Diasporales... la collection

Diasporales...  la collection Diasporales..... parce que toute authenticité est un exil. Une collection de livres pour partager la littérature et la culture arménienne

Au féminin…«Mouvante, plus mouvante que le destin du sable,rouge, plus rouge que le destin de la rose,humide, plus humid...
09/03/2025

Au féminin…

«Mouvante, plus mouvante que le destin du sable,
rouge, plus rouge que le destin de la rose,
humide, plus humide que le destin de l’eau, je suis mouvante, rouge, humide;
rouge, humide, je suis mouvante,
donc j’existe.»
Violette Krikorian, in «Avis de Recherche»

https://www.editionsparentheses.com/avis-de-recherche

Berdjouhi, Fethiye Çetin, Zabel Essayan, Mélinée Manouchian, Arménouhie Kévonian, Takuhi Tovmasyan, Esther Heboyan, Véhanoush Tékian, Mariné Pétrossian, Violette Krikorian, Naïra Haroutiounian, Sonia Sanan, Nariné Avétian, Arpi Voskanian…

21 février…Missak Manouchian, l’apatride orphelin devenu figure de la Résistance française, fusillé en 1944, entré au Pa...
21/02/2025

21 février…
Missak Manouchian, l’apatride orphelin devenu figure de la Résistance française, fusillé en 1944, entré au Panthéon en 2024.

L’unique et incontournable témoignage :
Mélinée Manouchian, «MANOUCHIAN»
Collection : Diasporales
16,5 x 23 cm, 320 pages, photographies, documents, 2023.
ISBN 978-2-86364-444-7

Textes, témoignages et documents de :
Agnès b., Louis Aragon, Louisa Aslanian, Emmanuel d’Astier, Misha Aznavourian, Olga Bancic, Frank Cassenti, Pascal Convert, Paul Éluard, Léo Ferré, Armand Gatti, Henri Krasucki, Garabed Manouchian, Mélinée Manouchian, Missak Manouchian, Mihran Mazlemian, Rouben Melik, Clemens Rüther, Séma, Simone Signoret, Franz Stock, Laert Vagharchian…

« Mon âme est étrangement silencieuse ce soir,
Elle a pris dans ses bras un ennui sombre
Qui va vient de tristesse à tristesse.
Combien j’aurais souhaité en cet instant,
Être la syllabe d’amour de ces chansons aériennes
Avec lesquelles les cœurs se tiennent chaud…
Dans le miroir en vain je m’efforce,
De mettre un sourire sur mes lèvres désolées
Pour être l’ami du chant de la rue. »
(poème de Missak Manouchian, traduction de Jean-Charles Depaule, extrait)

https://www.editionsparentheses.com/MANOUCHIAN

́on

Mémoires du Bosphore…« Parmi les incontournables des tables de raki, on retrouve les haricots blancs à l’huile, ou fasso...
15/02/2025

Mémoires du Bosphore…

« Parmi les incontournables des tables de raki, on retrouve les haricots blancs à l’huile, ou fassoulia pilakisi, à l’huile d’olive et à la sauce tomate qui se dégustent chaud ou froid. Ce plat me rappelle mon grand-père Ghazaros effendi, le tavernier. Il tenait une taverne à la porte de Yedikulé dans la première moitié du vingtième siècle. Lorsque je parle de taverne, il ne faut pas imaginer les établissements d’aujourd’hui. Une partie bricolée était accolée à la taverne campagnarde en plein air. On s’y rendait au printemps, hommes, femmes et enfants, pour y goûter les fameuses laitues grasses et garnies de Yedikulé. Quand ce n’était pas la saison des laitues, on sirotait de la limonade. Les jardiniers grecs y venaient en compagnie des ouvriers saisonniers albanais, avec lesquels ils avaient conclu des accords verbaux, et ils scellaient leur pacte en buvant des liqueurs. »
Takuhi Tovmasyan, in «Mémoires culinaires du Bosphore»

https://www.editionsparentheses.com/memoires-culinaires-du-bosphore

Vahan Tékéyan à l’honneur… une histoire du pays d’avant.
07/01/2025

Vahan Tékéyan à l’honneur… une histoire du pays d’avant.

Le 15 janvier, la rédaction des NAM dévoilera le nom des lauréats 2025 de ses Trophées. D’ici là, nous vous proposons chaque jour de revenir sur un des ouvrages sélectionnés. CATEGORIE HISTOIRE De retour à Istanbul, après un séjour à Marseille et en Égypte, Vahan Tékéyan est nommé e...

Ovannès BodossakisPapkènCollection : Diasporales16,5 x 23 cm, 128 pages, 2024.ISBN 978-2-86364-408-9EXTRAIT :«— Alors Ov...
27/12/2024

Ovannès Bodossakis
Papkèn

Collection : Diasporales
16,5 x 23 cm, 128 pages, 2024.
ISBN 978-2-86364-408-9

EXTRAIT :

«— Alors Ovannès, cette semaine ? demande Papkèn.
— Rien de bien neuf. Sauf que j’ai souvent pensé à ton grand-père Mardig. Une idée m’est venue à son sujet. Quand tu es né, ta mère, sa fille, n’avait pas plus de quinze ans. Mardig devait avoir dans les quarante-cinq ans. Il chantait et contait depuis plus de vingt-cinq ans. Cheminant de village en village avançant loin en Anatolie, une quête plus forte que lui-même, ce besoin de découvertes. Il devait avoir ça dans la peau.
Une vie différente, un pays, des coutumes, des costumes, entre environ 1890 et 1915. Je voudrais y être. Être un petit garçon, qu’il me prenne par la main, m’ouvre les yeux sur ce monde de sultans, de beys, de pachas, de gynécées. Aller aussi par la main de ta grand-mère
Eva, la sage-femme, dans l’intérieur de ces maisons remplies de femmes, de tapis colorés, de parfums et d’ombre.
C’est une rêverie. Elle s’est terminée douloureusement quand je prends conscience que je n’y aurais rien compris. Non pas parce que je parle peu l’arménien, je pourrais m’y remettre. Mais parce qu’ils devaient parler turc et que je n’en connais pas trois mots. Le plus souvent Mardig devait chanter en turc ! Cela m’a bouleversé. À cette époque-là, le déracinement durait depuis plusieurs générations. Je le savais par l’histoire de ma famille. Mais cette étrangeté du langage me semble plus infranchissable que la barrière du temps.
— L’essentiel est dans la sensibilité, la manière de voir sert de guide. Quand tu étais gosse, tu voulais être explorateur. Grand-père à sa façon était explorateur. Il partait des mois entiers à la belle saison,
il allait très loin. Pour chanter, pour voir, écouter, connaître le pays, mais davantage rencontrer les hommes, l’esprit d’ailleurs, s’imprégner, sentir. Vous vous seriez bien entendus.
— En bavardant avec toi, je n’ai plus la sensation de coupure du temps. L’unité se recrée, le passé devient présent, tout s’harmonise.
J’aime ces êtres dont tu me parles. Bien qu’ils soient partis, que je ne les aie jamais connus, ni vus, ni touchés, je me sens plus proche d’eux que de bien des personnes qui m’entourent. C’est étrange. Est-ce parce que tu as bercé mon enfance de ces paroles que cette présence reste en moi si vivante ?
— Et maintenant, dit Papkèn, nous sommes ici ensemble.
Peux-tu me dire pourquoi tu as choisi ce lieu en Haute-Provence aride, cette ruine perdue sur une colline déserte ?
— À cause de la lumière de Grèce que j’ai retrouvée ici, après un an de grisaille parisienne. J’étais stupéfait de trouver cette intensité en France.»

https://www.editionsparentheses.com/Papken

Déjà une chronique documentée sur «Papkèn» !!
09/12/2024

Déjà une chronique documentée sur «Papkèn» !!

Analyses, opinions, témoignages, tribunes, blogs militants… Le Club est l’espace de libre expression des abonnés de Mediapart.

Le trente-cinquième volume de la Collection Diasporales a paru !!!Ovannès Bodossakis«Papkèn»Collection : Diasporales16,5...
28/11/2024

Le trente-cinquième volume de la Collection Diasporales a paru !!!

Ovannès Bodossakis
«Papkèn»
Collection : Diasporales
16,5 x 23 cm, 128 pages, 2024.
ISBN 978-2-86364-408-9

EN LIBRARIE.

́cit

https://www.editionsparentheses.com/Papken

La collection à l'honneur à la Librairie Polonaise à Paris !!Tous les titres de la collection disponibles…123, Bd. Saint...
23/11/2024

La collection à l'honneur à la Librairie Polonaise à Paris !!

Tous les titres de la collection disponibles…

123, Bd. Saint-Germain, Paris

Photographies de Eugénie Kaprélian.

Librairie Polonaise

Encore une nouveauté !Le trente-cinquième titre de la collection Diasporales vient de paraître !Bientôt en librairie…
09/11/2024

Encore une nouveauté !

Le trente-cinquième titre de la collection Diasporales vient de paraître !

Bientôt en librairie…

EXTRAITVahan Tékéyan«CésaréeNotes de voyage»Traduit de l’arménien par Houri Varjabédian  Collection : Diasporales16,5 x ...
28/10/2024

EXTRAIT

Vahan Tékéyan
«Césarée
Notes de voyage»

Traduit de l’arménien par Houri Varjabédian
Collection : Diasporales
16,5 x 23 cm, 132 pages, photographies, cartes anciennes, 2024.
ISBN 978-2-86364-392-1

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I
D’Istanbul à Césarée

2 septembre 1913 — Le train quitte Haydar Pacha. Je suis à la fois surpris et enchanté à l’idée d’aller à Césarée. J’en rêvais depuis plusieurs années, mais il y a deux semaines encore, je n’aurais pu imaginer réaliser ce vœu et surtout aussi vite.
Césarée est la ville natale de mes parents, et même si je suis né à Istanbul et que j’y ai grandi, mon enfance s’est passée pour moitié à Césarée avec son dialecte, ses habitants, ses coutumes et les souvenirs remémorés sans fin. Tout cela me pesait et me procurait du déplaisir. C’est probablement le cas de tous les enfants qui vivent comme des Stambouliotes à l’extérieur et comme des provinciaux à la maison. Néanmoins, l’empreinte de Césarée me paraissait plus forte que celle d’autres lieux, je croyais qu’elle asséchait les sentiments, et puis le parler de ma mère me semblait de plus en plus étrange, je finissais par me convaincre que l’origine de ma lignée ne serait pas Césarée afin que je puisse enfin arriver à l’aimer. Istanbul était ma ville natale, je l’ai détestée par patriotisme — parce qu’à cette époque on l’avait décrété pour nous. Aujourd’hui je me souviens de cette peine, la douleur d’un amoureux, à qui l’on affirme que sa bien aimée n’est pas digne de son amour… Istanbul ma ville, l’Arménie, ma patrie, il n’y avait plus de place dans mon cœur pour un autre amour.
Combien de patries peut-on avoir en fin de compte ? Deux c’était déjà trop. Alors j’allais préférer la P***e à la Cappadoce — pour ses roseraies peut-être — la P***e que l’un de mes ancêtres avait quitté pour aller s’installer à Césarée, me disait-on…

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