L'aile éditions

L'aile éditions Créations croisées ; art, littérature, calligraphie, poésie, peinture… Edition & promotion de la création et de l'échange interculturels.

"Nous perpétuons le sang / de cet horizon / crula soif ocre / de la brute / langue""نخلِّد الدم / في هذا المدى / الفجّال...
07/10/2025

"Nous perpétuons le sang / de cet horizon / cru
la soif ocre / de la brute / langue"
"نخلِّد الدم / في هذا المدى / الفجّ
العطش الأمغر / في اللغة الوحشية"

Julien Turk, "Grendae & grenat"
L'aile éditions, 2022
عبدو الترك، "قوت وياقوت"
جناح للنشر، 2022

Il y a des Justes qui existent, et sauvent ce qui nous reste d'Humanité !Reconnaître, en 2025, un Etat palestinien, décl...
23/09/2025

Il y a des Justes qui existent, et sauvent ce qui nous reste d'Humanité !
Reconnaître, en 2025, un Etat palestinien, déclaré en 1988 (oui : mille neuf-cent quatre-vingt-huit), c'est bien. Reconnaître l'humain et respecter sa vie dans sa liberté et sa dignité, en agissant pour empêcher sa disparition, c'est essentiel.
Alaa al-Qatraoui, poétesse gazaouie, a perdu ses quatre enfants dans les bombardements génocidaires qui continuent sur Gaza. Avec sa blessure indélébile, elle continue à vivre libre et digne, malgré l'horreur continue.
Voilà ce qu'a écrit Alaa al-Qatraoui à la fin de sa lettre à Matthieu Yon, le 24 juin 2025 :
"Mon Orchidia [prénom de la fille d'Alaa al-Qatraoui] grandit et fleurit chaque jour. Les missiles de l’occupation ne peuvent pas la tuer, et les véhicules de Gédéon ne peuvent pas l’arracher de force à sa terre. Elle s’est transformée en battement dans mon cœur, en ondes dans mon âme, et en particules éternelles qui circulent dans l’air, l’eau et la terre.
Ils échoueront toujours à nous tuer.
Car notre foi que nous vivons sur notre terre et dans notre patrie, la Palestine, nous accorde la vie éternelle."
🇵🇸🔻🇵🇸

Plaidoyer pour la venue en France de la poétesse gazaouie
ALAA AL-QATRAOUI
Chères amies, chers amis,
Vous vous souvenez, je l’espère, de la lettre que Mathieu Yon avait adressée à la poétesse palestinienne gazaouie Alaa al-Qatraoui, et que j’avais publiée sur cette page le 28 mai dernier. Grâce à mes amis Yassin Adnan et Mohamed Khmassi, cette lettre a été traduite en arabe et envoyée à Alaa qui n’a pas tardé à répondre à Mathieu, inaugurant ainsi une relation épistolaire magnifique appelée à être livrée au public le moment venu. A partir de là, Mathieu a réussi à mobiliser toutes les forces vives de sa commune de résidence, à savoir Dieulefit (Drôme), dans l’objectif de permettre à Alaa de quitter l’enfer de Gaza et d’être accueillie dignement en France.
Ce combat continue, de différentes manières :
- Demande introduite auprès du Collège de France pour qu’il facilite la venue de la poétesse en l’intégrant dans son programme PAUSE (Programme national d'accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil).
- Traduction en cours par Nada Ghosn du dernier recueil de poèmes d’Alaa al-Qatraoui, publié en arabe à Beyrouth sous le titre « Mon papillon immortel » (couverture du livre : photo ci-jointe).
- Conférence de presse prévue le mercredi 24 septembre 2025 à 11h, devant le monument à la mémoire d’Aristide Briand (35, quai d’Orsay, Paris), en présence des écrivains, professeurs, libraires, artistes, éditeurs, soignants, ayant participé au dossier PAUSE de la poétesse.
Je vous invite vivement à lire ces extraits de la lettre que Mathieu Yon vient de publier dans le journal « La Croix » pour annoncer cette action :
« Je me suis lié d'amitié avec une poétesse de Gaza, et ce lien me consume. Je souffre pour elle chaque fois que l'horreur progresse là-bas, et je tente de lui redonner espoir sans lui mentir. Comme c'est difficile, de ne pas lui mentir. Et je souffre ici, des jugements envers les Gazaouis, comme si nous les enfermions à notre tour dans nos représentations pour en faire soit des héros, soit des terroristes, mais jamais des individus ordinaires qui veulent simplement vivre. Pourquoi est-ce si difficile d'imaginer que les Gazaouis veulent vivre ?
Hier, j'ai demandé à Alaa si elle entendait encore les oiseaux chanter juste avant l'aube. Elle m'a répondu qu'elle ne les entendait plus depuis longtemps. Et j'ai compris que la guerre détruisait tout, qu'elle exerçait sa tyrannie sur chaque son, chaque forme de vie, chaque particule de matière. Alaa est une immense poétesse, elle sait guérir les blessures du langage. Mais jusqu'à quel point ? Elle s'est relevée de la mort de ses quatre enfants tués lors d’un bombardement de l'armée israélienne en décembre 2023. Elle s'est relevée de tant de douleurs, mais jusqu'à quand ? Je voudrais lui permettre de respirer un peu, inventer une porte qu'elle puisse ouvrir pour fuir quelques instants l'horreur.
Avec des amis et l'association culturelle La Bizz'Art Nomade, nous avons déposé un dossier Pause au Collège de France, afin de l'accueillir dans la Drôme pour un projet artistique. Ensemble, nous y avons mis toute notre énergie. Mais l'accueil des Gazaouis est “gelé”, inlassablement gelé par les autorités françaises. Et je n'entends aucune personnalité politique, de droite comme de gauche, protester contre cette injustice. La France veut reconnaître la Palestine, mais elle refuse de sauver des vies palestiniennes. Ce n'est pas ironique, c'est cruel.
Alors avec Alaa, il nous reste des mots, des poèmes. C'est notre pays tapissé de feuilles mortes, d'oiseaux invisibles et sauvages, d'images vives et tranchantes. Nous nous retrouvons régulièrement dans ce pays inconnu, sans frontière ni géographie, sans guerre ni domination, où les flammes des bougies sont comme des larmes inversées montant vers le ciel. »

31/08/2025

Gaza vit, dit, écrit, publie... Elle continue à nous enseigner la résistance !

..."Ils nous poussent dans les déserts du désespoir,Par leurs attaques ravageuses et meurtrières,Ils anéantissent nos es...
23/07/2025

...
"Ils nous poussent dans les déserts du désespoir,
Par leurs attaques ravageuses et meurtrières,
Ils anéantissent nos espoirs,
En foulant aux pieds nos droits fondamentaux
Eux les ennemis de la vie,
Ces occupants tyranniques,
Ils nous envoient vers le grand désarroi
Dans le silence assourdissant et coupable
D'un monde qui ne dit mot et consent.
[...]
Notre pugnacité, bienveillance et tolérance,
L'agréable parfum de nos oliviers et de nos citronniers,
Le chant doux de nos oiseaux,
La pureté de nos rivières cristallines, La chaude lumière de l'amour infini,
Notre essence de sagesse,
Sont une belle réponse à leur interminable guerre,
A leur toute-puissance dévastatrice et mortifère."..
Ziad Medoukh, "Poèmes d'espoir de Gaza la dévastée",
Editions de Rochefort, Neuchâtel, Suisse, 2024, p. 101-102.

A  G a z a...
08/07/2025

A G a z a...

Parution !
05/04/2025

Parution !

Poèmes anglais de Dom Gabrielli, traduits en français par André Chénet, accompagnés de calligraphies de Najeh Jegham.

Sous presse : "Fragments d'un désert à venir" de Dom Gabrielli, poésie en anglais & traduction en français par André Che...
14/03/2025

Sous presse : "Fragments d'un désert à venir" de Dom Gabrielli, poésie en anglais & traduction en français par André Chenet, avec des calligraphies de Najeh Jegham.

A paraître bientôt : "Fragments d'un désert à venir" de Dom Gabrielli, poésie en anglais & traduction en français par An...
04/03/2025

A paraître bientôt : "Fragments d'un désert à venir" de Dom Gabrielli, poésie en anglais & traduction en français par André Chenet, avec des calligraphies de Najeh Jegham.
"where can you find the desert
in a city full of lights
down which alley
can that sound be heard"
🔸***🔸
"où trouver le désert
dans une ville pleine de lumières
en bas de quelle ruelle
pourrions-nous en entendre la sonorité"

En préparation : fragments of a future desert / fragments d’un désert à venir, poèmes en anglais de Dom Gabrielli et tra...
15/02/2025

En préparation :
fragments of a future desert / fragments d’un désert à venir, poèmes en anglais de Dom Gabrielli et traduction en français d'André Chenet.

"Peu nous importe, désormais, que quiconque nous aime(...) Qu'importe désormais que quiconque nous aime Que quiconque no...
30/11/2024

"Peu nous importe, désormais, que quiconque nous aime
(...) Qu'importe désormais que quiconque nous aime
Que quiconque nous accompagne
Dans la procession de notre enterrement
Voilà que nous marchons en silence vers notre dernière errance
Nous nous tenons par la main
Et nous avançons dans le désert du monde
A un moment
L'un de nos enfants se retourne
Jette un dernier regard sur les décombres
Et dit en versant une larme unique :
Peu nous importe désormais que quiconque nous aime."
Samer Abu Hawach (novembre 2023)
"لم يعد مهما بعد اليوم أن يحبنا أحد
(...) ليس مهما بعد اليوم أن يحبنا أحد
ولا أن يرافقنا أحد في جنازة أنفسنا
ها نحن نمضي بصمت إلى تَيه أخير
نمسك أيدي بعضنا بعضا
ونتقدم وحيدين في صحراء العالم
في لحظة ما
يلتفت طفل واحد منا إلى الوراء
يلقي نظرة أخيرة على الركام
يقول وهو يذرف دمعة وحيدة :
لم يعد مهما أن يحبنا أحد."
سامر أبو الهوش (نوفمبر 2023)

Le recueil, publié aux éditions Libertalia dans la collection Orient XXI, présente une cinquantaine de poèmes dont les auteurs et autrices viennent toutes (…)

Il n'y a pas de culture sans principes humains de liberté, dignité, justice, égalité, respect. Et ceci n'est pas matière...
30/10/2024

Il n'y a pas de culture sans principes humains de liberté, dignité, justice, égalité, respect. Et ceci n'est pas matière à discussion, mais base de toute parole.
لا ثقافة دون مبادئ الحرية والكرامة والعدل والمساواة والاحترام ؛ وليس هذا موضوع نقاش، بل أساس كل تعبير.
Voilà l'épreuve de l'humanité aujourd'hui, et son titre est la P a l e s t i n e.
هنا امتحان الإنسانية اليوم، وعنوانه فــ ـلـ ـسـ ـطـ ـيـ ــن

Plus de 1000 auteurs refusent la collaboration avec les éditeurs israéliens complices

Plus de 1000 auteur-ices, dont des lauréat-es du Prix Nobel, du Prix Booker, du Prix Pulitzer et du National Book Award lancent un boycott de masse des éditeur-ices israélien-nes complices de la dépossession du peuple palestinien.

Par le Palestinian Festival of Litterature, le 28 octobre 2024

Cette déclaration de masse représente le plus grand boycott culturel contre les institutions culturelles israéliennes de l’histoire.

Plus de 1 000 auteur-ices, dont Sally Rooney, Annie Ernaux, Arundhati Roy, Viet Thanh Nguyen, Max Porter, Ocean Vuong, Percival Everett, Abdulrazak Gurnah, Rupi Kaur, Michelle Alexander, Judith Butler, Rachel Kushner, Jhumpa Lahiri, Valeria Luiselli, et bien d’autres encore.
Les signataires ont déclaré qu’elles et ils ne pouvaient pas, en toute conscience, collaborer avec des institutions israéliennes sans s’interroger sur leur relation avec l’apartheid et les déplacements de population.

Voir la lettre complète et la liste des signataires ici (en français, en anglais)

CONTEXTE :

Les écrivain-es ont rejoint une campagne lancée il y a plus de vingt ans par la majorité absolue de la société civile palestinienne, y compris les syndicats d’écrivain-es, les syndicats, les universitaires et les intellectuel-les, qui ont appelé les personnes travaillant dans le secteur culturel à refuser de travailler avec les institutions universitaires et culturelles israéliennes qui sont complices des violations des droits de l’homme commises par Israël à l’encontre du peuple palestinien et qui soutiennent l’apartheid et le génocide.

Le refus vise la complicité institutionnelle et non l’identité. Les institutions culturelles peuvent mettre fin à leur complicité en répondant à deux exigences :

Dénoncer le régime d’apartheid génocidaire d’Israël et s’en distancier.
Affirmer les droits protégés du peuple palestinien en vertu du droit international, y compris le droit au retour.
L’écrasante majorité de l’industrie de l’édition israélienne reste silencieuse sur la pratique systémique d’Israël de cibler les écrivain-es et les universitaires palestinien-nes pour les tuer ou les persécuter, sur la destruction par Israël des bibliothèques, des imprimeries et des maisons d’édition palestiniennes[1], sur la pratique désormais largement connue du scolasticide[2], alors même qu’Israël continue de détruire les écoles, les universités, les bibliothèques et les archives palestiniennes[3], et dans plusieurs cas, non seulement elle reste silencieuse, mais elle soutient les actions de l’armée israélienne[4].

Nous – une coalition de groupes de solidarité énumérés ci-dessous – avons identifié et recherché 98 maisons d’édition israéliennes et, de toutes, une seule a répondu aux deux demandes fondamentales décrites ci-dessus : une petite maison d’édition indépendante appelée November Books.

November Books a écrit : « Nous sommes attachés à l’idée, en accord avec les voix palestiniennes et démocratiques en Israël, qu’Israël ne devrait pas être un État juif mais plutôt un État de tous ses citoyen-nes et reconnaître le droit au retour tel qu’il a été accepté par l’ONU. Nous nous opposons fermement à toute forme d’inégalité et d’apartheid. Nous n’avons aucun contact ni aucune relation avec des entités israéliennes dans les territoires palestiniens occupés : nous n’y vendons, n’y imprimons et n’y distribuons pas nos livres ».

Une position éthique et non complaisante est possible.

Retrouvez la liste de plus de mille signataires, et les premières dans notre article, lien en commentaire !

EXEMPLES DE COMPLICITÉ :

Les grandes maisons d’édition commerciales et universitaires israéliennes publient de la propagande sur l’armée israélienne, la stratégie contemporaine de développement des colonies illégales, des récits historiques coloniaux sur la création d’Israël qui effacent et déshumanisent le peuple palestinien, et collaborent directement avec l’État israélien, y compris le ministère de la défense.

Modan Publishing, l’un des plus grands éditeurs, travaille en partenariat direct avec le gouvernement israélien, produisant et commercialisant des livres de propagande pour la maison d’édition du ministère de la défense.

La suite et signataires dans notre article, lien en commentaire

18/10/2024

Bienvenue à notre 9ème Scène Déc'Ouverte au Collectif Ripaillon !
Les réservations sont ouvertes si vous souhaitez participer !
Envoyez-nous un SMS au 06 83 19 51 93
A bientôt !











Adresse

Indiquée Sur Le Site
Nantes
44300

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque L'aile éditions publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Souligner

Partager

Type