’aller-retour avec une petite pause goûter pour les filles pendant que Papa allait jusqu’au col.
Nous sommes ensuite redescendus pour pique-niquer au bord du lac et se tremper les pieds avant de retrouver notre voiture vers 16h. »

Photos : Annabelle

Mi-juillet s’achevait la traversée pyrénéenne d’Olivier réalisée en quatre phases : en Juillet 2022 de Hendaye à Lescun ...
30/07/2023

Mi-juillet s’achevait la traversée pyrénéenne d’Olivier réalisée en quatre phases : en Juillet 2022 de Hendaye à Lescun sur dix jours ; puis en Août 2022 de Lescun à Veille-Aure sur 10 jours ; reprise en septembre 2022 de Veille-Aure à Goulier en douze jours ; et enfin, en juillet 2023 de Goulier à Banyuls en 12 jours.

« Jeudi 13 juillet : Un lever de soleil incroyable et une fois n'est pas coutume, avec vue sur la mer ! Je suis à 1 000 mètres d’altitude et à 10 kilomètres de l’arrivée. La descente est très raide par moment et je sens bien les 36 kilomètres de la veille … Pleins de choses me passent par la tête. Je suis ému mais je n’ai pas envie de me blesser donc je reste focus. Je croise les regards de ceux qui partent : ils montent et ont l'air frais alors que je me sens déglingué ! C’est très beau mais je n'ai qu'une envie : l’arrivée. Jusqu'à l'eau, les cailloux m'auront donné du fil à retordre. La Méditerranée est là et la chaleur aussi. Mon aventure est terminée, j'ai du mal à m'en rendre compte … À l'heure où j'écris, j'ai déjà goûté quelques verres de Banyuls et je me sens plutôt en forme ! C’est fin de mon GR 10. 920 kilomètres parcourus, plus ceux où je me suis perdu, et environ 55 000 mètres de dénivelé grimpés en 45 jours. C'est bien aussi de se retrouver au niveau 0. Un grand merci à tous ceux m’ayant envoyé des messages de soutien : cela m'a bien servi dans les moments durs, ayant randonnée seul pendant 35 jours. Mais aussi un grand merci à toutes les belles âmes que j'ai croisé sur les sentiers de nos belles et variées Pyrénées. De superbes rencontres, des moments inoubliables, des moments d’euphorie, des doutes et des peurs mais le vent de l'Ouest m’a poussé dans les moments difficiles et notamment jusqu’au sommet du Canigou en passant par la cheminée. La nature m’a porté, quel plaisir ! Bises de la Méditerranée ! »

Photos : Olivier Lacoste-Seris

Dans la vallée d’Aspe, Marie nous fait découvrir le joli lac de Montagnon et sa forme de cœur. Une randonnée à la journé...
26/07/2023

Dans la vallée d’Aspe, Marie nous fait découvrir le joli lac de Montagnon et sa forme de cœur. Une randonnée à la journée d’environ 14 kilomètres et 1 200 mètres de dénivelés positifs en aller-retour depuis le parking du col de Lassere.

« C’est une montée de longue haleine ! Mais qui offre un panorama exceptionnel. Une randonnée très agréable qui commence dans le sous-bois. Puis, la montée se fait dans un superbe vallon. Au bout d’une heure de grimpette, vous pouvez vous désaltérer à la source près de la petite cabane (donc pas besoin de vous charger en eau). Enfin, l’ascension termine par un pierrier. Attention au 200 derniers mètres : c’est assez glissant, juste avant l’arrivée au lac. Et si vous voulez admirer la forme du lac en cœur, il faudra encore grimper 20 min (environ 200 D+). Belle découverte, bel endroit ! »

Photos : Marie DVL

Perché à 3 404 mètres d'altitude, le pic d’Aneto est le point culminant de la chaîne des Pyrénées. Appelé le Nethou jusq...
23/07/2023

Perché à 3 404 mètres d'altitude, le pic d’Aneto est le point culminant de la chaîne des Pyrénées. Appelé le Nethou jusqu'au 19ème, il se situe en Espagne, au Nord-Est de l’Aragon. Rachel nous partage les photos de son ascension et ces quelques mots écrits par Platon Tchikhatchov, un militaire-explorateur russe, qui fut le premier homme à faire l'ascension de cette cime le 20 juillet 1842.

« D’un moment de triomphe, nous foulions un sol où nulle trace n’indiquait le passage de l’homme, et nous l’avions peut-être acquis au risque de notre vie. […] Nous restâmes quarante minutes sur la cime, épiant avec avidité la moindre éclaircie de brouillard, pour voir se dérouler sous nos pieds un des plus beaux spectacles de la création »

Photos : Rachel

Au cœur des Alpes de Haute Provence se niche le magnifique lac d'Allos et ses multiples couleurs dont Olivier nous parta...
19/07/2023

Au cœur des Alpes de Haute Provence se niche le magnifique lac d'Allos et ses multiples couleurs dont Olivier nous partage quelques images prises le week-end du 8 juillet. Une déclinaison de bleus et de verts avec des touches colorées grâce à la richesse de la flore caractéristique de cet endroit. Un lieu toujours différent, toujours surprenant.

Photos : Olivier Revel

Clélie vit à la montagne et Grégory en ville. Pour préparer le Kungsleden, la Voie Royale et ses 480 kilomètres en Suède...
16/07/2023

Clélie vit à la montagne et Grégory en ville. Pour préparer le Kungsleden, la Voie Royale et ses 480 kilomètres en Suède qu’ils ont parcouru ensemble, elle s’est entraînée sur les crêtes du mont Blanc pendant qu’il enchaînait les escalators de Montparnasse.

« Nous faisais régulièrement du sport, deux, trois voire quatre fois par semaine. L’exercice physique n’a donc pas été bien compliqué, même sur la durée. Cette « balade » suédoise a été relativement tranquille : le temps était clément et les rencontres plus belles les unes que les autres !

Tout là-bas est propice à l’étonnement, et même les chasseurs – qui régulent les populations de rennes – deviennent sympathiques. Ce fut une aventure pleine de découvertes visuelles et olfactives, dans un environnement qui émerveille, bien préservé et respecté par ses pratiquants.

Sur le tronçon le plus pratiqué, la première moitié, les installations sont bien usées et par conséquent, peu ragoûtantes. Mais qu’importe ! Aux délicats, la nature offre des solutions « à la pelle ». Seule règle essentielle : garder son papier avec soi.

Ce type de trek est aussi l’occasion d’apercevoir que l’éducation et le civisme sont salvateurs ! Des gens de toutes nationalités se respectant et respectant leur environnement, se rendent service et sont conciliants pour faciliter l’effort et rendre l’aventure la plus naturelle possible. Au point que l’on s’émeut de voir un simple mouchoir en papier abandonné au sol sur un camp.

Alors oui c’est un sport finalement pratiqué entre bourgeois car l’équipement, le voyage, le coût de la vie en Suède etc : tout cela revient cher. Mais quel luxe et quel bonheur ! La Laponie nous aura donné l’envie du trekking à vie. Et chaque année, Clélie et moi nous concerterons pour choisir la prochaine destination ! »

Photos : Grégory et Clélie

A 36 ans et 37 ans, Julie et Flo ont décidé en Août dernier de tout quitter pour voyager à vélo sur une durée indétermin...
12/07/2023

A 36 ans et 37 ans, Julie et Flo ont décidé en Août dernier de tout quitter pour voyager à vélo sur une durée indéterminée malgré leur absence d’expérience en la matière. Leur objectif ? Découvrir le monde, sa beauté et sa diversité

« L'étincelle qui nous a décidé à ce changement de vie s’est fait suite à un accident. Un an auparavant, Julie s'est faite fauchée par une moto et aurait pu y laisser la vie. La randonnée est devenue plus compliquée pour elle mais elle faisait du vélo chez le kiné ! Alors pourquoi ne pas partir voyager à vélo …

Notre voyage a commencé le 15 mai par un itinéraire depuis l’Aveyron jusqu’à Marseille où nous avons embarqué en ferry pour la Corse début juin. Nous avons vu de superbes paysages variés, vécu une aventure météorologique (on aura eu tous les temps, sauf la neige !), fait de belles rencontres et eu mal aux fesses !

Cévennes, vallée de la Buèges, pleine de l'Hérault, Eurovelo 8, Camargues, Viarhona, tour des Alpilles ... On a adoré les bivouacs dans la nature ; le voyage à vélo au printemps avec sa végétation luxuriante, ses fleurs et ses odeur ; les hébergements chez l'habitant via le groupe DodoCyclo. Nos deux coups de cœur sont la Camargue en fin de journée par temps orageux mais aussi les Alpilles que l'on ne connaissait pas du tout. On adore aussi les Cévennes que nous connaissions déjà en randonnée.

Prochaine étape : le tour de la Corse à vélo, c'est les cuisses qui vont chauffer! »

Photos : Julie & Flo voyagent à vélo
www.polarsteps.com/JulieetFloavelo
www.youtube.com/

Après avoir découvert il y a cinq ans l’Ecosse grâce au trek du West-Highland Way, Rémi Vinas y est retourné avec sa com...
09/07/2023

Après avoir découvert il y a cinq ans l’Ecosse grâce au trek du West-Highland Way, Rémi Vinas y est retourné avec sa compagne pour découvrir ce pays par la route cette fois-ci. Avec seulement dix jours devant eux, la voie routière lui semblait être une bonne option pour lui faire découvrir l’essentiel du pays. A leur programme : le parc national du Loch Lomond et des Trossachs, Oban, une charmante petite ville portuaire de l’ouest du pays, Glencoe dans la région des Highlands de l’Ouest, la Lost Valley, l’île de Skye et le parc de Cairngorms.

« De ses terres sauvages et barbares situées aux frontières de l'empire romain par-delà le mur d’Hadrien, l'Ecosse d'aujourd'hui a su conserver sa nature brute, envoutante et mystérieuse. Berceau de légendes et de mythes, elle est aujourd'hui un rendez-vous incontournable de tout amateur de trek et de road-trip à la recherche d’espaces préservés.

Premier pied à terre et déjà je perçois la rigueur du climat, le soleil m’aveugle un bref instant et c’est alors qu’un rideau de pluie se lève pour laisser place en quelques secondes au vrai visage de l’Ecosse. Si la pluie vous effraie, ne rayez pas l’Ecosse de vos projets, vous apprendrez à l’adorer car l’Ecosse sans la pluie, ça n’est pas l’Ecosse.

La ville laissée derrière nous, nous sautons dans les baskets et partons en exploration de la biosphère. Grace à sa variété d’habitats et écosystèmes, l’Ecosse héberge une faune sauvage aussi variée qu’emblématique. Zones côtières, humides, forestières et sèches forment une incroyable mosaïque de paysages variés ou demeurent Cerfs, lièvres, phoques gris et autres chats sauvages pour ne citer qu’eux.

Le temps passe vite, trop vite, quand son programme de visite se limite à seulement dix précieuses journées. La tradition, la nature et sa biodiversité, cette connexion immortelle qui lie les humains à cette terre sont au final tant de choses que je souhaiterais revoir donc je reviendrai. »

Photos : Remivinas-photography

Tout juste de retour d’une semaine de trek en solo dans le Mercantour, Sidonie a découvert un massif à deux pas de Nice ...
05/07/2023

Tout juste de retour d’une semaine de trek en solo dans le Mercantour, Sidonie a découvert un massif à deux pas de Nice et pourtant très sauvage et nature !

« Je suis partie pour itinérance de sept jours allant de refuge en refuge pour m’imprégner de ces montagnes. J’ai eu un joli coup de cœur pour le refuge de Valmasque mais aussi pour celui de Cougourde où l’ambiance est aussi chouette que le cadre. Ce sont deux refuges qu’on peut aussi facilement atteindre pour une nuit seulement et vivre une belle expérience en montagne.

Au milieu de ces montagnes, j’ai été étonnée par la verticalité du Mercantour ! Mais aussi par son côté sauvage avec des sentiers encore peu fréquentés en cette fin de mois de juin … Si la zone proche de la vallée des Merveilles et le GR52 sont relativement courus, dès que je m’en éloignais, je me retrouvais presque seule sur les sentiers pour profiter de la beauté des paysages mais aussi de la flore et de la faune qui sont tellement riches ! Et peu farouches : j’ai rarement vu autant de chamois et de bouquetins venant aussi près des sentiers et des marcheurs. C’était magique. Le côté « seule au monde » et sauvage de ce massif était encore plus marqué quand je suis passée de l’autre côté de la frontière pour une nuit en Italie au refuge Genova Figari.

Autre atout de ce massif : ses nombreux lacs au bord desquels il est toujours agréable de s’arrêter et encore plus de se baigner si l’on n’est pas trop frileux ! Cette découverte m’a vraiment donné envie de continuer mon exploration de ce coin des Alpes en allant un peu plus au Nord … »

Photos : Sidonie Delaporte

Professeure d’EPS au lycée du Bugey à Belley dans l’Ain, Anne Vachter s’interroge sur la place des femmes dans le sport ...
02/07/2023

Professeure d’EPS au lycée du Bugey à Belley dans l’Ain, Anne Vachter s’interroge sur la place des femmes dans le sport et notamment au collège et au lycée. Après avoir suivi un stage d’alpinisme entre femmes, elle a décidé de monter un projet de groupe féminin adressé à des lycéennes. Elle engage donc Maud Vanpoulle et Bengoña Lazpita, deux guides de haute montagne, pour emmener onze adolescentes âgées de 15 à 17 ans dans une ascension alpine à la frontale fin mai en leur ayant appris tout au long de l’année scolaire les techniques d’alpinisme : nœuds, manipulations de cordes, escalade en crampons, maniement du piolet et évolution sur glacier. Leur objectif ? La pointe de la Réchasse dans la Vanoise qui culmine à 3 212 mètres d’altitude après une nuit dans un refuge non gardé à cette époque. Avec elles, Alexis Lemetais était chargé de prendre des images qu’il nous partage.

« J’ai l’impression qu’on a fait un truc de fou. Quand on voyait des images de gens qui faisaient ce qu’on a fait, on se disait que c’était impossible pour nous » s’émeut Ambre lors du debrief final.

« De mon expérience, les phrases “Je ne suis pas assez douée, pas assez bonne, je n’ai pas le niveau” viennent tout le temps des filles. L’alpinisme, ce n’était finalement qu’un outil. J’espère que cette expérience leur permettra d’ouvrir le champ des possibles, de repousser leurs limites dans la vie, de se dire qu’elles en sont capables. D’oser ! » conclut Anne Vachter.

Photos : Alexis Lemetais alex_lem_photography
Avec le Collectif DR et LEAD the CLIMB Club CAF

Alors que l’aventure du magazine OutdoorGo! s’arrêtait à l’automne dernier, celle de Thomas – journaliste pour le magazi...
28/06/2023

Alors que l’aventure du magazine OutdoorGo! s’arrêtait à l’automne dernier, celle de Thomas – journaliste pour le magazine – en profitait pour démarrer. Avec Justine, sa future femme, ils se sont lancés pour une grande aventure à vélo sur la piste des solutions locales contre le réchauffement climatique entre Paris et Dakar. Nous avons adoré suivre leur quotidien sur Instagram ces derniers mois et sommes très heureux de vous partager ces images de leur voyage. De retour en France, ils se lancent dans la réalisation d’un documentaire sur leur aventure puis ils reprendront le fil de leurs aventures, toujours en nature bien sûr !

« D'octobre 2022 à juin 2023, nous avons parcourus 7 000 kilomètres à vélo durant sept mois, de Paris à Dakar. Cela afin de découvrir les initiatives environnementales mises en place par les habitants de la zone saharienne. Ce voyage nous a permis de découvrir des projets écologiques très intéressants tels que l’agriculture sur sable en Tunisie, des actions de reboisement, des puits et colonnes d'eau alimentées via des forages dans le désert, des jardins au milieu de steppes arides, des fermes de permacultures etc. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer des personnes aux modes de vie fascinants : des fermiers arabes, des nomades berbères, des pêcheurs, entre autres. »

Photos : Thomas Derycke et Justine Andres
www.instagram.com/nosjourssurterre/

Xavier nous partage son retour sur sa grande traversée de l'île de Madère : 115 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelés...
25/06/2023

Xavier nous partage son retour sur sa grande traversée de l'île de Madère : 115 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelés à travers des paysages aussi variés qu’époustouflants.

« Madère est une toute petite île dans l’immensité de l’océan Atlantique mais c’est un concentré de superlatifs ! Sur seulement 800 km², soit 55 kilomètres de long sur 22 de large. C’est un paradis pour randonneur mais pas que !
En préparant ma randonnée, je m’imaginais la traversée sans trop de peine et je m’imaginais même faire le tour de l’île, mais pas du tout … Elle ressemble un peu à l’île de La Réunion mais en un concentré très fort. On y découvre des reliefs abrupts, des pics, des cascades, une végétation dense et omniprésente. Il est impossible de sortir des sentiers.
Ce à quoi j’ai le plus pensé sur mon parcours est au travail des esclaves amenés d’Afrique qui ont façonné les montagnes pour y faire des cultures en terrasses. On s’imagine à peine le travail de forçats que cela a dû être de créer plus de 2000 kilomètres de canaux d’irrigation creusés dans la roche pour acheminer les eaux de pluie récupérées sur le versant Nord-Ouest de l’île qui est plus arrosé et plus humide vers le versant Sud-Est qui est plus aride mais beaucoup plus habité et cultivé.
Une île sauvage où la trace de l’homme est omniprésente. On y voit peu d’animaux sauvages mais beaucoup d’oiseaux. Et même sans la voir, on ressent que la faune est présente. Par contre, la flore saute aux yeux : il y a environ 5000 espèces de plantes et d’arbres dont plus de la moitié sont endémiques.
Il y aurait beaucoup à dire sur cette île fantastique qui est un oasis dans l’océan. Après 115 kilomètres de randonnée, j’ai eu la chance de clôturer celle-ci sur un arc-en-ciel magique au rocher de Ilheu à Porto Moniz où je conseille à chacun de s’arrêter, pour ses piscines naturelles, ses couchers de soleil et sa lumière bien différente celle du Sud de l’île. Une superbe découverte et l'envie de repartir marcher ! »

Photos : Xavier Vanpeene

Les petites aventures en famille et à vélo sont toujours chouettes ! Après un tour de France à vélo avec Armel, 20 mois,...
21/06/2023

Les petites aventures en famille et à vélo sont toujours chouettes ! Après un tour de France à vélo avec Armel, 20 mois, Marie et Martin ont emménagé au Sud de Rennes et commencent à découvrir les environs de leur nouveau cocon à vélo, maintenant avec deux enfants, Armel et Anouck.

« On avait hâte de retrouver nos montures et surtout d'initier notre nouvelle mini aventurière aux joies du cyclotourisme. Alors, c'est le temps d'un week-end et dans les alentours de la maison que nous avons raccroché les sacoches ! Pour commencer, on avait clairement sous-estimé le dénivelé. Ce n’est pas la montagne mais c'est drôlement vallonné ! Nous avons fait une boucle en prenant un bout du canal de Nantes à Brest, de Pont Réan à Guipry-Messac, puis nous avons parcouru des petits chemins à travers les collines. Évidemment, nous avons pédalé une partie vent de face, sinon ce n'est pas drôle. Si les habitudes reviennent vite, c’est plus lent pour la condition physique.

Nous avons équipé le vélo de Marie d'une petite selle shotgun pour Armel qui a passé 100% de son temps dessus ! Il a adoré et a été pleinement acteur du périple. D'ailleurs il n'a pas hésité à commenter le trajet emprunté, à compter les troupeaux de vaches ou de moutons etc. Cette nouvelle configuration est vraiment sympa et permet d'interagir avec l'enfant. De son côté, Anouck a investi la remorque. Rien à signaler, elle a bien compris le fonctionnement de son carrosse : siestes et gazouillis ! Pour le moment, les sorties vélo à 4 sont validées. »

Photos : Famille Aventureuse

A 25 ans, Bacem Guizani est récemment diplômé d'un Master en droit des affaires. Après avoir perdu son père en 2017, il ...
18/06/2023

A 25 ans, Bacem Guizani est récemment diplômé d'un Master en droit des affaires. Après avoir perdu son père en 2017, il a décidé de réaliser son plus grand rêve : intégrer un jour la Société des Explorateurs Français. Dans ce but, il parcourt donc le monde à pied, à la nage ou en kayak, souvent accompagné de ses chiens, Iggy et Dante. En août 2022, il a traversé la Tunisie à pied pour revoir la tombe de son père et nous partage quelques images de ce périple.

« Cinq années après le décès de mon père, j’ai décidé d’aller le voir de la façon qui me ressemble le plus : en marchant. C’est ainsi qu’est née la volonté de traverser la Tunisie à pied pour revoir la tombe de mon père en août 2022. Mais je souhaitais donner du sens à cette expédition qui concerne toutes les personnes atteintes directement ou indirectement par le cancer. J’ai donc organisé une récolte de fonds pour ligue contre le Cancer, qui furent reversées à la fin de cette expédition.
Marchant à travers la Tunisie, d’abord méditerranéenne puis aux bordures sahariennes, j’ai pu redécouvrir ce qu’est devenue ma terre natale. Ce périple aura duré un mois. Si intense que cela fait maintenant bientôt un an que je travaille sur le livre et le documentaire de cette aventure »

Photos : Bacem Guizani
www.2dogs1guy.com

Anouche et Tom partent souvent pour des aventures en bikepacking, à cheval ou encore à pied. Après plusieurs trips à vél...
14/06/2023

Anouche et Tom partent souvent pour des aventures en bikepacking, à cheval ou encore à pied. Après plusieurs trips à vélo à travers la France, la Californie, le Mexique et l’Afrique du Sud, ils vivent depuis peu au Cap en Afrique du Sud. En avril, ils ont décidé de partir explorer le pays voisin : la Namibie et ses paysages à couper le souffle. Ils viennent de sortir un documentaire intitulé "Benguela" qui retrace leur aventure.

« Nous nous sommes élancés avec des vélos gravel équipés en Bikepacking pour traverser une grande partie la Namibie du Sud au Nord. Nous avons démarré dans le Namaqualand, région désertique au nord de l’Afrique du Sud à 150 kilomètres de la frontière que nous avons traversé à vélo. Nous avons suivi la route des diamants qui se jettent dans l’océan via la rivière orange qui marque la frontière entre l’Afrique du Sud et la Namibie. Ensuite nous avons suivi le courant de Benguela qui pousse les diamants vers la Skeleton Coast au Nord du pays et nous avons pédalé au milieu des dunes du plus vieux désert du monde : Le Namib.

Cette aventure à vélo dans des conditions extrêmes nous a permis de repousser les limites et de nous souder encore plus. Les routes chaotiques, l'absence de possibilités de ravitaillement ont rendu cette aventure très challengeante mais les paysages exceptionnels de dunes rouges et de formations rocheuses ainsi que les animaux omniprésents nous ont donné la force de poursuivre ! »

Photos : Anouche & Tom
www.instagram.com/the.anom.team/

Photographe depuis quelques années, William cherche à mettre en valeur l'aventure sous toutes ses formes. Il nous partag...
11/06/2023

Photographe depuis quelques années, William cherche à mettre en valeur l'aventure sous toutes ses formes. Il nous partage les photos de son dernier projet intitulé « Le Grand Souffle ». Pour réaliser ce projet, ils étaient deux et sont partis pendant 17 jours dans les Alpes pour fouler des sentiers en France, en Suisse, en Italie, au Liechtenstein et en Autriche.

« Le grand souffle, c'est le murmure de la nature qui bourdonne aux oreilles. Ce n'est pas vraiment un bruit, c'est un délicieux silence après la pluie. Qu'est-ce qui pousse donc l'humain à créer ? Je me suis souvent posé cette question, en défilant frénétiquement mon fil d'actualité sur les réseaux. J'y ai ressenti tout un tas d'émotions contradictoires, de l'admiration, de la surprise, de l'envie, mais aussi une pointe de jalousie envers ces paysages que je n'ai pas foulés, la frustration du silence et du vide quand je lève mes yeux vers la réalité.

Oh, ne vous détrompez pas, je ne suis pas malheureux, je fais seulement partie d'une génération où tout existe déjà. Tous ces sentiments, qui se joutent l'un contre l'autre, se sont finalement transformés en source de motivation. Une soif intense d'aventures et de voyages. Le Grand Souffle bourdonne à mes oreilles.

D'une énergie presque palpable, je me lance dans la réalisation de ce projet qui m'emmène et me transporte. Le grand souffle, c'est l'envie d'air frais quand la vie nous empêche de réfléchir, c'est aussi une tentative d'élucider cette grande question à qui je dois quelques heures d'évasion : Qu'est-ce que le courage ?

Dans toute cette aventure, nous voyageons au travers d'une silhouette, elle brave les obstacles de mère Nature. D'écorce de roche ou de verdure, son décor est sans pareil. C'est une invitation à la contemplation, mais aussi à la réflexion. Certains y verront une épopée, d'autres un contraste flagrant. Ce projet que je porte est inévitablement un hommage à la nature. »

Photos : William GICQUEL - bybaroudeur.fr

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