
11/08/2025
« Ce concert a confirmé le statut d’Arielle Beck comme l’une des étoiles montantes du piano, saluée unanimement par la presse pour sa virtuosité, sa musicalité et sa présence scénique. »
Son premier album 𝐃𝐞𝐬 𝐥𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐮𝐱 sort le 5 septembre ❤️🔥
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🗞️ Beau compte-rendu de mon récital au Festival International de Piano de La Roque d'Anthéron dans Classique en Provence. Merci à Dany Baychere.
https://classiqueenprovence.fr/arielle-beck-a-la-roque-dantheron-21-07-2025/
"Dès l’ouverture du récital, elle a su capter l’attention du public avec les Variations Sérieuses op54 de Félix Mendelssohn. Ces variations plutôt courtes mais véloces, alternent fugue, choral, accords, arpèges le tout non sans rappeler le style de Bach. Son interprétation à la fois rigoureuse et passionnée dévoile une maîtrise technique impressionnante et une musicalité rare.
La Sonate n°14 en La mineur opus posthume 143 D.784 de Schubert aux accents héroïques offre à la pianiste des occasions pour révéler son jeu expressif et toute sa profondeur émotionnelle. Elle a su naviguer avec finesse entre les contrastes et les changements d’atmosphère dans cette œuvre complexe. La Ballade n°1 de Chopin en sol mineur op 23 a confirmé son talent pour exprimer l’intensité dramatique et la poésie inhérente à la musique de ce compositeur. Tout y est : le jeu, avec la brillance juste où on l’attend, aucune accentuation mal à propos, un grand respect de la partition. A noter qu’Arielle Beck a choisi de jouer sur un piano Faziolli pour une meilleure restitution du son.
Après l’entracte, le programme a poursuivi sur sa lancée avec la Barcarolle en fa dièse mineur op 60 de Chopin. La pianiste nous a offert une interprétation fluide et élégante avant d’aborder la Sonate n°1 en fa dièse mineur op11 dite « Grande Sonate » de Robert Schumann (1810-1856). Cette œuvre en quatre mouvements, bouleversante par ses sonorités, exigeante pour le soliste, a été interprétée avec une maturité remarquable mêlant puissance et délicatesse. Arielle avait évoqué lors de notre entretien préalable, l’importance de la destinataire de cette sonate qui n’est autre que Clara Wieck que le compositeur aime passionnément et épousera en 1830.
L’ovation du public a été telle qu’Arielle Beck a généreusement accepté de revenir sur scène pour offrir un bis au public : L’Allemande de la Seconde Suite Anglaise en la mineur BWV807 de J.S. Bach, apportant une touche baroque raffinée et lumineuse à ce récital déjà mémorable."
© Valentine Chauvin
René Martin Aline Pôté Agence Artistique Jacques Thélen