03/09/2025
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La bande de Gaza est une bande de terre de 41 km de long et d’une superficie de 360 km2 située au sud-est de la Méditerranée et au nord-est de l’Égypte, au Proche-Orient.
Vers 1500 ans avant Jésus-Christ, ce territoire était appelé « Canaan » et était habité par les Philistins, un peuple d’origine indo-européenne et ennemi à la fois des Égyptiens et des Hébreux, ancêtres des Juifs, qui vivaient respectivement au sud et au nord de ce royaume de Philistie.
Le peuple philistin finit par disparaître, mais leur nom ressurgit au Ier siècle, en l’an 135 exactement, lorsque, pour punir les Juifs d’une énième tentative de révolte contre l'Empire romain, qui occupait le Proche-Orient depuis 60 avant Jésus-Christ, l’empereur Hadrien renomma l’ensemble du territoire correspondant aux provinces juives de Judée, de Samarie et de Galilée du nom de « Palestine » en romanisant le nom de « Philistie ».
Mais ce nom de Palestine ne fut pas utilisé très longtemps : dès la fin du Ve siècle, à la chute de l’Empire romain et à son remplacement par l’Empire byzantin, ce territoire, comme tout le Proche-Orient, prit une appellation byzantine.
Puis, en 1453, c’est l’Empire byzantin qui s’effondra, battu et remplacé par l’Empire ottoman. Les Arabes musulmans annexèrent à leur tour toute la région et persécutèrent les Juifs.
En 1917, pendant la Première Guerre mondiale, les Français et les Britanniques vainquirent l’Empire ottoman, qui fut démantelé. En 1920, la SDN (ancêtre de l’ONU) leur donna mandat pour administrer la région. Finalement, en 1922, la Turquie devint un État indépendant suite à la résistance nationaliste des Turcs menés par Mustafa Kemal, et la France obtint la Syrie et le Liban, tandis que le Royaume-Uni se vit attribuer la Mésopotamie (correspondant au territoire actuel de l'Irak), l’émirat de Transjordanie (protectorat créé en avril 1921), mais aussi le territoire correspondant aux anciennes provinces juives de Judée, de Samarie et de Galilée, auquel les Britanniques redonnèrent le nom inventé au Ier siècle par les Romains : Palestine. Un nom accepté par les Juifs mais rejeté par les Arabes, qui refusaient tout ce qui provenait de l’Occident.
Par ailleurs, depuis une trentaine d’années, la diaspora juive en Europe militait pour l’établissement d’un État pour les Juifs au Proche-Orient, un mouvement nommé sionisme, auquel le Royaume-Uni se déclarait favorable dès 1917. Mais durant toutes les années 1920 et 1930, de multiples guerres civiles eurent lieu entre populations juives et musulmanes de la région, obligeant le Royaume-Uni, qui souhaitait s’en désengager, à rester sur place pour faire la police…
Après la Seconde Guerre mondiale, lors de laquelle le Grand M***i de Jérusalem, plus haut responsable des musulmans sunnites, concourut au génocide des Juifs opéré par les n***s, le Royaume-Uni renouvela son souhait de se désengager de la région et de voir se créer un État juif. L’ONU mis alors en place une commission qui plancha pendant six mois sur une solution au conflit et proposa en novembre 1947 la création de deux États, l’un juif et l’autre arabo-musulman : refus des Arabes !
En mai 1948, conformant au calendrier établi par l’ONU, le Royaume-Uni quitta la région et les Juifs proclamèrent la création de l’État d’Israël. Immédiatement, les pays arabes lui déclarèrent la guerre. L’Égypte envahit la bande de Gaza, tandis que l’émirat de Transjordanie envahit la Samarie, qu’il renomma « Cisjordanie » et annexa pour devenir le royaume de Jordanie. Mais Israël remporta la guerre.
Encore une fois, à cette époque, les Arabes ne revendiquaient pas du tout la création d’un État de Palestine en tant que tel ; ils refusaient simplement l’existence d’un État juif, en l’occurrence Israël.
Et ce n’est qu’en 1964, à l’instigation du président égyptien Nasser, que les Arabes reprirent à leur compte le mot « Palestine » en créant l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Mais ils avaient alors pour volonté de mener une politique panarabe et laïque, en unifiant les peuples arabes au sein d’un seul immense État ! Ils n’envisageaient pas du tout de créer un énième État arabe !
Mais en 1967, la situation se tendit encore davantage et Israël, qui se sentait menacé par les manœuvres militaires répétées de ses voisins, lança une attaque préventive contre l'Égypte et la Jordanie et remporta cette guerre en moins d’une semaine, d’où son nom de Guerre des Six Jours. Vainqueur incontestable, Israël prit le contrôle de la bande de Gaza et de le Cisjordanie.
Cela ne resta pas sans conséquence : en 1969, Yasser Arafat, activiste égyptien qui était depuis 1959 président-fondateur du Fatah, un parti membre de l’OLP, prit la tête de l’OLP avec ses compagnons. À compter de cette date, l’objectif revendiqué de l’OLP devint la création d’un État palestinien arabe indépendant.
En 1973, la guerre du Kippour opposa, pendant trois semaines, Israël à une coalition militaire arabe menée par l'Égypte et la Syrie. Attaqué, Israël lança des contre-offensives qui lui permirent de pénétrer profondément en Syrie et de traverser le canal de Suez pour entrer en Égypte. L’ONU parvint à obtenir un cessez-le-feu pour laisser place aux négociations et finalement, après des années de statu quo, en 1978, Israël et l'Égypte firent la paix en signant les Accords de Camp David, l’Égypte renonçant à toute ambition de contrôler la bande de Gaza, qui n’était dès lors plus revendiquée que par l’OLP d’Arafat. L’Égypte s’étant mise à dos le reste du monde arabe en faisant la paix avec Israël, le président égyptien Sadate fut assassiné en 1981 par des islamistes.
En 1993, Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin signaient les accords d'Oslo, qui fondaient l’Autorité palestinienne, dont Arafat prenait la tête, censée administrer la bande de Gaza et la Cisjordanie.
En vertu de ces accords, Israël se retira de la bande de Gaza en 2005 tout en y maintenant un blocus, mais l’année suivante, les terroristes islamistes du Hamas remportaient les élections législatives et prenait le contrôle de la bande de Gaza et y établissait son propre gouvernement, sans que Mahmoud Abbas, le successeur d’Arafat a la tête de l’Autorité palestinienne, ne puisse (je veuille ?) reprendre la main.
Depuis, la bande de Gaza est le théâtre d’affrontements entre Israël et le Hamas. Et l’ONU et une grande partie des pays du monde semblent avoir choisi leur camp, celui des Palestiniens, et donc du Hamas…