28/09/2025
MARSEILLAN - "C’est incompréhensible", l’Agglo de Sète enregistre et regrette le départ de Marseillan de l’office intercommunal
https://www.midilibre.fr/2025/09/27/cest-incomprehensible-lagglo-de-sete-enregistre-et-regrette-le-depart-de-marseillan-de-loffice-intercommunal-12954553.php
Parmi les dossiers examinés jeudi 25 septembre par le conseil de l’Agglo de Sète, celui du départ de la ville de Marseillan de l’office intercommunal a provoqué quelques remous.
Un simple envoi de la délibération du conseil municipal de Marseillan. C’est ainsi qu’Yves Michel, absent du conseil d’Agglo de Sète, jeudi 25 septembre à Bouzigues, a signifié le départ de sa commune de l’office intercommunal.
Respect de la décision mais des regrets
"Cela nous interroge sur l’intérêt général, a réagi Philippe Carabasse de la gauche sétoise. Cela crée un précédent. Cela n’est pas argumenté et ce n’est pas correct sur le plan éthique." Pour Joliette Coste, la présidente de la structure, "je respecte cette décision car chaque commune est souveraine. Mais je la regrette. Cet office intercommunal n’a que quatre ans. Il y a peut-être eu des erreurs mais notre porte est toujours ouverte à Marseillan." Un avis partagé par sa première vice-présidente, Kelvine Gouvernayre, très émue. "Cela aurait été plus fair play de laisser plus de temps", a-t-elle dit.
Une action politique ?
Pour la gauche sétoise, cette manœuvre, en substance, constitue une action politique pour sa commune et contre le président de l’Agglo. "C’est incompréhensible", a lâché Sébastien Denaja. "C’est scandaleux qu’il ne soit pas là, a tonné le premier vice-président de l’Agglo Thierry Baëza. Déjà, il n’était pas là pour une réunion sur le Scot. S’il est débordé, il n’a qu’à démissionner." Enfin pour sa part, Johann Grosso, du groupe divers droite et dans l’opposition marseillannaise s’est refusé à tout commentaire. "Je ne vais pas être son porte-parole", a-t-il déclaré.
Garder la main tendue
Regrettant, lui aussi, l’absence d’Yves Michel, le président Linarès a évoqué tous les points, notamment financiers, qu’il faudra aborder pour régler ce divorce. "Il n’y avait pas péril en la demeure pour aller aussi vite, a-t-il dit en expliquant qu’il s’abstiendrait au moment du vote, pour garder une main tendue à Marseillan." En tout, il y a eu vingt-deux abstentions, vingt votes pour et cinq contre.
Parmi les dossiers examinés jeudi 25 septembre par le conseil de l’Agglo de Sète, celui du départ de la ville de Marseillan de l’office intercommunal a provoqué quelques remous.