06/11/2025
« Je n’aurais jamais imaginé qu’il était si malheureux... »
Aujourd’hui, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
Le harcèlement, ce fléau, autrefois cantonné aux classes et aux cours de récréation, qui restait tapi dans l’ombre des établissements scolaires. Il échappait à la vigilance des parents, à celles des enseignants. Pourquoi ? Parce que les victimes ne parlaient pas.
Aujourd’hui ? Elles ne parlent pas non plus, mais tout le monde éducatif s’est emparé de ce problème à bras le corps. Le problème ?
Avec les réseaux sociaux, le harcèlement a franchi les portes des établissements pour entrer dans les maisons, les familles.
Il s’insinue dans tous les instants de la vie des élèves qui en sont victimes. Des victimes qui restent encore trop souvent silencieuses. Et, contrairement aux idées reçues, le harcèlement ne s’arrête pas à la fin du lycée. Les étudiants le rencontrent aussi dans les études supérieures.
Bayard Service s’engage aux côtés des chefs d’établissements et des enseignants conte le harcèlement scolaire.
Par le biais de l’éducation aux médias (EMI), nous accompagnons les enseignants pour former chez les élèves des esprits critiques, comprendre la portée d’une parole, d’un écrit, d’une rumeur. Et le harcèlement scolaire devient un sujet de reportage dans les journaux scolaires réalisés par les élèves et portés par les enseignants et les journalistes de Bayard Service. Les victimes retrouvent la parole qu’on leur avait volée. La honte change de camp. Et les élèves s’impliquent pour que le harcèlement disparaisse.
Face au harcèlement, tout le monde peut agir. Et écouter, donner la parole, informer, c’est s’engager.
Parce que leur problème, c’est notre problème.
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