26/10/2025                                                                            
                                    
                                                                            
                                            En regardant le Cap Bénat à Bormes où il vit, j'ai eu envie d'écrire une chanson sur Michel Sardou...
(À l'occasion de ses 60 ans de carrière  après la sortie de son premier 45 tours)
                           L'amer
En me levant, fasse au Levant 
Je rembobine et je m'incline 
Ma vie a passé en chantant 
Avec des filles sur ma poitrine 
J'entends en moi chanter Fernand 
J'entends toujours comme un abime 
Les mots de Jackie, de ma maman
C'est le vent d'Est, qui me caline 
Un demi dieu, ça c'est les gens 
Moi je voulais, plutôt des films 
Mais c'est ainsi, depuis tout ce temps 
Oui pessimiste et je rumine 
(Refain) 
Alors du Bénat je regarde l'amer 
C'est à dire moi, pas si heureux sur terre 
Perplexe devant l'univers 
Rien n'y fait, toujours amer 
Alors du Bénat je vois danser l'amer 
C'est à dire moi, mais c'est pas l'enfer 
Entre les cons et la misère 
Je me referme, fin des lumières 
(verse) 
Plus doux, gentil au fil du temps 
Avec ces jeunes, qui me bassinent 
Oui, contre ce monde ; j'ai une dent 
Triste France faite de rustine 
Les salles, les planches, j'ai fait mon temps 
Râleur mais jamais has been 
Provocateur, mais humaniste 
J'ai joué un rôle, tout le temps 
Je suis tranquille, face au Levant 
Cap au Sud, près des racines 
Loin de ce monde, décadent 
C'est là que je courberai l'échine 
(Refain) 
Alors du Bénat je regarde l'amer 
C'est à dire moi, pas si heureux sur terre 
Perplexe devant l'univers 
Rien n'y fait, toujours amer 
Alors du Bénat je vois danser l'amer 
C'est à dire moi, mais c'est pas l'enfer 
Entre les cons et la misère 
Je me referme, fin des lumières 
Là haut, je reverrai Johnny 
On refera la paix 
Y aura aussi Revaux, Delanoé 
Et tous ceux que j'ai aimé 
(Refain) 
Alors du Bénat je regarde l'amer 
C'est à dire moi, pas si heureux sur terre 
Perplexe devant l'univers 
Rien n'y fait, toujours amer
Alors du Bénat je vois danser l'amer 
C'est à dire moi, mais c'est pas l'enfer 
Entre les cons et la misère 
Je me referme, fin des lumières