06/10/2025
*** 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐄́ 𝐄𝐓 𝐋’𝐀𝐂𝐐𝐔𝐈𝐒 ***
𝐈𝐧𝐧𝐞́, 𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬 : 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 !
Les gènes de notre chien sont sa potentialité, une base de configuration et un champ des possibles avec lequel il nous faut composer. Oui. Mais ce sont nos expériences avec lui et l’environnement que nous lui offrons qui les activent et les transforment en véritables compétences (ou lacunes).
𝐋𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 : 𝐩𝐥𝐚𝐬𝐭𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞́ & 𝐞́𝐩𝐢𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 !
Le cerveau de notre chien se remodèle en fonction de ce qu’on lui apprend, de ce qu’il vit. C’est la neuroplasticité. L’environnement active ou inhibe certains gènes (stress, alimentation, sommeil…). C’est l’épigénétique. Et parfois, ces modifications peuvent être partiellement transmises aux générations suivantes.
𝐋𝐞 𝐜𝐡𝐢𝐞𝐧, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭, 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐬 “𝐩𝐫𝐞́𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞" !
Une langue, les échecs, un instrument… Même sans « gène du musicien », avec la pratique régulière, l’entraînement bienveillant et la motivation personnelle, un enfant pourra développer cette compétence musicale. Citons pour exemple les Soeurs Polgar, formées aux échecs de manière intensive. Elles sont devenues championnes sans aucune prédisposition génétique. Il en va de même pour notre chien. Motivation personnelle, bienveillance, pratique régulière et cohérente peuvent le faire évoluer terriblement.
𝐆𝐞̀𝐧𝐞𝐬 + 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 = 𝐮𝐧 𝐝𝐮𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞 !
Les études sur les jumeaux montrent que certains traits (comme l’intelligence) deviennent plus “héréditaires” avec l’âge… Mais cela ne veut pas dire que l’environnement perd son influence — il continue de façonner nos capacités toute la vie. Chez les enfants vivant dans la précarité, l’environnement joue même un rôle plus déterminant, soulignant à quel point le contexte compte. Pour le chien, c’est la même chose. L’environnement est essentiel, fondamental. Il peut même faire chuter un chien alors qu'il présente de grandes prédispositions génétiques.
𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 : 𝐎𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 (𝐩𝐫𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞) 𝐭𝐨𝐮𝐭, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬...
Les gènes donnent une direction, pas une destination.
Le cerveau apprend, s’adapte et change physiquement. Une grande motivation personnelle, un environnement soutenant et une pratique constante permettent de dépasser ses limites. En cela, la génétique ne dessine pas la destinée d’un être. Elle influence certains traits comme la mémoire ou certaines dispositions (comme être à l’aise avec les chiffres ou les mots). Mais elle ne détermine pas ce qu’il peut ou ne peut pas apprendre.
À l’inverse, certains caractères seront biologiquement fixes comme la taille ou par exemple la perception sensorielle de certaines fréquences sonores (le chien est capable d’entendre des sons que nous ne percevons pas, et nous aurons beau y travailler, la limite est biologique). Mais tout ce qui touche aux aptitudes et compétences sociales, aux connaissances ou à l’apprentissage reste largement modifiable.
Et heureusement!!!
Sinon nous serions tous sclérosés dans un déterminisme déprimant. Nos gènes lancent le programme, mais c’est la vie — nos choix, nos efforts, nos rencontres — qui écrivent l’histoire. Ainsi, avec notre aide, le chien peut se reconstruire.
𝑴𝙀𝑺 𝑳𝙄𝑽𝙍𝑬𝙎
Le chien, cet animal qui nous échappe ici : https://shorturl.at/eLNT2
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𝙋𝑶𝙐𝑹 𝑪𝙊𝑴𝙈𝑨𝙉𝑫𝙀𝑹 𝑽𝙊𝑻𝙍𝑬 𝑱𝙀𝑼 𝑫𝙀 𝙎𝑶𝘾𝑰𝙀́𝑻𝙀́ 𝑨𝑽𝑨𝑵𝑻 𝑵𝑶𝑬̈𝑳
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🙂 𝐋𝐚 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐝'𝐀𝐮𝐝𝐫𝐞𝐲 𝐕𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐚 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐧𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞́𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟔 🙂
Son sujet sera dévoilé dans les semaines à venir, restez connectés !