16/10/2025
[La maire de Megève tente de censurer la tribune du groupe d’opposition NousMegève dans son bulletin municipal. Le tribunal administratif de Grenoble, saisi en référé, lui ordonne de la diffuser.]
Nouvelle passe d’armes au sein de la municipalité de Megève. A quelques jours de la parution de la Lettre de Megève de rentrée, bulletin municipal trimestriel, Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, a tenté de censurer la tribune libre de son opposition qui ne représente pourtant qu’une demi-page sur les 32 que compte habituellement l’édition !
Justifiant de propos diffamatoires et de montants budgétaires erronés cette dernière ne souhaitait visiblement pas voir porté à la connaissance des Mégevanes et des Mégevans la dérive financière dans laquelle elle a engagé la commune.
Ses deux mandats auront couté 100 millions d’euros aux contribuables en cumulant ventes massives du patrimoine et lourds emprunts supplémentaires auxquels sont venus dernièrement se rajouter le coût du conflit avec Saint-Gervais qui atteint 24 millions d’euros…hors frais d’avocats !!
Le groupe d’opposition NousMegève a alors saisi en référé-liberté le Tribunal Administratif de Grenoble pour protester contre une atteinte manifeste à sa libre expression et à ses droits d’analyse contradictoire dans le respect du débat démocratique. Ses propos n’ayant été jugés ni injurieux ni diffamatoires, sa tribune est bien diffusée in extenso dans la Lettre de Megève N°61 de l'automne 2025 distribuée dans les boîtes aux lettres de la commune.
C’est une nouvelle défaite judiciaire pour la maire de Megève face à son opposition après avoir perdu son procès en diffamation contre Marc Béchet en 2023 et dont les propos de ce dernier avaient été validés par la Cour d’appel de Chambéry.
En plein démarrage de la campagne électorale et à quelques mois de l’échéance municipale, c’est un coup dur porté à son hypothétique candidature à un troisième mandat.
Le journal municipal de cet automne, appelé La lettre de Megève , est au cœur d’un conflit entre la majorité et l’opposition. L’édile en place, ...