Stade Brestois : l’environnement sur le banc de touche ? | Le récap' de décembre 2024
L'Autorité environnementale a jeté une pierre dans le jardin de l'Arkea Park, à Brest. ⚽️
Dans son avis du 21 novembre, elle juge insuffisamment motivée l'artificialisation de terres agricoles qu'implique la construction du stade souhaité par les frères Le Saint. Cocasse pour les rois des fruits et légumes !
C'est l'une des informations traitées dans notre infolettre de décembre et sur laquelle se penchent Juliette Cabaço Roger et Nicolas Milice dans la chronique mensuelle de « Splann ! » sur Radio BOA. Chronique que vous pouvez écouter en intégralité sur toutes les plateformes de podcasts ainsi que sur notre chaîne YouTube.
Notre journaliste spécialiste des données, Denis Vannier, sera sur le plateau de France 3 Bretagne, ce vendredi, à partir de 19 h 15. Il présentera le fruit de ses recherches, menées avec Jérémie Szpirglas, sur la bétonisation du littoral breton. Une enquête disponible en accès libre, depuis hier, sur notre site. 📌
« Interrogeons les politiques publiques utra-consommatrices de métaux », Celia Izoard sur Canal B
Celia Izoard est journaliste et philosophe, spécialiste des nouvelles technologies et de leurs conséquences sur la société. Elle co-signe l'enquête de « Splann ! » sur la mine Imerys de Glomel, dans les Côtes-d'Armor. ⛏️
Elle était l'invitée de Lucie Louâpre, mardi 7 janvier, sur Canal B. L'occasion de mettre ce dossier breton en perspective avec la situation mondiale, pour celle qui a publié l'an passé « La ruée minière au XXIe siècle, enquête sur les métaux à l'ère de la transition » (Le Seuil).
« Après l'accord de Paris sur le climat, en 2015, il y a eu une offensive de la Banque mondiale et du lobby minier pour mettre en place une politique de substitution énergétique passant par la production d'énergie renouvelable et le déploiement de parcs de véhicules électriques, pointe Celia Izoard. Tout ça réclamant énormément de métaux. D'autant plus que personne ne remet en question la production d'électricité et un mode de vie que je qualifie d'impérial. »
Problème, la ruée minière actuelle ne sert pas simplement à produire des batteries, des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques. La demande en métaux croît dans énormément de secteurs, tels que le numérique (5G, data-center), eux-mêmes grands consommateurs d'énergie. L'argument de la transition énergétique est donc utilisé par l'industrie pour ouvrir à peu près n'importe quelle mine dans n'importe quelle partie du monde.
Ainsi, la multinationale Imerys explique elle-même que l'andalousite extraite à Glomel est nécessaire à la transition.
👉 Un entretien à écouter en intégralité sur notre YouTube (abonnez-vous !).
Breizh Ressources, an embregerezh mengleuziañ didrousañ a vez er C’hornôg
{Bzhg} Selaouit Morgan Large o komz deus pevare lodenn hom enklask war ar mengleuzioù, ha grit anaoudegezh gant Breizh Ressources. Un embregerezh a zo o klask aour ha houarnaj er vro… hep bezañ bet kelaouet an dud nag an dilennidi. ⛏️
Aterset gant Radio Breizh, e tispleg Morgan penaos ‘ta eo bet kaset al labour-enklask-seda benn. Ha, klevout a reot, degadoù a dud ‘zo bet lakaet da labourat start evit embann kement a ditouroù.
{Fr} Écoutez Morgan Large vous conter le quatrième volet de notre enquête sur les mines en Bretagne et faites ainsi connaissance avec Breizh Ressources.
Cette entreprise canadienne immatriculée aux Bermudes entend trouver de l’or et une quarantaine d’autres minerais en Bretagne dans des conditions opaques pour les citoyens comme pour les élus. Au micro de Radio Breizh, Morgan explique comment cette enquête a pu être menée à bien.
(disponible en breton uniquement)
War France Bleu Breizh Izel he deus displeget Caroline Trouillet petra eo ar c’houlzad arc’hantaouiñ kinniget gant « Splann ! »
An dud a bae tailhoù war o goproù a c’hello kaout e 2025 un distaol 66 % war ar sammad roet d’ur gevredigezh « a dalvoudegezh evit an holl » gant ma vo graet ar prof hiriv a-raok hanternoz. 📻
Gant France Bleu Breizh Izel (ici Breizh Izel) eo bet dibabet skouer « Splann ! » evit lakaat da gompren ar mod broudañ-se d’ar c’henskoazell.
Ouzhpenn 1.000 den o deus graet ur prof deomp dibaoe ar c’hentañ a viz kerzu. A-drugarez dezho hon eus dastumet tost da 60.000 euro betek-henn da baeañ hor c’hazetennerien. Trugarez vras deoc’h holl ! 🥰
Grâce à vos dons, une grande année d'enquête s'annonce !
Nous réalisons la plus belle campagne de financement participatif depuis notre lancement, en 2021. Vous êtes plus de 1.000 à nous avoir fait un don ce mois-ci. 😍
Notre cagnotte peut encore évoluer jusqu'à minuit pour atteindre les 65.000 €. Sans dividende à verser, sans dette à rembourser, cette somme ira très majoritairement au paiement des salaires de notre équipe permanente, des journalistes rémunérés à la pige et des autres prestataires avec qui nous travaillons.
Un immense merci de contribuer à l'essor d'une presse d'enquête indépendante en Bretagne. 👊
Caroline Trouillet parle de la campagne de financement participatif de « Splann ! » sur France Bleu Breizh Izel
Les personnes imposables sur le revenu pourront bénéficier, en 2025, d'une réduction d'impôt de 66 % du montant de leur don à une association d'intérêt général... à condition d'agir avant ce soir, minuit. 💸
France Bleu Breizh Izel (ici Breizh Izel) a illustré ce dispositif d'encouragement à la philanthropie avec une interview de Caroline Trouillet, journaliste enquêtrice pour « Splann ! ».
Vous êtes près de 1.000 à nous avoir fait un don depuis le 1er décembre, réunissant plus de 58.000 €, à cette heure. Un immense merci 🥰
Avec Inès Léraud, libérez la parole sur l'agro-industrie en Bretagne
Depuis 2020, « Splann ! » enquête sur les dessous du productivisme agricole, les atteintes à l'environnement, la probité des élus ou encore le recul des libertés publiques. 🔍
Ce média unique a été impulsé par une dizaine de journalistes habitant en Bretagne soucieux de défendre la liberté de la presse et le droit de savoir des citoyens. Il a été inspiré par Inès Léraud, réalisatrice du Journal breton sur France Culture et autrice de la BD enquête « Algues vertes, l'histoire interdite », sortie en 2019.
Grâce au soutien de milliers de lectrices et de lecteurs, « Splann ! » a pu salarier des journalistes. Notre rédaction permanente, établie à Guingamp, compte aujourd'hui quatre membres, auxquels s'ajoutent des pigistes et d'autres professionnels de l'information.
La sensibilité des sujets abordés implique d'être indépendant des pouvoirs politiques et économiques. C'est pourquoi « Splann ! » est un média à but non lucratif et donc sans actionnaire, qui ne vend aucun encart publicitaire, ne reçoit aucune subvention des collectivités locales, aucune rétribution des géants du web ni aucun mécénat d'entreprise.
Pour que nos enquêtes aient de l'impact, nous voulons les rendre accessibles au plus grand nombre. Elles sont donc publiées en accès libre sur notre site et chez des partenaires tels que Mediapart, France 3 Bretagne, Reporterre, le média de l'écologie ou Basta!.
Pas d'abonnement, donc, mais un financement participatif permanent. Et une campagne annuelle de dons menée chaque mois de décembre.
Pour nous permettre de lancer une nouvelle saison d'enquête, nous cherchons à réunir 50.000 € avant le 31 décembre à minuit, sur splann.org.
Nous y sommes presque. Nous aiderez-vous ? 😉
« Une minorité d'agriculteurs profite de l'agrandissement des fermes », Thibaut Preux, géographe
Thibaut Preux est le troisième et dernier invité de notre série d'entretiens de fin d'année. Enseignant-chercheur en géographie à l'université de Poitiers, il a soutenu une thèse en 2019 sur le lien entre l'agrandissement des exploitations agricoles et la transformation des paysages de bocage. 🌳
Nous avions déjà interrogé le maître de conférences pour notre enquête sur la destruction continue du bocage dans notre région. La Basse-Normandie et la Bretagne constituant ses terrains d'étude privilégiés.
Avec lui, nous tâchons de comprendre pourquoi l'arrachage massif des haies se poursuit, bien après le grand remembrement d'après-guerre. Un processus qui a des répercussions importantes sur la biodiversité, la qualité des sols, les risques d'inondations ou encore la pollution des cours d'eau.
Et nous verrons qu'une réforme de la Politique agricole commune aurait bien d'impact que les programmes Breizh Bocage ou le Pacte pour les haies du ministère de l'agriculture pour préserver ce patrimoine unique.
👉 Un entretien mené par Juliette Cabaço Roger et réalisé par Charlotte Billault, à voir en intégralité sur notre chaîne YouTube : https://youtu.be/19oVAM7Ppzk
« Les lobbies mènent la guerre des récits, » Pierre-Yves Bulteau au Grand débat des indés
« Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie. » ✒️
Cent ans après, quels terrains d'enquête choisiraient Albert Londres ? Voilà une question qui nous travaille intérieurement.
Explorer les zones d'ombre, y passer le temps nécessaire, se placer du côté des plus humbles, impliquer les lectrices et les lecteurs pour faire advenir un monde plus juste... Le legs du grand reporter nous anime, même loin du fracas des bombes.
Porter la plume dans la plaie implique de déranger des intérêts. Mutisme, éléments de langage, contre-feux... Elus, hauts fonctionnaires et responsables économiques peuvent se réfugier derrière une armée de communicants pour esquiver les questions gênantes, autant que faire se peut.
Les stratégies sont parfois plus élaborées. C'est ce que nous avons observé dans l'agrobusiness breton. De la mise en place de la cellule Demeter, qui scelle le partenariat entre les renseignements intérieurs et la FNSEA pour traquer les voix critiques, au dénigrement des journalistes par note confidentielle réalisé par des lobbys ayant pignon sur rue... Informer reste un combat, qui ne se mènera qu'avec vous.
C'est de cette guerre des récits qu'a souhaité parler Pierre-Yves Bulteau, cofondateur de « Splann ! », lors du Grand débat des indés organisé par le Fonds pour une presse libre. C'était le 30 septembre dernier et le ministre de l'Economie s'appelait alors Antoine Armand.
Pour de nouvelles enquêtes en 2025, faites un don à « Splann ! »
C'est le moment de nous soutenir. 🤜🤛
Si vous ne tolérez ni l'injustice ni la corruption.
Si vous attendez des journalistes qu'ils placent les responsables politiques et économiques devant leurs responsabilités.
Si vous tenez en haute estime l'exactitude des faits et la lutte contre la désinformation.
Participez à l'essor d'un média d'enquête breton indépendant de tous les pouvoirs.
Rejoignez les 560 citoyennes et citoyens qui nous ont fait un don depuis le 1er décembre.
C'est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourrons continuer de documenter l'envers de la carte postale.
C'est ainsi que nous pourrons publier des articles en accès libre, dont vous pourrez vous saisir pour agir sur le monde et construire un avenir désirable sur une planète vivable.
Cette campagne s'achève dans huit jours.
Nous comptons sur vous pour faire passer le mot 👊
« On intensifie l'élevage en développant la méthanisation », Marie-Pascale Deleume, Eau et rivières
Pour ce deuxième grand entretien, nous avons reçu à Guingamp Marie-Pascale Deleume, ingénieure agronome et spécialiste de la méthanisation chez Eau et Rivieres de Bretagne. 🚜
Son association réclame un moratoire sur cette technologie qui permet de produire du gaz à partir des sous-produits de l'agriculture (effluents d’élevage, résidus de cultures, cultures intermédiaires…).
« Notre surface agricole française ne suffira pas à fournir une quantité significative de gaz », affirme Marie-Pascale Deleume. Pire, une concurrence entre les différents usages des terres agricoles se met en place. « Nous aurons une compétition forte entre l'alimentation des humains, les besoins naturels et la production d'énergie », explique-t-elle.
👉 Un entretien mené par Sylvain Ernault et réalisé par Charlotte Billault, à voir en intégralité sur notre chaîne YouTube : https://youtu.be/Y-aHcAEwbHo