
26/05/2025
🔷Le 29 mai 2005, les Français, consultés par référendum, disaient clairement Non à l’adoption du traité établissant une Constitution pour l’Europe (avec 54,7 % des suffrages exprimés). Le 1er juin, les Néerlandais, également consultés par référendum, le rejetaient à leur tour (61,6% des suffrages exprimés.). Ces deux votes mettaient fin au processus de ratification de ce projet de « Constitution européenne ». Deux ans et demi plus t**d, les chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne signaient, le 13 décembre 2007, le Traité de Lisbonne qui, s’il diffère sur la forme, reprend l’essentiel du contenu du Traité constitutionnel. Seule l’Irlande – contrainte par sa Constitution – consultait ses citoyens par référendum ; pour permettre la ratification du traité de Lisbonne, elle dut néanmoins les faire voter une seconde fois après leur rejet initial. En France, la voie référendaire est écartée par Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Le traité de Lisbonne est ratifié par la voie parlementaire, suscitant de nombreuses protestations et indignations tant le contournement de la volonté populaire était criant. Avec le recul, quelles ont été les conséquences de ce non-respect du vote populaire ?
🔵Pour répondre à cette question, la Fondation Gabriel Péri l'Humanité organisent, avec deux revues, R***e La Pensée et Recherches Internationales, un débat à partir des dossiers qu’elles ont chacune publiés sur l’état de l’Union Européenne.